Chute Darienne

Ticlem était depuis plus d’un an en Chambrème et son état ne faisait qu’empirer malgré le travail des médecins et sorciers Ombosiens et Chambrèmiens. Il n’arrivait quasiment plus à bouger, son corps étant partiellement paralysé. Il savait que ce serait la fin, qu’il ne pourrait plus rien faire, il ne cherchait même pas à savoir qui était le traître, s’il y en avait vraiment eu un. Ses pensées allaient vers sa famille, ses actes, ses batailles, malgré qu’elles aient été peu nombreuses. Souvent il se mettait à pleurer, ne savant lui-même pas pourquoi.

Nerra Sil s’occupait bien de lui, Altir ne cessant de remercier l’ami de son père en convalescence. Il savait lui aussi que l’Empereur allait s’éteindre, malgré cette fatalité il allait souvent prié dans les plaines pour que son père guérisse regardant les étoiles. Il priait tous les dieux connus sur Retrahant ainsi que les ancêtres des Dare de Renweth même s’il savait que ça ne servirait strictement à rien.

Il serait l’unique héritier du trône d’Ombos que, ni lui ni son père méritaient. Ombos était un territoire appartenant aux Ombosiens et non aux étrangers blancs, même si leurs buts étaient justes et nobles. Il savait que la déchéance serait inexorable et ainsi il ne pouvait plus rien faire. Son père était venu là car il avait entendu les prouesses de Suratilos puis d’Hulrik, et avait fini par prendre une grande part dans la politique de ce territoire en pleine expansion. Ce n’était en aucun cas à lui de prendre ce territoire dont il n’avait pas la légitimité, il aurait dû laisser un Ombosien prendre la direction de ce territoire.

Altir connaissait cette vérité mais ne fit rien pour montrer que les Sethites avaient raisons, que les Dariens avaient tords. Il se demandait lui-même s’il devrait prendre l’Empire après la mort de son père et finit par prendre la décision qui abattrait son père, il partirait ailleurs, là où l’on voudrait de lui.

Le Prince alla annoncer à son père sa décision, un jour de printemps. Les fleurs tapissaient le sol des jardins de la ville c’était un jour magnifique de grand soleil. Altir entra dans la chambre non gardée de l’Empereur puis s’agenouilla devant lui en pleur :

« - Père, je dois vous parler.
- Soit, mon fils mais fait vite la vie me quitte.
- Mon Père, mon mentor, mon dieu. Vous allez mourir et je dois reprendre Ombos pour en faire ce que vous auriez souhaitez en faire, je me trompe ?
- Non, mon fils.
- Je ne puis prendre cette directive et vous savez vous aussi pourquoi.
- Mon fils, fais-le pour la famille pour l’honneur des Dare de Renweth, le ne fais pas pour la politique.
- Mon père, mon choix est définitif, je ne souhaite plus diriger l’Empire d’Ombos, nous n’en somme pas dignes. Nous avons volé ce territoire à ceux qui en avaient la légitimité elle n’était en aucun cas à nous.
- Laisse-moi mon fils, tu me tue. Pars je t’en supplie je veux mourir paisiblement et non à cause de cette discussion. »

Une larme coula le long du visage de l’Empereur, un goutte immaculée sur son visage méconnaissable. Altir s’enfuit honteux du châtiment qu’il faisait endurer à son propre père.


[HRP\ Ce topic va être assez long, je vous serais donc reconnaissant de ne pas poster entre mes messages. Pour toute suggestion merci de le faire par MP /HRP]

Après sa brève discussion avec son fils, il se leva de son lit prit une plume et un parchemin et commença à écrire de façon maladroite sur un papier :

« Mon fils,
Je t’aime terriblement et faire ce que tu souhaite faire serait la pire chose qu’il soit. Je n’ai pas fais que des bonnes choses mais ne laisse pas Ombos retomber dans la déchéance. S’il te plaît prend le trône non pas pour moi mais pour le peuple, tu seras un bien meilleur dirigeant que moi et tu feras d’Ombos un grand territoire.»

Derrière l’Empereur se trouvait l’un des traîtres qui était venu prendre de ces nouvelles.
« Mon Empereur, vous vous portez de mieux en mieux. Quand rentrez-vous à Ombosia ? Le trône commence à prendre la poussière et ce n’est pas bon. Si vous voulez je peux prendre la direction de l’Empire quelque temps.
- Mais que faites-vous là ? Vous, vous…, l’Empereur reprit sa respiration avant de poursuivre, vous ne méritez pas ce trône. Vous êtes un vassal de l’Empire et vous ne méritez pas de prendre le trône.
- Si vous voulez je peux vous aider pour la succession.»

Il posa devant l’Empereur un gobelet et l’aida à boire, Ticlem sachant que le traître était face à lui. Il inscrivit le nom du seigneur en Runian ( langue des Dare de Renweth ) espérant que celui-ci comprendrait. Il but le gobelet et tomba sur le sol, mort sur le coup. Le traître récupèra le verre, écrasa avec sa botte droite le visage de l’Empereur et parti avec le parchemin.

Dans un fracas de cloches et de toubourins qui fit s'envoler les oiseaux, le contingent de l'armée Gaenne ainsi que le corps mortuaire firent leur entrée dans l'éclatant cité de Gae, qui domine le désert de ses immenses tours. Dans la ville, les étendards des armées et les linges des habitants scintillaient de milles couleurs. Dans les rues, entre les maisons aux toits de pailles et aux murs de chaux, entre le vieux jardins de palmiers et les avenues bordées d'étals, devant les temples et les bâtiments plublics, les processions s'avançaient. Elles étaint toutes solennelles: des vieillards vêtus de longe robes blanches et grises, des paysans au visage grave, des femmes au bord des larmes mais calmes, qui portaient leurs enfants qui pleuraient tout en bavardant tristement tout en marchant. Les enfants étaient tristes et appeurés et leurs cris aigus s'élevaient jusqu'au mastaba vers le nord de la ville. Il y avai juste assez de vent pour faire claquer les étendards et les bannières qui limitaient le chemin en direction du mastabe sacré.
La famille des Dare de Renweth était là, Altir faisait face à la procession qui s'avancait vers lui. Le cortège mortuaire s'arrêta devant l'entrée du tombeau. Altir ouvrit le sarcophage, et regarda son père. Il était beaux dans ses habits luxuriants d'un blanc immaculé. Son visage respirait la liberté ce qui laissait à penser qu'il avait eu une mort douce. Qu'est-ce que les embaumeurs Ombosiens travaillaient bien ! Il prit la main de son père dont les ongles étaient nettoyés et sourit en regardant le prêtre lui faire un signe grave de tête. Le tombeau fut ammené dans le mastabe où des esclaves furent conduites, elles aideraient le mort à rejoindre Ndriananahary.
Altir après avoir embrassé son père disparu, laissant les gens en deuil pour tout une année. Il quittait Ombos, s'en allant vers un autre endroit où l'on voudrait de lui. Il partait, lâche mais libre de son choix.
Le traître était là, comme tous les seigneurs Ombosiens. Il souriait attendant l'arrivée de son maître, qui ne devrait plus tarder à prendre Ombos et à règne sur ce qui est devenu grâce aux Dare de Renweth, un grand territoire.

Longue vie à Ombos, et que Ndriananahary soit avec vous quoiqu'il advienne !



[HRP\ Voilà c'était le dernier post de l'histoire donc libre à vous de mettre ce que vous voulez comme suggestions, et je sais qu'il y en a. C'était aussi mon dernier post sur Retrahant avec ce personnage, je crois même que ca va être le dernier tout court. Bonne chance à tous. /HRP]

[Eamur]

Sir Altir de Dare je ne peux pas croire que vous vouliez quitter le territoire d'Ombos un territoire ou beaucoup de seigneur ont fait confiance à vostre illustre père Sir Ticlem de Dare qui a tellement donné pour ce territoire ou moi même Sir Eamur je suis arrivé dans ce territoire attiré par vostre père extrèmement généreux. Alors s'il vous plait Sir Altir de Dare ne négliger pas les efforts de vostre père pour cet immense territoire d'Ombos. vous ne pouvez donc en aucun cas abandonner le travail de vostre père vous devez prendre le flambeau de vostre grande famille vous êtes le dernier alors vous devez donc montrer que la famille de Dare est une famille de dirigants modèles et je suis sur que si vous restez en Ombos vous serez a la hauteur.
si vous restez en Ombos je serez toujours a vos cotés moi Sir Eamur
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Sir Eamur

Attristé par la mort de son ami, le seigneur Nerra Sil avait suivit le corps de Ticlem de Dare jusqu’à Gae, arrivé à la sainte ville il avait remit sa traditionelle djelabba bleu ciel, en souvenir.

Les derniers hommages furent particuliérement éprouvants, malgrés tous les livres qu’il avait pû lire aucun de l’avait préparé à la douleur causée par la perte d’un véritable ami. Depuis quelques jours son regard était lointain, vide, terne. Lorsqu’il vit le cadavre embaumé de son ami, il fut prit d’un haut-le-coeur qu’il contenit avec peine, l’air si vivant et si paisible du Sieur de Dare lui donné l’impression d’enterrer son ami encore en vie. Puis leur histoire commune lui revint défilant devant ses yeux tel un torrent en colère : son arrivée sous le reigne d’Hulrick lorsqu’il avait était présenté aux membres de la cour Ombosienne, le dirigeant de Gae avait fier allure droit comme un "i" sa tenue irréprochablement propre, le moment de la senteance de Seth sur la ville de Gae qui avait entrainer la fuite du chien, le courronement de Ticlem de Dare devenu alors Empereur d’Ombos et Dirigeant d’Ombosia, il prenait les rênes d’un empire alors détruit. Nerra sil et Drago avait alors étaient les deux seuls seigneurs à rester avec lui à Ombos. Puis avait commencé leur amitié, d’abord relativement froide dû à la différence de rang, cette relation était par la suite devenue beaucoup plus intime, les deux hommes s’entendaient parfaitement et se soutenaient mutuellement. Ensuite la crise, la peur de la fantômatique armée de Seth qui c’était révélé étre un fiasco total, la croissance rapide d’Ombos, les seigneurs afflués, guidés par l’impresionnante aura de paix et de justice du paisible Empereur. Enfin son départ pour la Chambrème la peur au ventre lorsqu’il dut annoncer à son ami et Empereur qu’il quittait Ombos et ses déserts et le geste amical de celui-ci qui lui tendait la main alors qu’il était agenouillé devant lui.
Les images qui lui traverssèrent l’esprit furent alors beaucoup plus tristes, la décandence de la santé du Magnifique Empereur, ses joues qui se creusaient, son teint qui se ternissait, ses membres de s’amincissaient.

Ennivré de tristesse, l’homme prit doucement le visage de son ami entre ses mains et lui embrassa le front, prenant son sabre il s’entailla la paume de la main, serra le poing et laissa quelques gouttes du liquide vermeille perler sur la robe mortuaire d’un blanc immaculé au niveau du coeur, bien plus que des amis, ils avaient toujours été sans jamais se l’avouer des fréres, unis par les difficultées, aujoud’hui, en ce moment à cette heure, il faisait le serment par son sang, par sa foi, par ton son être, qu’il défendrait l’idéologie dont il c’était fait tous deux les gardiens : la libertée, la paix, l’amour du peuple. Il laissa le corps et s’en retourna, boulversé, ses yeux se posérent sur Altir, le descendant de Ticlem, sa chair, son sang, il voulait abandonner, les abandonner ! Délaisser ce que son pére avait défendu jusqu’a son dernier souffle ! Il n’en était pas question il s’approcha de lui en colére contre lui méme, contre le descendant Darien, contre l’esprit de Seth et de ses fidèles, contre les coups du sort, contre le monde entier, les larmes perlaient sur ses joues tandis que ses yeux rouges et gonflés de tristesse ne lachait pas Altir des yeux la machoire crispéz, les poing serrés, il arriva sur lui et lui mit sur la figure, l’envoyant au sol.

-Comment oses-tu ? Petit ... comment oses-tu trahir le plus grand de tous les hommes que cette terre à eu un jour l’honneur de porter, comment oses-tu trahir, ton peuple, tes seigneurs, tes amis, l'esprit d’Ombos, l’idéologie que ton pére a défendu depuis qu'il était à Ombos. Comment oses-tu touner le dos à tous cela ? Tu vas partir comme ca, tout abandonner ? Tous ces gens qui te regardent et qui espèrent pouvoir continuer à vivre dans la paix que Ticlem leur à apporter... comment oses-tu détruire avec des simple mots tous une vie d’espoir, de joie, de souffrance, de sacrifice ....
N’AS-TU DONC AUCUN RESPECT ?

Sans autre parole, il le laissa par terre assis dans la poussière, la crasse des pas anonymes qui avait fouller ses dalles, s'il abandonné son père il ne méritait pas mieux, la poussière, la crasse, l’anonymat.


/[HRP]\ Merci à Ticlem pour l'orthographe ^^ /[HRP]\

Altir se releva et attrapa violemment l'Intendant Nerra Sil par l'épaule pour le tourner vers lui. Nerra Sil était bien plus petit que lui, et Altir abusa physiquement de sa supériorité comme un vrai leader.

Pour parlez de justice, de paix et de joie de vivre. La justice est de rendre le trône à ceux qui en sont les héritiers, la paix et la joie de vivre n'ont eu lieu qu'après avoir détruit ceux qui devait avoir la légitimité du trône.

Arrêtez de voir mon père comme un grand homme juste et noble, il connait de bien vils secrets qu'il a essayé de garder pour lui mais il y a oublié les rêves des Dare de Renweth, ceux qui se transmettent de père en fils. Mon père n'était pas un dieu, ce ne fut un homme qui pensait faire bien et qui défendait des causes pour lui justes alors qu'il faisait le contraire.

Je sais que vous teniez à lui mais il me faut bien plus que vous parole ou celle de vous, Commandant Eamur.


Le Dernier de la lignée de Dare de Renweth se tourna vers son commandant.

Mon père a peut-être fait de grandes choses, d'autres feront mieux que lui, ainsi va la vie. Je ne puis me fonder que sur deux paroles même si elles comptes énormément pour moi.


Derrière lui la foule le regardait, immobile et inexpressive.

Le seigneur avait eu l'expérience de beaucoup de tentative d'intimidation aussi celle-ci ne lui fit perdre un peu de sa contenance qu'a cause de la ressemblance entre Altir et l'empereur
Il sourit, un sourir triste et las

Jeune homme vous étes le dernier des idiots, n'avez vous jamais pensé au peuple ? Avez vous connu la véritable pression qu'a exercer Seth sur votre pére ? Avez-vous eu connaissance de l'injustice qu'il a fait sur lui ? Bien si vous dite de votre pére est un hors la loi dison donc ainsi mais il n'empéche que je n'est pas vu le peuple Ombosien plus heureux qu'aprés la fin de la menace de Seth sur Ombos et c'était sous le régne de votre PERE ! pas sous celui qui prétant étre légitime au trone. La légitimitée ne vien pas du sang, mais elle vien du peuple, peu importe l'origine du dirigeant, peu importe son rang si le peuple l'accept il devient légitime.

L'ancien seigneur de Casop avait toujours aimer prendre la foule à parti aussi il se tourna vers elle

PEUPLE D'OMBOS DONNEZ VOUS LA LEGITIMITEE A ALTIR ? FILS DE TICLEM DE DARE LE PLUS GRAND DES EMPEREUR QU'OMBOS N'AS JAMAIS PORTE ?

La foule resta pendant un moment silencieuse, ce demandant dequel droit cet homme osez demander une chose pareil aux habitants du désert, un murmur circula, s'amplifia, les plus hardi commencèrent à dire des "oui" timide, puis la foule reprit avec eux, la masse l'emporta, Altir aussi grand puisse t-il étre devenait à nouveau petit devant cette nuée de paroles, les soldat eux aussi commencérent à aquisser

- OUI, OUI !!! Hurla la foule emporté

Nerra sil se tourna vers Altir

-Jeune seigneur tous comme je l'es était lorsque j'ai pris le commandemant de Casop vous voici légitimé par la foule, et aucun, absolument aucun lien n'est plus fort que celui du peuple, vous étes leur empereur il vous reconnaissent, vous partez ? vous les abandonnés. Etes vous vraiment aussi lache ? Etes vous vraiment un homme ou encore un enfant ? Aller vous étres aussi puéril que Seth et vous enfuire en criant à la révolution contre votre personne et en menaçant à tous va ? Ou bien aller vous devenir un homme, un grand homme, aller vous devenir mon ami ? aller vous continuer l'oeuvre de votre pére qui même si il a "volé" un trone Abandonné à eu la légitimitée du peuple ? Aller vous devenir celui que VOTRE peuple attend ?

Altir sourit désabusé.

Je ne peux pas contre-dire le peuple, s'il souhaite que je continue le travail de mon, soit. Mais il y a toujours la menace des Sethites. Les Dariens ont beau être présents face à nous, la minorité reste chez elle attendant que l'héritier prenne le pouvoir.

Je suis Altir de Dare et non Altir d'Ombos, je ne suis pas ce que je devrais être.

Les seigneur de Casopia, attrapa Altir et l'enlaca chaleureusement, les larmes lui montant à nouveau au yeux mais cette fois c'était des larme de bohneur, presque de fiertée, tandis que la foule implosait de joie, les soldat contenant à grand peine leur avancé vers le nouvel empereur Ombosien Altir de Dare

-Je savais bien que vous finiriez par voir la réalitée, le sang de votre pére coule dans vos veine, il ne pouvait en étre autrement, Ombos va continuer de prospérer, de grandir, jeune Altir laissez moi étre votre ami comme j'ai eu l'honneur d'étre celui de votre pére.

Il s'inclina et alla voir le cadavre embaumé de l'empereur, un sourir au lévres

-Tu vois mon frére, ton fils ne t'as pas trahit, il sera un grand seigneur, il continura le développement d'Ombos et dans des millier d'année, dans les livres, son nom apparaitra toujours à coté du tien. Maintenant je peut te dire Adieu, de la ou tu es j'espére que tu es fier il y'a de quoi.

Il s'écartat du l'ancien empereur, mais ses yeux lui jouérent un tour, il lui sembla que contrairement à la derniére fois ou il avait vu son ami ses lévres était infimement plus tiré vers le haut. Non c'était son bonheur qui lui jouait des tour. Cette image de Ticlem de Dare allongé paisiblement, les yeux clos, le visage de marbre, la robe blanche taché de sang au niveau du coeur fut la derniére qu'un seigneur eu de son plus cher ami, de son frére. Ainsi une page de l'histoire se fini et une autre commença ou la lignée des Dare devait encore grandir.