Gramée, Terre intransigeante

la gramée était devenue plus encore qu'auparavant une terre inhospitalière...
depuis la premiere croisade des Gaediens qui avait vu la Gramée à feu et à sang, le territoire cotier n'était plus le meme...
ci et là gisaient des restes de villes fleurissantes comme de bourgades à peine référencées sur les écrits du territoire... le territoire était devenu hostile envers meme ses habitants. des troupes de pillards d'on ne savait plus quelle contrée belliqueuse sévissaient. des populations entières étaient raptées... d'autres choisissaient l'exil et rejoignaient des territoires plus surs... d'autres encores s'enfoncaient dans les marais, et établissaient nouvellement un campement, ne souhaitant pas abandonner ces terres qu'ils consideraient comme leurs...

certaines cités avaient pourtant résisté. La Gramée n'était pas morte, mais était ce encore la Gramée?...
parmi celles ci, l'Antre de la Louve, cité de tout temps contestatrice, avait vu son ciel s'assombrir en cette période néfaste... fondée au sein d'un marais asseché par la suite, elle avait pourtant été agencée en harmonie avec la nature facécieuse. les logements de bois s'adossaient aux grands arbres distordus qui avaient trouvé là terrain propice à leur croissance... les murailles elles memes semblaient n'etre que des guides pour les ronces et les arbres aux écorces infectieuses... les portes de celles ci semblaient ne s'etre jamais ouvertes depuis de longues années... la cité semblait morte... si ce n'était certains bruits provenant de grands ensembles couverts de ronces et cachés par les feuillages abondants des Palétuviers environnants...

la société au sein de l'Antre de la louve avait évolué... la défaite et la crainte qu'un jour les défenses de la ville ne cedent avaient mené les loups (autre nom donné aux habitants de la cité) à se regrouper en familles... les plus forts promettant protection a ceux qui les servaient, et devenant chaque fois plus forts par l'aide de ces vassaux..

les familles s'étaient hierarchisées... la famille dirigeante, Tubbsar, était la "primes". les autres suivaient par ordre de puissance, en seconde famille, troisieme, etc... l'objectif de chacune étant de se rapprocher toujours plus de la caste dirigeante de la cité... en usant de tous les stratagèmes possibles, stratagèmes menant inéluctablement à la destruction d'une famille mieux classée que la sienne...

il n'y avait pas de place pour les faibles en Gramée... il y en avait encore moins en l'Antre de la louve.

un temple à Amk Cherk avait été construit dans chacun des grands ensembles abritant chaque famille... la défaite de la gramée avait été vécue par la cité comme un désinteret du dieu de Gramée pour ses sujets, surement trop peu portés sur l'office... l'ordre avait été donné alors d'égorger tout citoyen ne satisfaisant pas aux rites religieux déclarés alors obligatoires en la cité... et nombreux avaient abreuvé les terres de Gramée de leur sang...

Anasthéor de Tubbsar n'avait pas accepté cette défaite, elle était tout simplement "impossible"... et s'était contraint, afin de comprendre, à la séquestration en un temple clos, sans lumière... des mois durant... mois pendant lesquels des troupes de pillards étaient venus jusqu'aux portes de l'antre de la louve, sans jamais en repartir satisfaits... la cité croyait en sa force, nul pillard ne mettrait les pieds au sein de la ville... mais sans la tete de la cité, cela durerait il?

Ancrée au port de Roarc'h Mihn, la frégate pirate de Felderick le boiteux se balançait mollement au gré des vagues. Cette nonchalance contrastait avec les évènements survenus en Gramée.
Dans sa cabine, le capitaine Felderick lisait et relisait les rapports apportés par ses messagers. N'étant pas graméen de souche, il ne connaissait pas Amk Cherk lorsqu'il débarqua, et il vénèrait Yulther, dieu des abysses océaniques. Il avait choisi la Gramée pour sa proximité de l'océan qui était sa seconde demeure, et pour l'inhospitalité de ses terres lui conférant, pensait il, une certaine tranquilité.
Il mesurait à présent combien il s'était trompé... Plusieurs fois, seul dans sa cabine, il s'était demandé s'il avait fait le bon choix. Le peuple Graméen était certes violent et provocateur, mais des liens d'amitié indéfectibles se liaient entre les cités.
Partir, rester ?
Felderick le boiteux tournait et retournait dans ses mains le dernier rapport qui lui avait été remis. Malgré toutes leurs belles paroles, les "bons et pieux" Empersois semblaient continuer le siège de la capitale exsangue de Gramée...
Il froissa ce rapport, le jeta dans un coin de sa cabine et retourna se mêler à la population de Roarc'h Mihn. Sa décision était prise !
Il préférait mille fois le réalisme et l'intransigeance d'Amk Cherk à cette démonstration de pseudo-miséricorde Gaedienne. Il continuerait à adorer Yulther, mais vouerait sa vie à son nouveau dieu.

* les trois femmes furent conduites dans un couloir sombre... quelques torches brulaient indiquant fébrilement les contours du passage... mais cela n'entacha aucunement leur bonne humeur... et des petits rires d'adolescentes, que l'homme est toujours si surpris d'entendre sortant de la poitrine de femmes accomplies, parcoururent le petit boyau qui menait à la salle aux orgies...

Esmeline> hmmm... je ne savais pas qu'il fallait passer par tel tombeau pour parvenir en un lieu si peu recommandable...
Aera> oui, hihi... a croire que cela a été prévu pour refroidir les ardeurs avant de passer a l'acte!! hihi!
Voltenia> hmmm ouiiii, comme quoi la nuit reste d'etre encoooore plus longue que prévu... * petit sourire coquin...

Elles parvinrent enfin au bout du couloir, et déboucherent sur une grande salle... ou maints tapis avaient été posés, maints oreillers... un doux murmure d'eau s'écoulant emplissait celle ci d'un certain pouvoir d'apaisement...

elles pénetrerent la salle... s'émerveillant de tant de richesses... des murs voilés, ou couverts de dorures... ici et là des statuettes d'or pur... des jouyaux luisants... une fontaine centrale se révélait etre la source du murmure entendu des l'entrée dans la salle... elles s'orienterent chacune vers ce qui les émerveillait le plus... lançant des "oh..." réguliers a mesure qu'elles etaient surprises par de nouvellse visions...

pres de la fontaine étaient posés des plateaux de fruits étranges... ces trois femmes venues de cités éloignées n'avaient jamais vu pareilles choses...

la renommée de l'antre de la louve en matière d'orgies avait dépassé les limite de la presqu'ile ou celle ci avait été batie... dans les milieux libertins, chacun en parlait comme étant l'un des lieux les plus prisés en retrahant en matiere de plaisir... et fort chere était la taxation par son seigneur, qui semblait avoir fait du plaisir, un instrument de commerce... rares aussi étaient ceux et celles qui étaient autorisés à intégrer la société des loups... on disait que la gramée recevait peu d'immigrés... l'antre de la louve, si elle recevait bien plus de voyageurs que les autres cités de gramée, n'admettait que rarement l'intégration...

on dit aussi que ceux qui avaient gouté au plaisir des loups avaient été tellement marqués par celui ci, que rarement ils trouvaient la force de revenir... et préféraient s'établir dans une cité proche, afin de se sentir a portée de ce plaisir ennivrant et unique...

les trois femmes étaient de famille bourgeoise ou des petites nobliardes... et toutes trois avaient eu bien du mal a trouver un marchand qui les menerait jusqu'aux loups... une fois arrivées, elles avaient payé leur taxe... leur "droit au loup"... et avaient flané en ville, en attendant l'heure.. et le rendez vous fixé...

elles étaient maintenant dans des tenues des plus affriolantes... confectionnées pour l'occasion... langoureusement étendues sur de grands coussins... a croquer avec plaisir non caché dans ces fruits qui les attendaient... en buvant quelques gorgées de cette eau qui emplissait maintenant l'endroit d'une douce buée... parfumée...

un homme entra, et constata que la soirée avait commencé... les femmes n'en étaient pas restées aux gloussements d'adolescentes, et bien que sans ami male présent, avaient laissé leurs pulsions les guider...
les trois étaient d'ores et déja entrelacées... partageant excitation et plaisir...
l'homme s'approcha... il était plus que massif... ses bras auraient pu tordre le coup d'un taureau... son buste en supporter la charge... et ses jambes contrer la poussée de l'animal... les femmes virent en lui l'exacte réplique de ce dont elles avaient rèvé depuis qu'elles avaient découvert le désir... bien que chacune ait eu sa version de cet homme utopique...

la nuit fut longue, et les gémissements constants...
ces trois femmes ne retourneraient assurément jamais vers leur passé de libertine qui leur avait semblé si anodin, si fade, toute la soirée... jamais...

sur les tapis de velours noir, disposés a même l'autel, dans le temple d'Amk Cherk sur lequel débouchait ce couloir sombre, gisaient trois corps éventrés sauvagement au moment le plus intense de leur plaisir...

Le calme semblait enfin être revenu en Gramée, laissant la place à la reconstruction. Felderick n'avait pas trop à se plaindre. Certes, toute son armée avait été décimée lors de la bataille de Maelit End, mais les murailles de Roarc'h Mihn avaient résisté aux quelques assauts lancé par des empersois plus avides de retrahs que de prières.
Felderick supervisait la construction du second temple de Roarc'h Mihn. Situé en face de celui de Yulther, le temple d'Amh Cherk le surpasserait en tout !

-- Capitaine ! Capitaine Felderick !

Un jeune garde arrivait vers lui en courant, rouge comme une pivoine... Pendant un instant, Felderick crut que les armées empersoises étaient de retour.

-- Que t'arrive-t-il, moussaillon !
-- Capitaine... Le port... Une voile... (le jeune garde avait toutes les peines du monde pour reprendre son souffle).

En claudiquant, Felderick prit la direction du port. Debout sur la jetée, il observait l'horizon. Effectivement, une voile se dessinait au loin. Felderick mit une main en pare soleil et observa cette voile. Soudain, il éclata de rire.

-- Que vous arrive-t-il, Capitaine, demanda le jeune garde, enfin remis, qui venait de le rejoindre ?
-- La Mandragore !
--Pardon, Capitaine ?
-- C'est la Mandragore ! Le navire de ce vieux flibustier de Castayberre ! Ainsi, il m'a retrouvé, ce vieux pirate !
-- Dois je alerter la garde, Capitaine ?

Felderick partit d'un nouvel éclat de rire.

-- Inutile, moussaillon ! Castayberre le Rouge n'est pas un ennemi ! Au lieu de la garde, va donc donner des ordres pour qu l'on prépare un vrai festin. Les affaires reprennent !

(A suivre...)

Enfin, la Mandragore s'était amarrée à côté du Maroï, la frégate de Felderick, et un grand gaillard blond en était descendu. Felderick et lui se jetèrent dans le bras l'un de l'autre en se donnant de grandes tapes dans le dos. La foule des curieux, qui n'était au début composée que de quelques badauds, etait maintenant beaucoup plus dense. On aurait dit que tout Roarc'h Mihn s'était donné rendez vous sur le port pour observer ce nouveau venu.
A peine la Mandragore avait elle accosté que tout le monde connaissait le nom de son capitaine : Castayberre le Rouge. Pas besoin non plus de demander pourquoi « le Rouge » ? Le capitaine Castayberre était peut être blond comme les blés, mais son bateau était entièrement peint en rouge.
« C'est pour éviter les taches disgracieuses, avait dit l'un des anciens matelots du Maroï. Ca évite davoir à nettoyer le navire après un abordage ! »
Puis, le déchargement de la Mandragore commença. De ses cales furent sortis plusieures dizaines de tonneaux et des centaines de fagots d'une plante étrange.
Un murmure parcourait la foule :
-- Qu'est ce que c'est ? Qu'est ce que c'est ?
-- Du rhum, répondit un autre matelot. Du rhum des iles Icarab. Le meilleur qui soit !
-- D'accord pour les tonneaux, mais les plantes ?
-- De quoi assurer notre avenir ! C'est de la canne à sucre ! Vous allez avoir autre chose à cultiver que du blé, bande de paysans !

-- Alors, vieux brigand, que penses tu de mon cadeau, demanda Castayberre ?
-- Il arrive à pic, le Rouge ! Ma réserve personnelle commençait à diminuer fortement. Et comment m'as tu retrouvé ?
-- Je croisais dans ces eaux lorsque dans un bouge des iles voisines, j'entendis parler de le guerre à Retrahant et d'une croisade contre les adorateurs du faux dieu. Je n'y aurait prêté aucune attention si un des ivrognes n'avait pas parlé d'un capitaine boiteux défendant le capitale des soi disants hérétiques. Ca ne pouvait être que toi ! Pirate au grand coeur et défenseur des causes perdues !
-- En tout cas, je suis rudement content de te revoir, le Rouge ! J'ai demandé à de que l'on prépare un festin. Ce soir, tes hommes et toi êtes invités à venir faire ripailles. C'est moi qui régale ! »

Un grand « Hourra ! », crié par les marins de la Mandragore et du Maroï réunis secoua la populace.

-- Parles moi de toi, Felderick, reprit Castayberre, comment c'est, en Gramée ?

Le Boiteux lui raconta son installation, les difficultés pour défricher, la guerre contre les empersois qui sous couvert d'une croisade tentent d'imposer leur croyance au reste de Retrahant,...

-- Et ta famille, comment va-t-elle, insiste le Rouge ?
-- Tu verras mes enfants ce soir au repas. Ils sont en pleine forme !
-- Et ta femme, toujours souffrante ?
Felderick ne répondit pas de suite, son regard semblant se perdre dans le vide.
-- Oui, toujours ! Les médecins interdisent à quiconque de l'approcher !... Mais assez parlé de moi ! Viens ! Nous allons vider quelques chopes et tu me parleras de tes exploits et de nos amis communs !

Le capitaine Felderick prit son ami par l'épaule et ensemble, ils entrèrent dans la taverne du Port.

La nuit était tombée sur Roarc'h Mihn et la fête battait son plein dans la résidence du capitaine Felderick. Les mets étaient abondants et savoureux et l'alcool coulait à flots ! Il y aurait bientôt énormément de viande saôule dans le grand hall et certainement beaucoup à nettoyer après ! Cela donnera du travail à ces fainéants de paysans !

Dehors, tout était calme. La population de Roarc'h Mihn était rentré chez elle. Le port était désert et les deux bateaux se balançaient mollement au gré des vagues. Un oeil exercé aurait tout de même pu distinguer trois silhouettes se glissaient furtivement près du Maroï.

-- Auryn, je crois qu'on devrait pas aller plus loin !
-- Tais toi, trouillard, répondit la jeune fille qui menait le groupe. Si ton frère et toi voulez repartir, tirez vous. Mais moi je continue !

Depuis qu'elle était toute petite, Auryn était attirée par la silhouette élégante du Maroï. Jamais elle n'avait osé s'en approcher auparavant, mais cette fois, elle irait jusqu'au bout. Elle était affublée de Toric et Aubon, deux frères, pas très courageux et qui n'avaient pas inventé la poudre. C'étaient pourtant deux solides gaillards, mais pour rien au monde ils n'auraient contrarié Auryn.

-- Alors, reprit Auryn ! Vous vous décidez ?
-- Ca va, ça va, répodit Aubon. On te suit.

Les trois garnements grimpèrent le long d'un cordage et se retrouvèrent sur le pont supérieur du Maroï. Le batiment était impeccablement entretenu. Les bois étaient cirés, les cordages huilés, les cuivres lustrés... Ce sont les marins qui s'occupaient du bateau. Aucun paysan n'était autorisé à monter à bord. Auryn sentit son coeur battre à tout rompre dans sa poitrine. Elle était sur un bateau pirate. Elle avait toujours été attirée par une vie faite d'aventures. Dès qu'elle aurait seize ans, elle tenterait sa chance dans les équipages du capitaine. Les femmes y étaient très rares, mais elle savait qu'elle pouvait y arriver. Mais, il lui fallait encore attendre une année.

Ils avaient fait le tour du pont supérieur. L'accès aux appartements du capitaine était verrouillé, mais pas la trappe menant aux ponts inférieurs. Elle aurait du être cadenassée, mais quelqu'un avait oublié de la refermer et le cadenas gisait à côté de la trappe. Les trois enfants se faufilèrent par cette trappe et commencèrent leur exploration des ponts inférieurs. Rien d'extraordinaire non plus aux différents niveaux qui étaient, comme tout le batiment, d'une propreté impeccable. Ayant exploré la cale, Auryn était déçue. Finalement, ce bateau ressemblait à n'importe quel autre bateau.

-- Tu viens, Auryn ! Dépèchons nous de remonter avant qu'on se fasse attraper !

Elle se tourna vers Toric.

-- Ouais ! T'as raison ! On va y aller !

Traînant des pieds, Auryn se dirigea vers l'échelle menant au pont supérieur lorsque son regard fut attiré par quelque chose d'étrange. Une anomalie dans le plancher de la cale. Les planches semblaient ne pas s'emboiter correctement.

-- Toric ! Aubon ! Venez voir ! Y a quelque chose de bizarre ici !

Effectivement, cela ressemblait à une trappe dissimulée.

-- Cherchez, commanda Auryn ! Il doit sûrement y avoir un moyen de l'ouvrir !

A force de chercher, tirer, tourner tout ce qui leur tombait sous la main, un des deux garçons fnit par déclencher l'ouverture de la trappe.
Les trois aventuriers descendirent alors au niveau inférieur. Contrairement aux autre ponts qui étaient tous chichement éclairés par des torches, celui ci ne bénéficiait que d'une lumière blafarde, verdâtre. Les enfants eurent vite fait de s'apercevoir que cette lumière provenait des algues fluorescentes qui recouvraient la quasi totalité des murs de ce niveau. Là, le ménage semblait n'avoir jamais été fait. Un désordre indescriptible régnait et les enfants devaient avancer dans environ cinquante centimètres d'eau. De temps à autre, des ossements remontaient à la surface.

-- Je crois qu'on ferait mieux de partir, dit Toric !
-- Tu as raison, répondit Aubon. Viens, Auryn ! On s'en va !
-- Attendez, les garçons. Je veux voir ce qu'il y a la dedans qui mérite qu'on en cache l'accès ! »

« Ahhh! Enfin! »

Les enfants sursautèrent.

-- Qui a dit ça, demanda Auryn ?
-- Pas moi, répondirent en choeur les deux garçons. »

« Venez me voir, les enfants »

Cette voix était douce, mélodieuse... Presque envoutante...

-- Où etes vous, demanda Auryn ?
« Ici ! »

Les enfants se dirigèrent alors en direction de la voix lorsque la créature surgit de l'eau juste derrière eux. Ils n'eurent même pas le temps de crier...

Au même instant, dans le hall de sa résidence, Felderick lacha le verre qu'il tenait à la main et devint blanc comme un linge...

le jeune valet Alerien vit son maître pensif et accoudé sur le balcon de sa chambre regardant au loin

il s'approcha de lui le visage baissé et lui tandis un lettre

-elle est arrivé aujourd'hui mon seigneur, c'est l'un des homme de Leang qui l'a apporté.Il est mort , nous sommes convié au funerailles

Amchar ne laissa pas paraitre sa tristesse et ordonna au jeune homme de faire prepaer un bataillon -nous devons lui rendre l'hommage qu'il merite, dis à aux hommes de mettre leur tenus d'apparat, c'est un prince que nous celebrerons là bas

le jeune valet se retira et apres avoir donné les ordre de son seigneur il revint aupres de lui-mon maître , je n'ai pas connu votre precepteur.....j'aurais voulu, enfin si cela ne vous indispose nullement, connaitre plus longuement votre histoire et la sienne

Amchar se retourna alors l'air amusé et de la main fit signe de s'assoir au jeune homme

-tu sais ,ma famille est l'une des plus ancienne de ce pays....la Famille Nocturna vie dans ce pays depuis sa création
Nos arcanes nous apprennent que fut le debut de cette terre au commencement ..lorsque le tout puissant Amk'Cherk descendit sur cette terre et y germa la vie , elles nous enseigne aussi l'arrivé d'un messie qui part la volonté de notre dieu unifirait les hommes et les coeurs pour faire de notre contrée la patrie d'Amk'Cherk.....cette homme c'est notre grand prêtre Sarenn

mais cette hitoire ne t'interesse pas je suppose.....alors passons à des choses plus concrete
Il y'a de cela plusieurs generation , mon ancetre et pretre de l'ordre de notre dieu decida que seul les hommes ou les femmes assez fort pour tuer ses propres freres et soeurs pouvaient heriter du titre de seigneur Nocturniens

C'est ainsi que mon père succeda à son père qui lui même succeda au sien...et ainsi jusqu'a ce lointain ancetre

mon père eu beaucoup d'enfant....nous etions six de differentes mères
l'ainée est mort durant l'attaque de la capitale avec nos troupes

les deux filles jumelles qui etaient les pus agées aprés lui furent recueillis par dame Eloa lorsque jadis mon peére decida d'evacuder une partie de nos gens vers sa cité
depuis....nous n'avons plus aucunes nouvelle d'elles
les deux autres garçons sont mort.....l'un par ma main....et l'autre dans les cachot gaedeens

je dois ma survie à l'exil forcé que mon père avait subit avec le reste de famille qui lui restait, c'est à dire moi et mon frere mort de ma main

nous avons été separé à notre arrivée en kandresie moi j'ai été envoyé chez l'un des seigneur du coin qui me pris sous son ailes et me cofia à un chevalier hors norme;
le seigneur Leang

cet homme m'a tout appris ...l'art de la guerre, l'art de l'eloquence,les suptilité diplomatiques
je lui doit tout ce que je suis à present

mais le plus douleureux n'etait pas de perdre mon père.....cette homme si froid et sans pitié même pour ses proche.....mais la mort de mon frere.....car j'ai dû le tuer pour survivre
mais je te raconterais cette histoire une autre fois jeune homme....pour l'instant preparons nous pour la ceremonie

puis il rentra dans sa chambre et mis son habit de seigneurs
il desceditles marches avec plein de tristesse et arriva au bout de l'escalier
il sortit du chateau et monta son cheval...et donna l'ordre de marche au bataillon
il regarda vers le ciel en pensant à la perte de son plus grand ami et allié de toujour