Retrahant, Ere impériale
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 L'invasion Graméenne

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4 participants
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Millien

Millien


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Date d'inscription : 09/12/2004

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MessageSujet: L'invasion Graméenne   L'invasion Graméenne EmptyMar 31 Mai - 0:51

Texte relaté par un moine de la citadelle d’Orgnac lors de l’an 188 et de l’invasion Graméene sur le Royaume de l’Elbre.

C’était la mi-automne, la pluie ne semblait plus cesser, l’Elbre grondait et se gonfllait dans la vallée. Au loin, on pouvait le voir disparaître et l’on devinait alors notre Capitale, Beila. Par temps clair et plus clément, la communication par signaux se pratiquait entre la cité sur l’eau et Orgnac. Mais là ce fut un coursier qui arriva aux portes de la citadelle. Il se présenta alors devant notre Archevêque, entouré de son fidèle Chevalier Gaedien, Grëm de Colbus, son bras droit et homme d’action. Je me situais un peu plus reculé tout juste visible des visiteurs. Des venus, j’en avais vu et narré, mais celle-là jetait un froid inhabituel dans la salle, bien sûr vous comprendrez que la gravité était sur l’information et non sur l’informateur. Les Graméens étaient devant la cité du Roy.

« Eh bien, allez y, parlez ! »

« C’est que ma Sainteté, les nouvelles ne sont pas bonnes. … Notre Capitale tombera avant l’hiver, plus de 25 000 hommes et plus d’une cinquantaine de trébuchets menacent la ville … Notre Roy est en danger … Puis je me permettre de vous rappeler que c’est votre frère ! »

« Taisez-vous ! Vous n’avez aucune suggestion à me faire, retournez auprès de notre Roy pour le soutenir au lieu de palabrer comme une femme.
Je ne peux malheureusement pas faire grand chose pour lui … Nous n’avons pas assez de temps pour réunir toutes les forces du Royaume, et même si on l’avait, j’ai bien peur que l’on ne soit pas assez … Nous devons souffrir mes Frères et prier Gaed pour qu’Ylvain le jeune est une mort digne ….
Il s’arrêta alors. Malgré sa prestence et sa carrure, l’ecclésiastique faiblissait. L’avenir semblait sombre. Il s’adressa à Grëm.
« Envoyé des éclaireurs aux quatre coins de Beilan, qu’ils me rapportent dès que d’autres cités sont ou bien seront assiégées. »

Quelques heures plus tard, un homme de Thorin se présenta devant notre Archevêché. Il accourait d’une cité non lointaine, Fauconroi, située un peu plus au nord dans notre région du Piedmont. Il annonçait que devant sa cité, près de deux milliers de Graméens siégeaient.

« Chevalier Grëm, envoyez nos hommes éliminer ces maudits païens de notre belle région. N’envoyez qu’un faible contingent. »

Nous apprîmes plus tard le succès du Chevalier de Colbus et de nos troupes devant la ville du seigneur Thorin.


C’était maintenant l’Hiver qui sévissait sur notre citadelle et notre région. De nombreux éclaireurs et coursiers se succédaient devant Millien l’Archevêque. La Capitale était tombée vers la fin de l’Automne, deux ou trois autres cités n’avaient pas pu résister devant l’envahisseur des marais. Sans nouvelles d’Ylvain de SombreSources, on pleurait déjà sa mort.
Puis les rapports de villes assiégées commencèrent. Une cité à l’est du Piedmont, celle du Sir Vincent, devait faire face à une légion de 10 milliers de soldats. Ainsi que Vengeance, la cité du baron Arogo qui subissait un affront de seulement un gros millier d’hommes. Enfin, des troupes protégeaient toujours la capitale. Oui, protégeaient ! C’est à ce moment que j’ai cru voir Frère Millien devenir fou. D’ailleurs, il l’était, de rage !

« Comment ce Felderik a pu prendre notre Belle. Comment peut-il oser déclarer cette ville membre de la confrérie d’Arm’Khan ! Au nom de Gaed, il en est de trop !
Que Gaed nous donne courage et victoire ! L’avenir de notre Royaume se joue cet Hiver.
Quelles sont les nouvelles de Venables et votre suggestion, Chevalier Grëm ? »

« Monseigneur, le Seigneur Mimoza se tient prêt à suivre vos ordres. Ses troupes se sont rassemblées non loin de là. Les vils Graméens vont sentir ce que procure la lame de la Pourfendeuse dans leurs entrailles ! Ils ont fait l’erreur de se séparer, de disperser leurs troupes, cela sera plus facile pour nous. »

« Rejoignez le, avec le maximum d’hommes que nous avons. Laissez uniquement un millier d’archers pour notre défense. Vous irez d’abord à Vengeance. Ce ne devrait pas être trop difficile. Ensuite vous devrez aller sur la Capitale. Je vous y rejoindrais là-bas afin de libérer le Trône. Auparavant j’aurai pris contact avec Sir Vincent et nous aviserons pour ce qui sera sûrement la bataille décisive. Soyez dignes de Gaed et qu’il vous protège ! »

« Notre victoire est certaine, messire, ces maudits infidèles paieront pour ce qu’ils ont fait, je vous en fais serment. »
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Mimoza




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Date d'inscription : 12/03/2005

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MessageSujet: Re: L'invasion Graméenne   L'invasion Graméenne EmptyMar 31 Mai - 0:55

Le récit de la bataille en Vengeance me fut transmit dans les moindre détaille grâce à un moine relatant les exploits du Seigneur Mimoza et de son aide de camp personnel Domont le grand. Voici son récit :

Le jeune mais néanmoins âgé seigneur Mimoza rassembla toutes ses forces dans une troupe de plus de 2000 âmes. Cette bataille revêt une grande importance, la destinée du territoire est en jeu.

Nous sommes parti par une journée orageuse et très menaçante, convenant parfaitement a l’ambiance des troupes à ce moment-là, Domont le grand organise personnellement tous les préparatifs pour cette expédition. Chacun s’exécute en silence ne voulait contrarier ce géant de plus de 2 mètre 30. Homme de terrain de et de commandement, il est toujours l’un des premiers à se lancer sur le champ de bataille tout en mouvant les troupes d’un même esprit combatif. Une semaine de préparatifs fut suffisante, la tension était forte, demain au lever du soleil, ce convoi unique marcherait à la rencontre des Graméens.

Dès les premières lueurs du jour, plus de 3000 personnes s’affairaient à la mise en marche du convoi. Le seigneur Mimoza fut l’un des premiers à se tenir sur son cheval, non loin derrière Domont le suivait. Lorsque les premières rondeurs de notre astre du jour fut visible, toute la caravane se tenait prête, le seigneur Mimoza ordonna la mise en marche du convoi, du haut de son magnifique cheval blanc, le plus beau cheval Comtois de toute la région. Fort de son encolure de 2 mètre il dominait l’ensemble des troupes, tel un étendard vivant qui galvanisait les troupes. Domont légèrement en retrait se tenait au milieu des troupes qu’il dominait lui aussi, grâce à sa sature imposante. Dès la première foulée du Seigneur hors des portes de la ville une pluie des plus fortes se mit à tomber. Sans ciller le roi se couvrit et tous le convoi quitta les portes de notre belle cité Venables. L’ambiance était lourde, personne n’osait parler, la pluie nous forcer à baisser la tête, si bien que tous les soldats ruminaient leur pensée, qui les poussait à ce concentré sur les combats à venir, leur entraînement et les tactiques mises au point par leur seigneur. Ceux fut ainsi pendants cinq jours, les cavaliers n’avançaient pas plus vite que les fantassins, si ce n’est quelques rapides allers-retours à quelques lieux à la ronde pour surveiller la présence des Graméens.

Le soir du cinquième jour, nous retrouvîmes les troupes de l’Archevêque Millien a quelques lieux des enceinte de la ville, entourant ainsi les troupes ennemies menaçant Vengeance. L’Archevêque Millien n’étant pas présent en ces lieux, notre seigneur pris les directives des troupes. Son aide de camp Domont, ainsi que le représentant de l’Archevêque, Grëm de Colbus, furent les chefs exécutifs des ordres. Ces deux grandes personnalités ne laissèrent pas indifférent l’ensemble de l’armée. Chacun menant ses troupes respectives avec la même habilité, avec la même conviction de vaincre, avec le même esprit. Et lorsque ce duo extraordinaire et notre seigneur prenaient des décisions, nul ne doutait de leur perspicacité, ainsi que de leur justesse. L’engouement suscité par ces personnes remontait le moral des troupes à des niveaux euphoriques.
Il fut décider de laisser reposer les troupes une journée avant l’assaut.

Au matin du septième jour une troupe de plus de 6000 âmes se mouvait silencieusement en direction de ces impies. Les premiers rayons de soleil mis les armées en route à travers quelque bois. Le jour était clair, sans nuage, la rosée du matin se mélangeait avec l’air encore saturé d’humidité. Le chant des oiseaux, la fraîcheur et la légèreté de l’air donnaient aux troupes un enthousiasme sans précédent. Les troupes devaient garder le silence absolu, chaque troupe avait son archer le plus habile qui devait, d’une flèche transpercer la gorge de chacun des gardes rencontrés.

Les premières victimes de cette bataille ne furent pas sans surprise quelques animaux, effrayer par un déplacement stratégique de nos troupes, n’avait d’autre choix que de se ruer vers les troupes ennemies. Et ce sont les Graméens, qui croyaient pouvoir s’amuser un peu, tuèrent ces quelque malheureuse bêtes. Mais quelle ne fut pas la surprise de ceux-ci lorsqu’une flèche vint traverser la gorge de deux de ces chasseurs, Domont et Grëm venait de lancer le signal d’attaque, chacun à une extrémité du champ de bataille. Les Graméens un peu surpris mais sur le qui vive ne mirent pas beaucoup de temps à se préparer. La bataille était imminente, et tout le monde était extrêmement tendu.

Chacune des armées envoya des troupes charger l’ennemie, la différence de nombre n’étant pas très importante, la bataille devait faire de nombreuses victimes. Mais c’est à ce moment que la stratégie mise au point par les têtes de nos armées montrât tout son potentiel. Avant même que les deux troupes s’écrasent l’une sur l’autre, les archers décochèrent leur flèche. Du côté Graméens on n’avait jamais vu ça, ce ne fut pas une pluie, mais un rideau de flèche qui venait bloquer le passage à leurs troupes, avant même que le métal des épées puisse se faire entendre, toute leur armée envoyée en charge fût décimée …… Quelle ne fut pas la surprise du côté adverse, leur moral était maintenant inexistant. Nos troupes avaient subi quelque perte due à leur flèche, mais rien en comparaison. Maintenant un tapis de cadavre jonchait le sol de l’entrée du champ de bataille Graméens. L’issue du combat était maintenant certaine, chaque troupe envoyée à notre rencontre se ferait automatiquement décimer. Les chefs de guerre fous de cette surprise envoyèrent à la mort une à une toute leur troupe. Aucun survivant ne fut compté, même les chefs de guerre païens n’étant plus sain d’esprit se lancèrent dans la bataille, leur sort était définitivement lié à la pointe de nos arcs.

Fort de cette victoire un festin immense fut installé en Vengeance pour récompenser les troupes héroïques. Les quelques bêtes tuées par les Graméens furent ramassées pour nourrir tout le monde, mais tous savaient que le plus dur restait à venir. Cette ville était la première d’une longue liste. Notre bien aimé capital restait aux mains des vils infidèles. Mais enfin l’espoir renaissait, enfin une troupe d’homme assez puissante donnait l’espoir a tout a chacun en Beilan, chaque gueux pouvait enfin espérer manger à sa faim, et être protégé.

Le lendemain, les préparatifs d’une autre marche s’organisaient, l’atmosphère était détendue et joviale. Des joutes s’organisaient ici, et là. Chacun contant la précision de ses tirs, le nombre d’homme tué en une flèche dépassait de loin les possibilités physiques d’un tel exploit, mais l’enthousiasme et la fierté étaient omniprésentes dans le camp. Seuls les épéistes n’étaient pas aussi jovials, en effet peu d’entre eux avaient eut la chance de ne serait ce que toucher un Graméen, et personne n’osait se vanter d’avoir tuer quelqu’un à main nue….

Les hommes perdus aux combats furent tous enterrés comme il se devait, selon les sacrements Gaediens. Au soir un bûcher immense fut brûlé en l’honneur de ses hommes, tous les moines furent conviés de rester toutes la nuit, jusqu'à ce que les dernières cendres de ce bûcher soient définitivement froides. Étant moi-même moine, je me devais de participer à ce Saint sacrement. Le bûcher était en fait composé de trois hôtel différent, de 54 âmes chacun, le Saint sacrement veut que chaque bûcher soit égal pour se présenter ensemble chez notre dieu Gaed. Nous étions 9 moines, trois groupes se formèrent. Tous a genoux pouvant voir deux autres moines, cela permettait de réveiller ceux qui s’endormaient. Tous réunissant nos force, car c’est a présent a nous de livrer combat contre les esprits malin, une très longue nuit nous attendait.

C’est au petit matin que nous nous retrouvions à genoux devant un tas de cendre pas plus gros qu’un cheval. Personne ne nous dérangea pendant les préparatifs, seul notre dieu Gaed décida de notre départ, une pluie fine vint éteindre les dernières cendres. Cette eau bien faisante permit de laver les cendres de ce saint bûcher, mais aussi des terres souiller par le sang de nos ennemis.

Une grosse bataille s’annonçait à quelques jours de marche, mais cette récente victoire permettait les espoirs les plus fous …..

L’arrivée en les terres de Beila fut sous un soleil éclatant, l’air frais de cette saison perdit de ne pas souffrir de la chaleur. Nous retrouvâmes l’Archevêque Millien en compagnie de quelques troupes venues en renfort, c’était dans une petite clairière, non loin de la cité. Là se tenaient face à face les deux seigneurs et leur aide de camps, tant d’espoir ont été mis dans cette bataille que la tension est palpable. En ces terres, tous près de la cité "flottante", le seigneur Mimoza était égal à lui-même, mais l’expression de son visage étais tout autre. Il avait vu l’horreur de la guerre, les émotions intenses liées aux combats, l’euphorie de la victoire, et les cadavres des vaincus. Un seigneur et l’Archevêque, deux aide de camp hors du commun, voilà sur quoi repose beaucoup d’espoir, mais quel moment unique de voir s’écrire l’histoire en compagnie de ces personnages.

Fort de la victoire en Vengeance, notre seigneur expliqua dans le moindre détail le déroulement de cette bataille à l’Archevêque, Grëm confirma chacun des dires. Après mûre réflexion, il fut décider de mettre en place la même tactique pour sauver notre capital. Mais cela représentait un gros risque car le nombre des troupes ennemies présentes en ces lieux étaient différentes. On pouvait dénombrer plus de 11.000 âmes qui allaient croiser le fer.

À notre grande surprise, les Graméens avait eu vent de notre récente victoire en Vengeance et nous attendaient de pied ferme. Lors des derniers préparatifs de notre armée, un long bruit rauque se fit entendre dans tout le comté, les Graméens nous attaquent ….. Une panique générale fut évitée de justesse grâce au charisme de l’Archevêque et de notre seigneur. L’engagement de la bataille fut rude, nos troupes parties en charge ne purent pas approcher les troupes Graméennes, de leur côté leur troupe de charge subit de très grosse perte, mais pas assez !!!! Moins de deux cent arrogants Graméens se tenaient sur le champ de bataille. Notre plus grosse troupe se lança en avant voulant laver cet affront, les deux plus puissants combattants de nos armées se lancèrent eux aussi, Domont et Grëm permirent de surmonter ce premier échec et de reprendre l’avantage, non sans quelques pertes. Nos troupes étaient enfin présentes sur le champ de bataille, et la situation tournait en notre faveur. Bien évidemment tous nos ennemis n’étaient pas encore battus, et la confiance placer dans les archers avait pris un coup, car leur protection n’était plus suffisante, il fallait désormais se battre aussi sur le champ de bataille. Étonnamment ce fut une troupe d’archers qui vint les premiers à leur rencontre, mais les archers ne voulant pas faire les frais d’un second échec, ils ajustèrent leur tir et les abattirent tous. Puis il semblerait que les troupes Graméennes étais encore plus désordonnées que les nôtre, car de petits contingents nous faisait face petit a petit, cela permit aux archers de recharger entre chaque assaut, et de les décimés tous un à un. La bataille dura jusqu’aux dernières lueurs du jour, mais juste assez pour que nos archers terminent le travail sans trop de mal. Plus de 4700 hommes des marais venaient de mourir aux portes de Beila, Quel ne fut pas notre joie lorsque nous découvrîmes que nous étions victorieux. La prise de Beila se fit par l’Archevêque et frère du défunt Roy, afin d’exiler ce vil païen qui malmenait la population de notre belle capitale.

Une fête fut célébrée, et personne n’oubliera cette date avant longtemps, le temps où les seigneurs de Beila montrèrent aux forces ennemies quelles étaient leurs puissances. La mort de nombre de nos frères fut décemment honorée, et à l’identique un bûcher permit au prêtes de s’abandonner aux prières une nuit de plus. Il restait encore une dernière ville à défendre, Mont-Helric, mais celle-ci posait quelques problèmes à nos dirigeants. En effet, nos effectifs ont peu souffert en comparaisons de nos ennemies, mais les éclaireurs nous annonçaient un nombre de 10.000 assaillants. Un messager fut envoyer alors au Sir Vincent.


Hrp/ post à suivre, ne pas réagir tout de suite. Bravo aux courageux./Hrp
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Grabonweek

Grabonweek


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Date d'inscription : 14/03/2005

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MessageSujet: Re: L'invasion Graméenne   L'invasion Graméenne EmptyMer 1 Juin - 16:45

Un messager accouru dans la salle du trône, ce dernier avait traversé telle une flèche les foyers Graméens qui étaient répandus autour du Mont-helric, la ville du Comte du Piedmont.
Le messager tendit la lettre à un interprète du seigneur, le serviteur ouvrit le cachet et récita ce qui était écrit :

« Seigneur Vincent le dernier endroit que ces félons de Graméens possèdent se trouve être la terre qui se trouve devant vos murailles. Je vous propose de renvoyer ces païens dans leurs putrides marais.

Bien à vous

Archevêque Millien »

Les hommes se trouvant dans la salle du trône étaient inquiets, ils n’avaient point vu de rictus, ni autant de hargne dans le regard du seigneur depuis des semaines. Ils comprirent qu’une chance de renvoyer les envahisseurs était là et leur tendait la main.
Vincent tonna de nombreux ordres et disparut dans ses appartements.
Quelques heures plus tard ce dernier était sur sa muraille en armures et observant les Graméens qui étaient occupés à la construction de trébuchets et qui se préparaient à assaillir le château dans les heures à venir. Vincent se mit à rire et s’exclama pour lui-même
: « Continuez mes agneaux, nous vous réservons le sort qui est destiné à ceux qui foule nos terres. »
Il inspecta l’équipement de ses soldats , il salua ceux dont il connaissaient le nom , puis se plaça en hauteur fin d’avoir une vue d’ensemble sur ses troupes . Il s’exclama distinctement et d’une voix puissante occultant les bruits environnants : « Soldats, aujourd’hui un est un jour décisif. Cela peut être le jour où notre territoire tombera, où la terre sera brûlée et où personne ne reposera le pied à part des apôtres de Méloï. » Sa voix s’était assombrie lors de ces paroles, mais ce dernier reprit son discours d’une ferme et déterminée : « Mais cela peut être aussi le jour nous entrerons dans l’histoire en réduisant les païens ici devant nos murailles. Où avec notre seule force et celle des hommes du seigneur Millien, du Seigneur Mimoza, nous aurons réussi à repousser la plus grande menace qui aura pesé sur notre territoire. Aujourd’hui, je ne vous ne le cacherai pas, certains mourront, mais si vous survivez, nos noms résonneront dans tout le monde de Retrahant. On entendra parler de nous pendant les siècles à venir où nous aurons réussi à renvoyer ces pleutres dans leurs putrides marais. »
Vincent brandit son épée et cria : « POUR BELIAN, POUR LE PIEDMONT »
Puis ils restèrent en silence afin de prier Gaëd de leur donné la force de finir la guerre, de remporter la victoire.

Le seigneur Mimoza ainsi que Damon et Grëm arrivèrent aux alentours du Piedmont, ils envoyèrent un message aux assiégés leur annonçant leurs arrivées.
C’était le signal, Vincent revêtit son heaume et ordonna la sortie de son armée. À ses mots, les lourdes de la forteresse se mirent à grincer, s’ébranler et très lentement, laissèrent entrer la lumière du soleil. Les portes à peines ouvertes, les cavaliers, même si peu nombreux qu’ils étaient, chargèrent les ennemis dans une symphonie de cris guerriers, peu survécurent mais leur but été de faire diversion afin que les archers se mettent en place.
À cette agitation, les troupes des seigneurs Millien et Mimoza déferlèrent sur les assaillants en vociférant
: « POUR GAËD, POUR YLVAIN, POUR BELIAN !!!!!!!! » les Graméens étaient quelques peu déroutés par ce retournement de situation, mais s’étant préparés au combat, ces derniers ne mirent que peu de temps afin de s’organiser. Une pluie de flèches s’abattit dans un large rayon tuant, estropiant toutes les personnes qui se trouvaient à leurs portées. Sur ce fond chaotique, les épéistes de Vincent et ceux du félon Angélucius le Damné se chargèrent en se désagrégeant au fil de leurs avancé sur le champ de bataille. Le combat fut sans merci, mais les pourfendeurs prirent le dessus et annihilèrent les adeptes de Méloï jusqu’aux derniers. Les archers de Millien et de Mimoza ainsi que ceux de Vincent par feu croisé perforèrent les assaillants jusqu’à ce qu’il ne reste plus que des cadavres, une terre ensanglantée et souillée par le sang de païens. Il resta aussi les troupes victorieuses de Belian.
Celles-ci hurlèrent leur victoire; Vincent sourit en voyant arriver ses sauveurs, il leur dit
: « Seigneur, cette journée sera dans toutes les mémoires, elles sera la date où les Graméens ont été défaits et ont subi notre châtiment pour nous avoir envahit. »
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Thierry de Fondblois

Thierry de Fondblois


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Date d'inscription : 05/06/2005

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MessageSujet: Re: L'invasion Graméenne   L'invasion Graméenne EmptyMar 7 Juin - 23:30

Un jeune scribe de Beila a écrit cet écrit, d'après certains.

Toujours, le royaume de l’Elbre fut une terre de tolérance et de diversité. Le roi y veillant, le calme et la paix se faisait — malgré quelques fanatiques— entre les croyants de Gaed, de Kara, les non croyants, les déicides, les athés, et le reste...
Mais en ces temps, les hommes tombèrent. Les fils de Gaed en particuliers. Car aprés la défaite de Ciran et du fol assaut d’Empersiste sur la Kandrasie, la Sainte Alliance n’était plus que poussière, et Beilan, un ilôt paix dans un Océan de Barbarie. Mais vint les prêtres et fous de Dieu. La mort de Dame Blandine desmarais, la dissolution de l’Ordre de la Sainte Flamme, la Chute d’Ephyne et du grand Inquisiteur, l’Invasion des Aevenspeers sur les Saintes Terres, la fin des terres protectrices du Ciran ; tout ceci avait poussé les croyants les plus extrêmes en le royaume Beilan.
Les ordres d’Inquisition étaient morts et enterrés, les fraternités religieuses aussi. Il n’en rester que quelques survivants, quelques croisés ayant réussi à fuir les terres maudites ou leur patrie. Ainsi que les pensants et fanatiques des ordres. Des centaines de hauts dignitaires s’étaient rassemblés à Beila, devenue lesiège de la nouvelle Eglise Gaedienne et Ephynoise. Un nouvel ordre, bien plus extrêmiste et radical que tous les autres, vit le jour dans la cathédrale de Beila. L’Ordre de Gaellicus. Cet ancien dignitaire de feu l’Ordre, ancienne puissante branche Gaedienne, bras vengeur de la Sainte Église, avait servi pendant des années dans divers projets de conversions violent ou de protection des terres d’Ephyne. Après l’agonie des grands ordres, il décida de partir pour la capitale de l’Elbre afin d’y rassembler assez de monde pour venger l’honneur bafoué des Gaediens.
Son arrivée coïncida avec l’invasion de Gramée, conséquence de la deuxième croisade déclarée par Millien de SombreSource. Le pouvoir étant affaibli, et la foi, en ce moment de crise, renforcée chez la populace, ce dangereux religieux prit vite le contrôle de la capitale, puis du royaume.

Après quelques quelques temps dûs à la réaction des différents seigneurs, le moine proposa sa méthode pour repousser l’invasion des païens. Gaellicus ordonna que l’on brûle tous champs pouvant servir aux Graméens, ainsi que les cités faibles et seigneurs négligents. Un grand massacre fut fait, et la grande terre beilannaise prit feu. On a appelé cette guerre le grand incendie. L’Elbre d’une couleur rouge sombre se tintait, et le feu jusqu’à l’horizon consummait le trésor des gens de la terre, qui, effrayés pour la plupart, dûrent partir ou furent tués. Leurs familles furent capturées ou massacrées avec eux, et leurs maisons saccagées. C’était grand malheur dans le royaume, car l’Enfer n’aurait pu être pire qu’en ces terres, et la folie des seigneurs plus dangereuse que celle des Fils de Meloï.

Ensuite, vint la préparation débuta. Peu de gens étaient restés, et des guerriers de Gaed n’étaient restés que les plus preux et les plus pieux. L’on savait que la défaite approchait, et c’était grand dame pour ces braves hommes. Mais Dieu n’en décida pas ainsi, malgré son frère qui toujours embrouille les chemins, car la terre et les hommes qu’elle habritait étaient purs dans le coeur et dans l’âme, Gaed, dans sa grande bonté et sa toute-puissance, sauva du trépas et du deshonneur les prud’hommes de Beilan.

La troupes des païens arrivait devant la ville sur l’eau, qui avait échangé sa belle couleur de pureté pour celle des citadelles de l’enfer. Elle s’était travestie de la couleur de l’Ennemi et le lac sur laquelle elle lévitait était mélangé au sang noir. Même les félons païens en prirent grand’peur, car les puissants fils de Gaed sacrifièrent leur beauté pour la purification de la Terre et de leur âme. Un long siège commença.

Au dehors dans la Sainte Ville, les fiers combattants Beilannais se battaient avec brio et hargne contre les armées graméennes, malgrè leur nombre bien supérieur. Les prud’hommes à grand’foison tombèrent aux champs d’honneur, devant les cités de Mont-Helric, Fauconroi, Orgnac et d’autres.
Un seigneur, Aimeri d’Istria, Gaedien de coeur, sous les ordres du roi, vint avec son armée, cherchait les âmes de Beila, afin de les sauver de l’affreux sort que leur reservé Meloï le Fourbe. A l’insu des méchants païens, Aimeri et ses braves chevaliers emmenèrent au loin, à l’ouest, les pieux Gaediens, où, malgré la grande âme d’Aimeri, ils leur arriva moultes mheureuses entreprises contre des kandrasiens cupides et félons. Mais ceci n’est pas notre histoire. Ainsi sauvée, la population n’était plus un soucis pour le Grand Aveugle. Il ne restait que les plus braves, et ce fut grand mal que la mort de tant de grands héros pour la belle Gaedienté, car ils étaient preux et défendirent leur vie avec héroïsme, comme le firent les puissants Séquanes, dans les légendes .Mais, malgrè leur bravoure, la cité sur l’eau succomba après des mois de sièges. Les grands trébuchets des Graméens avaient fait pleuvoir sur la ville des pluies de pierres, saccageant la ville et les pillards graméens dévastèrent les hatitations, violant et tuant les derniers survivants. Ainsi mourrut le Roi de l’Elbre, le Grand Aveugle, dans la destruction de Beila.

Quand les seigneurs de guerre Beilans apprirent l’atroce carnage, ils se pamèrent avec désespoir, et la vengeance prit leur coeur. Lors, ils s’en allèrent à la maîtresse-cité retrouver les hordes des félons. Ils tremblèrent déjà, ces maudits païens, car les plus valeureux chevaliers se dirigeaient vers eux. certains voulaient s’enfuir, les traitres ! Mais, grâce à Dieu, ils furent aveuglés par une éclipse qui obscurcit leur chemin et couvrit d’écailles leur yeux, alors que le Soleil restait bien haut pour les Vaillants Gaediens, fils de Dieu.

Une fois à la bataille, l’eclipse disparut, et les chevaliers au fier visage chargèrent, et Dieu confondit les lâches des courageux. Les Beilans n’eurent aucun mal contre les félons païens, qui fuirent de terreur. Mais ils furent tous tués, et leur âmes allèrent retrouver leur père maudit.



HRP : En retard, désolé, aucune excuse.
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