Un texte que je voudrais que me dites ce que vous en pensez

Il est tout beau il est tout chaud et il attend vos remarques ^^ Il s'appelle Désolation (jamais joyeux les noms de mes textes hein ? )
Merci pour les lecteurs ^^

Citation :

Je sors du restaurant, marche vers le parking privé ou mon fils a normalement du mettre ma voiture. Je paie grâce à ma carte bleue l’emplacement de ma voiture. Arrivé à elle, je l’ouvre – elle détecte ma présence et se déverrouille d’elle-même – et rentre. Ce soir, je suis d’une humeur nostalgique d’une période que je n’ais jamais connu dans ma vie. J’appuie sur « START », le moteur s’allume quasi instantanément. Les phares à plasma se préchauffent et s’illuminent d’une lumière bleue teintée de vert. Quand je pense que je roulais au début avec une pauvre voiture qui faisait plus de bruit qu’elle n’avançait. Les fauteuils s’adaptent à mon poids et ma position. J’actionne les rétroviseurs en position route. Mes mains sur le volant – le frein à main s’enlève -, je recule. Une musique frénétique et psychédélique crash des baffles et du caisson (dans le coffre). Cette musique de barbare qu’écoute mon fils me pulvérise les oreilles. Comment fait il pour ne pas avoir mal à la tête? Ce sale gosse pourri gâté qui ne sert qu’a demander de l’argent pour les gaspiller sortie et en caprices comme celui la. J’arrête ça. J’enlève sa carte et prends la mienne. En premier plan est gravé dessus le nom de l’artiste, je n’arrive pas à le lire. En fond a été peint un homme, la tête baissée – on voit que ses cheveux et le bout de son menton et le haut de son buste, rien de plus – avec une guitare. J’ai acheté cet album rien qu’à la photo, désolation a été le mot qui m’est venu à l’esprit quand j’ai vu cette image. Je la mets dans le lecteur. Je lance la lecture et me dirige vers la sortie. Je donne à une machine - avec un système d’exploitation basique - mon ticket pour qu’elle m’ouvre le bouclier anti-personnel. Ceci fait, je prends la direction de chez moi. Ma maison, où personne ne m’attend, même pas ma femme. Cela fait maintenant trois ans qu’elle me cache qu’elle a un amant. Pourquoi reste elle ? Pour mon argent uniquement.

Feu rouge, je m’arrête. La musique commence. Une guitare sort une plainte répétitive, un Dj passe à intervalle irrégulier la voix d’un homme. Un rythme à base de différentes bass apparaissent. Voila ce que mon fils appellerait comme une musique de vieux pépé.

Feu vert, j’accélère. La climatisation se met en route. Plus le temps passe, plus la musique me pénètre et me ravage autant qu’il me fait du bien. La première impression a été la bonne : désolation. Cette musique me montre sans aucune argumentation par A + B que ma vie a été une véritable ruine. Une femme pour l’argent, un abruti de fils et une solitude qui augmente de manière exponentielle. Mes cheveux sont grisonnants et je suis comme un jeune homme devant cette chanson. Elle me met à nue comme un ver. Nu devant un miroir. Vois ta laideur, vois comme tu es horrible, vois ce que tu as fais pour être la à ce moment. Je ne puis rester plus de dix secondes devant un miroir, je m’insupporte. Je n’arrive pas à me regarder dans les yeux. Pitoyable être que je suis.

Je prends une voie d’insertion pour rentrer sur le nouveau périphérique à douze voies. La limitation est de trois cent soixante dix kilomètre heure. Seul les voitures de luxe et les limousines peuvent y accéder. Ce soir, je n’ai pas envie de vider ma jauge d’uranium appauvrie – au prix ou elle coûte en plus a cause des dernières augmentations du à la bourse ou je ne sais quoi d’autre. Je roule à cent kilomètre heure. Je me mets sur la sixième voie. Les voitures défilent autour de moi autant de gauche qu’a droite. On voit ceux qui sont respectueux de la loi. Ceux qui savent pertinemment qu’il n’y a aucun agent de la sécurité pouvant les verbaliser ici car aucun de leurs véhicules ne peuvent suivre leurs bêtes de courses et ceux qui sont encore soucieux de la loi et qui la respectent en me doublant à gauche. Certains me font des gestes obscènes et des queues de poissons. D’ailleurs, pourquoi ne ferais je pas la même chose ? Il est interdit d’ouvrir les vitres d’une voiture ayant une climatisation, la couche d’ozone est trop esquinté pour ça – c’est pourquoi il est obligatoire de garer dans des garages pressurisés. Qu’importe, j’ouvre ma vitre. Quelle sensation douce et apaisante d’avoir l’air contournant mes doigts, ma main. C’est chaud, c’est froid, c’est bon. J’effleure le volant, je le fais pivoter de droite, de gauche selon comment les courbes arrondies se présente à moi.

La musique continue à me transpercer. Elle reste la même, tellement répétitive, tellement rébarbative, lente, monotone et pourtant, tellement image d’une vie d’un homme, de la mienne. A certains moment, la guitare devient grinçante, comme si cela nous rappeler nos coups durs dans notre vie : les grincements de dents quand on se fait frapper à l’école, les grincements de dents quand on se fait engueuler par son patron, le grincement de dents de satisfaction lorsqu’on devient le patron et le grincements de dents lorsqu’un jeune prend votre place.

Tout dans la voiture est arrondi, rien ne doit choquer l’œil. Tout est oblique, tout est lisse. Tout comme la route, tout comme la vie. On doit rentrer dans le moule, si ce n’est pas aux « normes » on le jette, on le supprime. Si je refuse de suivre les pointillés rouge – ça ressort bien mieux avec les feux à plasma – je risque de faire une embardé et sûrement d’y passé. Quoique … je ne suis qu’à cent kilomètres heures, et puis ma voiture est une pointe de technologie pour ce qui est de la sécurité pour le conducteur et les passagers. Je pivote mon volant. Une voix synthétique me rappelle qu’il est interdit de changer de voie sans mettre le clignotant, sans être dans les zones où l’on peut doubler, sans mettre en danger une personne dans le véhicule ou de ceux alentours ou encore des animaux en voie de disparition. Oui je brave les interdits pour la première fois de ma vie, oui je me mets en danger, ceux des autres et aux diables les animaux !

Je ne vais pas tarder à sortir de cet amas de bitumes. Il est temps que mon accès de mélancolie se noie dans l’alcool et la nuit. Je lever les yeux : C’est la pleine lune et le ciel est dégagé. La nuit est ce soit d’une couleur bleu sombre mélangé par des innombrables étoiles et au milieu la lune toute cabossée et trouée d’un blanc laiteux.
Un philosophe turc – je ne me souviens plus du nom mais très influant – disait que les personnes qui levait les yeux aux ciel était des désespérés et des fainéants. Je comprends en fait que c’est faux. Ce sont les personnes qui ne rentre pas dans le moule, des personnes qui pensent carré non pas rond. Propagande quand tu nous tiens…

Je sors du périphérique. Je ralentis. La vois synthétique me rappelle qu’il faut, pour prévenir les autres véhicules, mettre le clignotant, de bien regarder autour de moi pour ne blesser personne et de ralentir sous peine d’une suppression de permit V. Tiens, je remarque pour la première fois des arbustes ici. Je ralentis – pas assez ? – pour mieux les observer. Je tends mon bras pour en toucher un, rien qu’une fois dans vie, toucher quelque chose qui vit, toucher quelque chose qui vit mais qui ne ressent pas. De mes doigts j’effleure une feuille. Je ne me vois pas, mais un sourire béat se forme sur ma figure…

…Sourire qui se transforma en grimace à la vue d’une rambarde de sécurité renforcée se rapprochant trop rapidement. La voiture rebondit et s’envole dans les airs fonçant contre une route en aval.


Que la lune est belle ce soir. Je la voie pivoter, aller vers ma gauche et disparaître pour laisser place au bitume.
« Si un jour les phares à plasma exploseraient, fermez les yeux. Si vous ne le faite pas, vous deviendrez aveugle ». Voila ce que m’a dit le vendeur. Pourquoi je n’arrive pas à les fermer ces satanées paupières ? Est-ce que je trouve que la vue apocalyptique de ma voiture fonçant vers la mort belle ?
La carrosserie se froisse, les airbags se gonflent autour de moi, les phares à plasma s’éclatent à terre et … Noir.
Je sens mon corps se faire ballotter dans tout les sens, j’entends des crissements suraigu tôle froissées arrachant du béton. Ca y est, je crois que c’est fini, tout est immobile. Et la musique qui ne cesse de tourner en boucle : Elle s’est remis au début. Toujours le même rythme enivrant de tristesse. Pourquoi je ne tombe pas dans les pommes comme tout le monde ? Pourquoi je ne tombe pas dans les pommes comm…

Je me réveille à l’hôpital. J’ai mal de partout, mes yeux me brûlent, je tente de parler, un râle horrible ressort de ma bouche, ou ma gorge je ne sais pas. Une musique lointaine sortant des petites baffles intégré au mur donne un rythme que je connais … Je dirais même que c’est à cause d’elle que tout à commencer, que je suis ici. Même rythme, même voix, même guitare, c’est l’artiste au nom imprononçable…


« Ah vous vous réveillez ? Je m’occupe de vous tout de suite, le temps que j’enlève cette musique. Elle est trop triste, en plus dans votre état il ne vaut mieux pas sombrer dans la mélancolie. En plus, entre nous, c’est une musique de vieux pépé… ».





Quelle vie de merde.

Je trouve ton texte assez interressant mais il faudrait que tu reprennes certaines tournures de phrases, la ponctuation par endroits et que tu corriges les fautes d'orthographe pour que le tout soit plus lisible donc plus agréable à lire.

Voilà.

ca roule thx ^^

C' est pas mal ,l' histoire est prenante mais trop triste à la fin

Sinon enleve la répétition

Citation :

Je sors du restaurant, marche vers le parking privé ou mon fils a normalement du mettre ma voiture. Je paie grâce à ma carte bleue l’emplacement de ma voiture.

voila qui est fait ^^

Le deuxieme "voiture est remplacé par "véhicule".

C'est long a partir ... Mais des que le feu passe au vert c'est tout bon ^^ la fin est extra, j'adore ... En tout cas on reconnait le fan de tunning

on reconnait surtout l'auteur.... toujours le même style face à la mort, les détails et tout je crois que je reconnaitrais un de tes textes entre mille

Zandras a écrit:

on reconnait surtout l'auteur.... toujours le même style face à la mort, les détails et tout je crois que je reconnaitrais un de tes textes entre mille

pas autant je t'assure


@ Perceval : Long à partir ? Tu pourrais develloper ?

L'impression d'être sumérgé de détails, une dizaine de ligne pour décrire un mec qui démarre sa voiture .. J'éxagère mais bon la foule de vocabulaire scientifico-technique.. C'est lourd quoi cash dès le début, ca donne pas super envie de lire la suite, même si c'est une erreur car la suite justement est extra ^^

Arf moi j'l'aime bien le début, il pause le décord pseudo futuriste d'une manière assez calme et simple je trouve... C'est pas une réussite celui la donc ^^ Ya pas mal de chose à revoir dans un texte que je trouve plus que sympa a mes yeux et jarriverais po pour le moment à le changer.... Fais chi*r

Bah je suis sur qu'il sera ultra célèbre plus tard ... Dommage tu seras sans doute déjà mort

Nan c'est a relativiser aussi, ca dépend des goûts, et puis ce texte là m'as bien plus accroché que ceux que tu avais postés l'année dernière

Perceval a écrit:

Bah je suis sur qu'il sera ultra célèbre plus tard ... Dommage tu seras sans doute déjà mort

Je le sais tout le monde me le dit

Fidéliaire a écrit:

Je le sais tout le monde me le dit

... C'est fou comme les gens peuvent mentir à ce point là ... Et c'est encore plus fou qu'il y ait des personnes pour les croire

le truc c'est aussi qu'il n'est pas tres aéré au debut ton texte ... et en quote l'ecriture est plus petite donc mémé Elandrane a du mal a lire

Perceval a écrit:

Fidéliaire a écrit:

Je le sais tout le monde me le dit

... C'est fou comme les gens peuvent mentir à ce point là ... Et c'est encore plus fou qu'il y ait des personnes pour les croire

Quoi ?? On m'aurait menti ??? **s'en va faire un tour avec sa voiture avec des feux à plasma...**

Tiens, une remarque qui m'est venue au fil de tous tes textes. Ils sont vachement égocentriques tes personnages. Je, j', je, je je je... Voilà une critique qu'on pourrait faire. Et puis, je ne sais pas si ça vient de moi... Mais je pense que Zandras a remarqué la même chose... Et peut-être d'autres de tes lecteurs les plus assidus... Mais on en vient à connaître l'histoire, du moins les éléments importants et la fin, dès le début. Quand j'ai lu ça, le riche, dans sa voiture, blasé, femme qui le trompe, fils parasite... On sait qu'il va se mettre à réfléchir sur sa vie, etc... Ensuite, musique, paf, description importante, on sait qu'elle a un rôle a jouer. Et elle est triste, mélancolique même, achetée au hasard... Héros blasé à la Yorik + Musique lancinante et importante = fin à la Yorik avec pour cause musique ET réflexions du personnage. Bref, un texte à la Yorik. Mais je dois quand même dire une chose, ce texte est meilleur que la plupart de ceux que j'avais lu, pour ce qui est de la forme. Il est plus dynamique, mieux construit, équilibré... C'est mieux quoi. Tu t'améliores ^^

Plus t'écris, plus tu t'améliores ^^ Merci en tout cas

Pour ce qui est de l'égocentrisme de mes persos ... Toute personne réfléchissant sur sa situation ou en lui même parle avec le "je", j'aurais du mal à dire autre chose que "je" sachant que je décris tout le temps les scènes et les pensées d'une personne.