Le Kobakki

Le Kobakki. Fête de Gramée qu’affectionnait particulièrement Deis depuis qu’Eltharia était entre ses mains. C’était en ce même jour qu’elle avait rassemblé les miséreux dans le plus grand bâtiment de sa ville et y avait mit le feu. Elle ne se serait jamais doutée que cela lui vaudrait d’être imitée par certains Graméens pour se débarrasser définitivement de la pauvreté. Mais aujourd’hui était un jour spécial…Un jour où elle se devait d’être active pour que son peuple s’amuse, l’acclame tout en la craignant…

Ainsi donc furent organisés des duels à mort, des jeux de torture, des parties de chasses à l’homme avec des prisonniers de guerre ainsi que des mises à mort spectaculaires qu’appréciait beaucoup le peuple. La jeune femme ne manqua pas également de prouver sa valeur et d’afficher clairement son rang en participant elle-même aux duels. Et plus le sang coulait, plus le peuple l’aimait…

En ce jour furent également sacrifiées des femmes accusées d’adultère. Eltharia était une ville où les lois devaient être suivies à la lettre. Enfin, en réalité, si l’ordre régnait c’était plus parce que le peuple craignait de se faire exécuter au moindre faux pas. Les voleurs avaient la main coupée ou étaient lapidés selon l’humeur de leur seigneur, et les femmes adultères étaient offertes en sacrifice à l’Unique pour leur péché. La plupart étaient empalées aux alentours de la ville pour que tous sachent qu’à Eltharia, on ne voulait ni pauvres ni fauteurs de trouble. En tout cas, depuis, le taux de criminalité et de pauvreté était nul entre les murs de la ville…

En ce très sympathique jour de fête, la Dame n’avait pas manqué de faire savoir que ses portes étaient ouvertes à quiconque le désirait. Elle était fière de sa ville, et tout bon Graméen saurait sans nul doute reconnaître que ses méthodes étaient dignes de l’Unique. Quoi qu’il en soit, le Kobakki était vraiment un jour heureux de festivités, apprécié par tous, sauf bien sûr ceux que l’on saignait comme des bêtes.

Jour de fête avait sonné en ce début d'hiver dans la ville du Commandeur Atika ,la Bellevue de Gramée ,alors que toute la Gramée c'était retrouver chez celui ci pour assister au Kobakki ,Cypher regardai la collection de crânes ,pendant que l'Empaleuse cherchai a s'occuper ,Brizon impressionné de toute ces jolies femmes ,la belle Milagrine fut placée sur un trône au cotés du seigneur de la ville ,quant à son frère Godoric ,il ne la lâchai pas des yeux ,le grand Khan Laegh se tenait debout au cotées des cercles ,le fils de Tardonnon étaient devant Milagrine avec dame Adile sa mère ,Kajai'ra le prêtre se tenait là, debout pour s'assurer que tout ce passait selon les règles d'Amk’Cherk et chantait les prières ,les villageois étaient joyeux ,les gens mangeaient a leurs faim ,le vin couleur sang coulais à flot ,tout le monde s'amusait à quelques occupations en attendant l'heure des combats .

Quand tous les combattants furent rassemblés autour des cercles pour s'incliner devant leur seigneur et maître Atika, ils rentrèrent tous ensemble dans le premier cercle, ils étaient au nombres de trente-quatre .Atika alluma la bougie et ils commencèrent a se battre à mains nues, combat qui allait durer une bonne partie de la matinée.
A chaque fois qu'un homme tombait, Cypher, Brizon, Laegh et Deis, frères et sœurs de la Confrérie, les achevaient, alors que les autres seigneurs et dames les applaudissaient. Lorsque la bougie fut enfin totalement consumée, le combat fut arrêté. Il ne restait qu'une douzaine de combattants.

Ils passèrent dans le deuxième cercle pour s'affronter à nouveau.
On aurait dit une bande de loups sauvages qui ce battait pour un morceau de viande, utilisant tout ce qu’ils pouvaient trouver dans l’arène pour survivre. Ils se tiraient les cheveux, se mettaient les doigts dans les yeux pour se les crever….un réel combat à mort.

….Des hommes prêts à tout pour la gloire de l'Unique.

Atika arrêta les combats, il ne restait que quatre hommes qui saignaient de partout, il y en avait même un qui s'étaie fait arracher un oeil et une oreille mais qui restait là, debout au milieu du cercle.
Il leur demanda de passer dans le dernier cercle. On leur donna une Lame Sombre et le dernier combat commença.
Des coupes de sang frais des premiers tués étaient distribuées à tous les seigneurs présents à ce spectacle. Ils les levaient au dessus de leurs têtes et les burent au nom Amk’Cherk. Le spectacle touchait à sa fin car il ne restait que deux hommes sous le soleil qui commençait à se coucher, les deux hommes se battaient sans pitié car ils savaient très bien que l’échec apportait la mort. Une parade ratée offrit à l’un des deux soldats de prouver sa valeur en coupant le bras de son adversaire. L’homme s’écroula en hurlant, son sang abreuvant le sable chaud de l’arène. Sans autre forme de procès, le victorieux enfonça sa Lame Sombre au milieu de la tête de son infortuné adversaire. Le combat était enfin terminé.

Le dernier homme debout s'écroula de fatigue tandis que le seigneur Atika descendit de son trône. Il entra dans l’arène et acheva l’homme blessé en murmurant

« Seul les fort ont droit de vie…Que périssent les faibles…ta simple présence ici démontre ton appartenance à la deuxième catégorie….meurt ! Pour la gloire de l’Unique.

Les esclaves allumaient les bougies en prévision du banquet qui allait avoir lieu. Des plats délicats et raffinés venus de tout Retrahant étaient apportés à table.
Le Seigneur Atika venta la splendeur de son château, construit à une vitesse incroyable par les paysans locaux…

« Vite fait, bien fait « dit il en riant

La fête dura jusqu au petit matin… La joyeuse fête avait tournée en orgie et les seigneurs reprenaient la route vers leurs demeures, repu et satisfait. Le seigneur Atika s’enferma dans sa chambre, avec comme mot d’ordre de le laisser tranquille. Certains esclaves jurèrent avoir vus une jeune femme l’accompagné.

Je me rappel le jour du kobakki dans la ville de mon fils adoptif le seigneur Yoh celui que j'ai receuilli quand la ville de ces parents a été piller et bruler.

Tous les nobles de Gramée étais là autour de Yoh, ils avaient tous l'air de s'amuser.
Le fait de voir mon fils être si bien me fait chaud au coeur.