Alors qu'on tuait à foison en Empersiste, devant la sainte et très innocente cité d'Ephyne, des milliers de filous indignes du monde de Gaed (parce que sinon, Gaed ne les aurait pas tué; et oui). Addonc, on en était là entre le Beilan et l'Empersiste, alors que certains peuples prenaient des capitales car une paquerette avait été grugée par une abeille (ce qui était toujours fort sombre présage,et forçait la population à se soulever, comme on le sait si bien). Mais un jour, un homme grand et fort, fort et beau, puissant et fort, fit son entrée devant la belle capitale. C'était un seigneur d'Empersiste, à qui on accordait des origines graméennes de par le panache de ses paroles, on lui accordait des origines kandrasiennes de par sa renommée honorable, on lui accordait des origines fironkoise de par son intelligence fluide et franche, on lui accordait des origines orcumiennes de par son abnégation totale de ce qui touchait à sa personne, etc.
Mais surtout, on le disait disciples des artifices noirs du Sorcier Misàj Our. Ainsi, le sorcier venant, il terrassa tous les braves chevaliers présents, si ce ne sotn quelques Beilans, sur lesquelles tombèrent des fleurs. Des Anges vinrent les chercher et baiser leurs pieds. Dans cette cohorte lumineuse se trouvait le Roi Gabriel, qui était hôte d'honneur et sur qui les fleurs tombaient avec plus de douceurs que sur tous les autres...
Ainsi donc, transportés devers l'Aether, on les isntalla à la droite de Dieu et à gauche d'Avelange.
Malheureusement, cette vie paradisiaque était fort harassante, et on ne pouvait se passer d'une petite chopine à l'auberge de "A l'Aether tranquille". Nos chevaliers rassemblés, ils parlèrent de ce bon vieux temps de violence et de dureté. Ces mots dits, on ne put s'empêcher de penser à ce cher Jilara, Traître à sa patrie, hérétique, être versatile et très bon cuisinier. Gabriel, entre deux soupirs, ne put s'empêcher de souffler un :
"Ah! mais ou peut bien être ce vieux con de Jilara."
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