La fin de l'Aevenspir

Seigneur du Retrahant

La guerre de religion mené par les gueux ciranais a porté ses fruits et le peuple des montagnes est en parti décimé. Je vous remercie tous de ne pas avoir su respecter nos valeurs et nos croyances.

Nous allons, dans les jours qui viennent, rejoindre les Scirjii dans les terres eternelles.

Nous avons depuis la nuit des temps forgé des armes pour tous vos royaumes et nous sommes resté neutre dans la plupart des conflits.Nous avons respecté les traité sue nous avons signé, nous sommes un peuple droit. Méritons nous ça ??
Quel menace representons nous ? Nous sommes 6 seigneur face à l'arogance et au mépris des puissants seigneurs ciranais.

Je vous remercie pour votre écoute et je vous laisse à vos occupations sans doute beaucoup plus interessante que la mort des descendant des Séquanes. Je rejoint ma cité, mon peuple et ses derniers défenseurs. Nous prirons pour les hommes mort à Eskadner.

Seigneur Asan Måneskinn, Ambassadeur d'Aevenspir

Dans la tribune ciranienne, un regroupement de fauteuils s'étiraient sur une unique rangées. Au nombre de six, ils avaient été mis ici bien avant le cataclysme afin de permettre aux six archevêques que compte le royaume de Ciran, de pouvoir assister aux débats. En ce jour, ils semblaient tous vide, mis à part un. Ce fauteuil était celui de l'Ambassadeur et Archevêque de la région d'Halrek, Monseigneur Œrmeth Matir. Pourtant, ce n'était pas le vieil homme à la barbe griseâtre qui s'y trouvait confortablement installé, mais une jeune homme grand et sec, portant la tunique de l'Ordre de la Sainte Flamme. Ce dernier, après avoir laissé par politesse la parole à l'aevenspeer, se permit de prendre à son tour la parole. Se râclant la gorge à deux reprises, il porta son regard sur l'assemblée, avant d'entonner à la façon d'un cantique, un discours visiblement préparé.

Aujourd'hui est un jour triste pour l'Aevenspir. Ce territoire, qui s'est voulu combattre l'importation du Culte Sacré à travers Retrahant a trouvé une violente attaque s'étant soldée par la mort du plus important ost du territoire.

J'ai entendu parler de nom respect du culte, je me permets de prendre ces termes afin de les réemployer dans un sens qui m'apparaît comme tout aussi juste, les aevenspeers, en attaquant la foi en Ciran, qui n'ont pas respecté le culte gaedien.
Que les jours lointains dont on parle sont oubliés depuis lors. Malgré les rares fois où j'ai flânné dans le Marché d'Halrek -ou d'Osmad-, je n'ai jamais vu d'armes de facture aevenspeer, tout comme il ne m'est jamais apparut aucun marchand des monts. Je vous prierai donc de ne point faire de nous de simples profiteurs, nous venons venger une fois de plus la mort des nôtres.

Les Armées Saintes de Ciran s'en iront une fois que cette guerre sera terminée, laissant en chantier un vaste travail afin de tout reconstruire comme avant, et d'offrir à l'Aevenspir sa puissance d'antan, alors que le territoire était dirigée par théocratie gaedienne.

Cependant, ce n'est point le propos d'aujourd'hui. Préparez vos hommes à la bataille, je crains que cette dernière confrontation ne soit sanglante et héroïque et n'oubliez pas que Gaed saura retrouver les siens.

Un chevalier en armure scintillante entra précipitamment dans la salle où se trouvait l'ambassadeur Colwyn et ses conseillers.

"Pardonnez moi Messire, mais il semble que les rumeurs soient exactes, l'Aevenspir est en train de tomber sous les coups des armées du Ciran"

Colwyn se dirigea lentement vers la grande fenêtre où on pouvait admirer à ce moment là un magnifique soleil couchant

"Ainsi donc ils vont connaitre à leur tour ce qu'est la servitude. Leurs armées ont detruites nos villes il y a des années, tuant des enfants et violant nos femmes. A leur tour de découvrir ce qu'est la défaite".

Sur ces mots il pris un verre rempli de vin, le leva et dit tout bas

"Au Ciran ..."

Solso, qui vit son dernier espoir fermer les yeux, decida de fuir, en effet son fils fut pendu par un tiran qu'on pu reconnaitre, il n'avait pas besoin d'avoir des cornes pour le reconnaitre, il récupera ce qu'il pu récuperer et s'en alla en laissant une lettre sous un morceau de pierre de sa muraille detruite

aujourdui notre capitale a été pietinné par l'armée du diable, ici sont mort de pauvres innoncents qui ne demandaient qu'a vivre.
J'avais la fois gaedienne et je sais que gaed n'aurai jamais désiré cela car gaed est grand et juste.
Les sauvages qui nous on lachement attaqué alors que nous étions en train de reconstuire nos maison, semer nos champs.
Un jour l'intendant, si il merite se titre, s'ennuyai de voir presque heureu, il decida alors de nous envoyer des espions déguisé en prètes qui semere la tiranie dans notre si beau territoire, puis quand la terreur fut semé, il leur ordonna de rentrer, en effet durant ce temps il avait pu estimer nos armées presque nul.
Quelques saisons plus tard, un éclaireur affolé arriva en courant pour nous dire que les flammes de l'enfer approchaient, c'est alors que je compris tout le complot de ce tiran.
Comme l'avait raconté l'éclaireur, la saison d'après arriva une grande masse d'homme près a tuer tout ce qui bouge, ils déciderent d'attaquer la muraille vide d'archet, car nos archers étant mort depuis la derniere invasion ciranaise, les remplaçant étaient trop jeune pour exercer.

Les femmes et enfants cacher dans leur maisons entendaient les gong de l'enfer fraper contre notre muraille, le sol tremblait, la premiere ceda, la deuxieme ceda peu après.
Puis ce fut une boucherie, les sauvages ciranais ne firent pas de quartier.
Une fois la bataille finit, je pris la fuite et me cachai derriere un morceau de muraille,
je vis alors un homme qui était escorter par une demi douzaine de soldtats, leur ordonna de s'emparer du trésor, puis il ordona a une autre douzaine de soldtats de partir a la recherche de survivant afin de leur apprendre la vie d'esclave.

Mes amis, ou ceux qui liront ce message, ne fait pas confiance a un territoire qui n'a soif que de sang et d'argent.
je vais vivre en solitaire quelque temps pour reflechir au sens de la vie
a bientot
Gaed est grand mais ceux qui le represente sont petits
on pu remarque que le papier était taché de sang...

Visiblement, entre l'assemblée d'Ephyne et Eskadner, il n'y avait qu'une porte à franchir, tant et si bien que le débat concernant l'Aevenspir dans l'hémicycle se voyait relayé par une missive pour le moins amusante. A en voir l'écriture et le papier, ceci devait n'être qu'un gueux un peu plus lettré qu'un autre, ayant voulu faire part de son ressentiment à ceux qui trouveraient, s'ils le trouveraient un jour vu la cachette, ladite lettre.
Un des moines-soldats de Monseigneur Matir apporta le pli à ce dernier, sans prendre le soin d'y jeter un coup d'oeil. La vue depuis la loge où il avait prit place était magnifique, des cols et monts à perte de vue, et un ost ravi d'avoir vaincu un impie ennemi se disant Gaedien.
Après une lecture rapide, il décida d'en faire un commentaire, pour lui-même et ceux l'entourant.

" Visiblement, une armée venant venger la mort des siens n'est rien d'autre qu'une armée de Méloï selon les propos de cet homme. Le pauvre homme, il se plaignât que ses soldats furent tués, alors qu'il pouvait leur offrir la possibilité de vivre. Cette bataille était évitable, nous en voilà réduit aujourd'hui à devoir justifier notre acte pour un mort ! "

Relisant le paragraphe suivant, il eut un rictus, mais s'abstint de rire.

Pauvre fou ! Il se disait Gaedien alors qu'il a envoyé ses propres hommes aller combattre ceux de l'Armée Sainte de Ciran. S'il avait eu toute sa tête, jamais, ô grand jamais, il n'aurait voulu mener à la guerre des frères. Néanmoins, il a raison sur une chose, Gaed est juste. Il a montré sa Justice en chassant un usurpateur et en rendant à des familles le deuil, enfin, de leurs morts.
Pourtant, pauvre de lui, cet homme nous déclare comme étant de simples sauvages, alors que c'est lui qui fut habitant de ce territoire où Gaed n'a pas encore été dévoilé. Mais bientôt ces gens seront éduqués convenablement et une fois policés, nous pourrons tourner une page importante de son histoire.

Lisant en filigrane, il s'arrêta à un passage fort locace. Voilà que le Roy Valkmir, qui fut le suzerain de feu Solso était comparé à un simple Intendant ? Voilà donc un bien grand manque de culture, que Gaed lui offre sa clémence et ne le juge pas pour ces propos hérétiques. La terreur fut semée, en effet, non pas par les armées ciraniennes, mais par une direction du territoire archaïque et anarchique, qui devait inévitablement un jour ou l'autre sombrer dans la débauche. Mais fort heureusement, ce germe n'avait pas encore eu le temps d'éclore, et en bon jardinier, Monseigneur Matir fera de ce territoire une fleur épanouie. Une fois que le Grand Archevêque eut fini de relire la lettre il fit remarquer que Gaed en effet était grand, et que nul homme ne pouvait se considèrer être son égal.

" Qu'on me mette cette lettre à l'index. "

Solso qui était revenu chercher de quoi faire un eteincelle afin de pouvoir faire un feu pour lui la nuit, fut alerter par la voix qui ne lui était pas inconnu, la voix de celui qui ne sait pas
il pris de l'écorce frabriqua un cornet et cria
je n'avais pas envoyé de troupe en ciran, on voit que ne vous ne voyer pas claire ou que vous vous meprenez a vouloir devenir savant mais vous resté un homme qui ne sait pas.
Mes ancetres on habité en Ciran et on vu Valkimir bafoué ce beau territoire où les oiseaux chantais jadis, de nos jours seul les charognars pouvaient trouver une vie paradisiaque.

A l'avenir un conseil, un premier pas vers la sagesse, vous qui voulez jouer les savants, parler de ce que vous connaisser et de ce que vous voyer pas ceux que vous entender ou ce que vous revez

Le soir surveiller vos oreilles car elles pourraient devenir pointu.

sur ces mots Solso pri la fuite, car il vit une poigné de soldats arrivé, il ne pu prendre de quoi faire du feu