Démembrement du Saint Ordre de Gaed.

Le Saint Ordre Apostolique de Gaed. Institution remarquable par sa durée en comparaison des autres groupuscules gaediens ayant tentés leur chance, mais aussi par sa détermination. Aucun doute que cet Ordre gaedien est le plus poussé structurellement et idéologiquement. Malheureusement comme toute les organisations, banales ou territoriales, le Saint Ordre est victime de son expansion et de son développement. Petit groupuscule modeste en l’an 401, décrié par les autres gaediens pour sa frénésie ou loué par une petite communauté en mal de valeurs, le Saint Ordre est maintenant durablement implanté.

Cependant, une telle structure ne peut subsister lorsque ses membres toujours plus nombreux n’ont pas des points de vues convergents. La volonté d’expansion gaedienne à tendance exterminatrice est devenue désuète dans un ordre ou les militaires sont aussi nombreux que les nobles et les intellectuels. Chaque groupe avec ses propres principes et buts exerce une pression sur les hautes têtes du Saint Ordre pour obtenir reconnaissance, voulant tous imposer leur vision gaedienne. En accueillant de nouveaux frères, le Saint Ordre n’a réussi qu’à faire pénétrer le débat gaedien de Retrahant à savoir choisir entre la guerre religieuse et la conduite compréhensive.

Mais ces soubresauts et ce vent de révolte puisaient leur force dans la récente mort de Thÿeillec le Fidèle qui avait en charge la vacance de la Chambre du Saint, mais de façon plus prononcé la proche fin du Saint Patron Selfÿs. Personne n’était dupe, étant donné son âge avancé son dernier souffle n’était plus loin.

À la lumière de ces éléments, le Saint Patron préféra prendre les devants en déclarant le schisme du Saint Ordre de Gaed et ainsi préserver ce qui pouvait encore l’être. De la sorte, tout en séparant les différents assemblages de l’Ordre, une influence était conservée pour perpétrer la cohérence du Saint Ordre, même si les groupes dirigeant s’en trouvaient multipliés.

Ce codex a été dressé à la demande du Saint Patron actuel Selfÿs le Pieux, fondateur du Saint Ordre. Il a pour ambition de dresser la liste des corps constituants le Saint Ordre révélés depuis le démembrement de l’Ordre et ceux redéfinis par cet évènement à savoir : la Chambre du Saint, l’Inquisition du Saint Ordre, l’Académie du Saint Ordre, l’Aureus Corpus, et les Gardiens.

La Chambre du Saint. Jusqu’au schisme cette facette du Saint Ordre n’avait pu jouer son rôle d’origine. Son objectif était pourtant simple : contrebalancer les pouvoirs du Saint Patron sur l’ensemble de l’institution que se soit au plan de la justice que des nomination voire des Croisades. Mais la proposition de nommer le représentant de Gaed à ce poste était intervenue pendant une période de trouble c’est-à-dire la chute des Crykas, la circonstance sonnant le discrédit de cette reconnaissance.

En effet, depuis ce fait le représentant de Gaed en Retrahant n’a plus exercer son pouvoir comme on l’attendait, et encore faut il savoir si ceci a déjà été le cas auparavant. Dylan Selden aurait pu prétendre y accéder mais les relations entre Ephyne et le Saint Ordre étaient minimales du fait des troubles intérieurs en Beilan. Sa mort et sa succession par un noble non réellement gaedien ont encore repoussé l’hypothèse de départ.

Mais le schisme ayant créé si l’on puis dire deux tendances gaediennes dans l’Ordre entendez le fanatisme religieux d’un côté et de l’autre la reconnaissance d’autres religions, deux autorités chacune correspondant à une de ses tendances devaient exister. C’est à l’heure actuelle l’Inquisition du Saint Ordre dirigeant le fanatisme et l’Académie, la sagesse même de l’Ordre. On ne peut pas dire que l’Aureus Corpus et les Gardiens soient réellement intégrés dans une des visions, ce sont véritablement des satellites autour des groupes qui conditionnent l’efficacité de toute la structure.

À cause de la complexité de tous ces rouages et pour redorer la Chambre du Saint, cette dernière s’est vu assignée comme tache de faire la liaison entre les deux penchants du Saint Ordre. Travail ardu à première vue mais même après le schisme, le Saint bénéficie encore d’un grand prestige auprès de tous et une certaine autorité. Néanmoins, pour renforcer cet aspect, le Saint devrait être le chef du Saint-Siège gaedien.

Bien qu’encore inexistant, l’avènement d’un Très Saint Père est indispensable du fait de la déconsidération pour le représentant de Gaed. Ainsi, le la future autorité gaedienne aurait un moyen d’action sur le Saint Ordre, et ce dernier serait pleinement reconnu parmi tous les gaediens sans exception, même les plus réactionnaires. Dans cette optique, les fanatiques religieux gardent toute leur raison d’être.

L’Inquisition du Saint Ordre. Création toute récente engendrée par le schisme même. Nous pouvons dire sans nous tromper que ce groupe est l’essence originelle du Saint Ordre de Gaed. À son commencement, l’Ordre n’était que le rassemblement des guerriers fanatiques, déshérités ou autre assassins en fuite. Tout ce qu’ils recherchaient, c’était du sang de préférence non gaedien mais ils s’avaient s’accommoder de gaediens peu dévots.

Voilà l’image du Saint Ordre qui a été écarté depuis le schisme, une machine de guerre exterminatrice, où règne torture et massacre. L’expansion gaedienne prônée par le Saint Ordre à ses débuts est désormais battue en brèches du fait de la forte communauté gaedienne en Retrahant, principalement en Beilan, en Ciran et en Empersiste. Même dans les territoires non gaediens, les congrégations gaediennes se multiplient. L’intervention militaire pour répandre la foi n’est plus nécessaire.

Cependant, cette forme première du Saint Ordre, c’est-à-dire l’extermination pure et simple de tout non gaedien, a des racines trop profondes dans l’Ordre pour totalement disparaître. C’est l’élément qui fait le plus l’objet de nostalgie parmi les plus vieux frères, les Croisades passées…

De plus certains frères se réfèrent catégoriquement à cet état d’esprit religieux, même si l’Académie a changé beaucoup de chose notamment les mœurs du Saint Ordre. Cette confrontation est la source du schisme, l’avantage revenant toutefois à l’Académie. Pour rendre hommage aux frères tombés par le passé et pour ne pas perdre notre culture, les gaediens du Saint Ordre les plus rétrogrades formèrent l’Inquisition du Saint Ordre.

L’inquisiteur, plus communément appelé fidei quaesitor, a un double rôle dans le Saint Ordre garantissant par la même l’importance des fanatiques religieux mais aussi leur conservation. Tout d’abord le fidei quaesitor est compétent pour juger tout frère de l’Ordre et par extension tout gaedien sur ordre du Pape. Les sentences sont directement tirées du traitées des divers modes de supplices, ouvrage accessible uniquement à ces juges. Dans la plus pure tradition, la sentence est souvent la peine capitale, seul change le procédé de mise à mort.

Mais d’autre part, l’Inquisition du Saint Ordre est la dernière autorité qualifiée pour soulever les Croisades Saintes en territoire ennemi. Nous écartons ici les opérations de protection de simples gaediens, il est question ici de carnage et de tuerie. Même si les frères de l’Inquisition sont toujours prêts au combat, ces Croisades sont devenues assez rares du fait de la jeune proéminence de l’Académie du Saint Ordre.

L’Académie du Saint Ordre. La division qui a généré le schisme, et une toute nouvelle idée du Saint Ordre et de la religion gaedienne. L’Académie du Saint Ordre est apparue difficilement peu de temps avant le schisme. À l’origine, un groupuscule de lettrés et d’hommes instruits pour la plupart égarés au Saint Ordre ou tout simplement venus par curiosité. Quelle réaction peuvent avoir des individus censés, instruits mais toutefois croyants face à des exécuteurs fanatiques ? La réponse est simple : d’abord s’indigner devant l’ignorance des premiers membres du Saint Ordre accompagnée d’une violence exceptionnelle, et ensuite réagir pour tenter d’imposer leur point de vue à l’ensemble de l’institution, chose qu’ils ont à demi réussi, ou à moitié échoué.

À leurs prémices, la jeune formation destinée à devenir la future Académie se dissimulait dans le Chapitre le moins extrémiste, le Chapitre du Pardon à l’époque dirigé par le Doyen Thÿeillec le Fidèle qui n’était donc pas encore à la tête de la Chambre du Saint. Ce dernier plus ouvert que le Fondateur appréciait grandement cette élite intellectuelle et y a placé ses espoirs. Sans son appui le Saint Ordre serait resté l’institution de la levée des Croisades destructrices. Pour soutenir la reconnaissance des lettrés dans le Saint Ordre, Thÿeillec invoqua la nécessitée de rédiger des écrits saint pour guider les fidèles : c’est la naissance des Écrits Orange, le Bréviaire déjà largement répandu et le Livre encore inachevé. À la lumière de la réussite des écrits orange et du travail accompli, le Chapitre du Pardon demanda la création d’une institution pour protéger les intérêts de l’intelligentsia gaedienne.

En l’an de grâce 431, l’Académie du Saint Ordre est officiellement reconnue comme partie composant le Saint Ordre au même titre que la Chambre du Saint. Le Saint Patron céda à cette bénédiction sous la pression de son premier laudateur Thÿeillec le Fidèle, indiquant le commencement de l’influence des Gardiens.

À ses début l’Académie était relativement mal perçue, institution de sagesse pour certains, incarnation de l’hérésie pour les plus anciens, elle parvint toutefois à s’imposer malgré l’audace avancée allant à l’encontre des postulats premiers du Saint Ordre.

À l’origine, le postulat majeur ligne directrice de l’état d’esprit des frères est le suivant : « la Grâce de Gaed est accordée aux seuls pratiquants, les autres cultes ne représentent que l’artifice de Méloi ». Face à quoi l’Académie répond : « la Grâce divine de Gaed peut être accordée à tout homme, même si celui-ci à été leurré par Méloi ». Ainsi, l’idée de reconnaître d’autre religions ou cultes que celui de Gaed a commencé à se faire entendre dans les magnifiques bibliothèques du Saint Ordre ou durant les discussions d’intellectuels.

Voici l’essentiel des thèses théologiques novatrices avancées par l’Académie. À coté d’elle, il fut entrepris de consigner par écrit les mémoires d’anciens gaediens comme celle des futurs défunts. L’Académie a véritablement su faire évoluer la conscience du Saint Ordre et son image, avant elle la question d’une quelconque reconnaissance était impensable. Cependant, l’Académie ressemble à l’Inquisition du Saint Ordre par son sectarisme à l’encontre des frères à tendance plus guerrière. Sur ce point, l’Aureus Corpus réalise la plus parfaite synthèse des différents groupes du Saint Ordre.

L’Aureus Corpus, littéralement le corps orange. Un système efficient et singulier, une jonction entre l’Inquisition et l’Académie. Qui aurait cru un jour que deux établissements antagonistes donnent le jour à l’une des composantes les plus efficaces du Saint Ordre. Deux hommes, le Fondateur et le Fidèle qui avaient pour dessein de se limiter mutuellement ont permis l’accouchement d’une simple entité de protection qui deviendra la conduite des renseignements et de la surveillance en Retrahant au profit du Saint Ordre.

L’Aureus Corpus est né en même temps que l’Académie du Saint Ordre, lors de la demande de rédaction des Écrits Orange. Devant l’émancipation de l’idéologie plus ouverte que représentait l’Académie à sa naissance, le Fondateur a demandé la constitution d’une faction chargée de surveiller l’Académie tout en la servant. Mais cette optique s’est vite retournée contre le Saint Patron, certains pensent que le schisme du Saint Ordre prend sa source dans cette évènement : la perte d’emprise sur l’Académie, dévalorisant par là même les anciennes idéologies.

À son commencement, l’Aureus Corpus assura la diffusion des Écrits Orange, c’était l’unique mission qui lui avait été confiée. Mais même si les frères du Corps Orange étaient issus de ce que l’on peut nommer aujourd’hui l’Inquisition, la fréquentation continue parvint à altérer les convictions des membres de l’Aureus Corpus. Progressivement, les rapports de vigilance sur l’Académie ne parvinrent plus aussi ponctuellement auprès du Saint Patron qui avait déjà compris qu’il ne possédait plus aucun contrôle sur la création de Thÿeillec le Fidèle, ni sur la sienne.

L’originalité de l’Aureus Corpus réside dans le fait que ses membres sont pour la plupart issus de l’ancienne branche du Saint Ordre, même de nos jours. Ils reçoivent une instruction complète en vue de leur mission sacrée. Malgré le berceau des frères, jamais ils ne trahissent l’Académie, l’Inquisition n’a récupéré aucun des frères ayant servi le Corps. La fierté de ce dernier se reflète par sa polyvalence : tout en étant des frères instruits, autant qu’un académicien et le plus souvent voire plus, ils n’hésitent toutefois pas à employer les arts de l’Inquisition pour remplir leurs missions. Ils représentent l’union parfaite, ils sont considérés comme les frères les plus compétents, un équilibre entre un frère de lettre et un frère de supplice.

L’ordre premier des frères de l’Aureus Corpus n’a pas beaucoup dévié depuis 431 : assurer le respect des Écrits Orange sur un plan physique et sur un plan moral et défendre l'Académie du Saint Ordre. Un homme brûle un Bréviaire Gaedien Orange, il meurt. Un homme conteste l’interprétation des Écrits, il meurt. C’est simple, toute entorse est relevée et transmise au siège du Corps Orange qui s’occupe ensuite de mettre un terme au trouble. L’influence de l’Inquisition se retrouve dans la sentence du Corps qui est toujours la mort pour le fautif. Ce travail peut être réalisé par la fantastique organisation des frères qui se sont infiltrés dans toutes les cours populaires, ils sont craints par les Seigneurs pour leur délation mortelle. Du fait de leur formidable réussite sur le plan de la dénonciation et de la surveillance, ils sont souvent sollicités par les autres branches du Saint Ordre pour des informations tactiques. Les frères de l’Aureus Corpus sont toujours vêtus simplement presque comme des mendiants ou de miteux hommes de foi, ils savent se fondre dans la masse. Néanmoins ils sont toujours restés fidèles à l’Académie, la notion de fidélité est la pierre angulaire de ce groupe à l’instar des Gardiens.

Nous arrivons enfin à la fin de ce codex décrivant les institutions complètes du Saint Ordre Apostolique de Gaed après son schisme, codex achevé par la grâce de Gaed avant la mort de son Fondateur. Après avoir décrit, certes de façon succincte, les piliers majeurs du Saint Ordre nous abordons désormais une des figures les plus impénétrable du Saint Ordre, la plus cachée et inconnue : les Gardiens.

La naissance exacte de ce groupuscule est inconnue de tous. En réalité leur existence même est sujet de controverse : simple mythe pour un grand nombre, réalité concrète pour d’autre ou encore une énigme analogue à celle de l’existence de Dieu pour les non croyants. Nous pouvons dater de façon approximative l’éclosion des Gardiens vers les années 420, lorsque le Saint Ordre n’était pas sûr d’exister encore longtemps. Malgré tout, même cette date n’est que pure spéculation. L’évidence est que à partir du moment où le Saint Ordre a réellement déployé ses racines au-delà de son simple fief, lorsque d’une petite institution parfois qualifiée de secte l’Ordre est devenu une réelle organisation à part entière faisait tantôt obstacle aux autres entités religieuses hors du Beilan, alors la création d’un assemblage assurant les intérêts du Saint Ordre s’est fait sentir.

La suite de ce codex n’est nullement reconnue, car même Selfÿs le Fondateur n’admet la véracité de ces rumeurs. Par le recoupement des dires de multiples agonisants ou d’anciens frères du Saint Ordre réfugiés dans des contrées lointaines, nous pouvons admettre que le doute soit présent en nous sur ce sujet. Il est dit que le rôle des Gardiens est d’assurer la survie du Saint Ordre de Gaed contre n’importe quel ennemi et par n’importe quel moyen. C’est ici que les polémiques vont bon train, car il en suit que les Gardiens négocieraient dans l’ombre avec des non gaediens, voire des hérétiques. Malgré leur foi inconditionnelle qui les pousse à agir ainsi, ils ne sont pas freinés par le fait de devoir parlementer avec les infidèles. Bien entendu, toute discussion est passée sous silence. Les Gardiens sont pragmatiques, et derrière leurs péchés qui provoqueraient l’indignation la plus complète ils protègent le Saint Ordre mieux que quiconque.

Malgré le statut de rumeur, les plus virulents à l’encontre de ces Gardiens savent qui pointer du doigt : les Gardiens ne seraient autres que le groupe de laudateurs au service du Saint Patron. Cette annonce a soulevé la controverse mais jamais rien n’a été prouvé, on garde même un excellent souvenir du premier laudateur Thÿeillec le Fidèle. Mais nous ne sommes pas dupes. Il était connu que Thÿeillec le Fidèle devait succéder à Selfÿs lors de sa mort, en vérité les Saints Patrons sont choisis parmi les laudateurs par une élection très restreinte, les formalités n’ont jamais été formellement explicitées. Autant dire que nous savons peu de choses sur ces Gardiens, mais il ne fait presque aucun doute pour les hautes têtes du Saint Ordre qu’ils existent, le simple fait de les mentionner dans ce codex le prouve.

Beaucoup de frères très haut placés se sont écrasés face à des barrières invisibles au Saint Ordre, des moines novateurs qui se sont vus remis à leur place, certains ont même disparu de façon inexpliquée. Au rang des actions les plus concrètes qui peuvent être imputées aux Gardiens, nous pouvons citer plusieurs affaires liées à la succession de postes très prisés dans le Saint Ordre et en particulier la mort de Thÿeillec le Fidèle. En effet, une lutte intestine fait apparemment rage parmi les laudateurs pour accéder au titre de Saint Patron. En aucun cas j’aurais moi, modeste scribe, la prétention de dire que les laudateurs ont assassiné un des leurs, loin de là. Mais par mes accès auprès de frères tels le Saint Patron et les bruits qui courent, une minorité pense que les Gardiens assume le fait que la Gramée n’est point effectivement gaedienne. Cette conjecture se lie à celle qui tourmente le plus les instances gaediennes actuellement, savoir si la Gramée a trouvé la foi en Gaed. Nous qualifieront cet évènement, soit la mort du Fidèle et le silence sur les cultes de la Gramée, comme un échange de bons procédés.

Même si les Gardiens ont vent de cette réalité, car au Saint Ordre la version officielle est la tolérance de la Gramée, ceux-ci ne pourront la masquer que si les graméens se voilent parfaitement, et à la déception du Saint Ordre et sûrement à celle des Gardiens si tel est leur but, certains graméens commencent à se faire remarquer. Nous nous arrêterons ici pour ce qui a trait aux Gardiens, même si je sais pertinemment que je n’ai pu qu’éveiller la curiosité des individus avec nombre de spéculations et de projections. Quoiqu’il en soit, malgré le schisme, malgré ces institutions complotant je prie pour la pérennité du Saint Ordre simplement.