Le seigneur Aratrith et ses hommes se trouvaient sur une colline surplombant la plaine entourant Elderine. Les hommes étaient essoufflés par la longue marche qui les avait amenés sur le champ de bataille. Aratrith n'avait pas hésité une seconde après avoir lu l'appelle à l'aide de son régent et ami Gwalith. Se croyant à l'abri de toutes menaces, il avait négligé le recrutement de nouvelles troupes pour s'adonner uniquement à la reconstruction des Marches. C'est donc avec 1000 hommes et sa garde personnel que le seigneur s'âpreté à mourir pour la Kandrasie. Ils avaient face à eux une armée de 30 000 barbares Graméen. Des regards s'échangèrent dans les rangs kandrasiens, pas de peur, mais de fierté. Les hommes étaient prêts à se sacrifier et à mourir avec honneur pour l'amour qu’ils portaient à la Kandrasie, leur Kandrasie. Un messager se dirigea dans leur direction. Il prononça quelques mots dans une langue que le seigneur Aratrith ne comprenait pas. Cette situation était absurde... Enervé, le seigneur Aratrith s'approcha du courageux et le menaça de son épée. La réaction du Graméen ne se fit pas attendre, il ne lui fallu que quelques seconde pour rejoindre le reste des armées Graméenne. Aratrith se félicita d'avoir trouvé un moyen de communication simple et efficace entre leurs deux peuples. Soudain le ciel s'assombri, tout les hommes n'eurent pas le temps de se protéger de la nué de flèches qui s'effondraient sur eux, la majorité tomba. Aratrith regardait autour de lui, son coeur rempli de haine. Il prononça son dernier ordre :
- Kalarâb ! *
[Chargez !*]