Un amitié d'antan

Quelques jours après ces attaques qui ont complétement ruiné l'économie et les forces militaires de Pfaffenhoffen, un héraut a été envoyé à Truschtersheim dans le but de négocier un pourparler.

Ce dernier se hâta d'arriver très rapidement car l'enjeux y était très important. Calixte le Comte d'Elsass qui venait récemment d'accéder au pouvoir n'était pas au courant de l'attaque envoyé sur ses voisins. Après la mort de son père, ce jeune Conte n'avait pas vraiment la tête pour entretenir son nouveau statut. De ce fait des rivaux se sont attribués les faveurs de l'armée dans le but de renverser ce Conte dans ce moment de doute.

Ces derniers n'ont finalement pas réussi à s'emparer de la ville de Truschtersheim pour pouvoir augmenter leurs forces et ensuite renverser le nouveau Conte.

Voilà pourquoi Calixe fût incroyablement surpris quand il apprit la nouvelle et qu'il vu arriver au loin des troupes ennemies. Son premier souhait en tant que nouveau Conte fût de déveloper une muraille autour de Pfaffenhoffen. Cependant le choc des deux béliers étaient bien trop puissant pour la nouvelle porte à peine montée.
C'est alors qu'un ami de son père lui demanda de le suivre afin de fuir à l'envahisseur. Quelques chemins secrets dissimulés par la végétation luxuriante du lac, lui permit de s'échapper lors de ce gros massacre.
Un sentiment de haine et d'incompréhension l'envahit lorsqu'il pu voir ces hommes se jeter comme des bêtes sur tout ce qu'ils pouvaient voler.

La première réaction de Calixte fût de demander conseil à ce vieil homme qui connaissait bien son père et les relations politiques qu'entretenait Pfaffenhoffen et Truschtersheim. Voilà pourquoi, un homme fût envoyée quelques jours après ce massacre vers cette ville voisine.

Le vieile homme lui raconta, que son père et le Viconte de Westphalen entretenait des liens serrés. Amis d'enfance, ils n'hésitaient pas à s'aider mutuellement jusqu'au jour où le père de Calixte avoua au Viconte de Westphalen qu'il souhaitait épouser sa soeur Brisélice.
Dès lors les choses se sont mal passés entre ces deux contés. Il était donc l'heure de renouer une amitié d'antan.

Le héraut approcha des plaines de Wesphalen. Il se présenta ensuite aux gardes de la ville. Il se rendit compte que la situation de Truschtersheim était malheureusement similaire à celle de Pfaffenhoffen. Un sentiment de crainte l'envahit dans l'attente de transmettre son message au vieux Viconte.

Des bruits retentissaient de l'intérieur d'une grande maison. Les gardes accoururent immédiatement alors que quelques serviteurs sortaient têtes baissées. Le Viconte de Westphalen venait de mourrir. L'âge se faisait sentir et les dernières tragedies n'ont pas été favorable à sa santé.

Après quelques heures, une jeune fille se présenta à l'entrée du village. Elle vit le héraut assis à côté de son cheval. Elle fût surprise d'une telle discipline.

Bonjour, je vous pris de nous excuser mais le moment d'une visite n'est pas approprié

Surpris qu'une dame vienne en personne lui refuser le droit d'entrée. Le héraut pris une bonne respiration avant de se mettre à parler. Il savait qu'il devait la convaincre d'un entretien

- Madame, je viens du conté d'Elsass où de tragiques évènements se sont produits. Il est de lap lus haute importante que je puisse m'entretenir avec le Viconte de Westphalen.
En effet, des troupes ennemies nous ont attaqué. Il ne reste plus grande chose de nos provisions et de notre armée. Le nouveau Conte Calixte s'est mobilisé pour recruter à nouveau beaucoup d'hommes.
Vous n'êtes pas sans savoir que nos troupes vous ont attaqué il y a de ça quelques jours. Aucun ordre n'a été donné de la bouche du Conte. Des familles rivales ont essayé de s'approprier votre armée.
Voila pourquoi Madame, il est très important pour nos deux cités de s'entraider. Je vous pris de me laisser parler à votre bon Viconte.

Des larmes commençaient à couler le long se son visage.
La jeune fille se ressaisit, leva la tête et regarda cet homme droit dans les yeux.

- Mon père est mort ! Je n'ai que faire de vos soucis.

- Ah Je ne le savais pas, je vous présente toutes mes condoléances.
Je serais attendre dans d'autres circonstances mais il y va de la survie de nos deux cités.
Le temps où l'empereur gouvernait son pays est révolu. Nos éclaireurs nous ont averti que les cités voisines proches du lac recrutent de plus en plus.

Je vous laisse réfléchir, et donner le mot au nouveau responsable de Truschtersheim. Je camperais non loin de la porte. Nous vous aiderons comme nous le pouvons, si vous avez besoin de quoi que ce soit. Nous pouvons vous optenir une aide financière pour organiser des funérailles digne de votre père. Il fût un temps où nos deux cités étaient très soudées. Je reste dans l'espoir d'une amitié nouvelle.
A bientôt.

Il en est question de la survie de nos deux citées, je vais de suite en toucher un mots à mon frère, qui j'espère acceptera cette demande afin que nos deux citées puissent être unies comme elle l'ont été autrefois.
Vous m'avez l'aire fort tenace donc je pense qu'il serait bien de s'unir

- Merci beaucoup, je sais être tenace quand il s'agit d'une cause juste.

Le héraut suivit la jeune fille dans les rues de Truschtersheim. Elle lui demanda de l'attendre dans cette auberge.
Après 3 4 pintes, il se demanda quand est ce qu'elle allait revenir. L'aubergiste le regardait d'un oeil suspicieux. Tous les commerces étaient fermés. La jeune fille avait demandé à l'aubergiste de rester ouvert pour l'accueillir.

La jeune fille s'en alla alors chercher son frère avec enthousiasme espérant de tout coeur qu'une entente entre les deux citées serai faite.
De retour à l'auberge plusieurs pintes était déjà vidé.
La jeune fille voyait déjà qu'il n'en été pas à sa première bière, mais lui présenta tout de même son frère ; celui ci n'était presque pas visible dans l'obscurité du fait de sa longue tunique noir.
Il pris la parole sans attendre...

Ma soeur ma raconté ce pourquoi vous être venu, je regrette vraiment la mort de votre maitre. Je vous pris de croire que je viendrai personnellement dans votre cité afin de discuter d'une probable futur alliance qui ne peut que, je pense nous rendre plus fort,et retrouver ainsi notre influence d'antan.

Le jeune homme qui venait de parler surpris le héraut par sa maturité.
Il parlait déja comme une grande personne mais son visage le trahit car celui ci était encore bien jeune.


- Je vous remercie grandement. Vous serez très bien acceuilli à Pfaffenhoffen, je vous donne ma parole.
Je vous souhaite beaucoup de courage, il n'est pas facile pour un jeune homme comme vous de prendre toutes ces responsabilités. Mais je vous sens être à la hauteur de ce qui vous attend.
Je ne vous retiens pas plus longtemps. A très bientôt.

Sur ces paroles, le héraut finis d'un trait sa dernière pinte, pris sa cape et se dirigea vers la porte là où son cheval l'attendait.