Mort Sans Gloire

[...]
Orcus Tubbsar se tenait là, devant les hordes baveuses de shaggar l'aphraelien, et du nouveau rohan en la personne de Tyr Feanor...

les seigneurs Kaorin et Lauretta s'étaient empressés d'accourir avec le peu d'armées qu'ils avaient pu mobiliser...

Orcus Fit un signe a sa garde personnelle d'assassins, qui assomerent sur le champs les deux seigneurs... les porterent via des sous terrains en territoire moins hostile... d'ou ils purent les mener chacun en ses terres...

les armes des troupes maudites étaient de pietre facture, malgré le travail accompli, et cela s'etait ressentit... malgré toute la bravoure des gueux des terres maudites, ils n'avaient pu contenir l'offensive...

la troupe de lanciers aphraeliens s'avancait... assurés de leur victoire... Orcus se saisit d'une des armes d'un des cadavres d'attaquants a ses pieds... jeta un dernier regard sur sa cité... puis, un rictus sur les levres.... s'enfonca dans les lignes ennemies....

[...]

Apres le remue ménage causé.... sur les murailles de Tubbsarine, une forme en robe noire, encapuchonnée se présenta sur la muraille extérieure... encadrée des archers du Borgne, les plus anciens et derniers défenseurs de la lignée des Tubbsars...

l'encapuchonné, sorti ses mains de ses manches... dessina dans l'air quelques signes... on devinait plus qu'on n'entendait, un murmure...

quelques assaillants désireux de se faire bien voir encocherent quelques fleches.... qui ne parvinrent jamais à destination...

le murmure se fit plus fort, allant crescendo, comme repris par toute la population abritée derriere les remparts, ce fut bientot toute la plaine autour de tubbsarine qui réverbera le murmure...

[...]

le murmure était désormais omniprésent, constant, a hauteur égale... le grand prètre de la terre, car c'en était un restait impassible devant les masses armées aglutinées devant sa ville... devant la capitale des terres maudites...
c'est d'une voix forte que, par dessus le murmure ambiant comme un psaume déclamé par tous, le prètre déclara...

"
Mécréants infames...
Vous avez profané la paix en ces lieux saints... vous avez offensé les protecteurs du culte de la terre, les indésirables repentis des cités d'ailleurs qui se sont rejoints en ces lieux...
* puis, lancant d'une poussierre sombre étincellante devant les murailles.. la voix tonna, tandis que le ciel s'assombrit, créant ci et la des ombres peu rassurantes

j'en appelle aux puissances de la terre et à la terre elle meme... aux hommes en qui perdure le respect de leur mere nourriciere, aux seigneurs qui n'ont pas oublié qu'au dela de leurs armes et de leur puissance, la Terre est leur maitresse... ... punissez ces manants de l'affront qu'ils ont osé porter en ce lieu....

"-Maudits sangdragons! Adorateurs des Vain-Dieux!Vous ne pouvez rien contre nous!"

Aënor Feänor, frêre de Tyr Feänor, dirigeait les légions Rohrims qui se trouvaient en les terres Maudites. Il avait mis son masque de guerre.
Les armées Rohrims étaient tiraillées entre deux sinistres forces, d'un coté la sombre muraille, si près...si loin.Depuis un temps, personne ne revenait des portes entachées du sang des guerriers.On aurait déjà arrété le siège si on avait eu des généraux normaux, mais les troupes étaient au service d'Aenor, le captureur de Dieux, un Tulkas, un fanatique pillant des dizaines de pays pour y prendre les idoles des peuples du retrahant.
Des idoles, voilà a quoi ressemblaient les Tulkas coiffés de leurs masques démoniaques, représentant la folie.
Un jour, un homme sortit, comme ambassadeur. Le capitaine ordonna qu'on lui apporte sa tête.
Quelques heures plus tard, les armées maudites des Tubbsars ainsi que quelques unes de ses ames damnées encerclèrent les armées du Rohan et de l'Aphrael.
Des hordes, de grandes hordes grondantes et houleuses.
Les cors sonnèrent piteusement, puis ceux des des Rohrims et des Kogeras, ridiculisant les faibles cornes ennemis.
La bataille ne dura pas, les milliers d'assassins, quoique égaux en nombre, s'enfuirent devant les légions organisées et impitoyables des Tulkas et de la famille Kogeras.Ils savaient tuer mais pas combattre.

Et le siège continue.

à chaque coup de boutoir porté par les forces ennemies sur la porte de merisier noir de l'éternelle, répondait le murmure impassible des maudits... les psaulmes du grand prètre de la terre étaient répétés depuis bientot une demi saison... le murmure ne variait pas... jour et nuit... comme si la population ne dormait plus.. invoquant le poing vengeur de la terre...

le grand pretre, apres sa déclaration du haut des murailles, avait tourné dans la ville, répandant de cette poussiere lumineusement sombre sur toutes les rues principales.... et plus particulièrement sur la porte qui contenait les hordes des infames depuis bientot une saison entiere.

il s'attarda aussi dans l'armurerie, aupres des forgerons... déposant le résultat de sa foi en ces lieux ou les hommes s'acharnaient a préparer encore plus de ces nouvelles armes, issues d'un mélange de produits de la terre, certains locaux, d'autres étrangers...

il revint ensuite régulierement sur les remparts... Bravant les archers adverses, et semant de cette poussiere que personne n'avait vu jusque là...

un grand brouhaha se fit une nouvelle fois... les Rohanais s'étaient emparés de leur nouveau bélier et avancaient a vive allure vers la porte...

l'homme encapuchonné leva une main au ciel... y dessina on ne sait quel signe... et avant meme que le bélier ne parvint a la porte, il abattit son bras...
un grand coup sourd fut entendu... tandis que les fleches sifflerent vers le bélier... on eut pourtant dit que celui ci n'était pas a portée du porche de Tubbsarine...
en quelques secondes, le belier reposait sur des cadavres et les quelques hommes écrasés, agonisants, qui s'étaient laissés prendre au piege de l'affaissement du grand tronc armaturé de fer.

le pretre pointa chacune des troupes de ses mains luisantes... seule partie de lui qui fut visible jusqu'alors... maugréant d'une voix de ténor...
"
Maudits... MAUDITS.... je vous maudits... Souilleurs de terre!!! je vous maudits vous et votre Progéniture ....

votre sang ne se démultipliera plus... et votre race sera vouée a disparaitre.... chacun des votres mort au combat, sera un pas en avant vers votre fin!!!

je vous maudits!!! de la malédiction de la terre!!!
"

Le saigue s'avanca et ramassa la bannière qui s'était envolée dans la cour de Tubbsarine l'éternelle ... Les séquans avaient commis des erreurs mais certains comme eodorn, dalwen et perceval avaient de l'honneur face aux yeux du lord saigue ... Comment son peuple , Saigon , a-t-il pu cautionner Feanor et de tels massacres

La chute de la confédération était certe satisfaisante mais faut il tuer les derniers hommes qui ne portaient pas l'etendart de l'alliance ?

- M'est avis que la sagesse va revenir ... mais combien de temps ...

Il prit sa torche et brula la fausse bannière rohanaise
Comment un séquan peut il se prétendre rohannais
Le monde ne tourne pas rond et j'espere que mon peuple de saigon et mes amis séquans s'eveilleront et se rendront compte de la cruauté qu'ils infligent ...

Hrp: euh...donc tu vas mourir dans l'attaque de Tubbsarine l'eternelle ? Bah tu gère mais si tu veux ouvrir la polémique sur ça tu fait un nouveau topic pour en parler.
Ton seigneur n'est pas un superman, ça me fait plaisir de voir des anciens du pays mais bon si en plus il dispose du teletransport...
De plus, la bannière que tu as brulé était la bannière TULKAS de
la maison Feänor et non pas les armoiries de la maisons de Gryfer.Mon gars n'a jamais prétendu être Rohrim.
Et enfin, la citée dans laquelle tu te trouve est une citée remplie de gueux,d'assassins, de violeurs etc..Je ne suis pas un SÉQUANE! (mais unTulkas), et le gars qui est de l'autre coté n'a rien d'une pauvre victime!!
Merci de votre compréhension


Rp:

Un amas de corps se trouvait devant la citée maudite. On commençait à chercher le corps d'Orcus Tubbsar, qu'on savait mort à présent.Aenor promit a certains franc courreurs la liberté et la vie sauve si il leur désignait leur ancien chef d'ignomie.On les faisait passer un par un, et lorsque chacun avait désigné le chef, on massacrait ceux qui avaient menti, les autres furent remis cage et 3 furent désigné—aux dès, ceux qui avait le droit a un six partaient,ceux faisant un 1étaient torturés,les autres restaient idem— pour partir répandre la nouvelle.
Dans le pavillon de commandement, on discutait que faire des cadavres.
Quelques temps aprés, on décida d'embaumer les maudits puis de les inhumés.Tradition insolite il est vrai, mais les Tulkas croyaient que les cadavres étant conservés et non brulés enfermaient les ames et empêchait ainsi les sangdragon—tout êtres non Tulkas— de pouvoir partir vers l'autre monde.
Quant à Orcus, du moins à sa tête, on le pendit sur une pique,à coté de la tête du Chamane.

cette nuit la, il y eut des soubresauts dans l'habituellement monotone murmure...

au loin, l'armée assaillante s'était résolue a devoir faire un siege en bonne et due forme de la forteresse... et les marteaux et forges d'appoint résonnaient jour et nuit...

des troupes de partout, expatriées pour porter main forte à des alliés paisibles, étaient revenues en terres maudites... ne faisant que de breves apparitions sur le champs de bataille, pour prendre la mesure de la menace, avant d'aller en une cité amie élaborer certainement un moyen de répliquer...

partout, en terres maudites, les paysans s'isolaient, les cités fermaient les portes, et se barricadaent derriere des murailles de rubis...
la puissance de la Terre était en invocation... une puissance que les contes d'enfants faisaient entrevoir comme a la fois bénéfique et maléfique... une puissance mal controlée, qui pouvait autant détruire son invocateur, que lui apporter maints biens... une puissance dont nul ne savait quelle serait la forme qu'elle prendrait...

tous savaient qu'il s'agissait la d'une grande et difficile décision que le grand pretre Grognus Tubbsar avait du prendre... mais tous craignaient les conséquences de celle ci...

cette nuit la, les murmures ne furent pas aussi sereins que les autres nuits... cette nuit la, un groupe de voix se fit entendre plus que les autres... psalmodiant a rebrousse son du reste de la ville...

cette nuit la, les gardes virent du champs de bataille s'élever maintes silhouettes lumineuses... comme si elles sortaient des cadavres pourrissants... et s'élever vers la muraille ou le grand pretre encapuchonné menait le groupe de voix graves qui dépareillait...
cette nuit là, maintes ames vinrent rejoindre les rangs des maudits... les pires alliés des maudits... : les DAMNES.....

Tyr Feänor d'Utgôrd, est un grand parleur plein de courage mais sache que moi zavist je serait mourir pour les terres maudites et que je saurais te faire avaler tes insultes

de partout, en terres maudites, l'information parvenait à Tubbsarine. les hommes de la nuit, s'ils étaient de pietres combattants, savaient passer sous le nez de l'armée des Thulkas sans etre vus.
les seigneurs, ou "saignoirs" comme les avait définis Orcus maintenaient leur allégeance au fils de ce dernier... Zavist semblait le plus virulent

une nouvelle ere était en préparation, l'ère du reigne du culte de la terre en terres maudites... les maudits avaient eu un rassembleur, il avait mené les gueux et maudits en ces terres, en avait acceuilli venant d'ailleurs... et était mort pour eux...

ils auraient dorénavant, si le grand pretre parvenait a les sortir victorieux de cet affrontement, un culte!

les jours précédents, des fumées grises s'étaient élevées au sud de la cité, lointaines...

les thulkas n'y avaient pas pretté attention, mais sur la muraille extérieure, l'encapuchonné avait donné une impulsion plus forte a ses murmures...

les murmures allaient crescendo... jusqu'a etre un chant long et monocorde, d'une voix forte et distincte...
"
[...]
malea victatum terrae...
victis absolvum mortae...
malea victatum terrae...
[...]
"

puis la voix s'arreta net... les murmures aussi... autour de la grand plaine de tubbsarine, la plaine environnant la scene, quelques monts, un souffle parcouru l'endroit... puis une silhouette apparu... ainsi qu'une banniere...

les thulkas regarderent alors dans la direction de cet homme... s'attendant a un nouveau tour de ce sangdragon...

l'homme avait l'air esseulé... un grand rire parcouru les troupes assaillantes....

c'était donc ca la puissance de la terre qu'ils invoquaient depuis tant de temps?

...
le rire stoppa net lorsque des troupes apparurent tout autour du champs de bataille, les monts se noircirent de casques et d'armes....

c'est avec une grande tristesse que j'apprend la mort de mon ami orcus. Cela faisait longtemps que nous n'avions chassés ensemble.

Nous nous étions promis de le faire la saison prochaine mais le destin en a decider autrement.

Je connais bien son fils grognus il saura continuer l'oeuvre de son père et je me rendrais prochainement en terres maudites afin d'être présent a l'enterrement d'un ami.


l'Arnor continuera a nouer ce contact que nous avions entre nos peuples et pour votre premiere sortie officielle j'espère que vous viendrais nous voir. La chambre d'ami que votre père affectionnait vous est d'hors et deja reserver.

Il pleuviotait à présent.
Soudain, un des hommes reconnu les bannière de Pharykis.

"Regardez! Les armées du Roi Lethkha!"

Dans l'armée, on souriait déjà, les hommes, harassés par le siège et la furie des éléments, se dispersé déjà.Même certains Tulkas, pourtant reconnues comme les soldats disposant d'une discipline dure et impitoyable, sortir des rangs pour se diriger doucement vers les troupes fraiches.
Quant aux commandeurs, ils ne plissèrent pas, puis, alors que l'ost ne bougait pas, une lueur luit dans les yeux d'Aenor Feänor.

"Pourquoi sont-ils en formation de combat?"s'étonna-t-il.
Ses hommes le regardèrent, mais tous gardèrent le silence.
Soudain les troupes se mirent à charger.
Imaginez vous des milliers et des milliers de guerriers assoiffés de sang et de gloire, partant sur quelques hères courant devant la mer houleuse et bruillante de chants de guerres et de cliquetis d'armes d'airain.
Des centaines d'armures sur de grands chevaux nerveux fracassaient déjà les malheureux à coup de masses et d'énormes claimores.
La bataille fut rapide, les derniers points de défense s'isolèrent peu à peu et succombèrent sous les tempêtes de traits ainsi que les coups barbares de soldats rageurs.
Beaucoup de prisonniers chez les Rohrims, jeunes guerriers encore naifs, mais peu de la maison Feänor survécut dans cette sanglante bataille.
ces derniers, malgrés leur cruauté, prouvèrent leur courage et leur capacité à tuer, se battant comme des lions, n'abandonnant du terrain qu'en tombant morts dans cette boue de sang.
Aenor, quant à lui, fut capturé et entravé

des troupes du rohan arrivaient encore quelques jours plus tard... surprenant les festivités qui suivirent la formidable puissance dont la terre avait su faire preuve...

aux remparts, les gardes s'étonnèrent...

mais cette fois, le grand pretre épuisé, n'eut pas a intervenir...
les sifflets furent sortis... la nouvelle de l'arrivée de plusieurs bataillons rohannais sous l'embleme de Tyr Feanor fut transmise a toute allure dans tout le territoire... les troupes tubbsarines convergerent... et surprirent les nouveaux arrivés, qui n'avaient visiblement pas appris la nouvelle du massacre précédent...

une troupe d'archers fut prise a parti immédiatement par les assassins des tubbsars, des lanciers chargerent dans la melée...
le sang coulait a nouveau aux portes noires de Tubbsarine

Tyr Feänor apprti bien tard la nouvelle.
Il était parti en chasse avec quelques uns de ses hommes, l'arrivée de son enfant le tracassait, il avait d'ailleurs essayer de retenir le fougueux Aenor, parti en terres maudites réduire en charpies ces assassins avant la venus des descendant d'Aemon.
Une estafette arriva
"Maerlide, une missive,
—d'Aenor?
—De Lethkha,maerlide..."

Tyr Feänor prit la lettre, puis la serra et la jeta.

"Nous partons."


Quelques jours plus tard, il apprit le reste, les forces d'Aenor était décimées, les armées Wadd aussi, et ces maudits trainaient en Rohan, violant et brulant tout sur leur passage.
Quelques gens en moins, mais surtout un royaume qui n'était plus en sécurité pour sa femme et son successeur.Tyr, à la grande surprise de ses généraux et des conseillers, ragea et, dans l'ombre de la peur, rassembla quelques volontaires et fonça trouver les assassins.


Quelques semaines plus tard.
Plusieurs citées, simples hameux de braves paysans et honnorables seigneurs, furent pillés.
Le salaud était invisible, on avait fouillé beaucoup de villes,envoyé encore plus d'éclaireur mais rien...absolument rien.
Quelques centaines d'hommes se baladaient sans laisser de traces, si ce n'est des cendres de foyers et des restes de nourriture volées.
Au moin,ce sont des humainspensa Tyr.

Le seigneur retourna au Chef-Lieu du Rohan, craignant pour sa femme.
Son état était de plus en plus flagrant, elle allait accouchée dans quelques mois,quelques semaines peut être.Tyr ne pouvait plus la laisser ici, il décida de l'envoyer à Ciel Argent, chez son père Shaggar de Kogeras, seul lieu hors de portée de Lethkha et ses soldats.

ils se levaient à l'aube... ne déjeunaient pas, éteignaient les feux, et dispersaient les cendres... une journée de course et rapts s'annonceait...
chaque jour, des champs brulaient... des hommes mourraient dans cette contrée qui n'avait pas su refuser le trone au barbare sanguinaire qui avait amené la mort en terre maudite.... et les assassins silvestres poursuivaient leur oeuvre... l'usure, la guerilla... non, Tyr Feanor devait rester graver dans les memoires du rohan comme la pire période de ce territoire...

rapts, viols... massacres... les assassins de tubbsarine étaient cette fois ci, dans leur élément... point de bataille musclée ou la force l'emportait sur l'agilité... non... la discretion, la rapidité d'action importait plus que tout, cette fois ci...

des nouvelles étaient parvenues a leurs oreilles de la levée de la puissance de la terre par leur grand pretre... ainsi que de la bataille qui libera tubbsarine, de la seconde bataille contre l'arriere garde du rohan...

d'abord dépités, leurs yeux brulaient de haine, maintenant...

il leur fallait préparer le terrain...

Tyr souriait interieurement.
La guerilla que menaient les gueux rendaient fous les seigneurs Rohrims, et beaucou, qui s'étaient isolés du roi, avaient refais surface et encourageaient le roi à traquer le maudit.
La maison des Tubbsar avait fait plus que toutes les autres conquêtes d'Aenor, un genre de dernier service rendu à la famille Feänor.

Le maudit n'avait plus rien à piller, rien à bruler, les seigneurs s'étaient ligués et les armées l'attendaient à présent.

Masi que faire contre cette furtivité?

Shaggar de Kogeras qui travaillait toujours à redresser son royaume ne fut prévenu qu’assez tard de la situation.
C'est en rentrant en Ciel-argent qu'on lui annonça qu’il y avait là un messager pour lui. C’était un guerrier qui avait fait partie de l’attaque en Terres Maudites, un Quesinois qui avait suivi son seigneur jusqu’en Aphrael quittant ainsi ses terres natales. Néanmoins rien qu’à son allure Shaggar compris que quelque chose ne tournait pas rond, il connaissait ses guerriers et un simple échange de regards suffit à confirmer ses doutes.

-Alors ? Que s’est-il passé ?
- Il semble que notre ancien intendant nous en veuille pour une raison ou une autre…plus de 50 000 de ses hommes sont venus nous massacrer. Parmi les nôtres se trouvaient d’autres anciens Quesinois, nous fûmes les premiers à venir à sa rencontre…et à le regretter.
Le messager sera son poing, ses traits étaient déformés par la rage.

Shaggar en resta interdit un moment, comment LethKha avait-il pu l’attaquer ? Il ne lui laissait donc pas le choix.

- Que l’on amène Gared le maître forgeron. Les forges de Ciel-argent vont chauffer comme jamais…Que soient levés le ban et l’arrière-ban !

Lug observerait ses enfants, il ne faudrait pas le décevoir, ce qui avait commencé dans le sang finirait dans le sang…

Tyr était d'humeur sombre. La bouche remplie d'amertume,le regard d'une lueur bizarre, une perception grisatre de la vie...
Oui, Tyr était d'humeur sombre.
Enchainé entre deux poutres, Tyr avait été délaissé au milieu du pavillon de commandement.
En tant que prisonnier de guerre, il avait pu entendre tout le plan que leur avaient déballé les seigneurs de Relievac.
D'aprés eux Dryakos ne tiendrait plus longtemps devant les trébuchets qui s'élevaient autour de la ville. Ils s'étaient étalés autour de la muraille, sans vraiment se protéger.
En effet, la citée du Rohan était exsangue et il ne restait que peu d'hommes pour proteger le bastion du royaume.
Le gueux,il ne connaissait pas son nom, n'avait rien d'un hommes courageux ou audacieux, c'était juste l'un des nombreux pions que mouvaient les anciens confédérés. Juste une diversion, un appât. Son invisibilité apparente, que les tulkas respectèrent un moment, avait enfin une explication.
Un des seigneurs —un de ses hommes qui était près à cacher des assassins de la pire espèce pour de l'argent ou pour des honneurs— avait dû le trahir.
Il se rappelait encore de cet hommes qui le toisa avec orgueuil lors de la réunion des confédérés.C'était lui, surement.
Lors de cette réunion, il apprit que beaucoup d'autres royaumes de l'empire Séquanes étaient attaqués par leurs alliés, Shibby était assiègé par Pierre de Sotile et Joux était entourée par pres de 100000 hommes d'armes.
Eux, les confédérés, déclarèrent avoir amené pres de 25000 hommes en armes pour le siège de Dryakos.
A ce moment du discours, tyr ne put s'empêcher de sourire, intérieurement.25000 hommes !
En moins de 3 ans, il avait réussi a entrainer pres de 14000 hommes !

Ils prétendaient libérer le Rohan d'une terrible engeance, mais qu'en était il des pillages, des meurtres, de l'esclavage, de la famine qui s'opèraient grâce à eux et leurs chiens?
On verra bien... Tyr ne s'inquiètait pas pour cela, le destin est un joueur de dès, comme disent les Séquanes.
Il s'inquiètait pour sa femme, Seilikia.avait-elle atteint Aphraël ?Avait-elle accouchée ? Était-elle en sécurité à Ciel-Argent ?
La vague d'assassinats et de massacres qui sévit dans le pays ne le rassura pas.

Il imaginait Seilikia face à des soudards.Avec ces grands yeux bleux délavés et sa crinière or d'un clair inouie. Quelle piètre figure aurait fait les pillards devant un femme si fière.
Elle n'avait rien de Shaggar, son père, qui lui était tout en muscles et en expressions. On racontait qu'il tua un jour un serviteur à cause la viande qui, d'après lui, était trop froide et lui arracha le coeur, criant que c’était celle là la bonne température.
Seul les yeux de la belle blonde exprimaient quelque chose, une lueur sauvage, bestiale dans son regard.
Le reste de son visage était souvent immobile et, quoique superbe, d'une morgue extraordinaire.Son caractère était d'autant plus fort qu’elle tenait facilement tête à son seigneur et maître. Tyr et Seilikia s'étaient souvent brouillés sur des sujets triviaux, et les réconcialiations se faisaient des mois plus tard, avec force ordre et prières des familles.
Imaginez vous deux gens fiers et méfiants l'un de l'autre, mais qu'une force inconnue les poussait toujours l’un vers l’autre.

Un homme entra dans le pavillon.

le plan avait fonctionné...
la discretion des assassins et leurs mésactions en terres rohannaises avait poussé les hommes du Tulkas a les poursuivre à l'aveuglette...

le capitaine Maudit restait cependant impassible...

pourtant tout s'était passé comme prévu... la troupe d'assassins avait forcé le Tulkas a sortir de sa cité, a le pourchasser... plusieurs fois, ils avaient du faire vite, se rassembler et partir au plus vite de la cité ciblée... sous les yeux embrumés des troupes Feanoriennes.. jusqu'à ce qu'enfin Feanor parvienne a reconnaitre les signes de leur présence... parvienne a les comprendre... l'heure était venue, les troupes des partisans du Rohan de Gryfer avaient alors été mobilisés, les renforts avaient accouru, et au sortir des champs en feux, les assassins n'étaient plus seuls face a la troupe du Tulkas menée par le roi en personne... les bannieres avaient été brandies... et la charge donnée...

la troupe d'assassins s'était enfoncée dans les rangs Tulkas décontenancés par les archers alliés... elle avait resserré les rangs apres avoir subit elle meme une volée de fleches, mais rien n'y ferait... la vue du roi qui avait donné l'ordre d'assaillir Tubbsarine avait plus que motivé les assassins... et bientot, la troupe achevait les quelques survivants, et enchainait le roi du Rohan...

la suite fut logique... les troupes aguerries assiegerent dryakos.... tandis que les assassins menerent le roi tulkas, et son frere.... emprisonnés, à travers le rohan, découvrir la Terre, et sa puissance...

Le ciel était dégagé aujourd’hui. Les assassins de Grognus —il avait enfin apprit le nom du maitre gueux— le trainaient à travers tout le Rohan.
Au début, il ne comprit pas pourquoi une telle démarche. Il saisit la manoeuvre lorsqu’il vit la ruine de la citée Templiers.
La ville n’avait aucune fortification, et les quelques batiements qui étaient encore debout ressemblait plus des tertres qu’à des maisons qui furent, un temps, vivantes et remplies de vie.
D’énormes fosses étaient remplies de cadavres pourrissant au soleil. La profondeur apparente fut démentie lorsqu’on s’en approchait.
5 fosses visibles, environ 50 hommes chacune. Les autres habitants sont partis pour les terres maudites à cette heure.
Il observa d’un peu plus près la physionimie des pauvres paysans. Les assassins, croyant appercevoir de la pitié sur le masque du roi, le laissèrent s’approcher d’une des fosses. Le Feänor observa avec méthode les corps inertes des malheureux.
Aucun démembrement, remarqua avec détachement Tyr,travail fait avec des armes légères. Des flêches, surtout dans le dos, ils n’ont sans doute rien tenté contre les assaillants.
Il retourna une de ces pauvres femmes qui avait encore les traits déformés par la peur et la douleur.Le roi décompta trois traces de flêches. Mais se n’étaient pas ces flêches qui l’avaient achevés,déduisit professionelement le Tulkas. Il commença à tatonner le corps. Il découvrit au niveau du bas ventre une grande plaie, un couteau, pensa tout de suite Tyr.
Il reconstitua la scène: deux archers tirèrent sur la femme, deux flêches dans les épaules, une dans la jambe. Puis ils la violèrent, malgré son état, et l’un des deux, ou peut etre un compagnon, Tyr ne pouvait savoir, lui avait enfoncé son couteau de chasse dans...
« Hey! Mais qu’est ce tu fais!? » Vigilant et suspicieux, un des assassins s’était approché du Feänor alors qu’il essayait d’imaginer la bataille et le genre de troupes qui passèrent ici.
Tyr se retourna, lacha le cadavre de la femme humiliée, mais, malgré le spectacle révoltant qui s’illustrait dans son esprit, il prit un air blasé, et lança un:
« Je regarde juste.
-Dis plutôt qu’t’essaie d’tirer du plaisir à la donzelle . Il tendit son couteau, peut être celui qui s’enfonça dans la jeune femme, vers la fosse pleine à rabord qui contenait le cadavre. La blague déclencha des petits rires chez les assassins.
Une lueur d’interessement se lit dans les prunelles de Tyr.
-Pourquoi donc?
Le visage grêlé fit apparaitre un rictus.
-Bah tout le monde sait que les Tulkas, ys sont bizarres.
-Bizarres? Interrogea le roi d’un ton candide.
-Bah ouais, y’en a pas mal dans la Tubbsa. Les affranchis qu’ils s’appellent, ils regardent tout la gens ‘vec leurs grands yeux gris, ‘jours pein de dédain et tout. Jamais y payent une pinte et même qui z’agissent contre les conseils.
-Les conseils?
-Bah voui, les conseils des maitres compagnons,’fait depuis longtemps qu’on agit pu tout seul dans notre coin...
Tyr garda le silence, attendant la suite avec impatience mais feignant la désinvolture.
« Avant on attaquait chacun de notre côté,reprit le gueux,croyant perdre son auditeur, et pis le Saignoir Orcus y l’a remit tout en ordre, et mait’nant ça marche au contrat, ainsi on est en règle avec la Tubbsa.
Mais avant nous y’avait plein de guildes dans le Retrahant.Les jongleurs d’Hérosie, les insurgés de la garde prétorienne, les empoisonneurs empersois, et pis des Tulkas;
Y’avait pas mal de Tulkas, et ys étaient partout ces chiens ! Ys ont des gens partout qui leur donne ce qui z’ont besoin et pis on a payé cher en hommes les guerres contre ces bougres.
Mais la Tubbsa nous sout’nait et nous envoyait d’autres bougres et des retrahs.
Pis un jour, les Tulkas, z’ont presque tous disparus, à part les vieux marchands , j’entends.N’a pus prendre l’terrain qui laissaient.Pis pour les autres guildes, c’est plus facile pask’ys ont pas d’aide d’leur citée mère.
Mais y’a pas quelques z’nnée s’avez recommencez a foutre vot’merdre et revenir sur nos terrains de chasses.Se lèche les lèvres.Et là vous avez essayer de détruire la Tubbsa mais la terre elle nous a sauvé et on’est là. »

Tout était plus clair à présent, Tyr comprenait pourquoi tant de familles avaient voté pour la destruction de Tubbsarine la Maudite et de ses féaux. Les maisons Tulkas avaient dus perdre beaucoup d’hommes et de fils dans les guerres larvées ayant pour terrain de jeu les citées de retrahant. La domination du commerce illégal et de l’assassinat était une bataille qui valait la chandelle, et les maison Tulkas l’avaient compris.
Mais lorsque la guerre civile eu lieu dans la citée Tulkas d’Utgôrd, les Tulkas vivant à l’extérieur avaient dûs envoyer leur gens et enfants à Utgôrd pour défendre le nom de leur Maison, se trouvant en la capitale Tulkas.
Mais, apres la guerre de succession que fut la guerre d’Utôrd, beaucoup de combattants, à présent aguerris de près de 10 ans de guerilla, étaient retournés auprés de leur père et avaient tentés de reprendre leurs anciennes possesions.