Retrahant, Ere impériale
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 Religions d'Ombos

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Ticlem

Ticlem


Nombre de messages : 1973
Date d'inscription : 16/12/2004

Religions d'Ombos Empty
MessageSujet: Religions d'Ombos   Religions d'Ombos EmptySam 5 Fév - 21:53

Un arabe du désert fit son entrée à l'assemblée suivit par un jeune homme habillé avec une jdellaba.

Les arabes d'Ombos croient en un dieu suprême autour duquel se placent les âmes des ancêtres, razanes, et en un mauvais génie qu'ils appellent angatch.

Les âmes des ancêtres sont pour les Ombosiens les intermédiaires entre les divinités et les vivants. Les nomades leur vouent un culte profons et leur font des sacrifices. Parmi les génis Ombosiens, il faut citer ceux de la pêche, de la chasse, de l'agriculture et de la guerre. Les âmes des chefs passent dans le corps des crocodiles, et celles du peuple dans celui des loups-cerviers. Il ont des idoles dans lesquelles, comme dans les amulettes, les nomades ont foi. Les Ombosiens attribuent à Rabefihaza l'origine de la chasse, de la pêche à la ligne et de la création de tous les engins de capture.

Je vais vous conter l'histoire des dieux.


Il y a bien longtemps de cela, Ndriananahary envoya sur terre son fils, Ataokoloinona, pour examiner toutes les choses et le renseigner sur la possibilité d'y créer des êtres vivants. Sur l'ordre de son père, Ataokoloinona quitta le ciel et descendit sur le globe terrestre. Mais partout, prétend-on, il y fausaut une chaleur tellement insupportable qu'Ataokoloinona ne pouvant y vivre, s'enfonça dans les entrailles de la terre afin d'y trouver un peu de fraîcheur. Il ne reparut plus.
Pendant lontemps, Ndriananahary attendit le retour de son enfant. Mortellement inquiet de ne pas le voir revenir à l'époque fixée, il envoya ses serviteurs à la recherche d'Ataokoloinona.


Le vieil homme se mit à tousser, laissant le jeune homme reprendre la parole.

Ce furent les hommes qui vinrent sur la terre et chacun prit une direction différente pour tâcher de retrouver le disparu. Mais, hélas ! les recherches furent vaines.

Les serviteurs de Ndriananahary vivaient misérablement, car la terre était presque inabitable, tant elle était sèche et brûlante, airde et dénuée; faute de pluie, aucune plante de pouvais pousser sur ce sol ingrat.
Voyant l'inanité de leurs efforts, de temps en temps, les hommes envoyèrent quelqu'un au ciel pour rendre compte à Ndriananahary du résultat négatif de leurs inversitigations, et lui demander de nouvelles inscructions.

Le vieillard leva alors la main, le jeune homme se tut laissant la parole à son maître.

Beaucoup furent ainsi délégués auprès du Créateur, mais, malheureusement, aucun de revient sur la terre. Ce sont les Morts. Jusqu'à aujourd'hui, on ne cesse d'envoyer des messagers au Ciel, puisqu'on n'a pas encore retrouvé Ataokoloinona, et qu'aucune réponse de Ndriananahary n'est parvenue sur la terre, où ces premiers honnes ont fait souche et se sont multipliés.
On ne sait donc pas ce qu'il faut faire; doit-on continuer les recherches, ou faut-il y renoncer ? Hélas ! pas un des envoyés n'est de retour pour nous renseigneur à cet égard. Cependant, on envoie encore beaucoup d'émissaires et les recherches continuent toujours sans succès.
C'est pourquoi l'on dit que les morts ne reviennent plus sur la terre. Dans le but de récompenser les hommes de leur constance à rechercher son fils, Ndriananahary fit tomber une pluie pour rafraîchir la terre et permettre à ses serviteurs de cultiver les plantes nécessaires à leur nourriture.



C'est l'origine de la pluie bienfaisante, et l'explication des oasis dans le désert. Une autre légende du sud d'Ombos montre que les destinées viennent de dieu:



Il y avait autrefois, dit-on, quetre hommes qui ne s'accordaient pas, mais chacun à part s'évertait dans son sens, dans ce qu'il faisait.
L'un portait continuellement une sagaie et poursuivait toutes les choses vivantes qu'il voyait. Celles qu'il attrapait, il les tuait, il en mangeait, il en laissait; c'était là son affaire.
Un autre tendait des filets aux oiseaux et aux animaux; quand il en attrapait, il tuait les uns pour tirer des augures de leurs entrailles, et, les aures, il les élevait pour les emmener avec lui, la nuit, comme chiens de chasse; c'était son affaire.
Un autre, au contraire de ces quatre hommes, quand il voyait une chose briller, du mica, du fer, de l'argent, un fruit, quoi que ce fût, arrangeait une place et y demeurait pendant le jour; c'était là aussi son affaire à lui.
Et le quatrième portait du fer en plaque, pour retrouner la terre qu'on travaille.
Ainsi étaient les conditions de ces quatre hommes.

Après un certain temps, comme il ne s'accordaient toujours pas, il décidèrent de se rendre chez Dieu ( Ndriananahary ) pour qu'il arrangeât leurs destinées et les accordât entre eux. Ainsi, ils partirent et arrivèrent chez Dieu; c'était par hazard un Aztha ( vendredi ) et Dieu buvait son thé à la menthe; ils lui racontèrent l'affaire.
" Oui, dit Dieu, mais aujourd'hui je ne suis pas libre, car je brasse le blé." puis, en donnant une poignée à chacun: " Tenez, et gardez-le bien, Zérot ( lundi ) je viendrais chez vous." Leurs adieux faits, ils partirent tous les quatre, chacun tenant leur poignée de blé. Puis, ils prirent par le désert, se séparèrent, chacun regagnant son logis. Peu après qu'ils se furent séparés, le porteur de sagaie vit un chien sauvage et le poursuivit, et , en le poursuivant, il ne pensa plus au blé qui tomba. Il revint, chercha les grains en vain, mais ne retrouva pas ceux-ci. Et un des autres se trouva, par hazard sur le bord d'une terre ravinée par un torrent.

Le vieillard se remit à tousser, des glaires l'empêchant de respirer correctement. Le jeune homme s'occupa de lui et reprit l'histoire.

Apercevant en bas un objet blanc qui brillait, il déposa son blé et descenfit, mais il arriba que sa djelaba, en frottant, entraîna ceux-ci, et le torrent emporta ce blé qui fut perdu.
L'oiseleur sortit la nuit, car il avait entendu un charognard, et, ayant déposé son blé à l'extérieur de sa tente, il partit à la pousuite de l'oiseau. Quand il revint, il chercha le chercha de partout mais le sable l'avait enfoui: il ne le retrouva plus. Le quatrième, rencontrant un terrain marécageux, trouva une terre molle et la piocha; il posa sa djellaba sur une motte et le blé dedans. Quand il eut pioché, le vent en soufflant souleva la djellaba; le blé s'envola lui aussi et se dispersa. Surpris, l'homme s'en aperçut.
Aussitôt il reccueillit des un à un en formant un quart de ce qu'il avait reçu; il fut à la fois content et triste, car, si ce qu'il avait retrouvé était quelque chose, la plus grande quantité était perdue: il regardait en effet comme tel ce qui étiat tombé sur la terre molle et qu'il avait travaillée.
Quant ce fut Zérot, Dieur arriva, appela les quatre hommes et les interrogea sur le blé qu'il leur avait donné, et chacun dit ce qui le concernait. Dieu répondit: " Ne voyez-vous pas qu'on ne peut changer la destinée que Dieur vous a donnée ? Le batailleur est batailleur, c'est l'espèce des batailleurs. Le sorcier est sorcier, et c'est la race des sorciers. Le marchand est marchant, c'est la race des marchands, et vous, le travailleur de la terre, vous serez la race des travailleurs de la terre; de vous je fais le principe ( la source ) de la subsistance des autres. Dieu suit les gens dans le mal qu'ils font pour les ammener au bien. Vous étiez en désaccord auparavant, à cause de vos confitions disparates dont vous ne voyiez pas les raisons. Dorénavant voilà comment vous arrangerez vos conduites." Ainsi parla Dieu ! Et dès ce temps-là, chacun des hommes à sont lot, ce qu'il aime, et c'est suivant cela que vont les conduites et les destinées.

Le jeune homme regarde son maître qui acquèsca. Tous deux saluèrent l'assemblée et partirent.
_______________________
Un homme noir fit son entrée après que les deux arabes furent sorti. Ils se saluèrent avec un profond respect. Il prit la parole comme s'il racontait la religion d'un autre peuple.
Dans ce groupe des nègres Ombosiens, le fétichisme semble dominer. Les indigènes croient en la métempsychose, et professent envers les serpents un culte respectueux. Parmi les mythes de ce groupe, on retrouve la légende sur la création chez les Chillouks du Fleuve Blanc, dans laquelle ils expliquent les différentes couleurs de la race humaine et par le choix des couleurs des argiles dont elle fut créee.
Juok fult le dieu créateur de tous les hommes de la terre. Dans la région des Arabes, il trouva de la terre ou du sable dont il fit des hommes de la même couleur. Il prit de la terre noire et fit des homme ce la même couleur. Là Juok dit: " Je vais faire un homme, mais, pour qu'il puisse courir, marcher, je vais lui donner deux longues jambes semblables aux pattes de flamants." Cela fait il dit à nouveau: " Il faut que l'homme puisse cultiver le mil, je lui donnerai deux bras: un pour manier la houe, l'autre pour arracher les mauvaises herbes." Il dit ensuite: " Pour que l' homme puisse voir, je lui donnerai deux yeux." Et c'est ce qu'il fit. Puis ildit encore: " Pour qu'il puisse manger son mil, je lui donnerai une bouche." Puis, pour que l'homme puisse crier, danser, chanter, parler, entendre le bruit, les discours, il lui donna une langue et des oreilles. Ainsi l'homme fut parfait.
Dans le sud du désert, les Nandiath racontent des histoires d'après laquelle la mort est attribuée à la mause humeur d'un chat. Celui-ci, chargé d'apporter aux hommes la nouvelle de leur immortalité, trouva qu'il n'avait pas été recu avec tout le respect dû à un messager divin. Aissi, pour se venger, changea-t-il son histoire et il condamna les hommes à mourir: " Tous les hommes, disait-il, mourront comme la lune, mais vous ne ressusciterez pas comme elle si vous ne me donnez pas à boire et à manger. " Les hommes se moquèrent de lui et lui donnèrent à boir sur un escabeau. Le chat, furieux de ne pas être considéré comme un homme, partit en disant: " Tous les hommes mourront; seule la lune ressuscitera !"
C'est à la même région du sud du désert qu'appartient ce conte: " Le soleil et la Lune s'entendirent un jour pour tuer tous leurs enfants. Le Soleil mit son projet à éxécution, mais la Lune, s'étant ravisée, épargné sa descendance. Aussi le Soleil n'a-t-il plus d'enfants, tandis que la Lune en possède d'innombrable, qui sont les Etoiles."
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