A terre

Incroyable mais vrai, je m'ennuie. J'ai tellement f ait, tellement vécu que plus rien ne me surprends. J'ai voyagé, dans mon esprit, dans mes pensées, dans les pays, les continents. J'ai tué, encore et encore et encore dans les drogues lesp lus fortes et les plus puissantes mes sombes pensées. J'ai failli mourir de mes excès de confiance sur les pavés de la vie. Oui, des conneries, j'en ais fais.
Qu'ais-je fais de bien ? J'ai aidé des amis dans les pires difficultés, j'ai fais des sacrifices pour eux. J'ai offerts aux pauvres paysants et aux mendiants ma nourriture, mes or, mes retrahs.
Et aujourd'hui, je m'ennuie.
Bizarrement, je ne fais rien contre, à part bien sur de me ressasser ce que j'ai fais durant ma vie. cet ennui est du aussi, il faut le dire, à cet incapacité de bouger y est pour quelque chose. J'ai bien peur que seul mes yeux et mes paupières peuvent se mouvoir encore à peu près correctement.
Effondré à terre, dans cette auberge de bas étage, de barbare, je ne fais que cligner des yeux. Des larmes débordent de mes yeux et coulent le long de mes joues. Ces petites gouttes salées s'épongent rapidement sur ce bois moisi et sale.

Et maintenant, que faire ?

[HRP:Lol,essayer d'enchaîner à ca^^]

Il y avait un homme d'arme porteur des blasons de Mindon Eldaliéva. Contemplant l'homme effondré, il s'écria doucement
Qui nous dit que même le fait de s'ennuyer dans ce prodigieux corps humain n'est déjà pas un privilège ? Lorque l'on possède quelque chose, on a tendance à oublier le caractère prodigieux qui l'habite peut être...
Alors, que faire ? Se satisfaire de l'instant présent, tout simplement.

Sortant de l'auberge avec ses hommes, Godfrey s'arrêta devant le corps "noble" qui lui bloquait le passage. Il fit un signe aux deux chevaliers les plus proches, et ceux-ci se saisirent du Sire Yorik et le déposèrent sur une chaise, sans un mot.

Vous vous ennuyez ?, lui dit soudain Godfrey en tentant de le regarder dans les yeux (ce qui n'était pas aisé vu son état d'ébriété avancé). Avec cette Peste Noire, cette famine, ces pillages ? Il y a un territoire qui a besoin de son Seigneur en ces moments durs, et non pas d'un soulard de bas étages, si vous me permettez l'expression.

Sur ce, l'accès libéré, lui et ses hommes s'excusèrent auprès de l'homme d'arme porteur des blasons de Mindon Eldaliéva, pour passer, et sortirent.