Automne 175

* la porte ouvre d'un coup de pied....

une masse conséquente jette un regard sur les diverses tables occupées... en trouvant une presque vide... se dirige vers elle, accompagné de deux trois autres masses.... se poste devant le gringalet occupant la dite table...
" dégage, gringalet...."
ce qu'il fait sans mot dire....

la petite troupe s'asseoit alors et prend ses aises...

" A BOIRE !!!!"

un jeune homme avec des habits de moine entra dans la taverne

jeunes soldats je vous apporte la voie d'Amk'Cherk....puisse t'il vous donner la richesse et la puissance!

Un groupe d’homme assis au fond de l’auberge riaient aux éclats en voyant le moine d’Amk-Cherk. On pouvait voir sur leur table un nombre impressionnant de bouteilles vides nul doute qu’ils étaient ivres. Les tables autour étaient désespérément vides au grand regret de l’aubergiste, qui jetait sur les soldats ivres des regards courroucés. En ces temps troublé il n’avait nul besoin d’une mauvaise réputation et c’été exactement se qu’amenaient cette bande de soulars.
Le moine n‘avait pas l’air de prêter attention aux ivrognes bien que les insultes commencé a fuser.
Un des soldats se retourna pour commander à boire à l’aubergiste.

« Ey l’aubergiste, à boire … allez magne toi on a soif nous ! »

L’aubergiste ne savait plus quoi faire. Il regarda les cinq soldats. Ils étaient vêtus d’une cape bleue aux bordures grises ornée, dans le dos, de l’étendard Empersois de la ville D’Agilidone. Sous cette cape brillée de temps en temps une petite cotte de maille en bronze, typiquement empersoise. Jamais l’aubergiste n’avait vu de soldats du sieur Escarnart dans sa taverne, mais la rumeur parlait de ces soldats comme passif et toujours courtois. Apparemment il n’en été rien.
Il se décida à préparer la commande des empersois.

L’aubergiste cessa tout mouvement, les cinq larcins regardaient a nouveaux le moine mais ne parlaient pas. Leurs mains caressaient frénétiquement le manche de leur épée. Il été difficile de croire que si combat il y avait, un de ces soldats serai capable de lever son épée. L’aubergiste le savait, l’alcool donne des ailes à l’esprit et leste le corps.
Il décida donc de leur apporter ce qu’il avait de plus fort. Une eau de vie d’une plante dont lui seul avait le secret. De quoi achever les indésirables comme ces soldats.

Arrivant à leur table, l’aubergiste s’exclama :

« Voila messieurs commande spéciale offerte par la maison.

Il se pencha vers eux :« Je vous conseil de boire ce vers d’un trait, c’est comme sa qu’on l’apprécie le mieux. »

Bien trop heureux de boire a nouveaux et sans payer les soldats s’exécutèrent. L’aubergiste n’eu pas a attendre longtemps, un part un les soldats s’affaissèrent.

Satisfait l’Aubergiste retourna à son comptoir. Il s’occuperai plus tard de ces ivrognes car aucune chance qu’ils se réveillent avant la fin de la soirée.

les masses aux torses semi dénudés buvaient calmement leur choppe... observant la tension naissante entre le moine récemment entré, et le groupe d'empersois ivres...

le plus grand des barbares posa meme une grande main sur l'avant bras d'un de ses compagnons... afin de le calmer...
"
nul besoin d'esclandre en ce lieu, ami... s'il faudra séparer des tetes des troncs qui les portent, nous le ferons en sortant... pour l'instant, buvons...

* leve la main en direction de l'aubergiste...

une autre tournée, Tavernier, et sers donc ce serviteur d'arm chek sur mon compte!!!
"

le moine repondit non
notre foi nous demande de ne point boire avant le couché du soleil...alors attendant mon cher et brave guerrier...j'accepte néomoins votre invitation avec le plus grand remerciment......qu'Amk'Cherk vous fasse maître de guerre, qu'il fasse plier vos ennemis devant vous....qu'il glorifie votre ligné...qu'il vous apporte milles jois et milles réconfort dans votre vie !!

* acquiesce ... puis se tournant vers l'aubergiste...

"
d'ailleurs, sers donc a boire a tous tes clients.... sur mon compte... ce jour est spécial pour moi... et d'ailleurs, qui sait, peut etre retrouverai je un jour un de ces "clients" sur un champs de bataille, et ce jour, je serai bien heureux d'avoir affaibli leurs réflexes a l'aide de tes breuvages, ami tavernier...
"
* sourire presque innocent...

Un homme en simple tenue d'entrainement entra, suivi de près par trois hommes eux aussi en tenue similaire. Silmadrïn s'avança vers une table ronde et écartée des autres; sa lame courbe battant sa cuisse, il n'adressa qu'un maigre regard au tavernier et aux clients présents, aussi prodigues qu'ils soient.
Un corbeau, pérché sur l'épaule de Silmadrïn, se hasarda à un croâssement lugubre mais il fut réduit au silence d'un simple signe calme de son maître.
Les hommes portaient des épées longues et de longs et fins poignards à la ceinture, pas de cape, pas de casque, pas d'armure clinquante, juste de simples tuniques de cuire cloutées pour faciliter les mouvements.
Lorsqu'ils furent tous assis, Silmadrïn appela le tavernier d'une voie ni grave, ni aigue.

De l'eau, de l'eau pour mes hommes, mon corbeau et moi....

* à table, les choppes étaient cordialement vidées... lentement... comme tout homme qui fait un long chemin se doit de le faire... mais les hommes qui étaient entrés a la suite de leur leader ne purent réprimer un sourire en entendant qu'on commandait de l'eau dans une auberge... sourire qui ne dura que peu de temps... celui de constater que les yeux du dit leader s'étaient éclairés... son visage était devenu grave, lorsque le croassement, aussi discret fut il, avait retentit...

* les compagnons d'Anastheor n'osaient plus rire, ni meme parler, chacun regardait tour a tour continuellement Anastheor et l'objet de son regard, ou du moins ce qu'ils croyaient etre la cible de son regard... portant parfois leur choppe a leurs levres d'une main, tandis que l'autre restait sous la table

* un grognement, ou plutot un demi beuglement faible émana du groupe des empersois ivres... surement l'un d'entre eux avait il eu la force de prendre position plus confortable que les autres... et certains s'en plaignaient inconsciemment...

* le pretre d'amk Cherk s'était éclipsé... subreptiscement... certainement avait il senti que venir dans une auberge pour ne point boire ne serait pas bien vu...

* le tavernier usait d'un chiffon crasseux à frotter une choppe, esperant que par magie, les traces visibles sur celle ci seraient bientot fatiguées d'etre astiquées, et partiraient d'elles memes on ne sait ou... le tout, en observant ce maudit volatile qui, il en était sur, ne manquerait pas de defequer sur la table d'un de ses clients si son maitre l'autorisait a voler ainsi dans son établissement...

Anastheor, grave, observait l'animal... ce croassement lui rappelait quelque chose... mais il ne savait peut etre pas quoi... ceci étant, il ne relachais pas son regard, tentant de déterminer la signification de la résonnance familiere que ce croassement éveillait en lui

Dans ses habits blancs, un homme entre. Son visage cammoufflé sous un turban laisse paraître deux yeux bleus, sans doute les seuls du désert Orcumien.

L'homme avance, entouré d'un petit corps armé. Il semble donner un cours à deux jeunes garçons sur l'amour et l'eau en assimillant les deux dans des psaumes.

Il regarde alors les personnes présentes, ôtant le tissus de sa tête.

" Aubergiste, de l'eau pour nous. "

N'ayant été touché qu'a moitié par la boisson ainsi que quelques seigneurs empersois, nous étions restés sans voix devant la magnifique et ténebreuse graméenne.

Lors de nos diverses campagnes nous n'avions jamais rencontré pareil créature. Une ensorceleuse d'homme je dois l'avouez possédant toutes sortes de fioles rempli de potion pour faire sucoomber le plus endurci d'entre nous.

La belle me lançant un regard a demi voilé me fit perdre mon appoint. A ce moment la je me suis dit que la gramée possédait des charmes envoûtant et qu'un jour il se pourrai que j'y succombe.

Mes esprits revenus, je quittais l'auberge et mit mon cheval au triple galop sans me retourner afin de ne pas croiser ce regard qui me fascinait tant.

Angelucius entra dans l'auberge avec plusieurs de ces jeune compagnons, il riierent tous ensemble et l'un d'entre eux dit rapidement a l'aubergiste de leur a portée une bonne douzaines de chope , il avait les 20 a feté de Angelucius , il se mirent a une table dans un coin de la piece et commencerent à trinquer ensemble l'un d'entre eux s'arreta voyant la belle sorciere, puis Angelucius dit douement a son compagnons.



"ce n'est pas quelqu'un pour toi elle est trop dangereuse pour toi mon amis pour chacun de nous dailleurs, c'est sous ces formes les plus belle que le mal est le plus terrible surtout en ce qui conserne les sorciere, nous avons encore de la chance pour nous que de telle sorciere ne frequente pas Cinaria"

un autre repondue presque aussitot

" de la chance pour nous peut etre mais de la mal chance pour le plaisir de nos yeux"

et ils se remirent a trinquer ensemble

Galahad n'eu que le temps d'éviter son ami qui sortait de l'auberge en courrant, le regard perdu. Il l'appela mais Lathander enfourcha son cheval sans même l'entendre. Ils s'étaient pourtant donner rendez vous là un peu plus tot et galahad était impatient de le retrouver à vider quelques pintes.
Un peu déçu, il pénetra quand même dans l'auberge. Son regard se posa d'abord sur un groupe d'Empersois, visiblement ivre morts, avec pourtant le même regard lubrique pointé dans la même direction et la même machoire pendante. Galahad suivi leurs regards.

Il eu d'abord l'impression de prendre feu, puis son sang lui frappa violement les tempes, pour ne pas perdre sa dignité, il se jetta sur la permiere chaise venue, en faisant tomber un Empersois ivre qui ne s'en rendit certainnement pas compte.
La créature accoudée au bar dépassais l'entendemant en matière de beauté. Elle était farouche, sauvage, sensuelle, graméenne! elle concentrait en elle tous les interdits de la nature. Galahad eu soudain honte de ses bottes boueuses, de sa cape tachée de sang et d'eau, des erraflures sur son armures. D'un geste maladroit, il défroissa sa cape, se leva et s'apporcha du comptoir, de la belle. il ramassa un brin d'herbe tombé au pied de la dame, et remonta doucement, ne ratant rien du spectacle qu'il s'offrait.
Il tendit le brin vers la Femme.

"-Madame, j'espere seulement que de ce brin d'herbe, vous ferez le plus puissant des filtres d'amours et que nous le partagerons!"

il inclina respectueusement la tête devant la femme. Derriere lui le groupe d'Empersois gloussa en voyant un de leur chef de guerre si gauche, il les foudroya du regard, coupant net tous bruit venant d'eux

à l un de ces comagnons

Tiens regarde une vistime de plus de notre sorciere bien aimé de garmée , je suis sur que djura a le plus gros palmares de toutes la gramée , elle me surprendra toujours cette sorciere.

Voyant que son corbeau commençait à trépigner sur sa poutre en voyant la tête coupée, Silmadrïn rappela son familier à une tenue plus respectable d'un simple sifflement.
Le corbeau vint se poser sur l'épaule de son maître.
Silmadrïn eut soudain le présentiment que la jeune et belle dame accoudée au bar allait prendre ce sifflement pour son compte et il s'empressa de se retourner sur ses soldats qui ne pouvaient contenir leurs sourires.

Hum... oh, vous ca va...!

Lorsque la porte s'ouvrit de nouveau, la taverne était toujours plongée dans le silence. Plusieures paires d'yeux se tournèrent vers l'homme qui venait d'entrer. Un peu enveloppé, mais très richement vêtu, la jambe raide et un large sabre d'abordage au côté, le capitaine Felderick le Boiteux entra dans la pièce, suivi de quatre de ses hommes qui portaient chacun un tonnelet.

- -Eh alors, la dedans ! On veille les morts ?

Avisant la tête ensanglantée toujours par terre, il apostropha le tavernier :

-- Dites donc, mon brave ! Le ménage ne semble pas fait souvent chez vous. Débarrassez moi de cela avant que le corbeau ne s'avise de prendre un dessert. Et quand tu m'auras nettoyé tout ça, tu rangeras ces quatre tonnelets derrière ton bar. Il proviennent de la première production de rhum de Roarc'h Mihn. Je te les offre. Sers en à un maximum de tes clients. Et si jamais il t'en fallait encore, nous pourrions trouver un accord commercial.

Le tavernier se hata de ramasser la tête coupée et rangea les tonnelets, trop content de n'avoir pas un retrah à verser pour ceux ci.

Se tournant alors vers le nouvel arrivant avec un sourire plein d'ironie

Ne faite donc pas attention...certains seigneurs trouvent qu'amener des têtes coupées dans les auberges redore leur blason et impose un certain respect. Cela dit, il est vrai que décapité le premier paysan venu ou même un simple esclave est un acte très respectable.

Puis incitant Felderick le boiteux à prendre une chope à sa table, les hommes de Silmadrïn se levère et choississant une table innocupée, la placère à coté de la leur.