Retrahant, Ere impériale
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Retrahant, Ere impériale


 
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 Orcum

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Ticlem

Ticlem


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MessageSujet: Orcum   Orcum EmptyMer 31 Aoû - 17:26

Le Désert - Orcumiens.



Descriptif:

Narrateur a écrit:
Depuis tout temps l’homme a souhaité devenir riche et puissant. Les nomades d’Orcum ont toujours sillonné le désert pour pouvoir trouver de quoi survivre, l’eau. Chose la plus rudimentaire pour ne pas mourir dans l’aride désert. Les larmes d’Ndriananaharyth comme ils appellent les oasis, leur permettent d’avoir de quoi boire et de garder en vie leurs chameaux et autres animaux. C’est aussi pour eux le moment de faire la chasse.

Les hommes ont aussi soif de conquête et de découverte. Un arabite, un blanc pour être exact a découvert ce territoire, loin des plaines verdoyantes habituelles de Retrahant. Là point de plaisir, qu’une vie rustique et difficile. Il faut effectuer beaucoup de travail pour faire d’une simple Oasis, le centre d’une ville puissamment défendue par de hauts remparts, et sert à nourrir les hommes qui vivent entre les murailles.

Orcum lutte pour la liberté du désert, et prêche ses dieux avec adoration, respectant tous les cultes du désert. L’homme vient du désert, et est parti vers les endroits plus froids, maintenant c’est l’inverse l’homme revient à ses racines.



Hiérarchie:

Narrateur a écrit:
Les Hommes gouvernent le pays. Malgré les efforts des quelques libertaires du territoire, les hommes sont les seuls à exercer un pouvoir, quel qu’il soit. Dans la hiérarchie d’Orcum il y a :

Dieu
Les Oracles
Les dirigeants Religieux d’Ombos
Le gouvernement religieux : ex : clergé pour les Chrétiens
Les membres religieux qui prêchent Ndriananaharyth dans les temples
____________________________________________________
Les seigneurs Arabes, et Arabites qui vivent dans l’inhospitalier désert Orcumien
Les militaires sont des soldats qui se battent au nom de leur dieu et non au nom des sieurs
Les Notables qui s’occupent des affaires sans importances de d’Orcum et qui vivent aisément
Les Paysans qui travaillent pour Orcum et qui perçoivent un tant pour cent sur leur labeur effectué.
Les serfs, esclaves et coupables de crime, travaillent pour une durée illimitée sans percevoir de salaire .




Les Oracles : Elles parlent au nom du Dieu : Ndriananaharyth. Depuis des temps immémoriaux ce culte existe, et les rouages n’ont que peu changer. Les Oracles fument des « grains de sable » avant de dire au peuple ce qu’Ndriananaharyth a à leur annoncer.

Les représentants religieux : Les représentants religieux : Ils dirigent les cultes Orcumiens. Ils prennent des décisions devant être appliquées par tous les seigneurs. De ce faitla politique est une Théocratie dirigée par une poignée d’hommes. Les Arabes sous le culte d’Ndriananahary sont ceux qui ont le plus d’importance. Ils représentent l’autorité et peuvent appeler à la guerre sainte s’ils trouvent qu’un seigneur ou un territoire a tâché l’honneur des Orcumiens.


Le gouvernement religieux : Il aide les hauts dirigeants dans leurs directions. Les chargés sont répartis selon une classification bien précise :
- Chargé des affaires internes à l’Empire
- Chargé de la politique extérieure
- Chargé des industries et de la nourriture
- Chargé du commerce
- Chargé des finances
- Chargé de la défense

Le Chargé des affaires internes doit s’occuper des tracas des seigneurs et des membres religieux, il sert de porte-parole.
Le Chargé de la politique extérieure est un orateur, sélectionné pour ses talents linguistiques. Il doit porter le nom du territoire lors des différents débats.
Le Chargé des industries et de la nourriture gère le travail des ressources et de la nourriture ne négligeant aucun point. Il travaille en étroite collaboration avec le Chargé du commerce.
Le Chargé du commerce s’occupe du commerce ouvrant et fermant les routes commerciales. Il s’occupe du nombre de ressources présentes sur les souks ( Marché ).
Le Chargé des finances doit gérer l’argent du territoire et s’arranger avec les seigneurs de payer un tribut équivalent au nombre de population et des dépenses et achats de chaque seigneur.
Le Chargé de la défense doit préparer les troupes et les répartir dans tout le territoire pour que les plus jeunes seigneurs puissent être défendus efficacement.

Les Membres religieux : Ils font parti intégrante de la Théocratie, ils gèrent les affaires importantes des villes, et vivent dans les temples dédiés à Ndriananaharyth. Ils font en sorte que la population fasse toujours plus d’offrande et ainsi percevoir plus de richesses.

Les Seigneurs : Qu’ils soient arabes, nègres ou arabites ( blancs ), toutes les personnes souhaitant vivre dans le désert Orcumien, soit pour rejoindre Ndriananahary ou pouvoir vivre dans un territoire autrefois en paix sous le règne d’Altir de Dare sont autorisées. Les Arabes auront plus facilement des places dans le gouvernement au contraire des émigrés Arabites venant d’Empersiste ou d’un autre territoire.


Les Militaires : Ils défendent le territoire au nom d’Ndriananaharyth. Ils se battent que quand les Tirams décident qu’il est temps de lever les armes. Ils sont entretenus par les Dirigeants Religieux, et par les Seigneurs.

Les Notables : Ce sont les personnes qui ont réussi à se faire un nom dans leur propre ville. Marchands d’esclaves, d’épices, vendeurs d’armes, anciens militaires qui forment des milices. Ils ont une place importante dans l’économie des villes, ils doivent gérer la collecte des impôts et la protection des villes hormis les armées du territoire.



Les Paysans : Ils travaillent pour l’Empire mais perçoivent un avoir sur leur travail. Ils gagnent un salaire, et sont traités de façon dure mais juste. Ils font toutes les tâches utiles dans les villes : champs, construction, réparation…

Les Serfs, esclaves et Brigands : Ils travaillent pour l’Empire sans percevoir de salaire, ils font des travaux d’intérêts généraux. Les Serfs sont choisis à cause de leur manque de rigueur dans leur travail en tant que paysans, les esclaves sont soit capturés lors de batailles ou lors de d’achats d’esclaves sur les marchés. Les Brigands au lieu d’être pendus ou lapidés, travaillent pour l’Empire jusqu’à la fin de leur vie.
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Ticlem

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MessageSujet: Re: Orcum   Orcum EmptyMer 31 Aoû - 17:31

Climat:

Narrateur a écrit:
Le climat est difficile, peu de pluie, environ une semaine de suite tous les ans. Quand la pluie tombe ce sont des journées de recueille ! Ndriananaharyth pleure son fils, il faut lui faire des offrandes. Il fait toujours plus ou moins 40°C ce qui rend insupportable les visites diplomatiques des autres territoires et la venue d'autres seigneurs qui ne sont pas arabes ou nègres.



Agriculture:

Narrateur a écrit:
L'agriculture est basée sur des voies d'irrigation et des chadoufs. Un homme verse l'eau des oasis dans des rigoles qui parcourent les terres fertiles pour y faire pousser du blé et autres éléments qui servent à nourrir la population. Les serfs travaillent aux chadoufs ainsi qu'à la construction des rigoles d'irrigations, les paysans s'occupent des champs.



Style Vestimentaire:

Narrateur a écrit:
Les Orcumiens s'habillent de cuir, et de lin pour supporter les rigueurs du climat, mais pour contrebalancer l'austérité fonctionnelle de leurs vêtements de base, ils y ajoutent toujours des ornements tels que broderies, perles ou rubans, et des accessoires tissés très colorés aux motifs géométriques. Ils portent des bijoux, et des perles de couleur tressées avec des rubans dans leurs longs cheveux lisses.



Architecture:

Narrateur a écrit:
Les Orcumiens construisent leurs demeures en bois, souvent sculpté en façade ou peint, selon le même principe d'apport d'une note gaie que pour les vêtements. Les plus simples demeures de rondins ont ainsi des volets et des portes bariolées, des jardinets fleuris et soignés, de somptueux tapis multicolores sur leurs planchers cirés.
La Sainte-ville : La Sainte-ville est entourée de remparts en pierre bâtis par les nomades lors de la fondation de la ville. Les remparts sont connectés au grand temple, Temple principal d’Orcum et lieu de résidence du Tiram Kamel. La sainte-ville abrite les riches demeures des nobles et des notables, les institutions de la cité, le temple et l’oasis ainsi que des lieux de distraction de qualité et des commerces de haute gamme.
Les bâtiments ont généralement deux étages, le rez-de-chaussée en pierre avec des poutres apparentes et des ornements de bois, le second tout en bois richement ouvragé et peint selon la tradition locale. On voit très souvent des statues votives ou ornementales en bois dans des niches aux angles des demeures ou au-dessus de la porte d'entrée, le statut ou le métier des habitants.
Plusieurs bourgs prospères fortifiés de bois se sont constitués sur les routes marchandes, qui sont relativement sûres et très fréquentées. Il est possible de louer des chameaux de poste, de voyager en diligence.
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Ticlem

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MessageSujet: Re: Orcum   Orcum EmptyMer 31 Aoû - 17:35

Culture

Narrateur a écrit:
La religion est très présente dans la vie des Orcumiens, ainsi que les Arts.
Les Orcumiens sont un peuple tonique, vif et gai. Ils apprécient les tournois, les joutes équestres, les spectacles et les manifestations artistiques, et leur pays est celui où l'on trouve le plus de conteurs, jongleurs, ménestrels et troubadours. Il n'est pas un seigneur qui n'ait son rimailleur et son musicien attitré, et le Festival des Arts de la Capitale attire chaque année au solstice d'été des centaines d'artistes.
Cet aspect de la culture locale a fait émerger des cultes considérés comme mineurs ailleurs en Orcum.
Cependant, les Orcumiens ne sont pas des romantiques évaporés. Ils sont un peuple pragmatique et direct, qui trouve dans la beauté des Arts une compensation à une vie rude. Ce sont des individus impulsifs, très gouvernés par leurs émotions et leurs instincts, au courage héroïque et au sang chaud, très attachés à leur identité et à leur liberté. Il en découle un esprit de vendetta très développé, chez les nobles comme dans les classes populaires.
Rien d'étonnant alors à ce qu'ils aient formé des guerriers qui comptent parmi les meilleurs du continent. Les Scorpions Gaens est une cavalerie légère et rapide de mamelouks, mais en cas d'assaut direct, les Scorpions démontent et se battent au cimeterre. Leur association aux lourdes Légions du Serpent assure à Orcum une des meilleures armées qui puisse s'envisager.



Texte d'Ambiance

La prophétie - Narrateur a écrit:
Depuis environ 100 ans, les villes du désert ont été recouvertes de sable, les arbres ont été soufflés comme de simples morceaux de bois, les oasis assèchées. Les nomades vivent dans des conditions très difficiles parfois chaotiques. Les tribus se sont agrandies peu à peu, au fil du temps.
Les hommes étaient sédentaires avant, ils vivaient dans des villes Ombosiennes, il y avait une vrai politique, une vraie vie. Depuis les catastrophes climatiques annoncées par les Oracles, les enfants Ombosiens ont pu échapper à la désolation et ont survécu ainsi.

Un jour de marche, la tribu que Joachim Arkem Ibn’Orcum, arriva près d’une oasis. Tout d’abord les membres de la tribus, les quelques 600 personnes crurent à un mirage. Les éclaireurs, des mamelouks, revinrent porter la nouvelle ; il y avait bel et bien de l’eau à 20 mètres devant eux. Les gens se mirent à courir, l’eau se faisait si rare…
Un homme courant pied nu, marchant sur une sorte de cône et chuta lourdement à terre. Sans faire attention à l’entaille provoquée par le bout érodé mais assez pointu pour couper, il gratta le sol. La couleur de ce cône était la même que celle du soleil et du désert, d’un orangé pâle. Après plusieurs décimètres il comprit qu’il était sur les ruines d’une ville et que sous ses pieds se trouvaient une immense pyramide, faisant sans doute plusieurs dizaines de mètres de haut.

Il courut vers le Tiram pour l’en avertir sans faire attention au gens :

« Tiram Joachim, Tiram Joachim… Venez je vous en supplie par la grâce d’Ndriananaharyth, l’homme se mit à genoux et serra se mains contre lui, je crois que nous sommes sur les restes d’une ville.
- Tu auras le droit à parler à l’oracle de la tribu si tu dits vrai, mon frère.
- Venez suivez-moi Tiram des Tirams, je ne mens par et n’ai jamais menti. »

En effet l’homme ne menti pas, en quelques semaines un camp avait déjà été monté. Une carrière de granit avait été découverte derrière les dunes, les arbres poussaient autour de l’Oasis, et les animaux restant servaient de nourriture. Les premières infrastructures furent bâties, les fondations d’un temple avant toute autre chose, des tentes plus solides qu’avant, des espace pour laisser le bétail sans trop de surveillance. Se furent 1200 bras et 600 têtes qui montèrent peu à peu les colonnes du temple à l’endroit même ou le cône de la pyramide avait été découvert. Joachim aidait ses confrères en priant chaque jour, et ses prières furent peu à peu exaucées, des animaux s’approchaient des hommes, d’autres tribus plus petites rejoignaient la grande masse d’hommes et de femmes. Le temple fut achever dans le mois, et bientôt les premières maisons aussi. Elles étaient faites de chaux et de granit tout comme le temple. Joachim se fit moins présent, ses prières plus fréquentes et plus solennelles. Malgré les moyens peu élevés des gens, les premières offrandes eurent lieu.

Depuis la première équinoxe de l’année, les champs avaient remplacés le sable. Les graines plantées avaient été conservées plus de 90 ans, à l’époque où le désert comptait des villes. Le temple serait le lieu d’accueil aux petites tribus nomades avant que celles-ci ne rejoignent les habitant d’Orcumia. Les petites huttes étaient devenu des maisons faites avec de l’argile et de la paille, leur couleur marron se mariant gaiement avec la couleur du sable. Seul le temple de son noir corbeau montrait que l’homme vivait ici.

Joachim, un jour de Kharia ( Septembre )se présenta face aux 800 personnes et déclara :
« Mes Frères, Ndriananaharyth nous a permis de nous installer durablement sur son domaine. Depuis notre arrivée nous le remercions en prières et offrandes. Déjà deux villes émergent des Dunes elles aussi, sur l’emplacement d’ancienne citée.
Osez-vous encore douter de la puissance d’Ndriananaharyth ? Un Oracle a parlé avec lui et à dit que si nous le l’adorions pas plus encore et si vous ne faites pas ce que la volonté divine a décidé, alors les malheurs des hommes retomberont sur nous. Un fléau a frappé nos ancêtres, Ndriananahary peut recommencer. »

La vie reprit son cours dans le désert, non loin de là les premières villes émergeaient du désert entourant la capitale.
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Ticlem

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MessageSujet: Re: Orcum   Orcum EmptyMer 31 Aoû - 17:38

Religion:

Narrateur a écrit:
Les Orcumiens croient en un dieu suprême autour duquel se placent les âmes des ancêtres, razanes, et en un mauvais génie qu'ils appellent angatch.


Les âmes des ancêtres sont pour les Orcumiens les intermédiaires entre les divinités et les vivants. Les nomades leur vouent un culte profons et leur font des sacrifices. Parmi les génis Orcumiens, il faut citer ceux de la pêche, de la chasse, de l'agriculture et de la guerre. Les âmes des chefs passent dans le corps des crocodiles, et celles du peuple dans celui des loups-cerviers. Il ont des idoles dans lesquelles, comme dans les amulettes, les nomades ont foi. Les Orcumiens attribuent à Rabefihaza l'origine de la chasse, de la pêche à la ligne et de la création de tous les engins de capture.

Je vais vous conter l'histoire des dieux.


Il y a bien longtemps de cela, Ndriananaharyth envoya sur terre son fils, Ataokoloinonana, pour examiner toutes les choses et le renseigner sur la possibilité d'y créer des êtres vivants. Sur l'ordre de son père, Ataokoloinonana quitta le ciel et descendit sur le globe terrestre. Mais partout, prétend-on, il y fausaut une chaleur tellement insupportable qu'Ataokoloinonana ne pouvant y vivre, s'enfonça dans les entrailles de la terre afin d'y trouver un peu de fraîcheur. Il ne reparut plus.
Pendant lontemps, Ndriananaharyth attendit le retour de son enfant. Mortellement inquiet de ne pas le voir revenir à l'époque fixée, il envoya ses serviteurs à la recherche d'Ataokoloinonana.

Ce furent les hommes qui vinrent sur la terre et chacun prit une direction différente pour tâcher de retrouver le disparu. Mais, hélas ! les recherches furent vaines.

Les serviteurs de Ndriananaharyth vivaient misérablement, car la terre était presque inabitable, tant elle était sèche et brûlante, aride et dénuée; faute de pluie, aucune plante de pouvais pousser sur ce sol ingrat.
Voyant l'inanité de leurs efforts, de temps en temps, les hommes envoyèrent quelqu'un au ciel pour rendre compte à Ndriananaharyth du résultat négatif de leurs inversitigations, et lui demander de nouvelles inscructions.


Beaucoup furent ainsi délégués auprès du Créateur, mais, malheureusement, aucun de revient sur la terre. Ce sont les Morts. Jusqu'à aujourd'hui, on ne cesse d'envoyer des messagers au Ciel, puisqu'on n'a pas encore retrouvé Ataokoloinonana, et qu'aucune réponse de Ndriananaharyth n'est parvenue sur la terre, où ces premiers hommes ont fait souche et se sont multipliés.
On ne sait donc pas ce qu'il faut faire; doit-on continuer les recherches, ou faut-il y renoncer ? Hélas ! pas un des envoyés n'est de retour pour nous renseigneur à cet égard. Cependant, on envoie encore beaucoup d'émissaires et les recherches continuent toujours sans succès.
C'est pourquoi l'on dit que les morts ne reviennent plus sur la terre. Dans le but de récompenser les hommes de leur constance à rechercher son fils, Ndriananahary fit tomber une pluie pour rafraîchir la terre et permettre à ses serviteurs de cultiver les plantes nécessaires à leur nourriture.


C'est l'origine de la pluie bienfaisante, et l'explication des oasis dans le désert. Une autre légende du sud d'Orcum montre que les destinées viennent de dieu:


Il y avait autrefois, dit-on, quetre hommes qui ne s'accordaient pas, mais chacun à part s'évertait dans son sens, dans ce qu'il faisait.
L'un portait continuellement une sagaie et poursuivait toutes les choses vivantes qu'il voyait. Celles qu'il attrapait, il les tuait, il en mangeait, il en laissait; c'était là son affaire.
Un autre tendait des filets aux oiseaux et aux animaux; quand il en attrapait, il tuait les uns pour tirer des augures de leurs entrailles, et, les aures, il les élevait pour les emmener avec lui, la nuit, comme chiens de chasse; c'était son affaire.
Un autre, au contraire de ces quatre hommes, quand il voyait une chose briller, du mica, du fer, de l'argent, un fruit, quoi que ce fût, arrangeait une place et y demeurait pendant le jour; c'était là aussi son affaire à lui.
Et le quatrième portait du fer en plaque, pour retrouner la terre qu'on travaille.
Ainsi étaient les conditions de ces quatre hommes.

Après un certain temps, comme il ne s'accordaient toujours pas, il décidèrent de se rendre chez Dieu ( Ndriananaharyth ) pour qu'il arrangeât leurs destinées et les accordât entre eux. Ainsi, ils partirent et arrivèrent chez Dieu; c'était par hazard un Aztha ( vendredi ) et Dieu buvait son thé à la menthe; ils lui racontèrent l'affaire.
" Oui, dit Dieu, mais aujourd'hui je ne suis pas libre, car je brasse le blé." puis, en donnant une poignée à chacun: " Tenez, et gardez-le bien, Zérot ( lundi ) je viendrais chez vous." Leurs adieux faits, ils partirent tous les quatre, chacun tenant leur poignée de blé. Puis, ils prirent par le désert, se séparèrent, chacun regagnant son logis. Peu après qu'ils se furent séparés, le porteur de sagaie vit un chien sauvage et le poursuivit, et , en le poursuivant, il ne pensa plus au blé qui tomba. Il revint, chercha les grains en vain, mais ne retrouva pas ceux-ci. Et un des autres se trouva, par hazard sur le bord d'une terre ravinée par un torrent.

Apercevant en bas un objet blanc qui brillait, il déposa son blé et descenfit, mais il arriba que sa djelaba, en frottant, entraîna ceux-ci, et le torrent emporta ce blé qui fut perdu.
L'oiseleur sortit la nuit, car il avait entendu un charognard, et, ayant déposé son blé à l'extérieur de sa tente, il partit à la pousuite de l'oiseau. Quand il revint, il chercha le chercha de partout mais le sable l'avait enfoui: il ne le retrouva plus. Le quatrième, rencontrant un terrain marécageux, trouva une terre molle et la piocha; il posa sa djellaba sur une motte et le blé dedans. Quand il eut pioché, le vent en soufflant souleva la djellaba; le blé s'envola lui aussi et se dispersa. Surpris, l'homme s'en aperçut.
Aussitôt il reccueillit des un à un en formant un quart de ce qu'il avait reçu; il fut à la fois content et triste, car, si ce qu'il avait retrouvé était quelque chose, la plus grande quantité était perdue: il regardait en effet comme tel ce qui étiat tombé sur la terre molle et qu'il avait travaillée.
Quant ce fut Zérot, Dieu arriva, appela les quatre hommes et les interrogea sur le blé qu'il leur avait donné, et chacun dit ce qui le concernait. Dieu répondit: " Ne voyez-vous pas qu'on ne peut changer la destinée que Dieur vous a donnée ? Le batailleur est batailleur, c'est l'espèce des batailleurs. Le sorcier est sorcier, et c'est la race des sorciers. Le marchand est marchant, c'est la race des marchands, et vous, le travailleur de la terre, vous serez la race des travailleurs de la terre; de vous je fais le principe ( la source ) de la subsistance des autres. Dieu suit les gens dans le mal qu'ils font pour les ammener au bien. Vous étiez en désaccord auparavant, à cause de vos confitions disparates dont vous ne voyiez pas les raisons. Dorénavant voilà comment vous arrangerez vos conduites." Ainsi parla Dieu ! Et dès ce temps-là, chacun des hommes à sont lot, ce qu'il aime, et c'est suivant cela que vont les conduites et les destinées.



La Terre, L'Eau, et les Ancêtres - Narrateur a écrit:
Si, à leur mort, la plupart des défunts étaient mis en terre, les Grands, quant à eux, avaient droit à une sépulture aquatique, selon une hiérarchie qui, comme allait de la sépulture marine pour les plus grands à la sépulture fluviale, voire en terre marécageuse (nommée hoïala comme la baie ou l’embouchure), pour les moins importants. C’est sans doute pourquoi on dit encore, mais avec de nouvelles références, que les andriana n’ont pas de “terre des ancêtres”.
Les baies et embouchures qui étaient les lieux de cette sépulture marine, ont pu recevoir en certaines régions le nom de lonjoa. Le souvenir de ces lonjoa ainsi que la localisation de certains d’entre eux sont, par exemple, encore bien présents dans la tradition orale du nord d'Orcum, où le plus grand se trouve à l’origine du toponyme Masala dont beaucoup ont peiné à expliquer le sens.
L'Oasis d'Orcumia, ne se réfère pas à on ne sait trop quel “œil de forêt”. Dans cette oasis furent ensevelis les premiers princes de la région ; c’est donc un lonjoa.

De façon plus large, on peut dire que, outre l’origine divine de l’eau et de la pluie, c’est d’avoir été lieu de sépulture que la mer, ranomiasina, est non seulement une “eau salée”, mais aussi une “eau sacrée” et une “eau sainte”.
Baies, estuaires, fleuves et sources, mais aussi arbres et rochers, sont souvent des lieux consacrés par les sépultures et des objets de la déférence ou de la vénération des vivants. Ils sont à l’origine de nombreux cultes, notamment de celui des “esprits de la vie” dans le sud du désert, mais l’ancienneté en est telle que l’on a oublié les défunts qui en furent la cause et l’on a parfois pensé, à tort, y trouver la preuve de l’existence de croyances animistes.
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Ticlem

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MessageSujet: Re: Orcum   Orcum EmptyMer 31 Aoû - 17:40

[Suite...]

Narrateur a écrit:
Mise à part la tendance vers l'interprétation orientaliste et panthéiste, l'idée de Dieu dans la culture religieuse orcumienne laisse apparaître son unicité et sa transcendance. Ce Dieu nous invite toutefois, à découvrir et honorer une multiplicité de forces présentes dans la nature. Ces forces ne sont pas conçues comme des dieux, ni comme des parcelles émanant de son Être. La spiritualité orcumienne provoque une méditation sur l'idée de Dieu comme principe de fécondité, comme la Fécondité par elle-même et fait de lui la source de l'être et de la vie. Cette idée rappelle, d'une part les cultes solaires orientaux et égyptiens et d'autre part la notion de paternité/fécondité du Dieu biblique chrétien, sans pour autant exclure la présence du sacré diffusée dans l'univers. Ce sacré sera vu, on le verra plus loin, comme un instru-ment, comme une voie pour s'approcher de Dieu, voire pour l'atteindre.


Zanaharyth : Dieu soleil.


Les paroles d'origine gréco-latines " Zeus " et " Deus " ou " Dieu " dans les langues actuelles, n'ont pas leurs équivalents dans la langue orcumien. Dans la pensée traditionnelle sont les termes courants pour désigner l'Etre Suprême ; ils ne sont pas des noms propres, mais des attributs qu'on applique par analogie à cet Etre, sans besoin de le nommer. Ce Principe est perçu et décrit sous la formalité de " Source de vie " et de " Fécondité ", plutôt que comme " Etre par essence " ou comme " Créateur ".

Dans le mot Zanaharyth la première racine yan qui le compose porte l'idée de " Dieu " ou de " Divinité ", elle est un préfixe jamais séparé de la deuxième racine haryth, indiquant le " Soleil ". Pareillement, dans le terme Ndriananaharyth on retrouve la même racine haryth comme suffixe. Mais ici apparaît aussi une résonance politique, car le terme haryth, " soleil " est apposé de manière inséparable au mot " Ndriana " qui signifie " Roi ou Prince ". Cette idée s'élargit alors dans celle de " Prince incorruptible et éternel ". On dira toujours d'un Tiram, qu'il est " manitra et masina, parfumé et sacré ", même si sa dépouille mortelle est en décomposition avancée. On peut résumer tout ceci dans une formule simple : dans le terme Zanahary l'Etre préexistant apparaît comme le " Dieu soleil " qui chauffe et donne la vie et l'être, les termes Ndriananaharyth révèlent, à leur tour que Dieu est " le Roi-parfumé-non-soumis-à-corruption - Roi Soleil " qui ne peut être donc que lumière, chaleur, fécondité éternelle. La sagesse populaire cristallisée dans les proverbes des Anciens, reprend souvent ces thèmes lumineux ; celui-ci, par exemple est parmi les plus incisifs : " Affirmer que le Prince Parfumé n'existe pas et par conséquent sauter les yeux fermés". Aucune explication théorique ne suit cet énoncé ; mais son contenu est intuitif et clair : si Dieu n'existe pas, on ne peut que marcher dans les ténèbres, plonger dans le noir, être privé de connaissance, ne pas exister.

Les deux termes, Zanaharyth et Ndriananaharyth sont connus et employés chez les sociétés orcumiennes de tout le désert; cependant le premier est en usage particulièrement chez les populations des déserts, le second est employé surtout sur les Hautes Terres du centre. On peut entendre les deux aussi bien dans les célébrations religieuses communautaires que dans le parler ordinaire quotidien : salutations, exclamations, souhaits, discours de circonstances, commentaires sur les événements. Les deux possèdent un contenu analogique et ils indiquent, d'une manière générale, tout ce qui est mystérieux et insaisissable ou surnaturel. Ce contenu peut porter aussi sur les phénomènes imprévus et incontrôlables, sur les forces invisibles et sur les esprits des ancêtres. Les premiers étrangers arrivés autour des oasis étaient censés être des zanaharyth, des " êtres mystérieux ", venus d'ailleurs, " d'au delà du désert ". Le terme peut indiquer encore les génies censées être présents et opérants dans la nature, les esprits des sources, des rivières et des lacs, des arbres et des forêts, indiquer les grands personnages disparus ou encore, il peut désigner les fétiches religieux ou les talismans populaires. Il est appliqué finalement à l'Etre Suprême. Il serait plus exact alors de donner à ces termes la signification générale de " divinité " ou de " choses sacrée " ou de " chose sainte ". Par ailleurs, le contexte dans lequel il est prononcé laisse apparaître sans équivoque, si le terme appelle l'Etre Suprême ou d'autres réalités distinctes de lui, perçues aussi comme existantes et comme capables d'intervenir dans la vie quotidienne des hommes. La terminologie orcumienne et son application continue dans la vie de tous les jours et dans les liturgies, révèlent que la religion orcumienne n'est ni polythéiste, ni panthéiste tout en reconnaissant dans la nature des forces qui peuvent nous être propices ou néfastes et qu'il faut respecter. C'est par ailleurs dans cette vision du cosmos qu'on peut trouver une des plus fortes motivations pour la sauvegarde de l'environnement.


L'Etre Suprême, Zanaharyth est donc perçu comme nettement distinct des autres réalités, même si celles-ci apparaissent mystérieuses et sont désignées par le même terme. On trouvera de cela une analogie dans le langage ordinaire quotidien, où le seul terme de ramandrena qui signifie " père-et-mère " à la fois, tout en contenant deux concepts bien distincts, indique un seul individu respectable par sa sagesse, par son âge et par une personnalité renfermant en elle les perfections de l'homme et de la femme : la force, l'activité, la compréhension de la paternité, ainsi que la tendresse et la capacité d'engendrer d'une mère. On observera en tout cela une résonance, dans un style tout à fait orcumien, des philosophies orientales et de la conception de l'être comme résultat dialectique d'un principe actif et d'un principe passif que l'Orient exprime par les termes de Yang et de Yin.


Par ailleurs Zanaharyth-Ndriananaharyth, en tant que Principe Organisateur de l'Univers, dans les rituels en usage chez les groupes orcumiens de tout le désert, est perçu et appelé comme Ndriananaharyth-Zana qui est présent dans les quatre directions du cosmos, à l'Occident comme à l'Orient, au Nord et au sud ; il est aussi le " Dieu Soleil d'en haut ", et " le Dieu Soleil d'en bas ". Ici non plus, il ne s'agit pas d'une vision polythéiste, d'une pluralité de dieux qui se partageraient le cosmos et les directions de l'univers ou les parties supérieures et les parties inférieures du monde, mais de la perception d'une présence universelle et de l'ubiquité de Zanaharyth-Ndriananaharyth.




Quelle est la nature de ce Dieu ? La pensée religieuse orcumienne ne s'inquiète pas devant cette question. L'homme ne peut pas connaître parfaitement Dieu, tout en ayant la certitude de son existence, car Dieu est " trop haut pour être connu de notre esprit limité et donne les vertiges ", affirment les Tirams. Zanaharyth reste alors enveloppé de notions vagues. Il fait penser, d'une part à la fécondité et au pouvoir d'engendrer qu'on trouve dans la définition du Dieu-Trinité des chrétiens (le Verbe est "engendré et non pas créé"). Le refus de la spiritualité orcumienne de définir ce que Dieu est, de donner une définition quelconque de sa nature, fait penser à l'humble agnosticisme bouddhiste qui renonce à dire quoi que ce soit d'une réalité dont on ignore tout.
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Ticlem

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MessageSujet: Re: Orcum   Orcum EmptyMer 31 Aoû - 17:41

Les Côtes du Sud - Diospyrs.




Description:

Griot a écrit:
Peuple nègre de Retrahant, les Diospyrs sont implantés dans le sud d'Orcum, étalées sur les côtes. Marchands et gueriers, ils vivent de l'esclavagisme, de la vente d'arme et du mercenariat sans éprouver une once de remord. " Je suis né sans rien, vis comme moi avant. " est une phrase dite aux captifs des maîtres négriers des Cités du Sud. Ils vivent dans des villes marchandes répondant à leurs propres règles. Ces cités, généralement d'immenses marchés, offrent tout un panel de produit d'excellente facture quelqu'en soit le type: Tapis, Meubles, Armes, Esclaves. Voilà la source véritable de leur profit.



Culture:


Griot a écrit:
Gardant de leurs origines une pratique de la musique comme dilettante, les festivités sont souvent liées aux grandes cérémonies communautaires.Les Dyospirs profitent aussi du savoir des Griots, des sages qui enseignent le secret des bonnes armes et des bons outils, et qui rapellent par des chansons les vraies origines de l'homme.
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