Empersiste : on vous spolie, sinon on vous tue.

Un homme entra dans l’auberge, il portait un manteau bleu sur lequel scintillé un écusson en argent. Il s’approcha du comptoir et s’exprima à l’assemblée présente :

Grand désespoir en Empersiste, le nouvel intendant n’a rien à envier à l’ancien.

Je n’ai jamais apprécié la politique de l’ancien intendant, qui déclarai des erres et nous annoncé que nous allions être attaquer car lui et ses quelques seigneurs fidèles (et oui nous nous n’étions pas de ceux là pourquoi ? Bonne question) s’étaient fait rétamé.
Mais avant on nous laisser quand même une liberté de choix sur notre gestion, il était possible à cette époque de se développer comme nous le voulions. Nos retras pouvait servir a embellir nos villes, acheter des armes ou se payer une main d’oeuvre territorial fort utile en temps prospère.

Mais plus maintenant, l’intendant Harald se permet de décréter l’empersiste territoire de l’imposition. Oubliant ce qui fait de l’empersiste un territoire multiculturelle, cette espèce de râpasse aux griffes très longues taxe sans vergogne ceux qui avaient un espoir de rayonner.
Son imposition touche sans distinctions riches et pauvres, en effet 100 retras pour les villes de taille modeste et 300 pour les villes rayonnantes.


Impossible pour une jeune cité comme la mienne de payer un tel impôt sachant que je n’impose moi-même pas mes cerfs. En effet nous savons tous que le début d’une cité ne se fait pas a coup d’imposition, puisqu’il faut bien appâter les paysans dans nos villes.

J’écris à tous les seigneurs empersois mon point de vue en tant que gérant d’une nouvelle citée, je me développe je n’ai point de retras pour moi-même, je ne vais donc pas en donner à mon intendant. Je leur explique que les seuls retras à prendre chez moi sont dans mes édifices à piller, puisque mes coffres sont vides.
Ce vil chacal qui aime plus 100 retras que ces seigneurs décrète donc que je suis un danger pour l’empersiste, en effet un seigneur refusant de payer 100 ou 200 retras car il n’a pas les moyens est un danger, nous sommes tous d’accords. Il décrète aussi que si il faut me piller pour me prendre des retras et bien c’est ce qui allait se passer.

Donc dans la saison mes éclaireurs m’annoncent l’arriver de troupes importantes d’archers et épéistes. Mon intendant préfère donc piller quelqu’un de son territoire qui n’a pas d’armée pour contrer une telle attaque plutôt que de s’essayer à des négociations avec moi.
Mais d’un côté j’essaye d’être compréhensif en effet on peut comprendre parfaitement son point de vue, quand on aime à ce point l’argent on a du mal à parler d’une solution pour amoindrir une de ses rentrées de retras, donc la solution éradication est bien plus simple.
Une pince reste une pince me direz vous. Mais là pour 200 retras venir m’assiéger je trouve cela bien déplacé.

Mes seigneurs voila la triste vérité sur ce qu’ai devenu l’empersiste. Un territoire d’imposition et de soumission.

Au fond de la salle un homme trapu buvait une choppe entouré de quelques amis, il écouta patiement l'homme et a la fin l'interpella sans se lever.

Je ne crois pas que ce soit le lieu où regler ce problèmes...

Se levant et s'approchant de l'homme tout le monde reconnu l'intendant d'Empersiste, qui passait là de nombreuses soirées

Pour l'information de tous, J'ai fais rappeler les toupes qui assiegeaient Durnide. Apres tout, ce ne sont que quelques retrahs, je ne vais pas dépenser plus que cela ne me rapporterai si vous aviez payé! Le moindre trébuchet ferais un trou énorme dans mon budget.
Mais avant de crier au scandale, faites vos calculs, regardez ce que vous rapporte une imposition minimale de vos paysans par rapport a ce que je vous demande.
Et puis essayez le commerce aussi!!
Je ne sais pas moi!!
Je ne vais pas vous apprendre votre métier de Seigneur d'Empersiste!!
Soyez inventif!!

En attendant, prenez donc une biere, je vous l'offre avec MES retrahs, pas ceux du trésor d'Empersiste, je vous rassure.

Un homme dans un coin de l'auberge se mit a rire. D'apres ses vetements on peut penser qui s'agit d'un messager quoique ses couleurs n'etaient point visibles.

Intendant vous etre trop bon je suis si ému par tant de bonté et de sympathie. Seulement il n'obeis point aux regles de votre royaume et cela peut etre considerer comme un crime grave ou une rebelion ... De meme si un seigneur ne paye pas et ne recoit pas de severes reprimandes que pensez vous que les autres seigneurs vont dire ? Si un se relache avec le concentement de votre auguste personne il est normal que les autres cessent de payer leur impôt qui est, rapelons le, miserable.

Vous etes donc un peu trop gentil pour faire de la politique ...

Maintenant que je vous ai fais la morale je me dois de faire un bon acte. Je vous rembourse VOS retrahs pour la biere de ce seigneur qui apparement est si miserbalement lotie que ca donnerait pitié a ma Dame elle meme dit il en se retenant de rire.

Il deposa les pieces a la table de l'intendant et commanda une biere a cette table et, sans attendre sa biere, il s'en alla tout simplement avec le sourire aux levres en se disant que lui aussi etait trop généreux.

Une fois le brave messager sortit, se défraya de l'ombre un petit être à grande cape. Approchant d'une démarche intéressée la bière à présent apportée, le voilà qui s'extasie, s'écrie, et se met à penser.

Ah ! braves seigneurs, je ne connais point vos origines et votre intelligence, mais je vous prie de refuser,, l'argent ici déposé. C'est argent de Kandrasiens, qui, eux,savent y faire avec leur politique ! Si-fait ! Ils savent y faire !

La chope à présent à la main, il l'étreint d'un air mâtin.

Oui, car ce messager au bras calin était un kadrasien. Ils sont les seuls à pouvoir nommer leur ange de beauté terrible et sans pitié, par hypocrisie
ou par simple naïveté, ma Dame.
La "ma Dame" pourtant, prend souvent des airs d'orgresses, car c'est dans l'ivresse du sang et de l'or, que les Kandrasiens vivent et meurent, enfin... surtout l'or pour leur dernière heure.
Car ces gens-là, avec force honneur et gloire prétendus, ont réussis sans grand-soucis à amener leurs riches paysans à s'éduquer et devenir, malgré leurs princes et patriarches, les cerise des Prisms. Si cela n'est pas un grand pas dans une propagande à tout va, je me demande comment on peut appeler cela ! Car, il est vrai, leur dernière conférence d'importance, se tenait sur l'honneur de la Kandrasie, que les royaumes ennemis et amis déclarent inexistant... les voilà à régler leur problème à coup de démocratie et de profit.

En effet, ces braves et honnestes gens règlents leur soucis par du Temps et du profit. "Mets tant d'hommes ici, mets tant de retrahs là", voilà les phrases qui leur sont préférées, ainsi que les grands "Je me sacrifie pour mon pays, mais pour le seul jour d'hui, le temps étant pour mon Profit."

Laissez donc ainsi, amis; même si toute tentative d'état d'âme était prohibée en la Gaedienté ( chose qui commence à s'accentuer ), la Kandrasie est là pour vous dominer, de ses chiffres et de seigneurs aux ages centenaires et figés. Il faut avouer que l'air stagnant de leur castel, pour leur santé n'est pas Bagatelle. Que voulez-vous, un seigneur âgé est un seigneur cloîtré, un seigneur brillant est un cadavre mourant.

N'oubliez pas, comme l'a rappelé notre cher messager, du haut de ses trois deniers, que l'avis d'un seigneur n'est pas à garder, puisque celui d'une armée, peut très bien éparpillé le premier sujet.

Addonc, messires qui "travaillent" leur fonction seigneuriale, oubliez vite les caresses du rebele— comme il nous l'a sommairement expliqué— qui parlent de fourmis qui s'entretuent pour l'entraide, et gardez à l'esprit que c'est vous et votre RouPagnin qui doivent être développées, pas leurs chiffres et leur lignes codées.

Un vieil homme, assit dans le fond de la taverne s'avança, chope en main, vers la table où les seigneurs etaient rassemblés, c'etait rare de voir des gens si haut placés dans un établissement tel que celui ci et il ne voulait pas manquer cette occasion de faire valoir son experience du gouvernement:

Alors com' ça on impose les pauvres maint'nant, c'est pas joli a voir comment les dirigeants on évolué ces dernières années.

Comme ça on garnit les coffres avec l'argent du p'tit peuple et on leur d'mande de s'débrouiller d'eux meme, faîtes du commerce qu'y dit et je prends vos benefices. laissez les gens s'enrichir un peu avant d'venit tout voler avec vos saleté d'impots. c'est pas com' ça qu'on rend un territoire riche et puissant, seigneur des rapaces. Commencez donc par mett'e en place vos impots sur les villes riches plutot que d'voler l'argent des pauvres.

L'homme termina sa chope d'un trait avant de lancer un regard vers l'assemblée et de repartir en titubant vers le comptoir

Légerement énervé de voir sa soirée partir sur de mauvais chemins, Harald de leve d'un bond et titubant légerment aussi, interpelle le vieil homme.

Hep l'ivrogne!
Cesse donc de parler de moi comme ça, si tu veux la bagare on s'explique dehors!!
non mais ho!

tapant du poing sur la table, une douzaine de chopes vidées s'écrasent par terre.
La porte s'ouvre brievement sur un jeune messager tout rougre d'avoir courru des kilometres pour retrouver l'intendant. il lui tend un rouleau que Harald met 10 bonnes minutes a lire, toujours debout, vacillant dangeureusement d'avant en arriere.

Il est où le gars de chez Dalmar là? Explique a ce vieil imb.. ivrogne ce que ton maître pense maintenant! regarde il accepete de payer sans plus rechigner!

il tend le parchemein de la Tresorerie annoncant l'acceptation de Dalmar au messager

Sur ce Messieurs Dames, je me retire dans mes quartiers! ça ira mieu demain!!

Et harald s'écroule sur sa chaise, quelques minutes plus tard, un énorme bruit de ronflement rempli la salle.