Retrahant, Ere impériale
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 Campagnes de Sigwald en Ciran

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AuteurMessage
sigwald




Nombre de messages : 14
Date d'inscription : 20/09/2005

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MessageSujet: Campagnes de Sigwald en Ciran   Campagnes de Sigwald en Ciran EmptySam 17 Déc - 0:48

Il y eut naguère une guerre qui frappa Retrahant de sa violence. Sa cause fut futile et dramatique, comme moultes guerres de Retrahant. Encore maintenant, nos tragédies déclament cette guerre malheureuse et meurtrière.


Elle opposa - pour l'honneur entâché par une affaire dont nul n'aurait pu rappeler le caractère - les Beilans et leurs alliés empersois contre les Khans de Gramée. L'issue funeste en est connue, la Gramée vainc. En ces instants troublés, le monde parut sortir de sa léthargie ; les anciennes victimes des Graméens proposèrent de se lier à leur bourreau, les Aevenspeers, à leur semblance, supposèrent dans leur montagne, les Empersois, les Beilans, s'activèrent comme une fourmilière qu'on aurait frappé. Seul le Ciran, pays devenu trop calme pour la politique de Retrahant, enfermé dans le carcan des épopées passées d'Acnar le Borgne et d'Harald le Téméraire, se courbait toujours plus, et délaissa leurs frères pour se consacrer à renforcer encore plus leurs lois fort tortueuses.


Sous l'intendance de Thoric, il y avait un ministre qui, étant ministre et Cirannais, crut bon de restreindre encore plus les libertés de ses pairs pour élargir la puissance de son royaume. Se laissant bercer par ses simples désirs, Thoric n'était point réticent et laissait faire indifféremment.
Affaiblis par la guerre, les lois furent votées avec autant plus d'entrain et de hargne dans les parlements d'Osmad et de Solnit, ville du Ministre.

Néanmoins, un seigneur audacieux, revenu lui-même de la guerre et instruit dans les bibliothèques et les cours de Beila des autres systèmes de la loi, après cette chevauchée qu'était la guerre en Gramée, eut soudain quelque pensée moins étudiée que celle des parlementaires.
Rentré au Ciran, il enfourcha son destrier, ceint son baudrier et s'en allat à Solnit, ferme et décidé. Quelle ne fut pas sa surprise devant la cité ministérielle ! Quelques deux mille archers s'attroupant et jouant aux dés devant les murailles, coupables de quelques manquements à de nouvelles lois.

L'audacieux, se remémorant les paroles hasardeuses des Beilans, n'y réfléchis pas deux fois, s'il devait être déclaré criminel, il voulait que ce soit pour autre chose que pour le non respect du paragraphe 4 ; 5 ; 5 du code sur l'artisanat ou quoique ce soit d'autre.

Il chargea, criant. Il fonça sur le premier archer étonné, enfonça sa lame dans le poitrail, piétinna le corps, para une flèche ; il asséna un coup d'épée à un poignardeur et frappa de son bouclier un imposant arbalétier. Les troupes étaient en effervescence. Elles s'étaient ruées au combat, brisant la faible barrière de l'archerie malheureuse.
La seconde barrière ne fut pas si frêle. C'était une grande porte bardée de fer de Dachri. Si celle-ci tenait, ce serait la fin... On désigna cent volontaires pour maintenir un bélier de fortune. Peu rassurés, toisant le ciel et les tours des murs, la petite troupe avançait. Certains se tenaient le casque, craignant que le ciel s'obscurcisse de flèches. Ah ! noble public ! De peur, les archers ne tirent point ! (ou bien n'étaient-ils pas là...mais cela fait perdre à ma geste).

Voilà que les braves se jettent à l'assaut de la porte. Au premier coup, elle tremble. Au deuxième, le tonerre gronde. Au troisième, les portent se brisent !
Les voilà dans la villes, opposés à une armée prête au combat. La réaction ne se fit point attendre : les cors sonnèrent dans tout le Ciran, et le cliquetis des armes s'élevèrent jusqu'à l'Aethir !

La bataille fut furieuse, et Dieu confondit les lâches des braves, les faibles des courageux.

Et c'est Sigwald qui, tuant le capitaine de l'Ost ennemie, ayant tranché en deux les corps du pauvre homme et de son destrier, remporta le combat. On pilla la ville et on brisa le genou des rebelles ! Sigwald repartit, laissant la ville en flamme, ses soldats enrichis de l'or du ministre.
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