Rien de nouveau

[hrp]un ti post pour s'occuper et s'amuser, repondez y si sa vous chante, le message du dessu est de lys[hrp]

Une main se posa sur son épaule sans qu'elle ait senti l'homme s'approcher. Elle releva la tête est plissa les yeux pour distinguer quelque chose à travers les larmes qui voilaient son regard.

Vous avez souffert, demoiselle, et vous exposez à souffrir encore plus....

Il s'approcha d'elle et lui murmura à l'oreille.

Il n'est guère prudent de montrer sa faiblesse dans un lieu tel que celui-ci. Certains pourraient être tentés de...profiter de ces faiblesse...

Il s'empara de son bras, de son poigné, puis fit glisser sa main jusqu'à sa bouche et apposa ses lèvres sur le doigts entaillé qui continuait de saigner. Il suça quelque instant le fluide qui s'en écoulait, tandis que la jeune fille le regardait sans comprendre.

Excusez-moi, dit-il enfin, mais les seigneurs qui fréquentent cette taverne ont tendance à avoir l'esprit qui s'échauffe un peu trop lorsqu'ils voient du sang! Ils en sont tellement friand, ne leur donnez pas l'envie de provoquer un nouveau carnage…

[hrp] ezekiel le retour [hrp]

Elle regarda l'homme qui tenait encore son doigt les yeux ebahis, ne sachant que faire, puis elle retira sa main, et la regarda, hébétée, ses yeux pleins de larmes dans le vague, puis se ressaissant, elle invita du regard l'homme a s'asseoir, sans savoir pourquoi cet inconnu lui donnait envie de parler...

"Je sais bien seigneur, je connais les hommes et ce qu'ils font aux faibles,son visage se rembrunit mais elle se reprit et continua, je ne le sais que trop bien, elle passa son doigt sur les cicatrices de son visage d'un air absent, je porte leur marque pour le restant de ma vie...Elle s'interrompit et regarda l'homme assis en face d'elle, en froncant les sourcils. Pourquoi je vous raconte tout ca moi? je ne sais meme pas comment vous vous nommez, ni meme ce que vous voulez...

Un sourire s'esquissa sur le visage de l'individu

Mais je ne veux rien, gente dame. Avez-vous été tellement abusée par la vie que vous ne croyez plus guère au désintéressement?
Quant à mon nom il n'a pas d'importance. qu'est-ce qu'un nom après tout? Un orgueil futile, un prétexte a une fierté superflue, un prétexte à davantage de carnage...Mais puisqu'il faut s'appeler, vous pouvez m'appeler Ezékiel. C'est le nom qui me sied le mieux. Et vous-même? Sous quelle nom pourrais-je vous rappeler à mon souvenir ?

Elle lui rendit son sourire, avec des yeux malicieux et répondit

"Abusée... oui on peut dire ainsi, abusée par la vie et par les hommes, par leur beaux discours sur les valeurs, le merite, le courage et la vertu mais en qui sommeillent des betes monstrueuses et je ne crois pas au déinterressement, les Hommes sont trop cupides et vicieux pour faire quoique ce soit sans arriere pensées et interet pour eux meme. Je ne crois plus a la générosité que ma mère et mon père m'avait montrée et apprise, et bien que mon education veuille que je sois genereuse, je ne suis pas idiote au point de pardonner si facilement et d'oublier ce qu'on m'a fait.

Elle s'arrêta, surprise de voir sa langue se delier autant devant cet inconnu, enfin devant cet Ezekiel et se rappela qu'elle n'avait pas donner son nom.

Pour en revenir a cet orgueil futile, cette fierté surperflue et ce pretexte a carnage, dont personne n'avait besoin, dit-elle souriant de plus belle, je me ne nomme Lys... et cela suffira pour l'instant je pense pour me rappeler a votre souvenir...

La soirée commençait déjà à être bien entamer quand le voyageur fatigué décida de faire une halte dans l'auberge qui se dressait devant lui. Fatigué de sa dure journée celui-ci entra. A sa grande surprise l'établissement était quasiment désert alors qu'il du être bondé à cette heure ci. Seul traînait quelques ivrognes accoudés au comptoir et un couple qui discutait à une table un peu à l'écart des autres, visiblement la jeune femme semblait abattu vu son air triste.

L’homme se dirigea vers le comptoir pour y commander une bière et tous en parcourant le court chemin qui séparait l’entrée de l’auberge et le comptoir, il ne put détacher ses yeux de ce jeune couple. Pendant plusieurs longues minutes il resta statique à les contempler d’un air grave alors même que sa boisson fut servit. Finalement il abandonna le comptoir et se dirigea vers la table qu’occupait la jeune femme d’un pas décidé. Quand il arriva à sa hauteur, celle-ci leva la tête pour voir qui venait l’importuner et quand son regard croisa le sien, il se sentit obliger de détourner les yeux.


-« Je suis désoler de venir vous importuner alors que visiblement vous semblez déjà bien accablé par le chagrin, mais je ne peux rester les bras croisés quand je vois une femme pleurer ainsi. De plus voilà des jours que je parcours la campagne sans croiser personne à qui parler »


L’homme resta debout, à cotée de celui qui était sûrement son conjoint d’après lui, à attendre une réponse.


-« Mais également j’aurais aimé savoir, ne seriez vous pas Dame Lys par hasard, car vous ressemblez parfaitement à la description que mon maître en a fait, même s’il ne m’avait pas précisé quoi que se soit sur sa grande beauté. » Dit t’il d’un ton visiblement gêné.

Elle sourit et poussa une chaise du pied devant l'homme
"Asseyez vous donc, boire debout donne encore plus soif, c'est ce qui se disait dans les cuisines de la demeure de mes parents, quand le cuisinier me surprenait a boire entre deux galopades, elle sourit de plus belle decouvrant des dents blanches

Je suis bien Lys, mais certainement pas Dame s'il vous plait, et vous comment vous nommez vous... elle sembla reflechir puis continuer et votre maitre qui est-il? je sais que mes parents sont connus mais je ne pensais pas que l'on enseignait ma description aux disciples... elle sourit de nouveau

Elle regarda les verres vides devant sa table avec degout, se leva et les prit tous pour les ramener à l'aubergiste celui ci la regarda en riant
"Hey bé ma p'tite dame, si un d'ces quat' vous c'erchez du boulot, r'v'nez donc m'voir, j'vous prend pour chérvir mes bons gars

Elle le regarda d'un regard noir et tourna les talons, revenant a la table avec ses amis du soir et se rassit, l'aubergiste resta deconfit devant son regard assasin, du a ce qu'il croyait etre un compliment.

Assise devant les deux hommes, elle eclata de rire


[/i]

Un homme vetue de la cape alarienne entra, il devisagea les clients et se dirigea vers la jeune femme , il s'approcha et s'inclina respectueusement.Lys le regarda étonnée, il lui tendit un message et repartit. Elle le lut. Ses mains tremblaient, son visage devint sombre, elle se leva, puis retomba sur sa chaise et eclata en sanglot sous le regard des deux hommes, pour toute explication elle tendit le message

Citation :

Lys,
Reviens le plus vite possible a Karadas, un evenement, tragique, vient d'avoir lieu, ton père est, a été assassiné, il est, il est mort mort, reviens vite s'il te plait, mais cette nouvelle, comme je l'imagine dois te bouleverser, attend d'etre remise ou demande a ce messager de t'accompagner, ne pars pas seule si tu n'es pas en état, je t'en conjure, j'ai perdu mon mari, je ne veux pas perdre ma fille.
Tendrement,
Tyrania

Lys etait effondrée sur la table et ne pensait plus a rien, ni l'endroit où elle etait , ni avec qui, elle ne pensait qu'a son pere mort, elle revoyait, quand enfant, il lui apprenait a se battre et a monter a cheval, elle se souvenait de leur chevauchée et de leur prises de bec et toujours leur reconciliation. Tous ces moments, où ils riaient tous les deux et son eloignement ses dernieres années, c'etait sa faute, elle s'etait eloignée preferant des auberges sales au palais de ses parents, préférant des gueux a son propre père... Elle regrettait maintenant meme si c'etait vain. Elle partirait demain mais ce soir... ELle se leva et commanda encore a boire.

Un homme entra. Vêtu d'une longue robe noire, sous laquelle on pouvait deviner une armure, le visage bandé, on l'identifiait immédiatement comem étant un moine de l'Ordre. A la différence que celui-ci était armé ; comme l'étaient ces moines il y a bien longtemps...
L'homme se tourna vers la table et on put deviner un sourire sur son visage. Il s'approcha de la table, gardant ses mains suffisament loin du fourreau de sa large épée.
"Vous semblez bien triste, mon enfant, sussura-t-il. Je suis ici pour vous apporter un peu de réconfort. Mon maître me charge de vous dire que bientôt, il pourra de nouveau vous accueillir en son chateau. Je vous souhaite la bonne nuit."
L'homme se dirigea vers l'aubergiste et lui loua une chambre, vers laquelle il se dirigea immédiatement.

En moins de temps qu'il en faut pour le dire, l'homme vit passé Lys du sourire aux larmes en une fraction de secondes. Il se demanda un instant ce que pouvait bien contenir cette missive pour abattre a ce point quelqu'un jusqu'à ce que la jeune femme tende celle-ci aux deux personnes présente à sa table. Plus il avançait dans la lecture et plus ses yeux s’écarquillèrent.
Lys éclata en sanglot sur la table, et l’homme attendit d’abord que la première vague de tristesse ne passe avant d’essayer de prendre la parole. Sa gorge était sèche et pas un son n’arrivait à en sortir, quand tout d’un coup un moine de l’Ordre fit irruption dans l’auberge et se dirigea vers Lys pour lui souffler quelques mots que toute la tablée put entendre distinctement.


« Vous semblez bien triste mon enfant, mon maître me charge de vous dire que bientôt, il pourra de nouveau vous accueillir en son château. Je vous souhaite la bonne nuit. »


Même si l’homme ne comprenait pas pleinement le sens de sa phrase, en regardant le visage déconfit de Lys il comprit immédiatement que cela ressemblait fortement à de l’intimidation et que cela concernait certainement la mort récente de son père. Son sang ne fit qu’un tour et finalement il posa sa main sur l’épaule de la jeune femme pour l’obliger à le regarder dans les yeux avant qu’elle ne fonde en larme à nouveaux.


-« Ne laissez jamais ce genre de personne vous accabler plus que de raison car ils n’attendent que ça. Vous avez parfaitement le droit d’avoir du chagrin pour la mort de votre père, il n’y a pas de honte à cela, mais il faut aussi s’avoir se montrer fort dans la vie, même dans les moment les plus pénibles. Je sais que tous ce que je pourrai dire ne vous réconfortera pas, mais néanmoins il est toujours bon d’avoir quelques personnes à qui parler dans ce genre de moment car cela permet malgré tous d’alléger quelques peu son fardeau. Aussi si cela ne vous dérange pas, je vais rester avec vous et votre ami quelques temps, pour essayer tant bien que mal de me rendre utile dans l’espoir de revoir un jour se sourire qui va si bien sur votre visage.
Vous me demandiez plus tôt qui était mon maître et comment je me nommais, alors sachez que je me nome Es… »

-« ESDRAS mon jeune élève, quel plaisir de vous croiser en pareil lieu »


Le vieil homme avait pénétré dans l’auberge sans que personne ne remarque sa présence. Il s’adressa au jeune homme sur un ton plein d’ironie.


-« Et je vois que vous êtes en la compagnie de la charmante Lys, la fille de cette chère Tyrania et de Zedar. Comment allez vous très chère ? j’espère que vous rappelez de moi, je suis Ysuran, nous nous somme croisé un jour alors que vous accompagniez votre mère. Cette rencontre m’avait tellement marqué que je n’est put m’empêcher de la raconter encore et encore à mon apprenti Esdras ici présent.
Mais dîtes moi donc, comment se porte votre père ?… » son sourire s’élargie alors.


Avant même que Lys ne put répondre quoi que se soit, Esdras se leva rouge de colère et se dirigea vers Ysuran et l’agrippa par le col de sa cape.


-« Ignoble monstre, je suis sur que vous êtes déjà au courant de toute la situation, et vous ne trouver rien de mieux a faire que de venir enfoncer encore plus le clou sur cette jeune personne. Avouez le donc, que vous n’êtes venu uniquement pour profiter du spectacle car vous n’avez jamais put supporter la famille Amen et tous ses descendants. »

-« Allons allons, ne te laisse pas dominer ainsi pas tes sentiments, cela ne te va pas. A présent, lâche moi immédiatement sinon… » déclara Ysuran d’un ton glaciale.

-« Sinon quoi mon cher maître ? »

-« Sinon il risque de t’arriver très vite malheur »


A peine Ysuran eut le temps de terminer sa phrase qu’il se dégagea avec une aisance extrême de son élève et mit celui-ci à terre.


-« La prochaine fois que tu tente quelque chose dans le genre sur moi, part avec l’intention de me tuer car cette fois la tu restera à terre de façon définitive sans possibilité de te relever. J’espère que tu m’a bien comprit. » son visage était dur comme un bloc de marbre.


Ysuran ne dît plus mots et prit la direction de la sortie à grand pats sans même se retourner une seule fois vers Esdras ou la table de Lys.

Esdras se releva péniblement et s’en retourna s’asseoir à la table de Lys.


-« Veuillez excuser mon maître pour son attitude scandaleuse, que je ne cautionne en aucunes manières. Cet homme pour je ne sait quel raison est obnubilé par votre famille qu’il semble haïr. Toutes sa vie il aura tenter de me transmettre cette haine sans succès et c’est ce qui n’énerve chez moi. Lui et moi divergeront sur beaucoup de points, aussi j’espère à l’avenir que le fait que je soit son disciple pour le moment ne pas la seule chose que vous retiendrez de moi. »

Lys regardait Esdras d'un regard vide, sans expression quand Yusran entra dans l'auberge, lui demandant des nouvelles de son père, ecoutant ses deux amis, elle ne montra aucune emotion sur son visage et se contenta de le regardait, bien sur qu'elle se souvenait de lui, ils avaient fait tomber sa ville lors de sa première bataille avec son frere et ses parents. Ce vieillard et le fier Ysuran etaient les meme, c'etait peine croyable... Comment en etait-il arrivé là a ce point. Quand Esdras revint s'asseoir, elle deglutit peniblement et commenca a parler

"S'il deteste tant ma famille, c'est parce que nous l'avons battu devant chez lui et poussé a l'exil, il faisait parti du triumvirat de l'empersiste et l'Alliance avait decidé de les faire tomber, ce que nous avons reussi. C'etait ma première bataille et pas la moindre, des dizaines de milliers d'hommes se trouvaient là et on a assité a la plus grande bataille de l'histoire a l'époque. Je ne sais ce qu'il en ai aujourd'hui, j'ai été mise a l'ecart.

Quant a ce moine, son "invitation" n'est faite que pour raviver a ma mémoire des horreurs passées mais qui me poursuivent sans cesse, meme ici dans cette auberge anodine...
Elle passa ses doigts le long des cicatrices de son visage, et une lueur d'effroi passa dans ses yeux, elle secoua la tête pour chasser ces souvenirs.

"Je pensais cela fini mais apparement non cela revient, je ne sais que faire, j'avais jurer de me venger d'eux, voila aujourd'hui une occasion qui se présente a moi pour les retrouver mais ma mère m'attend... Puis elle continua a parler en divaguant, ses mains effleuraient tour a tour ses cicatrices et les lames de ses dagues
"oui, je pourrais... dans le noir, discrete comme une ombre, une ombre oui, fuyez fous, la fin est proche... priez pour le salut de votre âme... oui, oui, toujours je vous traquerais comme des bêtes que vous êtes, oui... oui...
Elle se leva et degaigna ses dagues, se dirigeant vers les chambres

Esdras l’écouta parler de ce moine et plus celle-ci se remémorait les histoires de son passé tout en jouant avec ses dague, et plus il voyait grandir en son regard comme une lueur de folie.
Quand celle-ci se leva dague au clair en direction des chambre en parlant de traquer ses anciens bourreaux, Esdras se précipita vers elle et l’attrapa par le poignet l’obligeant à s’arrêter.

-« Ne faite pas cela, un tel acte ne vous apportera rien de bon.. Si vous le faite, vous ne voudrez pas mieux qu’eux car vous vous abaisserez à leur niveau, je suis sur qu’il existe un autre moyen de se venger. Et si vous pensez que vous serez soulager une fois que vous les aurez tuer, alors sachez qu’il n’en est rien, tout ce que cela fera, c’est de changer votre haine en une plus profonde tristesse.

Je peux vous l’affirmer car il m’est arriver la même chose par le passé quand des bandits de grand chemin nous ont attaqués moi et mes parents et les ont tuer sous mes yeux, me laissant pour mort sur la route. Me retrouvant orphelin j’ai été recueilli et élever dans un groupe de mercenaire qui sillonnait l’Empersiste à l’époque. Pendant des années je les ai suivit dans le secret espoir de retrouver les hommes qui avait tuer ma famille. Visiblement le ciel avait entendu mes prière car lors d’une de nos missions, je les ai retrouver et tous massacré jusqu’au dernier. Je pensais ainsi me sortir de la spirale de haine dans laquelle je m’était embarqué, mais j’ai eu tord, car cela ne ma jamais rendu plus heureux de voir leur dépouille allonger sur le sol.

Alors s’il vous plait, réfléchissez bien avant de commettre un acte irréparable. »

Il lâcha alors son poignet, la laissant libre de son choix tout en regagnant la tablé.

Elle ecouta Esdras et eut l'impression de recevoir une gifle, elle se calma, et quand il lacha son poignet, il retomba contre son corps, sans force, elle regarda encore une fois vers la chambre et jeta un regard implorant vers Esdra et Ezekiel, et revint s'asseoir a coté d'eux, elle etait droite comme un cierge, le regard sans expression, celui ci tomba sur la lettre de sa mère, elle la prit et la relut. Elle se releva, alla payer l'aubergiste et se prépara a partir

" Je vous remercie pour tout Ezekiel et Esdras, j'espère vous revoir dans un jour meilleur, faites attention a vous, les temps ne sont plus surs"

Les temps...Ils n'ont jamais été sûrs. Seulement plus nobles.

Il se tourna vers Edsras

Vous me voyez désolé d'apprendre que vous n'avez pas pu apaiser votre âme, et que le meurtre de vos parents vous tourmente encore et toujours. Mais imaginez que vous ne les ayez jamais retrouvé. Ne pensez vous pas que vous souffririez encore plus? La vengeance n'apaise pas complètement, mais je la crois tout de même salvatrice.

Puis se tournant vers Lys

Ainsi vous êtes une sorte de célébrité...Le sang des Amen coule dans vous veines...Et dire qu'il coule également dans ma gorge maintenant! Voilà qui aurait ravi mon maître. Une connaissance de celui du seigneur Esdras si je ne m'abuse.

Il leva sa main et l'approcha du visage de Lys, qui eut un mouvement de recul. Mais il ne fit que caresser une cicatrice qui courrait sur sa joue.

Mais apparemment je ne suis pas le seul à avoir "goûté " cet honneur.

Ses yeux se tournèrent vers l'étage

Des prêtres! Quand osera t-on enfin leur faire rendre gorge? Si vous souhaitez mon aide pour se faire...

Il s'approcha plus près de la jeune fille, par derrière, et se colla contre elle pour lui murmurer à l'oreille

Je ne suis pas particulièrement belliqueux de nature; mais je ne supporte pas qu'on touche à mes affaires.

Un messager arriva en trombe dans l'auberge. Il semblait tres pressé ; jeta un regard alentour, aperçue Lys. Il se precipita vers elle et mis genou à terre.

L'homme portait une armure d'Helia, ainsi qu'une cape bleue nuit.

-"Dame, dit il. Votre frere m'envoie, j'ai pour ordre de vous ramener avec moi à Karadas ;votre presence y est requise ... Il se releva et regarda Lys. Dame Lys, vous ne devriez pas sortir seule en ce moment, si vous le desirez, je vous accompagnerez et vous servirait de garde du corps personnel, je me nomme Jay ..."

Il regarda les hommes à sa table et hocha de la tete.

"Messires ... permettez moi de vous fausser compagnie avec cette noble dame ..."

elle regarda le dénommée Jay d'un air suspicieux:

" Vous me dites que vous etes un envoyé de mon frere et vous me dites de me mefier, alors je me mefie, vous avez beau etre vetu en alarien, je n'ai confiance en personne, suivez moi jusqu'a Karadas si vous le souhaitez mais sachez que je n'ai besoin de personne pour me defendre.

Elle montre ses dagues

"voici mes meilleurs protecteurs."

Elle se tourne vers Ezekiel

"Mefiez vous, si vous ne voulez pas y gouter, je ne suis l'affaire de personne et bien que je vous apprécie ne vous avisez pas de me toucher, sinon je crains de devoir vous repousser un peu trop violement et je serais navrée de devoir vous faire mal. Quant à votre aide pour les moines, je l'accepte tout en sachant qu'elle n'est pas dénuée d'interressement, mais après tout, je veux detruire mes ennemis et cela sera plus vite fait avec de l'aide.Si vous tenez à m'aider, vous n'avez qu'à venir avec moi, après les funerailles de mon père je parlerai avec ma mere et mon frere pour savori ce que nous ferons, il se pourrais que l'on ai besoin de vous, les moines connaissent nos visages...

Elle se dirigea vers la porte suivie par Jay et jeta un regard vers Esdras

"Viendrez vous avec moi aussi?"

Jay fut surpris suite à la remarque de Lys.

Dame, j'ai la preuve que je suis envoyé par votre frere l'Intendant Cirdan ! il m'a demandé de vous donner que ma parole d'honneur, ainsi qu'un code que votre frere ma donné, Aglae.

J'espere que vous comprendez ... si vous voulez bien me suivre Dame Lys, le temps presse et nous ne pouvons attendre plus longtemps.

Il s'inclina, puis la pris doucement par le bras pour l'emmener vers sa monture.

Elle sourit au nom d'Aglae et hocha la tête

" bien je vous crois, allons-y, j'ai hate de revoir mon frere et ma mère"

En sortant elle jeta un coup d'oeil a Ezekiel et Esdras

Surprit par cette invitation fortuite alors qu'une heure encore il ne connaisait ni Lys ni Ezekiel, Esdras eu un large sourire au lèvre.

-"Ma foie, j'ai toujours eu envie de visiter Retrahant pour y voir toutes ses merveilles, et je ne raterai pour rien au monde l'opportunité qui m'est donné de visiter Karadas la fameuse capitale d'Alaria et de la confédération."

Il se leva et commenca a se diriger vers la sortie de l'auberge.


-"De plus quel fou rejèterai une invitation d'une si jolie demoiselle" dit-il avec un regard malicieu au moment ou il arriva à sa hauteur.

Il sortie de l'auberge et enfourcha sa monture en attendant que tout le monde soit pret.

Lys sourit en voyant la surprise d4esdras, puis elle sortit, Ezekiel les ratrapperait, elle enfouche Téné, sa jument aussi noire que la nuit et s'approcha d'Esdras et lui dit

"S'il ne faut pas laisser un ennemi derriere soi, j'aime a me dire que les amis etant plus precieux qu'eux, ils ne faut pas non plus négliger de les inviter. Si c'est le Hasard qui nous a fait nous rencontrer, il ne l'a pas fait pour rien, alors plutot que de laisser le temps dénouer les amitiés, utilisons le pour voir ce qu'il destine aux rencontres de cette soirée"