Un étranger inquiétant

Un homme impmosant par sa carrure sculpturale et démuserement grand, entra d'un pas léger contrairement à ce que l'on pourrait supposer en le voyant.

Retirant sa capuche qui cachait son visage, il prît le temps de considérer les seigneurs présents dans la taverne, étant nouveau venu, il aimait jauger les personnes avec qui il serait amené à parler, débattre, voire se battre à leurs cotés.

Puis d'un pas assuré, il se dirigea au comptoir et s'adressa au tenancier de l'établissement de sa voix profonde et sombre

- Sers moi quelque met local dont tu as sûrement le secret l'ami, et surtout amènes moi rapidement une boisson forte, j'ai grand besoin de m'enivrer l'esprit, je suis las de mon voyage jusqu'en tes terres, cela me fera le plus grand bien.

Le tavernier acquiesça

Bien sûr monseigneur, un veau maringot sera-t-il de circonstances?

L'homme lui répondît laconiquement

Parfait l'ami.

Intrigué, le tavernier demanda, gêné

Je vous sers une eau de vie de mon cru messire...euh... Quel est donc votre nom?

L'homme s'attendant à cette question lui répondît:

Je me nomme Drakvein, seigneur de l'Aralnia, je viens de prendre place en ces terres, grace à l'héritage de Feu mon frère... son visage s'assombrit et le tavernier sentant que le sujet n'était pas de circonstance lui tendît son verre et lança

Tenez vous m'en donnerez des nouvelles messire! C'est la maison qui offre!
dit il avec un sourire éxagéré qui lui déformait le visage et laissait paraître des dents repoussantes lui donnant un air un peu niais, mais Drakvein pris ceci avec sympathie et amusement, acceptant volontiers un petit remontant.

Quelques minutes plus tard, le tavernier lui tendît un plat des plus alléchants de veau, accompagné de toutes sortes de légumes ayant mijioté ensemble pendant des heures et laissant s'échapper un fumet qui décupla la faim qui déjà creusait cruellement le ventre de Drakvein, qui regarda le tavernier d'un oeil satisfait et lui dit

-Tavernier, tu as su lire dans mes pensées, tu ne pouvais pas me servir de meilleure facon qu'en me présentant un plat aussi bien fourni, il me semble etre à la hauteur de mon appétit!

Saches que tu seras payé en fonction de ma satisfaction, attends toi donc à ce que ta bourse se remplisse généreusement!

Une silhouete sortit de l'ombre, un capuchon lui recouvrant le visage. Il paraissait à la fois jeune et vieux, sage et puissant et pour cette raison probablement un sentiment de gêne parcourut l'assemblée.
Il rejeta en arrière son capuchon, un murmure passa sur toutes les lèvres
"un jouvençeau" dirent certains, "qui est-il" murmuraient les autres

Ah te voila, Darkvein ou quel que soit le nom que tu portes aujourd'hui, rends moi la pièce d'or que tu m'as dérobée voici trois mois en Terre Noire !!!!

Il poussa un grand rire qui rejeta sa chevelure blonde en arrière. Quant à vous tous, tremblez de ma présence, ma fidèle écuyère et moi-même représentons les Terres Noires, je suis le seigneur Cadenwarr et ce va nu pied de Darkvein me rendra or ou rendra gorge.

Sa voie étonnait tous les assistants, il paraissait si jeune, si triste et si entraîenant à la fois, voilà un sombre passé

*Rios regardait Cadenwarr avec un rictus forcé qui frisait presque la grimace, il se dirigea vers lui, soulevant son imposante carcasse et posant la main sur le manche de son épée, mais s'arrêta net devant lui.*

Que fais tu ici fêlon déserteur, ne puis-je trouver le salut sans que mon passé ne me rattrappe?

Je suis parti des Terres Noires apres tous ces malheureux évènements, afin d'oublier l'horreur et la désolation que laissait derrière elle l'armée des 25000, mais toi, tu as fui pendant...

*Une tension franchement malsaine règnait dans la traverne, on voyait bien que tous les seigneurs alentours se tenaient prêts à toute action et même semblaient espèrer que ce soit le cas, car ils manquaient tous cruellement d'un bon pujilat général où tout le monde se défoule...*

*Les regards des deux hommes pénétraient profondément l'un dans l'autre, comme si ils se sondaient intérieurement afin de déceller quelque faiblesse que son opposant laisserait entrevoir, mais ils avaient tout deux des nerfs d'acier et aucun ne sourcillait ni ne bougeait d'un iota.*

*Drakvein repris soudainement la parole.*

Viens donc dans mes bras vieux filou!!!

*Et ils tombèrent dans les bras l'un de l'autre, toute la tension accumulée jusqu'ici retomba brusquement, et l'on pouvait lire la déception sur les visages alentours, de ne pas donner du poing aujourd'hui, mais aussi la stupeur d'un tel retournement de situation!*

*Drakvein s'adressa à l'assistance.*

Messires, voici Cadenwarr, il fût mon général avant que je ne deviennes moi même mon propre chef et ne diriges mes troupes!

Cet homme est un fier guerrier, je vous conseille à tous de rester méfiant si un jour vous devez le rencontrer dans le camp adverse!

Pour fêter ses retrouvailles je vous offre à tous la boisson, *Puis s'adressant à son ami* et toi je te rends ta pièce en te conviant à ma table que tu me racontes ton périple depuis notre séparation en Terre Noire!

*Ils se dirigèrent vers une table au fond de l'auberge afin de pouvoir se conter leurs aventures respectives et se remèmorer les batailles durant lesquelles ils lancèrent l'assaut côte à côte...*

Puis une personne intervena
Alors votre chemin pour arriver ici a ete long et douloureux mais ce n est rien vous ne connaissez pas grand chose de notre royaume et votre vie comme celle de votre peuple sera difficile a garder ahahah faites moi confiance
Le Seigneur habille de noir et dont le visage n apparaissait meme pas sortit son epee de son fourreau en la presentant aux deux seigneurs
Vous la reconnaissez ma Lame Noire
Mon nom vous en dira plus je pense Sombrelame mes amis et oui j ai ete retardé désolé mais il est temps de boire a nos retrouvailles

Un messager fourbu entra alors et demanda :

Le seigneur Drakvein serait-il toujours parmi vous par hasard ? Je viens en tant que porte-parole de mon ancienne maîtresse, qui n'est pas en état de venir, ni d'ailleurs, comme elle veut le dire, de donner des ordres à un messager, mais... Je suis venu par égard envers sa bonté passée à mon égard. Ah, cette histoire de sa chute ! La seule faute du seigneur Drakvein fut certes de posséder la plus jeune cité défrichée lors de la venue d'un seigneur et de son armée, ayant besoin rapide d'une installation qui ne pouvait malheureusement s'arranger que par la force, en l'absence de cité vide à reprendre...

Le seigneur DrakVein est assez déconvenu de ses déboires et son ressentiment est plutôt violent. Il était très volontaire et actif mais son manque d'expérience lui a coûté cher et cela est facile d'y pallier aussi attendez vous à le revoir bientôt, peut-être sous une autre identité, en d'autres terres ou en tous les cas dans la méoire rancunière de ses amis.

Une femme entra alors dans l'auberge. Son manteau de fourrure était trempé, témoin du terrible orage qui grondait dehors. Retirant sa capuche, plusieurs personnes reconnurent l'Ewsper Aevenspir et elle crut apercevoir quelques lueurs d'inquiétudes. Cela pourrait se comprendre, il était bien rare de voir la Dame dans ce genre d'endroits, alors une visite sous une telle averse pouvait amener des questions...
Mais ils se trompaient.
Se dirigeant vers Cadenwarr, elle le saluât et vint lui parler :

Sire Cadenwarr, je suis sincèrement attristé de ce qui est arrivé à votre ami. Cette histoire a fait du bruit en Aevenspir, du bruit comme il n'y en avait pas eu depuis longtemps. Des dizaines de milliers d'hommes sont morts devant cette ville, pour ne défendre que des idées qui ne sont plus aujourd'hui.

Frissonnant à cause de ses vêtements trempés, elle s'interrompit rapidement pour commander une liqueur au patron qui était occupé à tenter de remettre sa tenue dans un état correct.

Reprenant : Je tiens à ce que vous présentiez mes excuses à votre ami, et j'aimerais que vous essayiez de le convaincre de revenir en nos montagnes. Je sais qu'il a beaucoup perdu, mais si il revient, je m’engage à lui restituer ce qu'il a perdu...
Qu'en pensez vous ?

Drakvein entra, les traits tirés, des blessures encore fraiches sur le visage et partout sur le corps mais il était toujours vivant...

Bonjour à tous dit il d'une voix faible, je viens pour vous dire aurevoir avant de m'en aller dans l'au delà, ma cité fût détruite et mon coeur, ma foi, mes idéos, sont partis en fumée avec, mes troupes firent tout leur possible et j'ai grande fierté en pensant à eux qui me furent fidèles jusqu'au bout pas un ne faillît devant l'ennemi mais celui ci était irrésistible de puissance, nous ne faisions pas le poids...

J'ai finalement décidé de mettre le feu aux dernieres ruines de mon domaine et je viens aujourd'hui faire mes adieux à tous ceux qui m'ont aidé dans mon évolution, spécialement à vous Dame Aylah vous fûtes pour moi une précieuse alliées que nos dieux vous protègent!

Adieux mes amis!

Dignement,il sortit sa lame de son fourreau, une épée à deux lames éffilées comme des rasoirs, s'agenouilla en récitant une prière et mit fin à ses jours pour ne pas laisser ce privilège à ses ennemis...

Il sombra lentement, une marre de sang grandissant autour de son corps inerte, souillant ses habits déja déchiré apres avoir guerroyé si intensément, sa main se leva brusquement au ciel et son poing se ferma fermement comme si il saluait les dieux avant de partir... puis son bras tomba lourdement sur le sol puis, plus aucune réaction, c'en était fini de drakvein...

HRP desolé de cette abscence j'etais parti sur paris et je n'avais pas de PC sur place j'ai ete dans un cyber et j'ai vu que j'avais ete razé, alors je reviendrais peut etre je ferais signe à ceux que cela interresse comme Aylah Cadewarr et Sombrelames merci de votre soutien^^ HRP

Se tournant vers la nouvelle venue, le seigneur Cadenwarr dont la jeunesse si posée et si froide glaçait le sang des présents prononça quelques paroles enbrisant un silence jusque là respecté :

Je vous salue bien dame Ayhla, je comprends maintenant pourquoi mes messagers se sont égarés à votre recherche, ils ne pouvaient se douter de votre présence en ces murs, si loins de vos lieux de prédilection.

J'apprécis et je suis convaincu que mon ami Drakvein a apprécié votre soutien dans ces dures épreuves, votre attention et vos paroles sages ont probablement permis à de nombreux seigneurs de conserver jusq'au bout, ainsi, leur dignité.

S'approchant du corps de son ami le jeune hommer retira son manteau noir et le posa sur le corps encore chaud. La cotte de maille et l'ornement de tissu noir qui le ceignait tranchait avec une étrange médaille pednant de son cou et brillant de mille feux, il passa une main devant elle et ceux qui l'avaient entraperçue se demandaient s'il s'agssait d'une illusion ayant trahi leurs sens.
Mon ami, mon frère je regrette de ne pas avoir été là à tes côtés, pour te soutenir dans cette épreuve, je partageais avec toi une histoire, un passé, un avenir et je rgrette que tt cela face désormais partie des souvenirs diffus dont je ne suis plus que le seul détenteur.

Il s'agenouilla près du visage empreint de tranquilité et de paix, le prit entre ces mains et lui posa deux pièces d'or sur chaque paupière fermée. Il posa sa main sur le paumeau de l'épée désormais inutile ;

Puisse ton dernier voyage être doux et pardonne moi encore une fois de mes croyances qui sont différentes des tiennes mais se rejoignent sur les mêmes valeurs. Cette arme a sa place près de ton héritier, ton frère vers qui j'ai envoyé une troupe de combattants pour le prévenir de la nouvelle, puisse-t-elle lui apporter plus d'honneur qu'il en a connu jusqu'à présent.

Il quitta la salle, chargenat son ami Sombrelame et ses hommes plus nombreux de se charger du corps. Un denrier signe de tête à l'attention de dame Ayhla et il disparut dans l'ombre avec ses mystères.

Le messager, interdit, tenta d'ajouter, en regardant tristement le corps sans vie :

Deux fois la Famille de la Licorne dut prendre par la force une jeune cité lors d'un changement de territoire, et deux fois les seigneurs lésés furent heureux d'avoir été leur victime, protégés à leur retour pendant plusieurs années par le tiers de l'armée qui les avait exilés, et riches parfois d'un remboursement du préjudice atteignant allègrement le triple des sommes perdues...

Quelle misère. Il est malheureux que Damoiselle Anyaïs n'ait pu prouvé son honnêteté comme ses aïeux auparavant... Autant qu'il est malheureux que le seigneur Drakvein n'ait pas considéré comme suffisant la défaite complète des Osts l'ayant attaqués. Quelle misère. Si elle avait été là, elle aurait empêché ce drame à n'importe quel prix, militaire, financier ou moral...

Puis, s'inclinant enfin devant l'Ewspa

- Que tous les Spijes et Cerjis des Hauteurs et des Profondeurs bénissent le chemin que vous empruntez, Puissante Commandante Aevenspeer... Mais heum... Hem... Même vous, vous buvez donc de la liqueur, comme votre confrère Ewsper dont on chante les inégalables talents de buveur ?