Le jour J.
Après plusieurs longues semaines de marches, les osts Aevenspeers arrivaient enfin en vue de la cité d'ou tout avait débuté, de la cité mère, la cité blanche : Ephyne. Mais le moral des troupes n'était pas au beau fixe. En effet, ils avaient du faire face à un glissement de terrain, du à la fonte des neiges, et bon nombre des troupes Aevenspeers avaient alors perdu la vie, avant même d'atteindre leur objectif. Les Scirjji peuvent parfois être cruels. Mais le moral des dirigeants restait quand à lui au beau fixe, ou du moins, ils faisaient tout comme. Le Karsper restait enfermé, seul dans sa litière, a penser et repenser toutes les situations possibles pour combler ce manque qu'avait provoqué la catastrophe d'il y a peu. Owkars, lui, s'efforçait de maintenant le moral des troupes au dessus de la moyenne, en se montrant le plus possible parmi eux, avec les frères nils, les seigneurs Artus, Kaev et Vemilien, ainsi que le chef de meute Geclin et Eriel, fils de Dame Ayhla de Clarissia, régente et Elsper d'Aevenspir.
Ils finirent donc par arriver au pied de la cité, et commencèrent à dresser les tentes et à batir un camp retranché. Le siège devait être long, très long. Un large camp fut rapidement bâtit. Il entourait la foret de tentes de pieux et de pallisades en bois, et de fréquents tours de gardes étaient fait pour empecher toute attaque surprise de mettre en péril la mission Aevenspeer. Au centre du campement se dressait, fière et magestueuse, une immense tente aux couleurs du Karsper, entourée par une douzaine d'autres tentes abritant les dignitaires venus en guerre.
Une fois le camp dressé, les maîtres ingénieurs Aevenspeers se mirent au travail et commencèrent la construction des trébuchets. Leur mission était clair, et le Ditrer avait personnellement veillé à ce que la force de frappe soit telle que la cité ne puisse tenir plus d'un mois de siège. Les troupes étaient sur le qui vive, et les généraux de plus en plus inquiets sur le problème du ravitaillement. En effet, la majeure partie de leurs réserves de nourriture avaient été emporté par les glissements de terrain. Mais les ordres du Karsper étaient simples et sans appel : "Ephyne tombera, quel qu'en soit le prix !"