A l'auberge de la Vache landaise

L'Intendant Empersois entra quelques minutes plus tard, à la demande de son vassal, pour célébrer cette victoire totale.
Lui aussi accompagné de quelques chevaliers, il se faufila jusqu'à Arnaud, qu'il gratifia de quelques mots d'encouragements et de gratification et va s'asseoir, quelques tables plus loin. L'aubergiste avait déjà fait préparer les denrées que l'Intendant réclamait, et celles-ci faisaient ployer la table. Mais les Empersois avaient faim, et les nombreux convives qui ne manqueraient pas d'arriver pourraient se servir à loisir.

Après quelques instants et une ambiance moins extatique, Arnaud se rapprocha de Dertil. Ils choquèrent quelques chopes ensemble, se racontèrent leurs exploits individuels puis gabèrent sur les prochains adversaires. Un ange passé, Arnaud commença a essayer de tenter de parler de quelque chose. Son visage s'était, un peu, rembrumi.
"Seigneur, je sais que je ne dois pas trop insister, mais vous savez, en ce moment... à la maison, c'est dur de raccrocher les deux bouts. Je me disais qu'après les joutes, vous pourriez me prêter un peu de cet or que vous sortez des églises de mon fief, pour que je puisse en construire une autre, d'église..."

Dans la taverne, certaines personnes commençaient déjà à mettre de l'animation. On discutait fortement, au fond, et surtout entre deux hommes, l'un de gris et l'autres de bleu et rouge vêtus. Le second haussa la voix.

"- J'te dit que le favori c'est plus Colwyn, bordel ! Il s'est fait ramasser par un Aevenspeer ! Il a mangé, oula, t'aurais vu ça !" il secouait la main gauche et avait un sourire en banane.

"- Mouais ... Et l'Intendant Aectelion alors ? Y s'débrouille comment, le chef ?" répondit l'autre, dubitatif.
"- Il a apprit s'que c'est qu'l'escrime à un Beilanais ! On peut être fier de notre seigneur, c'est pas un gratte papier ! Avec une oreille en moins il l'a t'nu en respect, alors imagine ! Mais t'sais, J'me fais du soucis pour l'Intendant, dit il en se rembrunissant. L'Seigneur d'Ephyne, s't'un sacré gaillard aussi. On l'dirait capable de s'faire un bataillon d'Gram's à lui tout seul ... Et puis l'autre là, l'Gaedien qu'est avec lui, increvable, j'te dis ! La tête en sang, les côtes brisées et roués de coups d'épées qu'il arrive à t'nir debout et à gagner ! Pas normal ça, moi qui t'le dit. M'étonerais pas qu'les arbitres fassent un tour dans sa tente ..."

Puis il se retourna et beugla.

"Patron ! Deux autres This caraïne !"

Arnaud commençait déjà à parler d'argent, le seigneur de la Belle, qui voulait à tout prix éviter le sujet profita de la discussion qu'il venait d'entendre.

Eh, manants! Vous êtes de la région n'est-ce pas? Allons, allons, venez ripailler avec nous, le seigneur Arnaud commençait déjà à m'enn...à s'ennuyer!
Qu'avez vous penser de son combat? Impressionant hein? C'est pas en Kandrasie qu'on en trouvera des comme lui pour sûr! **Il rit.**

Allons, goûtez moi de ce vin, on le dit excellent!

L'homme en gris recracha sa This caraïne fraichement servie sur sa table, et se retourna vers celui qui les avaient hellé, puis, comme hébeté, il posa son regard sur celui qu'il nommait "Arnaud". Le même Arnaud que celui qui joutait, ou n'était ce qu'une mauvaise plaisanterie ? L'autre, qui travaillait aux lices, blêmit et se tassa sur son siège.

"-Caïus ... C'est Dertil de Crykas là ! Et l'autre, c'est de Loye ! Ils nous ont entendu !" gémit il à voix basse.

"- Ils t'ont entendu, mon gars." reprit l'autre. "Mais j'te conseille de l'écouter, si ce gars là est bien le seigneur de la Belle, on f'rait mieux de pas lui refuser la politesse. Il est p'têt pas en terrain conquit ici, mais s'gars là doit avoir l'bras long ..."

Il se leva donc, suivit de son comparse, et ils s'assirent à leur table.

"Monseigneur ... commença l'homme en gris. "Que nous vaut cet honneur ?"

**Soupirant** Votre Intendant, bien qu'expérimenté et confiant ne fera pas le poids face à ce féroce Aevenspeer.
Il est bizarre, sûrement un de ces...**il fait mine de chercher ses mots** démons du Nord! **Il rit encore, de plus belle**
Bref, je vous console d'avance, Sire Aectelion pourrait perdre sa deuxième oreille. Et puis vous m'avez l'air sympathiques et sincères, je peux faire une exception. Estimez vous heureux que je ne vous fasse pas arrêter!
Enfin, nous sommes ici entre gens courtois, et vous allez me dire qui vous supporterez dans les prochaines épreuves?
**Prend un air menaçant** Les seigneurs Empersois huh? **Il mord dans une cuisse rôtie, ce qui lui permet de cacher un sourire.**

L'homme en bleu se colla dans le fond de son siège lorsque l'Intendant parla des "Démons du Nord", il déglutit et tenta péniblement d'articuler quelques mots.

"- Bah, les Aevenspeers sont un peu brutes, c'est vrai, mais c'est pas des démons, et y valent pas nos ch'valiers, mon bon seigneur ! Notre Intendant va lui coller une rouste, moi qui vous l'dit !"

L'autre, quant à lui, contint la pointe de colère qui montait en lui. ça non, Sire Aectelion Premier ne perdrait pas une autre oreille, et il vraincrait !

"Elderine toujours vaincra, monseigneur, vous savez ? J'aurais grand plaisir à vous voir en finale avec monseigneur Aectelion, cela ferait une belle affiche, n'est ce pas ? Et vous, n'avez vous pas peur de ce féroce Orcumien ?"

Il se récria quand son interlocuteur parla de la prison.

"La prison monseigneur ? En Kandrasie ? Et pour quelles raisons ? Je supporterais mon Intendant, seigneur, et je crois qu'il vaincra sur l'adversaire des montagnes !"

C' est ce moment préci que choisit la petite délégation Aevenspeer pour sortir de la cave de taverne, aussi discretement que l'on peut faire lorsque parmis les Aevenspeers trois d' entre eux avait le visage salement ammoché, un autre le bras en écharpe, le plus grand quand à lui peu avare de la musculature de son corp se portait parfaitement bien et tenait contre lui un objet aussi long qu' une lancé enroulée dans des chiffons. Derrière ceux-ci sortirent les adversaire, un d'entre eu était sur un brancard improvisé, un autre compléte groggy soutenu par deux compères et un troisième semblait condamner à la compote pour le restant de ses jours. Puis les spectateur et parieur, en bon état pour la plus part, au total une trentaine de personne sortirent des caves et se dispersèrent.

Les Aevenspeers restèrent quand à eux dans la taverne, ils prirent une table, parmis eux était assis D'Ertan désormais célébre pour avoir passé le premier tour. Le plus grand d' entre eux discutais avec le tavernier et aprés un bruit de piécette s' entrechoquant il rejoignit ses compagnons qui commençait à ouvrir leurs tonneaux personel de liqueur.

Les Mogus, peuple d' Aevenspir était peu timide ou réservé et l'on trouvât bien vite assez de tonneau de liqueur pour les gens de la taverne qui voulaient en gouter par curiositée, finalement les peuples se mélangèrent malgrés les difficultées de langage, ils entonnèrent des chansons de plus ou moins bon goût aprise à la va vite dans la langue des autres, bref on s' amusait.

Le plus grand d' entre eux avait bu un peu mais rien de bien méchant, il se tournât vers la table ou les seigneurs discutaient avec les gens du bas peuple et s' aprochât d' eux en retirant sa cape à capuche, maintenant que les épreuves étaient commencé on ne lui demanderai plus de participer en sa personne si on le reconnaissait. Le visage basané, des cheuveux blanc et portant un aspect de moins d' une trentaine d' année, un collier de croc de loup autour du cou et son paquet avec lui il s' assit à la table sans y être invité, bref avec une politesse distinguée pour son peuple.

Et le plus simplement du monde il se présentât dans un empersois à l'accent mal maitrisé entrecoupé de différents mots Kandrasiens qui était resté dans la langue à cause des guerres.

"Je vous salut messieurs, je suis Nayrhn Kel' Alts chef de meute des Aevenspeers, mais avant tous leur frère, il parait que cette fête à pour but de nous raprocher les uns des autres ... donc je me raproche ... de quoi parlez-vous ?"

Il s' adressait avec la même distinction aux seigneurs qu' au gens du peuple, pas assez poliement selon l'étiquette pour certains et avec beaucoup de courtoisie pour d'autre, tous était question de point de vu.

les moines d'Aevenspir qui avaient travaillé dur durant plusieurs années avaient confié le secret d'une bière si parfumée et petillante, si fraiche qu'on avait l'impression de naitre une seconde fois en la buvant, à Solso Seigneur de Solnit, se dernier entra dans l'auberge monta sur une table et se pronnonça :
Mes amis, une nouvelle bière vient de naitre, mes moines sont si généreux qui vous la distriburont gracieusement dans vos chopes, vous en avez bien besoin, il fait si chaud dehors.
Buvez mes frères oubliez vos tracas, santé

Solso qui fixa chacun des seigneurs qui porterent la nouvelle bière a leur bouche, eu l'impression qu'il avait enfin servit à quelque chose, une étoile était né dans son coeur.

Edit-Warzar : Pas de HRP dans les parties RP. Merci.

Le problème était que les moines d'Aevenspir n'étaient pas légion, et que leur goût semblait plus relever de la liqueur régionale que de la bière orgnacienne. Arnaud s'en rendit compte, lorsqu'il y trempa ses lèvres... Par politesse, il but une gorgée puis reposa sa chope, une moue maladroitement cachée.

"Eh bien... on peut dire que votre bière est unique, l'ami. Ma foi, je dois avoir le coeur trop mal accroché pour l'apprécier à sa juste valeur. Il faut dire que les Aevenspeers semblent plus robustes que les Empersois !"

le seigneur Solso fut tout d'abord surpris par cette réaction, car tout les vilageois de son royaume Solnit avait gouté a se nectar sans faire de remarque, puis après moulte observation, il remarqua que la bière du seigneur Arnaud, avait une couleur, original mais pas celle de la bière, il s'écria alors
Aubergiste, qu'avez vous servis a mon ami?
veuillez lui changer le contenu de sa chope, car même si mes moines sont encore jeune, il ont reçu une divination.

il cru se sentir rassurer et partit se coucher[/i]

Un Aevenspeer de passage ne put s'empêcher de même de gouter à la soi-disant bière. Elle était en effet légère, pétillante, et raffraichissante. De la pisse de chat, quoi. Comment des Aevenspeers pouvaient boire ça ?

"Holà, moinillon ! Reviens t'asseoir à cette tableuuuh que nous causions histoire de !"

Son discours était assez incohérent, aussi l'Aevenspeer se servit une pleine chope de véritable liqueur des monts, aux herbes et un peu plus encore, qu'il tenta de boire d'un trait. Il s'arrêta à la moitié de la chope, quand le liquide commença à lui attaquer la langue.

"Tu as surement beaucoup à me raconter ! Déjà, comment et pourquoi vous osez produire pareille boisson ! C'est bon pour les Kandrasiens, ça ! Une boisson qui rafraichit, dans nos montagnes, personne n'en voudra, enfin !"

Comme pour appuyer ses propos, il coupa son reste de bière avec de la liqueur et but en faisant une moue.

"Et puis... Des moines ? Mais, ma parole, il reste des Gaediens dans nos montagnes ? De quoi êtes-vous donc moine, buveur de flotte ?"

Solso était en pleur, il reussi a decrocher quelques phrases tout de même

-Snif je sais que cette bière est affreuse, mais je voudrais tant qu'elle soit un délice comme celle que je produisait jadis en Ciran, mais notre orge est differents et mes moines sont plus interessé a admirer nos vastes paysages qu'à se concentré sur ce brevage.
Je suis déséspéré, je voudrai tant qu'ils s'interessent aux bonnes choses de la vie, Que Gaed me vienne en aide.
Solso pris une codre l'acrochaà une poutre de l'auberge fit un noeud coulant, mais hypos, qui avait pitié de ce dernier lui donna une correction, pris la cordre et la jetta au feu

Argan entra dans l'auberge très fatigué il prit une chaise et se posa paisiblement
Après une dure journée de travail, une bonne bière
Comme il s'était un habitué, il prit une chope alla se servir et posa 10 mornilles sur le comptoir

Un homme encapuchonné entra dans la taverne. Une fois au chaud, il se découvrit et regarda l'assemblée. Ceux qui tournèrent la tête vers lui ne réussirent pas à mettre un nom sur ce visage enjoleur. Il aperçut une table vide et se dirigea vers elle. Il dévisagea d'un air lointain l'aubergiste qui l'inspectait de haut en bas. Il finit par s'affaler sur son tabouret et soupira lourdement. Il jeta un coup d'oeil à l'homme en pleurs mais ne parut pas comprendre la raison de son état.

Aubergiste, fit-il en portant sa voix au-dessus du brouhaha ambiant, servez moi un cruchont d'eau...

Il mis sa besace sur la table et en sortit un petit nombre de feuillets qu'il se mis à passer en revue.