Retrahant, Ere impériale
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 Le réveil de Gaed.

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Saint Ordre de Gaed
J'voulais même pas être méchant !
Saint Ordre de Gaed


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Localisation : Chapitre supérieur du Saint Ordre Apostolique de Gaed
Date d'inscription : 11/03/2007

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MessageSujet: Le réveil de Gaed.   Le réveil de Gaed. EmptyDim 17 Fév - 1:27

La bataille des Froides Marches, l’aboutissement de la guerre intra gaedienne. Paradoxalement, cette purge, loin de mettre un terme à l’influence gaedienne en Retrahant, a au contraire revigorer la dynamique de la foi gaedienne. Après les milliers de morts, les larmes et la colère passées, les gaediens se retrouvèrent comme des frères et non comme des ennemis. Ce combat fratricide devait prendre fin, pour qu’enfin, un peuple cosmopolite se réunisse sous la bannière d’une religion, l’amour de Gaed.

Peu de temps après la grande guerre, le Saint ordre invita tous les représentants gaediens pour sceller cette union. Les compromis ne furent pas écartés, et progressivement l’unification s’affirma. Le Saint Ordre de Gaed reçu enfin sa reconnaissance comme garant de la conduite de la religion gaedienne, rôle autrefois accordé à Ephyne. Les trois territoires gaediens étaient désormais soumis à la décision religieuse du Saint Ordre dans leur conduite spirituelle. Le renouvellement des structures religieuses souveraines des territoires s’effectua difficilement, parallèlement aux composantes exécutives des Monarques des pays pour permettre au Saint Ordre de définitivement cesser son influence politique, et ainsi se concentrer essentiellement sur des fonctions religieuses. Le Saint Ordre le ressenti considérablement, les forces armées furent réduites et les frères connurent dans leur majorité une reconversion vers une vie plus calme, consacrée à l’étude des écrits et des réflexions spirituelles, attitude plus en accord avec celle d’un moine. Une ambassade du Saint Ordre fut établie dans chaque intendance pour faciliter le dialogue religieux avec l’Ordre Saint, mais aussi entre les territoires. Le Saint Ordre assure désormais le rôle d’un relais pour consolider les liens encore fragiles entre des territoires il y a encore peu ennemis. L’Académie connu un essor considérable, tout comme la multiplication des édifices religieux à travers tous les territoires. Encore à l’état premier, la constitution d’un Saint Siège commençait à voir ses bases définies. Les Seigneurs ayant participé à cette réconciliation furent grandement récompensé, en premier lieu par l’édification du Panthéon sacré gaedien à Ephyne, cette cité ne pouvant pas perdre son rôle historique, Panthéon où siègent les cinq statues géantes en or des fondateurs de la réconciliation à savoir le Saint Patron Jüldewn, le Roi Daekarn, le Monarque Märkus, le Doyen Reyfus, et enfin le Seigneur du Ciran Boèce d’Halrek. Toutefois, cette réunification fut passée sous silence pendant plusieurs années.

La silence de mort qui pesait après la bataille des Froides Marches permit de ne pas élever le doute sur les nouvelles relations gaediennes et ainsi de ne pas faire craindre aux autres territoires le développement d’une alliance extrêmement puissante, en particulier chez les graméens. Ces derniers, depuis maintenant un bon nombre d’années, se présentaient comme un affront explicite pour la religion gaedienne. Après avoir leurrer les opinions gaediennes quant à la nouvelle émergence de la Gramée, cette dernière, ayant amassé une colossale armée, déferla pendant près d’une décennie sur Retrahant pour y semer le chaos. Excepté Beilan et Empersiste tous les territoires connurent l’impétuosité graméenne. Même Fironk, qui n’accusa pas une marche armée contre lui, fut berné une nouvelle fois par la volonté prétendument altruiste de la Gramée de fonder des relations diplomatiques, pour enfin prendre son contrôle comme il a déjà été vu par le passé. La religion gaedienne, déjà affaiblie par sa guerre interne, courait véritablement un risque, un péril qui aurait pu conduire à l’extermination de la représentation de Gaed. Ce n’est qu’après la fin de la lutte intestine que le Saint Ordre pu enfin obtenir l’assentiment de tous les gaediens pour endiguer définitivement cette menace.

L’annonce d’un prochain départ en guerre avait maintenant été répandue dans les contrées gaediennes, et de par les marchands ou autres vagabonds, les rumeurs allaient bon train, de toute façon aucun peuple n’était en mesure maintenant de faire face à la fougue graméenne, peuples trop faibles pour beaucoup, ou tout simplement lâches. Depuis plusieurs saisons, le Beilan reprenait vie, les hommes s’activaient pour accumuler des réserves de blé conséquentes sans pour autant plonger le territoire dans la famine. Les forgerons frappaient le métal jour et nuit pour que chaque frère puisse vaincre ou mourir avec arme et armure. Une saison avant le départ, toutes les armées du Beilan marchèrent en direction du Saint Ordre : une grande messe eut lieu, chaque guerrier fut béni par un des moines, les armures sanctifiées. C’est ainsi que près de trois centaines de milliers d’hommes prirent la route de la ville infidèle, ayant osé rivaliser avec la grandeur de Gaed et construisant un vulgaire temple bâtard en l’honneur d’un sous être qu’est ce Dieu des larves graméennes. C’est après la réunion des trois armées que les gaediens franchirent la frontière graméenne.

La bataille ne commença pas à Melit, non elle débuta dès le passage de la frontière. La formidable colonne métallique, telle une lance divine, perçait les marais putrides purifiés par le feu des villages. Les moines du Saint Ordre, quelque soit leur section, n’avaient qu’un mot d’ordre : annihiler toute offense faite à Gaed, et l’existence d’un semblant de vie en Gramée correspondait à une telle offense. Alors que les enfants grossiers physiquement tentaient de fuir en larmes, les frères de l’inquisition, tout vêtus de voiles blancs et d’une armure scintillante, marchaient calmement en ordre, l’épée tenue à deux mains dressée devant leur tête, prêts à exécuter tout organisme pouvant se déplacer. Les prisonniers étaient brûlés vifs avec les villages, femmes, enfants ou vieillard peu importait excepté leur mort. Malgré les tours de fumée s’élevant dans le ciel de Gramée, les gaediens ne rencontrèrent aucune opposition, sauf peut être quelques fornicateurs ne sachant point se battre, à se demander comment s’exerçaient les peuples de Retrahant pour ne pas réussir à se défendre face à telle vermine. Ce peuple de gueux était trop occupé à satisfaire ses vulgaires appétits pour pouvoir alerter le pouvoir central.

Au crépuscule, alors que la chaleur stagnante commence à s’atténuer, les bêtes cherchant le repos tandis que les animaux nocturnes se réveillent, la capitale graméenne, d’habitude plongée dans l’obscurité du fait de sa piètre conception et de l’emploi d’une pierre particulièrement noircie, connu l’apparition de Gaed avant de trépasser. Sur le versant nord de la ville, la petite colline s’illumina progressivement des centaines de milliers de torches des guerriers saints dans un silence pieux. Un demi million d’hommes près à mourir pour un idéal, pour leur Dieu, un Dieu avec eux : il est dans la nature des peuples sous développés de commettre de grossières erreurs. Se croyant invincibles de part le nombre de bâtards issus de viols formant leur gigantesque armée, les graméens ne semblaient pas s’inquiéter de la nécessité de portes solides pour compléter des murailles, comme si personne n’oserait venir s’élever devant temps de décadence. Malheureusement pour eux, la colère de Gaed est aussi grande que sa bonté. Pour des croisés préparés depuis plusieurs années, un tel évènement manquait de panache, eux qui s’attendaient à un formidable combat permettant de prouver leur foi inébranlable. La centaine de milliers d’hommes stationnés dans une sorte de bourbier autour de la capitale, inorganisée et inexpérimentée, fut rapidement pulvérisée par les chevaliers en effervescence. Après quelques heures de combat les guerriers saints purent pénétrer allègrement dans les quartiers de Melit. Chaque chaumière et chaque pièce du palais furent examinées pour ne laisser aucun survivant. Ainsi, c’est d’une ville saignée que les gaediens se remirent en route vers les cités environnantes pour ne pas gaspiller le matériel de siège si affectueusement préparé.

Les beilannais se séparèrent des colonnes empersoises et celle du Ciran pour rendre une visite de courtoisie à un graméen beaucoup trop expressif par le passé à l’assemblée d’Ephyne. Pour être franc, misérable cité pour un soi disant « bon vivant », trop misérable pour résister à trois cent trébuchets issus des dernières conceptions des artisans gaediens. Heureusement pour les frères, la sortie pour le moins héroïque ou insensée, permit de prouver que le pouvoir transcendant de Gaed n’avait pas frappé tout le territoire. Mais que peuvent faire vingt mille malheureux hommes imbibés d’alcool devant les inquisiteurs maintenant rouge sang, ne nettoyant volontairement pas leur armure pour montrer à quel point la vie diminue en leur présence. Conséquemment, c’est en allumant un dernier autel de la taille d’une ville, peut être celle de Raghnar qui sait, que les gaediens du Saint Ordre remercièrent Gaed pour ce triomphe en son honneur, mais aussi pour retrouver leur foyer avec les charrettes du matériel de siège maintenant remplies de richesses en tout genre. Le monde gaedien allait entamer son cycle d’or, et enfin se consolider et permettre par la même occasion au Saint Ordre de procéder à sa retraite spirituelle, non plus à la tête des gaediens, mais véritablement à leur service.
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