La prairie.

Nous étions en l’an de grâce 516, et le printemps commençait déjà a s’incliner devant l’arrivé d’un des été les plus chauds que l’Empersiste avait pus connaître de mémoires d’hommes, les anciens en étaient convaincus, les signes étaient annonciateur… La prairie qui s’étendait devant la porte nord de Priskieg, ou la porte de la marche comme l’appelait les citadins, en était la preuve par l’exemple… L’herbe commençait déjà a jaunir, a se durcire, chose qui n’arrivait qu’au milieu de l’été habituellement…

La vie était grouillante dans la ville, on pouvait entendre de l’exterieur des remparts tout les petites gens qui s’activaient a leurs taches. Des cris retentissaient, souvent des vendeurs, parfois des livreurs, et même quelques malfrats, poursuivis par les milices urbaines aux aguets…

De l’extérieur de la muraille, ce qui frappait surtout c’était l’ambition démesuré du seigneur Berëth. En effet, il y a de cela bien de longues années, juste aprés sa prise de pouvoir, il avait ordonné la construction d’une cathédrale en l’honneur de Gaëd, où avait-il dit chaque Gaëdien de ce monde pourrait toujours trouver refuge… Pour l’instant, l’ouvrage s’élevait a plus soixante dix mètres de hauteurs, mais une fois achevé, le cloché culminerait a plus de quatre-vingts dix-huit mètres de hauteurs, sur une largeur de quarante huit mètres ce qui ferait sans doute de cette maison de dieu la plus imposante de toutes les églises.

Le bruit des maçons a l’œuvre, ne parvint pourtant pas a couvrire le fracas qui régnait sur l’artère principale de la cité. En effet, de la porte Sud a la porte Nord se déversait un flot ininterrompus d’hommes en armes, qui quittaient leurs campement au sud de la ville en défilant dans la ville, pour finalement attendre en formation de marche au nord.

Les gens qui n’avaient curent de leurs travaux restaient la, bouche ouverte, surpris de ne point être au courant de ce qu’il se passait tant le secret autour de cet opération avait été bien gardé… Puis, de plus en plus de gens s’amassèrent le long de ce défilé qui durait depuis prêt de trois heures déjà, dut au nombres d’hommes , et l’étroitesse de l’avenue non prévue a cette effet.

Une a une, les cohortes s’alignèrent, puis attendirent, en armures de batailles, que le seigneur de la cité, du haut du présentoir de la troisième muraille, elle aussi en construction, apparaisse. Malgré la chaleur étouffante dans leurs cuirasse conjugué a la fatigue de porté leurs lourdes armures, les hommes n’émirent aucune protestation, dut a la ferveur qu’ils avaient envers leur seigneur, ainsi qu’a la discipline sévère, mais juste, qui avait cour durant la formation des troupes.

A dix huit heure, lorsque la totalité des osts de Priskieg étaient présents, et en rang, le seigneur Berëth apparut sur l’avancée de la future muraille, il contempla ses hommes. Puis, sachant qu’au vus de la taille de son armée, il ne serait pas entendus au delà de la cinquième ligne, il prit tout de même la parole, laissant ceux qui avait entendus répéter ses paroles, les amplifier même, a ceux qui n’avaient pas entendus.

« Soldats, lorsque le peuple Empersois plaça sur sa tête la couronne impériale, je me confiais à vous pour la maintenir toujours dans ce haut éclat de gloire qui seul pouvait lui donner du prix à mes yeux. Mais dans le même moment nos ennemis pensaient à la détruire et à l'avilir ! Et cette couronne de fer, conquise par le sang de tant d’Empersois, ils voulaient nous obliger à la placer sur la tête de nos plus cruels ennemis ! Projets téméraires et insensés que, le jour même de l'anniversaire du couronnement de votre Empereur, vous avez anéantis et confondus ! Vous leur avez appris qu'il est plus facile de nous braver et de nous menacer que de nous vaincre. Aujourd’hui encore, nos ennemis se regroupent, se renforcent, mais nous savons pertinemment qu’ils ne pourrons nous vaincre, tant que le peuple Empersois pourra compter sur des hommes tel que vous, dont le courage et l’acharnement ont été prouvé maintes fois sur le champs de bataille. Vous êtes plus fort, nous sommes supérieurs car nous croyons en un but juste, une vision de grandeur que nos ennemis n’ont pas. Frères Empersois, gardez la foi, et vos femmes, vos fils, vos parents, vos amis, n’aurons jamais a craindre nos ennemis, car ils sauront que vous serez la, pour les défendre des légions du mal, que nos ennemis incarnent… Bientôt, d’autres de nos frères d’Empersiste nous rejoindrons ici, et ensemble nous pourfendrons nos ennemis, nous mettrons a terre un a un leurs plans pour détruire le monde que nous aimons ! »

Puis, hurlant, il levât son épée, rouillé du sang des batailles, qui s’était transmise de générations en générations depuis que sa famille vivait au Beilan.

« Mes frères, faites tremblez la terre, faites savoir a nos ennemis que le peuple Empersois n’est pas de ceux qui se laissent mordre sans répliquer, faites leurs savoir que nous ne sommes pas que de simples paysans ! »

Reprenant leur seigneur, un énorme fracas rompis le bruit de la ville. Le sol trembla comme jamais. Les pierre de la muraille, dont le mortier n’avait pas sécher s’éboulèrent. Le tonnerre lui même n’aurait pus faire taire les hommes… Sur la muraille L’ambassadeur se tourna vers son fils et dit :

« vois comme de simple paroles peuvent décider de l’issue d’une guerre… C’est pour cela que tu iras étudier auprès de notre saint père, il existe plusieurs moyens d’acquérir le respect et le dévouement de son peuple… La ferveur religieuse en est une, tu dispose deja de bon discours, il te faudra tout cela pour régner… »