Ouverture diplomatique en Sheker.

- Mon maitre, votre père m’envoie pour vous rappeler que vous êtes attendu hors de Gorhoss et que vous allez finir par être en retard…

- Il suffit, je partirais quand mes occupations me le permettront.
Quand mon père acceptera de mettre un pied hors de sa tour d’ivoire, j’accepterai qu’il me hâte à la tache diplomatique.
N’entend-tu pas ce que nos mage ressentent ? Le vent tourne et il amène avec lui une noirceur nauséabonde.
Ce mal semble venir des profondeurs de l’ouest, bien au de-là de nos post avancés de la frontière sud-ouest. La lumière de Gaed n’illumine pas ces régions…

- Mais maitre que voulez-vous dire ?

- Je n’ai que deux souhaits : que Gorhoss n’ai pas a verser son sang, et que je ne soit pas hors du comté quand il aura besoin des cuisses de ma monture et du tranchant de ma lame.

Un chevalier en armure s’approcha du jeune fils Chytlé avec un air grave.

- Maitre Chytlé, votre garde est avancé ! Vous partez sur le champs de gré ou de force, nous craignions plus la colère de votre père que la votre, nous avons déjà plusieurs jours de retards. Je me dois de vous rappeler que c’est au nom de votre père et de Gorhoss que vous êtes attendu, nous d…

- Et bien soldat !! Nous hâterons le galop de nos montures voilà tout !




C’est alors qu’après plusieurs jours d’un rythme de courses effrénées, Chytlé et sa garde posèrent leurs premiers sabots sur les terres de Sheker.
- C’est donc ici que la guerre fut rage il y a de cela plusieurs années… Bien, je vois que c’est tout un peuple qui a du s’œuvrer à la tâche pour rebâtir cette contrée.
- Maître nous ne sommes plus qu’à quelques lieux de Shekeriin !
- Et bien hâtons-nous fils de Gorhoss, notre hôte doit déjà nous attendre.





La délégation venue tout droit de Toorst pénétra alors dans cette cité fraîchement accueillante, qui sembla avoir retrouvé comme un second souffle après des années d’apnée guerrière.
Le jeune fils du comte s’adressa alors aux hommes de la garde d'honneur chargés de l'accueillir :

- Brave gardien de Shekeriin, j’ai deux souhaits : peux-tu m’indiquer où nos chevaux pourront reprendre des forces.
Et par la suite me conduire à ton marquis, nous avons rendez-vous.
Je suis Chytlé le fils aîné du Comte Yobelbyst, en provenance du comté de Gorhoss.

Cela faisait plusieurs jours que la délégation de Gorhoss aurait du arriver, mais la garde chargé de recevoir leurs hôtes avait été rattaché dans le quartier de la porte principale, afin d'être prêt a tout moment pour les accueillir. Alors, lorsque les quelques patrouilles envoyé en amont afin de repérer leur passage revinrent les prévenir que le moment attendu arrivait, une grande agitation gagna l'unité d'élite. Inspectant une dernière fois la perfection vestimentaire de ses hommes, le colonel sortit du rang et fit face aux visiteurs et ordonna le garde a vous.

Répondant a la demande de Chytlé, il prit un ton chaleureux:

-Bienvenue messires! Nous sommes fière de vous accueillir au nom de notre marquis et de tout Sheker. Je vous prie de bien vouloir nous suivre, nous nous rendrons au palais, des hommes se chargerons de mener vos chevaux aux écuries qui y sont attenante, et je puis vous garantirent qu'ils y serons bien entretenue.

D'un geste de sa main la garde se divisa en deux colonne qui se placèrent sur les flanc gauche et droite parant a toute éventualité, puis la procession se mit en marche vers le palais. Chevauchant aux cotés du chef de groupe, le colonel tendis la main vers une église qui pointait vers l'ouest de leur position, puis expliqua a l'homme:

-Nous savons que vous et les vôtres louez Gaed, vous trouverez dans ce quartier tout ce dont vous aurez besoin afin de remplir vos obligations religieuses, leur prêtre serait honoré de tout faire afin de vous satisfaire. Je dois vous prévenir que le prosélytisme est interdit au sein de la cité, et la sanction est sévère en cas de faute, je vous demande donc de prévenir vos hommes, afin qu'ils ne s'y risque pas. Sinon, vous pourrez allez et venir comme bon vous semble, la cité est très tranquille et les troubles religieux qui balayaient autrefois la cité ont été supprimé en même temps que la majeur partie de la population durant la guerre, vous ne risquerez rien.

Continuant pendant une bonne dizaine de minutes a chevaucher, ils arrivèrent finalement en vue du palais. Comme promit, une petite armée de palefrenier attendait aux portes, prêt a s'acquitter de leur tache.

En se rapprochant de plus en plus du palais Chytlé fut et impressionner et honorer par tout les efforts déployer par que leur hôte pour que leur séjour soit le plus agréable possible.

- Cela est extrêmement généreux de votre part, mais nous pouvons nous passer de nos rituels religieux pour certain cas particulier comme celui d’une visite diplomatique hors de notre comté.
Le peuple de Gorhoss à la foi envers notre tout puissant, mais le fanatisme religieux nous répugne autant que l’hérésie barbares. Ne vous faites donc aucune inquiètude il n’y aura pas d’incident d’ordre religieux durant nôtre séjour ici.



La forte impression que lui avait faite l’accueil du peuple de Shekeriin au porte de la cité, se décupla au fur et à mesure que le jeune fils du comte de Gorhoss pénétra dans le palais et découvrit le fabuleux festin qui l’attendais.


Le jeune Chytlé, il faut bien l’avouer, qui n’a jamais était d’une nature très patiente prit place à table et congédia sa garde à s’installer dans leurs appartements. Seul un valet resta, droit comme une hallebarde, placer derrière son maître en ne le quittant pas d’un œil.

- Cela fait des jours que je n’ai pas fait de vrai repas, je ne peut résister plus longtemps à la vu d’un tel festin !
Haha ! la soirée promet d’être excellente !!

La grande salle du palais où avait lieu le repas du soir était bondé, la petite noblesse du territoire ayant tenu a assister a cette rencontre, et pour sur qu'elle ne manquerait pas de fatrouiller sur les échanges qui aurons lieu en leur présence. Ça et la s'agitait les serviteurs, amenant les nombreux plats préparé pour la rencontre. Mais celui qui retenait toutes les attentions était l'homme qui trônait les attablés. Du haut de ses quarante huit ans, ses cheveux tantôt grisonnant tantôt brun long d'une trentaine de centimètres, plusieurs rides sur le visage, la vieillesse l'avait gagné mais on pouvait toujours voir dans yeux sa farouche détermination que l'age n'avait pas émoussé. Se levant, il n'eut même pas a prendre la peine de demander le silence. Se tournant vers son invité il prit la parole d'un ton joyeux:

- Que ce jour soit béni, il a vue naitre la réconciliation de Sheker avec le sud, tout du moins une partie pour l'instant. Nous accueillons un fils de Gorhoss, et c'est depuis bientôt dix ans déjà , le premier a revenir après la guerre sudiste. Levant son verre il trinquât: A la paix!


Reprit en chœur par la salle, il se rassit puis engageât immédiatement la conversation:

- Nul doute que ce piètre discours ne restera pas inscrit dans les plus grands livres d'histoire, mais nous ne nous rencontrons pas pour émouvoir mais pour construire. En effet, j'aimerais construire des liens entre nos provinces, afin que ne se reproduise pas certaines histoires qui elles resterons gravés a jamais dans nos mémoires. Que pensez vous de ma manière de voir les choses, fils?

Alors qu'il finissait son verre, Chytlé écouta avec attention son interlocuteur

- Votre manière de voir les choses me semble correcte et honorable. De plus je perçoit que vous vous souciez du sort de votre marquisat et de votre peuple et sachez que j'apprécie énormément cela!
Cependant je me dois de souligner que mon peuple est Gaedien, bien que sa foi soit quelque peu différente de celle que l'on peut observer dans des régions comme celle de Dermark, elle est existe!
Et il me semble naturelle que la situation soit clarifier sur ce point qui semble constamment être sujet de discorde entre les peuples.
Ainsi si vous ne trouvez pas tolérable d'avoir de bonne relation avec Gorhoss qui est gaedien, autant se le dire sur le champs!
Autrement nous pouvons aisément continuer nos discussions.

Le ton franc du jeune fils du comte témoigne vraisemblablement de sa jeunesse fougueuse et de son caractère impulsif, et bien que sa réponse ai pu refroidir certains nobles de la réception donné en son honneur, Chytlé a pu parlé avec son coeur bien que cela ne s'avère pas toujours pertinent en diplomatie.
Le discours du fils du comte semblait avoir agité le regard de son valet, bien que sa posture droite n'est pas osciller d'un pouce..

Alors qu'il écoutait la longue réponse le marquis laissa s'afficher un léger sourire en coin, et avant de parler, il jeta un rapide coup d'œil a sa noblesse qui ne manquerait pas de faire les échos sur l'insolence dont Chytlé avait fait preuve. Il voyait désormais a quel point sa politique religieuse était mal vue en dehors de Sheker, hormis par quelques hommes et femmes de pouvoir qui lui avaient témoigné leur respect pour son courage. Il reportât son attention vers son invité:

- Sire Chytlé, je crois qu'il y a un malentendus sur nos intentions. Comme vous le savez nous exécrons le fanatisme qu'instillent a la populace certains gaediens, et nous en interdisons l'exercice sur nos terres, mais vous pouvez me croire quand je vous dis que ce que font les autres seigneurs chez eux ne regarde qu'eux. Penser autrement serait de l'ingérence, et nous ne nous abaisserons pas au niveau de l'Ousbre.

Fixant son hôte, il marquât un temps d'arrêt afin de voir s'il avait bien compris son message puis reprit:

- Nos deux peuples ont bien plus en commun que vous ne semblez croire, peut être n'avons nous pas les même croyances populaire, je dirais même plutôt que le taux de conversion au gaedisme de notre province étant quasiment nulle contrairement a vos contrés, cela ne dois pas je pense, entraver a l'édification de relations saines. Si vous pouvez faire preuve de tolérance avec nous, nous pouvons en faire de même...... Non, je pense que notre passé commun, a savoir lutter contre les forces barbares du sud, pour protéger les peuples moins élitiste, soldatesquement parlant bien sur, voila ce qui nous rapproche.

Le vieil homme avait longuement parlé, mais il n'avait pas finit. Il se levât, comme pour retrouver un second souffle, puis s'appuya contre la chaise qu'il venait de quitter. Le voyant ainsi debout sa cour en fit de même, mais il les arrêta d'un geste, leur ordonnant de continuer a rester assis.

- Vous avez comme nous vécu le retrait progressif des troupes d'Ephyne, nous laissant peu a peu, seuls gardiens des frontières. Et comme nous vous avez avec brio repoussé les chiens galeux qui lorgnent sur nos terres et nos paysannes. Et qu'avons nous gagné dans l'affaire? Rien! Et pour couronner le tout l'Ousbre qui tente de nous annexer au nom d'écrits falsifié... Croyez vous que l'empereur serait venu nous assister? Que nenni, celui-ci n'a pas daigné répondre a nos appel a l'aide, seul quelques un du nord, sympathisants et nouveaux allié on daigné nous secourir.

Ne voulant pas faire penser qu'il débitait la un discoure séditieux il enchainât de suite:

- N'allez pas croire que ceci est un appel a la révolte, je soutiens l'empereur et il peut compter sur mes troupes, comme toujours. Mais je pense que nous devons éviter de nous reposer sur son influence, car j'ai grande peine a le dire, mais le quolibet d'"endormie" ne semble pas trop loin de la réalité, ne pensez vous pas?

- il est vrai que notre empereur aurai bien besoin de certains breuvages quelque peu... stimulant.

Nous sommes donc d'accord et le malentendu est désormais résolu.

je ferai donc rapport à mon père que nos différents religieux n'entache pas nos, sans nul doute, futurs partenariats militaires et commerciaux.

Je suis heureux que Gorhoss puisse compté sur un allié pour l'aider à repousser la menace barbares et autres maux venant aussi du nord.


Enfin! nos discussions sont très sérieuses depuis le début de ce banquet et je n'ignore pas que certain de vos nobles n'ont pas du apprécier mon franc parlé que d'aucun qualifie d'insolence.

Mais parlons de choses plus joyeuses! Je ne connaissais que très peu votre région avant d'y venir. Avez vous de la famille? Des enfants peut être?
Avez vous des projets d'édifices pour votre cité? j'aimerai en savoir plus sur vous et votre peuple.

Ravie que la discussion puisse ainsi tourner en sa faveur le vieux marquis laissa s'exprimer sa joie sur son visage, accordant l'un de ses fameux sourires charmeur qui avait tant d'efficacité au sein de la gente féminine. Il désignât un homme un peu plus loin sur sa droite:

- Voici Flavien, mon fils cadet. Il s'occupe de l'intendance de la cité, c'est en partit grâce a lui qu'une telle réception a eu lieu, il excelle dans les domaines de la gestion et les nombres n'ont pour lui, contrairement a moi, aucun secret. C'est une fierté pour ma personne de compter un tel lettré dans ma famille, malgré que je trouve dommageable qu'il délaisse ses devoirs martial. Il est comme moi marié a une femme de la noblesse Sheker.

Il cherchât du regard son autre fils, mais ne le trouvant pas, en déduisit qu'il manquerait a l'appel, comme a son habitude:

- Je vous aurait bien présenté mon fils ainé, mais il semble qu'il ait une nouvelle fois décidé que ses obligations soient tout autre. Bref, je vais quand même vous en parler, puisque c'est lui qui me succèdera. Wassil est celui qui, de mes deux fils, a toujours été le plus tourné vers l'art de la guerre, en cela ils sont complémentaire. C'est pour cela d'ailleurs qu'il n'est pas présent, en effet c'est lui que je compte envoyer en Dermark a la tête de notre armée, il est donc en train de finaliser les préparatifs avant de rejoindre Ephyne et de servir l'Empereur. Puisse-t-il faire honneur a son blason et a son peuple. Fermant les yeux afin de prier une nouvelle fois les dieux pour la survie de son fils dans cette folle entreprise, il reprit sur une note plus joyeuse: Hélas, son acharnement au perfectionnement de son art l'empêche de faire la cour aux nombreuses prétendantes qui se présente a lui, je crois que je vais devoir moi même arranger son avenir s'il continu a faire fie des demandes d'entrevue qui émane de la noblesse.

Plongeant son regard dans son invité, il réfléchit un instant:

- Et bien voila jeune Chytlé, vous connaissez tout de la famille régnante de Sheker, et maintenant, vous, avez vous des frères? Des sœurs ( il appuya légèrement sur ce dernier mot, allez savoir pourquoi... ) Allons, nous sommes très curieux, que pouvez vous nous dire sur votre famille?