Déclaration de guerre à Aevenspir, par Orcum

Plusieurs hérauts aevenspeers se répandaient, annonçant fort la sinistre nouvelle :

- Les terres d'Aevenspir se souviendront de l'attaque brutale et inattendue des armées orcumiennes sur les soldats de l'Aevenspir stationnés à Elderine. Les hommes d'Ahria, soutenus par les archers qui avaient accompagnés Lary de Slael à Elderine, ont défait les troupes traîtres malgré une infériorité numérique flagrante et leur prise au dépourvu lors de cette attaque surprise !

Les terres d'Aevenspir sauront répondre à cette brutale et inattendue déclaration de guerre. Nous n'oublierons pas, orcumiens, avant d'avoir eu compensation des soldats morts loin de leur patrie par votre faute. Nous ne négocierons pas, sinon par les armes, car votre offensive fut indigne et déloyale, dusse-ceci signer la fin de notre pays !

Nous n'oublierons pas non plus le seigneur Urian de Kandrasie qui joignit ses forces à ceux de l'envahisseur. Les archers aevenspeers ont fait fuir le soldat de la Kemzerkarsper des secours de ses champs, car il ne mérite point un tel égard. Ses murs le protégent, mais qu'il remercie le ciel que nous ayions plus à nous préoccuper de la Théocratie orcumienne que de faire tomber sa cité !

Nul ne savait de la colère ou frustration l'emportait chez leur maître. Celui-ci démolissait tout le mobiliier de la pièce avec sa large épée à deux mains.
Brusquement l'épée se coinça dans la table et l'homme s'écroula. Son serviteur se précipita vers lui et délicatement le releva. sa faiblesse était visible.D'une voix douce il lui parla en le menant vers la seule chaise valide.

_ Seigneur, à quoi bon vous mettre dans de tels états. Vous ne pourrez rien y changer. Cette mauvaise grippe vous a empêché de vous faire tuer sur ce champ de bataille.

_ quel gachis! se larmoya t'il.Comment ont ils pu se faire massacrer comme celà.

_ Il faut croire que le dieu avenspeer était mieux inspiré et leur commandant aussi. Mais d'après les échos que j'ai eu, nos hommes se sont bien comportés et leur honneur n'a point failli.

_ Rassemble tout ce que tu pourras trouver, arme les comme tu pourras, elderine tombera ou je mourrais!

Finement le serviteur fit remarquer:

_ Dans l'état où vou êtes, je ne vois qu'une chose tomber et ce sera d'un cheval.

Mais voyant le regard furieux de son maître:

_ Mouais bon, en vous attachant à la selle...

Au dehors la ville bruissait d'une clameur métallique propre à toute ville sur le pied de guerre.

A Ephyne se trouvaient ça et là quelques missionnaires venus exporter la culture orcumienne, ou dumoins, tenter de la faire comprendre aux autres peuplades de Retrahant. Taclec y avait aussi envoyé de sages hommes, et certains ayant pour but de répondre aux aevenspeers.

" Orcum ne regrette en rien son attaque messires aevenspeers. D'ailleurs, j'ai cru ouïr que bon nombre d'eux saluaient encore la bravoure de ses hommes d'aller ainsi se battre pour secourir une Capitale prise par une usupatrice. Par ailleurs, ils seront morts avec honneur pour s'être battus en attendant rien en retour. Rien, mis à part de voir un territoire allié libéré du joug ennemi.

Démons du Nord, je pense bien que la Théocratie orcumienne vous intéresse au plus haut point, ainsi je me permet de vous apprendre qu'elle ne gère plus que le Siâle, région concernée dans le conflit au contaire de la Souhnak et des terres indépendantes, ayant refusé cette guerre.

Sans doute, en hommes emplis d'honneur, épargnerez-vous ces quelques oasis détâchées du conflit et attaquerez de la même façon lâche avec laquelle vous avez pris la Blanche, la cité de Radadjathaïdah, sans doute, Démons du Nord, jouirez-vous d'avior le statut de tyran qui vous va si bien. Je m'imagine déjà vivre dans une ville dirigée par des barbares... Amusant, dois-je dire. "

Un sourire sournois, l'orcumien se met à rire tout seul. Il n'a cure maintenant de ce qu'il pourra bien arriver à Orcum, son heure viendra bientôt de toute façon.

" D'ailleurs, si je puis me permettre. Les troupes en Kandrasie ne faisaient pas la guerre à l'Aevenspir, mais bel et bien aux armées occupatrices. Je crois y voir une certaine nuance là dedans. "

Un commandant aevenspeer qui avait entendu ces propos réagit immédiatement, et dit :

- Dois-je vous rappeler, homme du Sud, que la capitale kandrasienne ne fut pas volée puisque prise abandonnée, et que le Prince héritier kandrasien lui même a été libéré par les aevenspeers ? Je sais Lary de Slael disposé à ceci : lui donner le titre de première autorité du pays dans deux années et son trône à Elderine dans cinq années, bien que seule la Kemzerkarsper puisse avoir le dernier mot en cette affaire. Et en échange, bien entendu, de la fin de toute hostilité aevenspero-kandrasienne.

Vous dites qu'une partie d'Orcum a refusé la guerre ? Il aurait été intelligent de leur part de le signifier eux même à Aevenspir, avant que notre contingent de contre-attaque soit mobilisé. Soyez apaisé, toutefois, nous n'avons pas organisé d'offensive de grande ampleur, et seul un petit nombre est résolu à partir. Après ceci, si Orcum veut conclure paix et amitié, ses émissaires seront les bienvenus. Le petit nombre de notre contre-attaque, dirigé par deux seigneurs des Monts Scirjiques seulement, est la preuve que nous ne souhaitons point abattre Orcum en détruisant sa Capitale.

Par contre, ! En compensation, il sera du devoir de cette capitale de rembourser les oasis qui souffriront peut être de la venue de ce contingent de notre pays, cela est sûr et certain, puisqu'elle sera à l'origine de cette affliction.



Loin de là, Lary de Slael tempêtait, disant :

- Le seigneur Urian de Kandrasie a prouvé son honneur et sa détermination en attaquant de nouveau Elderine avec la totalité de son armée, risquant sa seigneurie elle même et peut être sa vie...

Se tournant vers un serviteur :

- Fouillez encore le champ de bataille, au cas où il y serait, et s'il se trouve blessé accordez-lui tous les soins qu'il nécéssitera !

Reprenant :

- Mais il s'est trompé sur un point, car son honneur et sa détermination sont dignes de respect pour nous, et j'aurais moi même protégé sa cité sans défenseurs s'il ne s'était pas résolu à la détruire. Mais la cité du seigneur Urian de Kandrasie, Ambrosiane, n'est plus...

Qu'il soit répandu que Lary de Slael considère comme un honneur d'avoir eu à se mesurer à un seigneur tel que lui, et que si lui même ou sa descendance désirait son aide il la lui accorderait immédiatement. Puisse le sacrifice d'Urian de Kandrasie ne pas signer la fin de sa lignée. Cela est un coup funeste, certes, autant pour nous que pour ses compagnons. Puisse ceci faire accepter ma proposition par noter Kemzerkarsper, à l'égard du Prince héritier de Kandrasie : à savoir lui donner le titre de première autorité du pays dans les deux années et son trône à Elderine dans les cinq années.

Si le Seigneur Urian n'est plus, alors que le deuil soit déclaré en kandrasie.

Les aevenspeers avaient toujours été considérés comme de simples barbares ne valant pas mieux qu'un fironkois et sa branche feuillue. Cependant, il semblait se dégager une certaine bonté de la part de ces gens des montagnes, ce qui étonna le Sage qui avait prit il y a peu la parole. Ce dernier surpris de la réponse faite par son interlocuteur, céda sa place à un homme plus âgé (à en juger par la longueur de sa barbe grise), qui semblait bien plus réfléchit que lui.

" Aevenspeers, Kandrasiens, Orcumiens. La capitale kandrasienne, Elderine la Blanche, fut conquise par les troupes aevenspeers, revendiquant le trône du fait de l'affiliation faite, entre les Arkspel et la Karsperie. Veuillez m'excuser, mais les termes employés dans vos monts, me sont aussi infamiliers que doivent être les nôtres pour vous.
Nombreux furent ceux considérant la libération du Prince héritier Aectelion Mepeim comme le gage de la Kemzerkarsper en faveur du peuple kandrasien, désirant ainsi éteindre les braises du feu qui consommait ce peuple dont l'honneur n'est plus à prouver.

Les orcumiens, désireux d'aiders leurs amis et frères kandrasiens sont partis faire la guerre aux armées occupatrices et non à l'Aevenspir. Si tel avait été le cas, notre armée serait directement partie vers Eskadner en vue de procèder à la libération d'Elderine. Cependant, notre but n'était point là, nous voulions simplement rendre la Blanche aux kandrasiens, uniques héritiers de leur propre capitale. Malheureusement, je sais que les guerres sont faites ainsi, que les plus forts ont toujours le dessus. Comme diraient les Khans, 'que périssent les faibles'.
Concernant les villes n'ayant point voulu aller aider les kandrasiens, se trouvent tout ceux n'ayant pas rejoind le Siâle, la Souhnak et en particulier Gondolin dont la peste est pour un, un mal bien plus important qu'une querelle lointaine.

Concernant la paix et l'amitié, il faudra y songer. Après tout, je ne pense pas qu'Orcum souhaite voir un conflit s'engager sur de nombreuses générations entre nos deux pays. D'ailleurs, que je sache, le Grand Tiram Taclec n'a jamais eu pour vocation la guerre, préférant l'oration et la poésie au maniement des armes.
Quoiqu'il en soit, si des troupes viennent à venir fouler le sable de notre désert, je suis convaincu que nos hommes feront tout de même tout leur possible pour préserver leurs biens et leurs familles. "

(hrp : désolé pour le délai.)

Ahria fulminait dans la salle de guerre d'Elderine elle c'était montré concilliante envers tous au lieu d'aller directement les écraser pour se protéger et on lui crachait à la figure, malgrès les paroles aussi calme que possible de Lary de Slael elle était bien décidé à montrer à tous ce que signifait Teark' Vensder (hrp : en langage runique Aevenspeer Coeur' Froid), la guerre est la guerre, son peuple grondait contre les assaillant et aussi contre les dirigeants qui semblaient trop conciliant avec l'ennemi, elle devait appaiser les choses et finalement l'idée lui plaisé, une éxécution bien orchestré de ses ennemis avait toujours plu au peuple. Des prisonniers elle en avait, des soldats Kandrasiens et Orcumien mais surtout la délégation de "diplomate" ou plutot d'espion du seigneur Taclec Rem' Ia.

Elle fit venir un soldat de chaque seigneur et leur donna pour mission de porter ce message à leurs seigneurs respectifs.

"Votre attaque n'a pas portée ses fruit, votre armée est réduite à néant par les soldats Aevenspeers, venait préter serment à sa puissance ou mourraient sous ses coups. Votre serment à genoux devant moi sera votre seule chance de salut."

Elle fit couper les mains des messager et leur crevat elle même les yeux aux fer rouge. Des cavalier emmenèrent les aveugles dans les champs des citées de leurs seigneurs respectif pour qu'ils délivrent leurs messages.

-Seigneur de Slael si vous avez une opposition intelligente je peux encore les faire revenir ...

Pendant se temps les soldats martyrisés se faisaient rouer de coup par les villageois lorsqu'ils passaient devant eux à cheval.

Le sage barbu orcumien écoutait la réponse de son interlocuteur qui, après l'avoir remercié pour la sagesse de ses propos, lui fit comprendre qu'il était persuadé que le commandement des troupes envoyées en terre orcumienne, étant laissé à Nalya de Slael, pourrait ordonner le retour de tous les soldats, si le Grand Tiram envoyait missive d'excuse honorable à Eskadner avant leur arrivée, avec promesse de traité de non agression. La preuve de la bonne volonté aevenspeer était le petit nombre de l'armée envoyée, décidé après que la colère et la surprise de l'attaque fut quelque peu passé, ajoutait-il.


Quant à Elderine, Lary de Slael annonçait à la Kemzerkarsper :

- Dame, je crains que les aevenspeers soient las de la situation kandrasienne, et quant à Nalya je crains qu'elle n'accueille qu'avec horreur le sort que vous avez reservé à ces pauvres hommes... Mon armée doit son allégeance plus à elle qu'à moi, dorénavant, et... Eh bien, si votre politique est synonyme de trop de souffrance, je crains qu'elle ne fasse revenir les soldats d'Eskadner qui gardent votre cité...

Toutefois, l'honneur et la loyauté ne sont pas des vains mots dans ma famille, et si vous souhaitez reprendre la Capitale Aevenspeer, elle vous la rendra sans discussion.

"Alors ?"

L'Ambassadeur Général d'Aevenspir, Karsten Aradras, ruminait en sa citadelle au coeur du Val d'Airain, quand l'un de ses innonbrables messagers fit irruption :

"Seul le seigneur Setben s'est joint à l'expédition punitive du seigneur de Slael, Monseigneur. Et il semble également que nos hommes aient été réquisitionnés de force, ils font actuellement marche vers la capitale d'Orcum avec le gros de l'ost.
- Damné soit-il ! Il n'est toujours pas décidé à faire demi-tour ?
- Non, monseigneur, il semble rester sourd à votre appel et campe sur ses positions.
- Et il ose parler au nom de notre peuple ! Alors qu'un seul un d'entre nous ose le suivre dans ce suicide collectif ! De quels droit ces hommes iraient-ils mourir inutilement loin de chez eux ! Orcum n'a fait que défendre son allié, rien de plus !
Rha je savais qu'il n'y avait aucun honneur à tirer de l'occupation de la Kandrasie, nous aurions dû nous contenter de les piller. Nous qui les blâmions pour nous avoir conquis, voilà que nous en venons à la même bassesse. Quel honneur y a-t-il là-dedans ?!"

Il fulminait désormais.

"Et qu'en est-il de la Kemzerkarsper ?
- Elle tente de ramener le calme par des menaces, vaines selon moi. On raconte même qu'elle mutilerait les messagers qu'elle envoie afin de rétablir l'ordre.
- Tsss, cette femme qui se prétend chef alors qu'elle n'est jamais venue en nos monts depuis qu'elle a obtenu sa charge ! Laissons-là en pature à ces chiens kandrasiens ! Oui, car elle l'a obtenu son poste, vois-tu ? Qu'elle vienne manier le fer et nous verrons bien si elle est digne de diriger.
- Mais...
- Son incompétence commence à éclater au grand jour ! Si elle croit que torturer des messagers lui ramènera le calme ! Pouah ! Cela ne fera qu'attiser la rage de nos ennemis ! On tue un homme sur un champ de bataille, pas dans un salon !"

Le conseiller pensa qu'il serait temps de s'esquiver, mais son maître le rattrapa :

"Attends : dis aux hommes de passer à l'action.
- Comment ?! Mais... vous êtes sûr que...
- Il suffit ! Dis à nos hommes d'aller se poster devant Eskadner et de n'en bouger, ni pour attaquer, ni pour retraiter, sans mon autorisation expresse. Si messire de Slael ne veut entendre la sagesse, il entendra les armes..."

Citation :

Eksper frun Slael,

Il ne sert à rien d'attaquer Orcum. J'ai tenté de vous convaincre par les mots, mais puisque vous vous bornez à vouloir faire tuer des hommes inutilement, je ne vois pas d'autre solution que de vous y contraindre.

J'ai ordonné à mon ost de se poster devant les murs d'Eskadner. Si dans deux jours nos troupes ne font pas demi-tour et si Elderine n'est pas rendue aux Kandrasiens, je leur donnerai l'ordre d'attaquer.
Faites ce que vous voulez que la Kemzerkarsper, mais pour ma part tant qu'elle n'aura pas prêter serment d'allégeance à chacune des cité d'Aevenspir, je serais d'avis de la laisser en pâture aux chiens kandrasiens.

Ne m'obligez pas à devenir un monstre moi aussi.

Karsten Aradras.

- Par la barbe de l'émissaire que nous venons de renvoyer ! Je viens à l'instant de confirmer une entente avec Orcum et on vient me prendre en otage !

Nalya fulminait. Elle venait d'apprendre la nouvelle de la rebellion de l'ambassadeur.

- Que ce traître soit destitué de ses fonctions ! Je comprends maintenant pourquoi il a attendu que nous soyions partis pour sortir de sa tanière !

Alors que Nalya reprenait son souffle, le coursier continua, et dit :

- La situation n'en est pas moins réélle. Voici les conditions de l'Ambassadeur, rapatriement de toutes les troupes à l'étranger, et traité signé de votre main comme quoi vous ne tiendrez pas vengeance contre l'Ambassadeur... Et enfin, le fait de ne pas être destitué de ses fonctions.

Nalya soupira et, se calmant :

- Bien. Je crois qu'il ne sert à rien de discuter. Ainsi soit-il. Avertissez le Grand Tiram que nos hommes feront demi tour dès leur arrivée à Orcum, et Nahria d'Elderine que tous les osts sous mon commandement seront rapatriés.

Puis se redressant, elle clama :

- Aevenspir abandonne ce jour toute tentative et toute prérogative, quel quelle soit, sur Kandrasie, et espère en l'amitié des terres orcumiennes.

Toutefois, les Osts sous mon commandement seront ramenés d'urgence en terre aevenspeer, où ils combattront l'Ambassadeur Karsten Aradras jusqu'à leur défaite où leur victoire.

Ainsi soit-il.

La nouvelle, à son grand étonnement, lui parvint rapidement. Mais il ne la comprit pas pour autant. Il se battait pour l'honneur de son peuple et voilà qu'on le désignait "traître" ?! Le seigneur de Slael devait avoir perdu l'esprit sous la chaleur du soleil orcumien, autrement il ne comprenait pas.

Citation :

Taxeele, Eksper frun Slael,

Je ne sais qui a colporté ces rumeurs de traîtrises, mais pour ma part je me bats POUR l'Aevenspir, car je crois en sa valeur. Or le cas kandrasien nous a amené à certaines bassesses que je ne puis supporter de voir associées au nom de notre peuple.

Puisque vous dites avoir trouvé un accord avec le Grand Tiram - chose que j'ignorais -, revenez en nos monts, avec nos hommes, sains et saufs, et ouvrez les yeux : je fais cela pour nous, alors ne m'en tenez pas rigueur, et je suis sûr qu'avant votre mort vous reconnaîtrez votre erreur.

Sachez que je n'ai nullement l'intention de vous déstituer, je n'ai trouvé en cette menace que le moyen d'épargner, et des vies innocentes, et le peu d'honneur et de gloire qu'il nous reste.
J'étais même prêt, comme je vous l'ai dit, à reconnaître la légitimité de la Kemzerkarsper, mais ses agissements, qu'il s'agisse de la torture d'innocents messagers, ou l'irrespect qu'elle montre aux seigneurs des monts en ne se présentant pas à eux, ont fait basculer ma balance du mauvais côté pour elle.
C'est pourquoi la seule personne que j'accepterai de voir à notre tête sera la votre, non pas en tant que second en mission d'occupation, mais en tant que chef des mercenaires d'Aevenspir !



Jajeri ! Karsten Aradras da Aevenspir !

PS : Il y a d'ailleurs une affaire urgente dont j'aimerais vous entretenir.

La nouvelle de la "traitrise" du seigneur Karsten était arrivé jusqu'a Elderine, cette nouvelle planta le moral d'Ahria a zéro, si ses frères Aevenspeers ne la reconnaissait plus cette attaque était en effet illégale, un Karsper est au service de la populations et de ses seigneurs et ne fait que les aider à se concentrer sur des objectifs communs. Visiblement l'attaque de Kandrasie n'était pas aprouvé dans les montagnes. Bien. Elle se tourna vers ses généraux et le seigneur de Slael.

Bien je pense qu'il est stupide de rester ici plus longtemps, si mes vassaux ne me soutiennent pas et ne se reconnaissent pas en moi dans cette attaque, elle est en effet une hérésie. Nous rentrons, libérez les prisonniers survivants il est inutil d'atiser la haine de nos ennemis, je pense que je vais devoir réfléchir sur ce que signifie diriger des mercenaires.

Les généraux s'éxécutèrent les Aevenspeers du peuple était assez content de retourner dans leurs monts tous en ralant contre le fait de s'étre déplacer pour rien, les Kandrasiens eux ne savait plus que faire, rester ici ou partir ? Beaucoup pourtant finirent par choisir de rester chez eux, le convoi profita d'un moment ou la ville n'était plus assiégé pour partir vers les monts.

L'Armée aevenspeer retournait donc aux monts scirjiques... Le mécontentement grondait parmi les soldats qui n'avaient pas la chance d'être sur un cheval; ainsi ils ne pourraient pas même se reposer quelques semaines dans les chauds deserts d'Orcum, et profiter d'une offensive calme puisque Nalya avait imposé le respect de la plupart des villes orcumiennes, et en particulier de leur Capitale, au sein de laquelle le Grand Tiram était, semblait-il, en relation amicalement réciproque avec l'Ewsper Nalya. Les colonnes et les convois se déplaçaient rapidement dans la campagne, lorsque tout à coup un messager se fit apercevoir, et fila vers la commandante des troupes dès qu'il fut arrivé parmi eux, pour lui remettre une missive. Après l'avoir lue, Nalya s'exclama :

- Alors, est-ce ainsi que notre Ambassadeur voit les choses ? Ah ! Mais la traîtrise pourrait se résumer au manque de foi envers son supérieur ! Enfin, puisqu'Eskadner n'a pas été soumise au blocus, et que mes archers n'ont pas eu à envoyer une seule volée de flèche pour défendre leur porte, il n'y aura pas de guerre entre nous.



Puis, se tournant vers un général, elle chuchota :

- Je ne lui avouerai pas mais je suis bien aise de repartir d'Orcum sans avoir foulé du tout leur terre des chausses cloutées de nos soldats. Pour la Kandrasie, eh bien, mes troupes seraient revenues dans tous les cas après avoir vaincu les deux derniers rebelles qui assiègerent Elderine. Je ne suis pas mécontente de ce tour des choses, si ce n'est que cette action pourrait précipiter la suite finale de l'offensive kandrasienne, qui était négociée comme retour de la Kemzerkarsper à Eskadner la Haute. Et donc, d'un nouveau déménagement pour mon peuple... Je n'arrête pas d'ordonner la construction de fortifications, il me semble !