[Priskieg] Rapport d'Orcum

Il fesait tard, il avait plut toute la journée... Autant l’été précédent avait été suffoquant, autant celui qui arrivait etait humide. La route menant a Priskieg était dans un état lamentable, et le cavalier qui l’arpentait, chevauchant dos au vent, voyait son cheval s’enfoncer jusqu’au tibiat, mais ne renoncat pas a calmer son allure. Le general lui avait ordonné de rejoindre la cité au plus vite, tant la nouvelle qu’il devait delivrer etait importante.

Lorsqu’il arrivat a la dite cité, un sourire de soulagement apparut sur son visage. La route avait été longue, mais elle s’était deroulé sans soucis majeur, a part cette bande de pillard qu’il avait du semer avant de franchire la frontiere.
Il penetrat dans la derniere enceinte, qui protegeait le palais qui la contenait entierement. Laissant son cheval a l’entrée des jardins qui acceuillait les nouveaux venut au palais.

Se rendant dans la grande salle, il dut passer devant une serie de gardes, lames au claire, puis il trouvat la le seigneur Berëth qui ecoutait les bardes de passages. Celui-ci, le voyant arriver, le visage plein de crasse, recouvert de boue, congediat les menestrels puis fit signe au messager de le rejoindre. Celui-ci s’avancat vers son seigneur puis s’agenouillat pour lui delivrer son message :

« Mon seigneur, je vous apporte un message de la plus haute importance du general Man’Häl, il vous fais savoir qu’il a detruit tout presence graméenne en orcum. En visitant certaines villes, il a accepté d’escorter les hommes qui souhaitaient se venger de la gramée, il en a denombré un bon milier, ils arriverons surement en même temps que lui. A cela il a ajouté qu’il n’a put retenir les pillages que vos hommes ont entreprit. »

Le seigneur Berëth fut entierement satisfait des nouvelles, même s’il regrettait le relachement de ses hommes. S’appretant a congedier le messager, celui-ci lui fit savoir qu’il n’avait pas totalement delivré son message.

« Votre general a tenu a ajouter qu’il avait peut etre une autre bonne nouvelle, mais celle-ci demande encore confirmation. En ratissant Orcum, comme vous lui aviez ordonné, il est tombé sur une poche de resistance graméenne, dans une cité abandonné depuis des lustres. La resistance farouche mais futile qu’ils ont effectué a eveillé la curiosité de votre general. Il a ordonné que tout les comandants et hommes d’influences de l’enemis soient capturé vivant. Aprés avoir passer en revue les prisonnier, un homme a attiré son attention. Devant se cantonner aux temoignages des Orcumiens qui les accompagnait, il semble d’aprés eux que nous ayons capturé le tyran et cruel Waelin Vlos. Cependant, votre general vous rappel que les temoignages des orcumiens son peu fiable etant donné qu’ils ne l’ont jamais reellement vu de pret... Il dit donc qu’il ne s’avance pas trop concernant cette capture, et a tout le moins ces petites escamourches nous ont permit de former la jeunesse a la guerre. »

Apres avoir encaissé cette derniere information, il congediat finalement le messagers, puis se rendit a ses jardins privé avec sa femme, non sans un sourire...

Apres avoir tant attendus, elle arrivait. La colonne du général victorieux défilait dans la rue principale de Priskieg. Elle remontat ainsi, passant devant la cathedrale en construction, puis format une haie d’honneur jusqu’au palais pour son général et son prisonnier. Man’Häl n’était pas aussi joyeux que le peuple qui lui deposait des pétales de roses sous chaque pas qu’il posait. Il etait même enervé de voir avec quels exces le peuple qu’il servait s’abandonnait a la liesse, pour lui qui avait remporté une victoire a son sens non pas merité, heroique, mais normal au vus des forces en présence. Il lui avait été aisé, avec les hommes dont il disposait, de plier l’occupation graméenne qui s’etait en fait resumé a quelques bouffons armés, tyranisan un peuple de faibles.

Tout en marchant, son bras gauche fut tiré en arriere.

Jetant un regard a sa gauche, il vit pourquoi il etait ralenti. Le prisonnier, dont la chaine etait retenut d’une poigne de fer par le general, recevait la bienvenue du peuple. Il etait bombardé de toute part, de fruits et legumes pourri, a la pestilence fort desagreable. Le general ne dit mot, mais il pensat que cela ne devait pas grandement l’affecter, ont disait que les marais graméens puaient plus que la mort elle même...
Enfin, la lente procession arrivat au palais. Esperant que son seigneur, aurait lui au moins suivit ses reticenses concernant la sois-disante personalité qu’il tenait enchainé dans sa main, il se presentat dans la salle du trone où son seigneur l’attendait. S’approchant de lui, il jetat a ses pieds son prisonnier, puis mit genou a terre, baissant la tête.

L’ambassadeur, sourire aux levres, ne jeta qu’un bref coup d’oeil au prisonnier, puis invita le general a se relever. Il s’executa, puis attendit que son seigneur engage la conversation.

« Ainsi donc, revoila mon armée victorieuse... Ma foi, vous ne semblez pas porter les affres d’une longue et dure campagne de combats, j’en deduit donc que vous n’avez rencontrer que peu de resistance... Rassurez vous général, dans les prochains jours, je ferais appel a vous a nouveau, votre travail sera beaucoups plus gratifiant, je puis vous l’assurer. »

Se detournant du general il s’interessa de plus pret a son prisonnier.

« Ainsi donc, c’est toi qui est, ou tout du moins qui y ressemble, Waelin Vlos ? »

Devant le silence l’homme, l’ambassadeur lanca un regard perplexe vers le general.

« Mon seigneur, il a gardé cet attitude depuis que nous l’avons capturé. »

L’ambassadeur, amusé, lui tournat autour, ne cessant de le regarder.

« Ainsi donc tu ne veux pas...... Parler ? Et bien, l’on m’avait dit que tu avais la langue plutot habile pour un graméen... C’est assez etonnant ce silence, de la part de quelqu’un, je veux dire, si tu es bien ce quelqu’un, qui est prompte a menacer... »

LE Waelin fixa le seigneur empersois sans broncher, écoutant impavide les paroles de son locuteur. Il était toujours cloué au sol, maintenu par deux soldats et entravé par ses chaînes.

"Al ji, al ji, zhah nindel jal dos shlu'ta tesso uns'aa ? Xuat dos inbal jala dosib yutri wiles wun dosst norrs, go'h ?"

Berëth ne comprit mot, et il l’exprimât :

-Ah, quel bouffonnerie, obligé d’entendre cette brute parler sa langue de sauvage. Qu’on m’amène un traducteur, s’il existe quelqu’un capable de comprendre ses cris d’animaux.

Se retournant vers son général :

- Je ne sais pas qui vous m’avez amené, mais passons. Je vais a nouveau avoir besoin de vous, l’empereur en a assez de ce satané graméen, et moi de même. Il n’a aucun respect pour ce qui sort de sa petite personne, contrairement a nous autres Gaëdiens. Il aurait été Kandrasien cela serait peut être passé, mais nous n’en pouvons plus de nous faire insulté par cette nation bâtarde. L’empereur en a donc décidé, les armées de Priskieg se joindrons a lui pour laver l’affront. Malgré votre retour récent, je compte sur vous.

Le général fit un signe d’acquiescement, puis, voyant un homme arriver, et devinant qu’il s’agissait du traducteur, il lui laissa la place.

LE traducteur était sur place, maintenant. Cependant, l'homme des marais ne voulut pas répéter ses paroles précédentes, ce qui lui valut un coup de gantelet de la part d'un soldat excédé. La mâchoire en sang, le Gramée ne put que fixer le sol de la pièce et ricaner. A ricaner comme un fol.

Devant le Graméen peux enclins a comuniquer, l'ambassadeur dit au traducteur:

- Je te conseil fortement de le faire parler, traducteur, sinon je puis t'assurer que tu accompagneras cette chose sur l'échafaud.

LE traducteur se lança donc dans un dialogue inquiet avec le prisonnier. Après plusieurs minutes d'un échange parfois calme, parfois houleux dans la langue des marais, le traducteur se tourna à nouveau vers son maître. S'essuyant le front d'un air soulagé, il refit une courbette devant l'ambassadeur puis commença à parler.

"Il dit qu'il se nomme Waelin Vlos, et qu'il est la Voix de la Gramée. Il veut négocier sa liberté, à tout prix. Il dit que le seigneur qui l'a capturé sera assez chevaleresque pour garder ne pas tuer un prisonnier sans défense, à sa merci..."

Jusqu'à alors resté silencieux, le représentant d'Ephyne à la cour de Priskieg, s'avança d'un pas et se tourna vers le seigneur des lieux. Une fois que ce dernier lui eut donné la permission de parler, il pris la parole.

Monseigneur, si cet homme est bien ce qu'il prétend être, alors il revient à l'Empereur en personne de statuer sur son cas, et ce en raison du caractère d'exception de l'affaire...

Le représentant s'inclina respectueusement, attendant la réponse de son hôte. S'il s'était trouvé face à un membre mineur de la noblesse, il aurait pu exiger, quitte à malmener légérement son hôte, que le prisonnier soit transférer séance tenante à Ephyne. Mais il avait en face de lui le seigneur de la seconde maison d'Empersiste et il était inconcevable qu'il exige une telle chose sans un mandat signé de la main de l'Empereur...