Lutetia assiègée

Nombre de messages : 187 Date d'inscription : 08/12/2004

En cet été 58 où le soleil resplendissait sur les terres de Fenris, la joie et le bonheur de vivre coexistaient dans le coeur des hommes et des femmes de ce territoire.
Malgré les menaces permanentes du petit roquet de seth, rien ne semblait troubler la paix. Tout au plus,la vie était elle rythmée par l'urgence avec laquelle se fabriquait des armes. En effet, Fenris mettait un point d'honneur à soutenir ses alliés et au mépris de sa propre défense envoyait ses troupes soutenir ses amis.

Puis par un beau matin ensoleillé vinrent les barbares séquans. Comment décrire avec discernement cet étalage de troupes disparates.Les séquans avaient préféré à la beauté d'un combat équitable, la puissance d'une surabondance de troupes.
Aussi devant la belle cité, s'étalaient environ 5000 épéistes et 8000 archers.La confusion semblait régner dans cette armée car elle s"éparpillait en divers corps.

Une troupe d'une centaine d'archers aux armes du petit seth fit son apparition. Les hommes d'armes sur les remparts se moquèrent de son nombre Par des gestes explicatifs ils leur montrèrent tout le mépris qu'ils leur portaient. Sans doute vexés et certainement complexés de n'ëtre que des moucherons dans un combat véritable, les hommes de seth partirent à l'assaut, espèrant entrainer le reste de l'armée.
Leur mort arriva dans l'indifférence la plus totale et sans avoir fait le moindre dégat.

Pendant ce temps, les barbares terminaient l'assiègement de la ville, semblant en celà opérer avec plus de discernement. L'opération fut vite terminée, puis l'attente commença...

Les hommes d'arme de Fenris savaient que la mort les attendait au bout du compte. De temps en temps leur seigneur venait se promener le long des remparts. Aucun mot n'était prononcé. Seul un geste comme une main sur une épaule témognait de la complicité de ces hommes.
Demain ils se battraient et sans doute mourraient. Mais en cet instant, aucun d'entre eux ne regrettaient d'être né libre sur ces belles terres de Fenris.

Il est inutile de demander d'ou viennent ces troupes , car pensant en avoir fini avec les landes , la séquanie soumet un nouveau territoire ...
En fin de compte , depuis que j'ai appris le sens de l'honneur vu par Meldante , je suis bien heureux d'etre saigue et non séquan . Ce n'est point une critique envers vous , eodorn mais je pense que quelquechose ne tourne pas rond dans notre alliance ...

Enfin à vous de l'interpreter comme vous voudrez ...

Nombre de messages : 187 Date d'inscription : 08/12/2004

La nouvelle partit des remparts pour se répandre dans la ville.

Mickaël Eden assaillait la ville avec les barbares.

Ses bannières avaient été vu se mêlant avec les attaquants. Puis un messager se présenta devant Urian. Il débita d'une voix tremblante son message:

Seigneur

J'étais l'écuyer de votre représentant à Castelcerf. Ce matin des hommes en armes de sire mickaël se sont introduits de force dans notre logis et l'ont sortis avec violence de sa chambre où il se reposait pour l'amener sur la place.

Là...

Pardonnez moi, seigneur mais la scène est encore vive dans ma mémoire. Ils l'ont donc fait s'agenouiller et lui ont tranché la tête.
Rien ne laissait présager de telles choses.

Urian fit signe à ses serviteurs d'emmener l'écuyer et sortit donner des ordres à un de ses capitaines. Son visage reflètait une intense colère.

Nombre de messages : 187 Date d'inscription : 08/12/2004

Deux jours plus tard, Urian fit le tour des remparts. La joie se lisait sur son visage et les capitaines qui le pressaient de leur en dire la raison obtinrent enfin une réponse.

Ha ha ha ce matin je suis heureux car un traitre a payé un crime ignoble. Eden est en fuite, ses troupes anéanties et sa ville rasée.

Puis après un hocquet de rire:

Décidement les alliés du petit seth sont bien mal récompensés de leurs efforts. Regardez ses troupes dehors, ils espèrent monts et merveilles du pillage de notre cité et n'obtiendrons que quelques esclaves et des morts à pleurer.
Mais ils nous font beaucoup d'honneur. Rendez vous compte Boren Kave est venu soutenir son intendant.
Ha ha ha j'ai l'impression aujourd'hui que notre cité vient d'acquérir une nouvelle stature
en devenant le danger prioritaire des séquans. Ha ha ha!

Nombre de messages : 1973 Date d'inscription : 16/12/2004

Après avoir eu vent des nouvelles se passant en Ombos, Ticlem de Dare dicta à un scribe.

Sieur Urian,

Il est dans la tradition de toutes peuplades d'être tournées, soit vers l'offensive, soit vers la défensive. Les recherches et niveaux technologiques en sont la parfaite illustration. En ce qui concerne Seth, nous pensons que ce phénomène s'est amplifié au point d'atteindre un niveau jamais connu jusqu'alors.

Alors que les Séquans, poussés par leur rage et leur violence, pillent automatiquement les territoires qu'ils attaquent... Seth, lui et son peuple, développèrent une technologie spéciale : la fuite.

Vous n'avez donc rien à craindre venant de sa part.

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Ticlem de Dare

Nombre de messages : 187 Date d'inscription : 08/12/2004

Les troupes de Boren Kave prirent à peine le temps de s'installer. En effet trompés par l'euphorie de leur nombre, ces barbares s'imaginèrent pouvoir faire tomber les murailles par un assaut victorieux et s'élançèrent.

Le résultat fut le même que pour les pauvres petites troupes de seth. Les défenseurs s'arrêtèrent de tirer pourles laisser emmener les morts.

Urian en haut des remparts semblait indifférent à ces évènements. Son regard tourné dans une direction, il souriait doucement semblant attendre quelque chose ou quelqu'un.
Bien sûr ce ne pouvait être seth, le lâche continuait à fuire le combat se cachant derrière ceux qu'il allait sans doute bientôt trahir.

Nombre de messages : 187 Date d'inscription : 08/12/2004

Il ne fut même pas troublé losque les troupes de Eodorn se lançérent aussi à l'assaut.
Les archers ne leur laissèrent pas le temps d'arriver aux pieds des murailles. Après un temps d'hésitation, les barbares rebroussèrent chemin en laissant encore une centaine de cadavres.Mais la leçon semblait avoir portée et les assaillants commencèrent à s'organiser pour construire des machines de siège.
Maintenant c'étaient à peu prés 19000 soldats qui s'étalaient autour de Lutetia.

Nombre de messages : 187 Date d'inscription : 08/12/2004

Devant les murs de Fenris, s'étalait maintenant une armée de 21000 soldats.
Les troupes de Kilik avait rejoint les assaillants. Mais Urian avait beau écarquillé les yeux, pas une bannière de seth ne venait déparer le spectacle.Sans doute viendrait il à la fin pour se repaitre des restes du pillage.

Urian se posait cependant une question:

Est ce que 21000 hommes serait suffisant pour abattre Fenris. Le souffle de la liberté faisait il si peur?

Malgré la fatigue , Urian se mit à rire.

Nombre de messages : 692 Date d'inscription : 11/01/2005

Certain messager avait eu vent que Seth préparait l'après Fenris, et préparait également la venu du futur intendant de Fenris, un seigneur de l'Entente biensurs.

Ses troupes servirais pour envahir la capitale et massacrer les dernières survivant, mais aussi pour que le nouvelle intendant puisse prendre place sur le trône de Fenris.

Le vent d'une guerre mener par l'Entente cette fois-ci dans un autre territoire pouvait parvenir aux oreilles des seigneurs.

Nombre de messages : 187 Date d'inscription : 08/12/2004

Lutetia tressautait suivant les vibrations des trébuchets. Chacun comptait les coups et attendait avec anxiété la chute de la muraille extérieure.

L'heure de la fin approchait et urian en était conscient. Plus rien ne pouvait sauver sa cité.

De quelques ordres vivement lancés, les capitaines coururent préparer les troupes pour le combat final.

Nombre de messages : 1973 Date d'inscription : 16/12/2004

De l'autre côté de Retrahant, les dieux arabes et nègres étaient sollicités pour apporter la chance au peuple Fenrisois. Ndriananahary était vénèré comme il ne l'avait jamais été par ses premiers serviteurs descendu sur Terre pour retrouver son fils, et Dieu fut quant-à lui invité à aller se battre avec les âmes de morts aux côtés d'Urian.

Les sacrifices, énormes, avaient lieux en tout Retrahant, et Gae bien que délaissée était toujours la capitale religieuse du Désert Ombosien.

Nombre de messages : 187 Date d'inscription : 08/12/2004

L'anxiété soudain semblait laisser place au soulagement. Les soldats prirent rapidement place.

Au signal les portes s'ouvrirent et les presque 3000 soldats firent face aux 21000 barbares. Urian à leur tête sentait l'immense fierté de ses soldats à participer à un aussi grand combat.
Les capitaines positionnèrent raoidement leurs troupes.

Tous les yeux se tournèrent alors vers urian. Impassible, celui ci regardait droit devant lui l'horizon ne semblant même pas remarquer l'armée ennemie.

Nombre de messages : 187 Date d'inscription : 08/12/2004

Puis semblant se réveiller d'un rêve lointain, il commença à défaire les lanières de son bouclier puis il le fit tomber à terre du haut de son cheval.

Les soldats se regardèrent surpris. Puis un autre bouclier tomba et les soldats furent pris d'une grande frénésie et se défirent de leurs boucliers. Le sol maintenant en étaient jonché.

Urian promena son regard sur ses hommes et sourit puis il se mit à rire d'un éclat sauvage. Son glaive se leva et une immense clameur lui répondit quand il se baissa en direction des ennemis.

Nombre de messages : 1973 Date d'inscription : 16/12/2004

A ce moment, un grand prêtre regardait à travers des visions ce qu'il se passait, honnorant son dieu qu'il aide les fous Fenrisois. Ndriananahary ne répondait que dans les grands moment et en locurance il lui parla d'un combat qui aurait sonnerait le glas d'une nouvelle ère.

Nombre de messages : 187 Date d'inscription : 08/12/2004

Urian et ses 11 compagnons cavaliers n'eurent jamais l'occasion de tremper leur glaive du sang de leur ennemis. Soudain le ciel devint noir et le temps parut s'arrêter.

Une pluie de flèche s'abbatit sur les cavaliers. Leurs corps et ceux de leurs chevaux griblés de flèches s'écrasèrent sur le sol comme poussés par une force colossale venant du ciel.Ni cris ni plainte ne sembla troubler cet instant juste le même bruit que le crépitement de la pluie.

La fin de ce guerrier fut à l'image de sa vie sauvage et brutale. Les archers pendant ce temps avaient eux aussi bandé leurs arcs et tirés. Quand leurs flèches atteinrent la masse adverse, rien ne sembla se passer. La multitude ne bougea pas. les flèches paraissaient n'avoir eu aucun effet.

Fou de rage deux ou trois hommes saisirent leurs épées et se précipitèrent en avant. Encore une fois le ciel parut s'obscurcir et soudainement leurs corps furent projetés en arrière. Avant de toucher terre, ils étaient déjà morts.

Nombre de messages : 187 Date d'inscription : 08/12/2004

Un flottement se fit soudainement sentir parmi les archers. Hébétés ils regardaient les corps de leur compagnon. Beaucoup baissait leurs arcs. Cette mort anonyme les avaient choqués.

Puis une rage sembla prendre possession de la troupe et un mouvement de course commença à prendre forme. Lachant leurs arcs, les hommes courraient à perdre haleine.Une seule pensée semblait les obséder : atteindre la première ligne d'ennemis et la toucher. Savoir si celle ci était réelle.

Puis...Le ciel redevint noire deux fois et la terre rouge.

Pas un cri n'avait troublé cet instant et le silence ne fut troublé que par le crépitement semblable à la pluie.

La population sur les remparts ne parut pas bouger puis un mouvement général se fit pour descendre. Les lèvres bougeaient au rythme de la prière mais pas un son ne sortait de leur bouche.

Puis une clameur immense monta et transperça les murailles.

» Radadjathaïadah assiégée
» Assemblée d'Ephyne assiégée