Présentation de dame Anika de Montessambre

Une jeune damoiselle en robe s'avança d'un pas délicat au sein de l'assemblée des seigneurs; de petite taille, ses cheveux blonds tranchaient avec la tradition par leur longueur assez courte. Son visage affichait une expression neutre alors qu'elle fit une profonde révérence, s'adressant à ses pairs avec une voix paisible.

Je vous présente mes hommages, puissants seigneurs et dames de ce monde. Je me nomme dame Anika de Montessambre, et je suis très honorée d'être en aussi noble compagnie. Par la grâce de Gaed, je me suis installée en Empersiste avec mes gens et je tiens à vous assurer mes plus pacifiques intentions à l'égard de tout un chacun.

Elle posa tranquillement ses mains devant elle alors qu'elle fit une brève pause dans son discours. L'on pouvait remarquer aisément que ses paumes n'avaient pas l'habitude de serrer le pommeau d'une épée, alors que sa peau semblait dépourvue de toute callosité. Puis, relevant légèrement la tête, elle continua;

Je suis consciente du fait que la guerre fait rage sur les terres sacrées d'Ephyne. Croyez-bien que je le déplore de toute mon âme. Si la possibilité m'en était offerte, je ferais tout pour que la paix prenne de nouveau ses droits sous le regard bienveillant de Gaed. Hélas, la décision ne m'appartient pas et je ne peux que me fier au sage et bon jugement des nobles seigneurs et dames impliqués. Je suis certaine que nous saurons nous entendre entre gens civilisés et de bonne foi.

Sur ces derniers mots, la jeune dame effectua une nouvelle révérence, tout aussi gracieuse, avant de reprendre sa place discrète.

Soyez la bienvenue madame et puissent les dieux vous proteger en ces temps troubles . Je ne suis pas sur que ce dieu , Gaed, s"inquiete plus que ca de l'avenir des ces fideles , vu les charniers qui fleurissent le long des routes .
L'homme ne croit qu'en lui et il se donne bonne conscience a travers l'image d'une toute puissance . Comme un enfant qui, lorsqu'il a peur ,appelle sa mere .
Quoi qu'il en soit , puissiez vous vivre en paix et profiter des douceurs de votre territoire .

Un jeune homme prit la parole aprés le Séquane.


Mademoiselle, permettez moi de me présenter.
Je suis Avelange de Sombresource, je n'ose vous souhaiter la bievenue, étant donné que mon arrivée sur les saintes terres de l'Empersiste ne vous précèdent seulement du printemps dernier.

Il s'inclina courtoisement devant la jeune dame.Il toisa aprés le seigneur païen, et déclara.

Messire, les voix de Dieu son impénétrables, et 'lon ne peut juger sa création, car elle est divine, et, comme disait l'écclésiaste, il y a des dieux, messire, et c'est Meloï.
L'homme n'est qu'enfant devant la sainte personne Gaed, et elle se doit de la craindre, car elle est la puissance et la justice, elle est la fin du chemin, la bonne route.

La jeune femme salua avec une révérence polie chacun des seigneurs qui lui adressa la parole, souriant délicatement au jeune Avelange. Elle attendit patiemment qu'il eut terminé sa tirade avant de prendre de nouveau la parole, se tournant respectueusement vers Gael.

Gaed nous observe de son regard bienveillant, monseigneur. Il ne rit point de ses créations et nous chérit pour sa plus belle oeuvre. La plus belle preuve est qu'il nous a offert ses plus merveilleux cadeaux, la vie et la possibilité de servir sa juste cause. Seul Meloï, son frère jaloux, est la cause de nos maux et de nos incertitudes; il est de notre devoir de le chasser de notre âme pure, afin que ce monde soit un hymne à la gloire du bien et de la paix.

Une autre révérence profonde accompagna ces mots, avant qu'elle ne poursuive.

J'ai bon espoir que nos peuples s'entendent, monseigneur. Seul le mal le plus noir, issu de la jalousie de Meloï, mérite une sainte croisade. Mais vous êtes homme, et donc issu de la bonté de Gaed; verser votre sang serait me blesser moi-même. Je souffrirais qu'une telle chose se produise, et jamais je ne pourrais la provoquer de mon propre gré.

La petite dame fut un peu surprise par l'intervention de l'étrange personnage, mais elle le salua poliment comme les autres et l'écouta avec attention. Une fois qu'il eut fini, elle lui fit une autre courte révérence tout en parlant calmement.

Je vous remercie pour vos voeux de bienvenue, monseigneur, et je suis certaine que nos deux peuples pourront trouver un terrain d'entente pour que le bien de chacun puisse rejaillir sur nos domaines respectifs.

Je vous souhaite la bienvenue dans ce monde de brute mais parfois joli, et prospère.
Racontez nous quelle change de seigneur etes vous?
Votre passé!

Isamak s'inclina poliment vers la nouvelle venue
Bienvenue à vous Dit il en baisant la main de celle ci
Il se retourna et commença à faire quelque pas en direction de la sortie...

bienveune a vous Dame Anika. J'espere que vous saurez vous adapter en ces temps troublés ...

Dame Anika fit tranquillement face à Hector, lui adressant un charmant sourire avant de le saluer avec le même respect que les autres.

Mon change, monseigneur ? Je ne connaissais point cette expression, pardonnez mon ignorance à ce sujet. Mon père s'appelait Moradan le Juste, un pieux seigneur qui a toujours servi la cause de l'Eglise Gaedienne au fil de son épée. Je doute que vous connaissez son nom, monseigneur, car sa lignée était loin d'être connue. Son château siégeait sur des terres peu amènes mais néanmoins suffisantes pour ses gens, à la frontière orientale de l'Empersiste. A sa mort, la succession aurait dû revenir à l'un de mes trois frères, mais hélas le sort ne voulut point qu'il en fut ainsi.

La jeune femme baissa tristement sa tête en signe de deuil alors qu'elle fit une courte pause, avant de continuer sur un ton teinté d'une pointe de chagrin.

Alors que mon père sentait sa fin proche, l'aîné des trois, Arden l'Impétueux, périt lors d'un accident de chasse, transpercé par la défense d'un sanglier gigantesque. Le cadet, Narm le Silencieux, disparut lors d'une quête il y a bien des années. Quand au troisième de mes frères, Perin Perceventre, de deux ans mon aîné, il mourut alors qu'il était en pélerinage, abattu par des bandits sur la route d'Ephyne la sainte. Il ne resta alors plus que moi comme enfant de mon père. Par tradition, notre famille envoyait toujours la première fille au service de Gaed, et ce fut avec joie que je me suis soumise à la volonté du Créateur. Mes devoirs me rappelèrent à ma lignée, et à la mort de mon père, je décidais de montrer ma dévotion en quittant le domaine familial pour la terre sacrée, malgré la guerre qui rôde.

Elle se tut alors un moment, laissant d'autres seigneurs parler sans toutefois manquer de les saluer gracieusement en retour.

Un homme qui paraissait bien vieux prit à son tour la parole

Madame,je vois que vous êtes une pieuse femme, j'espère et pris pour qu'un jour tous pourraient se retrouver en le berceau du monde, dans la paix...
Toutes mes condéléances pour feu le seigneur votre père, qui dut protéger ses trés gaediennes terres contre les cultes orientaux, tel Lug, le dieu à la lance Séquane.

Je vous souhaite la bienvenue Dame Anika, si vous avez besoin d'une aide militaire, appeler moi. Puisse l'intendant d'Empersiste vous aider.

Le seigneur Hector ria
Excusez moi, ce n' est ce que je voulait dire, il faut que je ralentisse un peu quand je parle,sa me fait défaut, je voulait dire: quelle genre de seigneur etes vous?

Il s' excusa

La damoiselle fit une profonde révérence alors que le sire Darius lui adressa ses sentiments les plus distingués.

Je vous remercie, monseigneur. Feu mon père était un fervent fidèle de Gaed et nul doute qu'il siège désormais à sa droite dans les cieux. Puisse le Créateur vous bénir et vous donner une vie heureuse.

Elle fit ensuite face au seigneur Voldore, lui souriant gracieusement avant de le saluer.

Grand merci pour votre offre généreuse, monseigneur. Je prierais en votre nom pour que le Seigneur Lumineux vous accorde sa bienveillance, tout comme vous m'accordez la vôtre.

Finalement, elle répondit au rire d'Hector avec un délicat sourire, ne manquant pas d'effectuer une autre de ses courbettes.

Je vous en prie, monseigneur. J'espère que j'ai pu répondre à votre question de manière satisfaisante.

Ananya pensa distraitement qu'après de longs temps barbares, il y avait décidément de belles personnes qui faisaient leur apparition et semblaient compenser par leur douceur la laideur des charniers barbares de ces précédentes années...


Je me réjouis de voir Retrahant accueillir un noble serviteur de Gaed tel que vous.

Puis, s'adressant plus particulièrement à la nouvelle venue
Je suis, pour vous comme pour tout noble servant de la cause gaedienne, à votre disposition si le besoin s'en faisait sentir.

La jeune femme sourit aux paroles de sa pair, la saluant d'une gracieuse révérence.

Je vous remercie pour votre compliment, madame. Il est toujours bon de rencontrer une fidèle de l'Eglise Gaédienne. J'apprécie grandement votre offre et je ne doute point que le Créateur vous apporte sa bénédiction.

Dame, Ndriananahary me fait l'honneur de vous rencontrer.

Le jeune Empereur quitta les ombres du lieu pour faire face à la Dame. Il prit la main de l'interéssée et y posa ses lèvres dans un doux baiser, un genoux à terre. Il leva les yeux jusqu'à ceux de la Dame et dit enfin.

Au nom du peuple d'Ombos et de ces dirigeants, je vous souhaite bienvenue à Retrahant. Que vous beauté égal votre courage et vous serez une personne redoutable.

L'Empereur, ne faisant d'ordinaire aucune preuve de sympathie enver un quelconque inconnu se releva et recula de quelques pas, les revers bleu de sa longue cape dansant avec son épée accrochée à sa ceinture.

L'attention de la damoiselle fut immédiatement captée grâce aux manières exquises de l'homme au port noble, et elle ne put empêcher que ses joues ne s'empourprent alors qu'il lui présentait ses hommages avec emphase. En réponse, elle effectua une profonde et délicate révérence, abaissant la tête en signe de respect avant de parler sur un ton modeste.

Je vous remercie humblement pour vos voeux de bienvenue, monseigneur, et j'ose espérer que le Créateur vous apporte prospérité et longue vie.

Après que la voix mieleuse de la Dame Anika eu troublée le silence crée dans l'assemblée, le jeune Empereur reposa son regard sur la gracieuse personne, un fin sourire ornant ses fines lèvres pourpres.

Le Créateur est mon peuple, il contribut jour après jour à ma vie et à mon envie de continuer de battre au milieu de grands seigneurs. Sans doute Ndriananahary y est pour quelque chose mais je place toute ma confiance sur ceux qui meurent et se battent pour moi au nom de la paix et de la liberté.

Dame Anika esquissa un sourire à l'encontre de l'Empereur d'Ombos, lorsque le sieur Shaari lui tint des propos peu avenants. Elle fronça alors légèrement les sourcils, tournant pour lui faire face. Elle parut un peu confuse alors que l'homme semblait se parler à lui-même et l'interpela lorsqu'il fit mine de s'en aller.

Quelque chose ne va pas, monseigneur ? Vous semblez quelque peu troublé...