Ce jour des plus particuliers fut marqué par une agitation peu communequi fit battre le coeur habituellement somnolent de Börm. Tous, des courtisans aux esclaves, s'étaient laissé gagner par l'excitation et commentaient l'événement. Les marmitons échangeaient des regards significatifs par dessus les bassines des cuisines enfumées. L'on chantait et riait dans tous les couloirs du palais de Börm, et dans chaque rues de la ville des jeux célébraient l'heureux événement.
Durant 22 longues années, Börm avait du subir l'occupation d'étrangers. Enfin cela cessait.... Belwän le grand, car grand il l'était, fut nommé commandeur à la vue de tous, dans le gigantesque temple de lihg,. Réunis autour du lieu de culte, la populace scandait tandis que les cris montaient en puissance. « Faörlihg ! Faörlihg ! Faörlihg ! Faörlihg ! Faörlihg ! »
Debout face à un énorme feu, sur le balcon du temple, le Fironkois parcourait la foule du regard, avant de fixer le premier sacrifier à avoir été ammené. Eclatant d'un rire grave, il se tourna à nouveau vers la foule.
« Fironkois ! Le culte de Lihg est de nouveau seul maître sur ses terres ! Que les athées ayant pactisés avec le peuple Orcumien fassent les frais de leur traîtrise ! Avance, chien ! »
Saisissant le jeune homme par les cheveux, il le traina devant l'âtre. Marquant un temps d'arret, il savoura les acclamations de la foule. Puis, avec un cris de rage puissant, jeta l'homme en offrandes aux flammes.
Les cris s'accentuèrent alors, et une fête comme l'on n'en avait plus connu depuis bien longtemps eu lieu. Il est dit que ce soir là, le feu fut entretenu jusqu'au matin par les corps des sacrifiés et des jeunes gens fanatisés. Les femmes et l'alcool étaient à profusion, tandis que les hommes prouvaient leur virilité par divers jeux musclés. L'emblême du nouveau Commandeur de Fironk flottait désormais sur la ville, reflétant les changements de politique de cette dernière. Les Orcumiens furent chassés de la ville, et les résistants, mis à mort. Ceux qui n'avaient pas suffisament d'importance pour qu'on se donne la peine de penser à eux furent réduit en esclavage. Les rares Kandrasiens et Graméens subirent le même sort, ainsi que les opposants au nouveau régime. Enfin, Fironk retrouvait un semblant de vie... Les Salamandres reprennaient les rennes du pays.