Il était tard et tout semblait perdu, pour de bon cette fois... L'Empersiste, mon refuge, était désormais à feu et à sang, seul subsistait les quelques cités équipés de hautes murailles chargés en homme... Mais pour combien de temps ?
Le ciel sombre ne laissait rien présager de bon, pourtant un de mes généraux les plus fidèle, Korlik, arriva en hate, aletant...
"Maître, nous avons des nouvelles de nos espions, il semblerait que les troupes barbares soient divisés ! Une partie de ces troupes, entre 2000 et 4000 hommes d'après notre espion seraient devant la ville d'Egeria, ville de Ceasar, tandis que les autres seraient massés à Delana... Il y aurait environ 15 000 hommes.
- Nous n'avons aucune chance contre 15 000 soldats... Quels sont nos effectifs actuels ?
- Depuis la dernière bataille nous n'avons que les soldats protégeant la cité mon Seigneur. Il serait suicidaire de les enlever...
- Korlik, si vous voulez vivre, si vous voulez d'une Empersiste libre, il faut prendre des risques. Combien d'armes possédons-nous encore ?
- Dernièrement nous en avons reçu environ 1600.
- Je veux qu'une escouade de 400 soldats cherche les 1600 meilleurs combattants de Yamagata sur nos 13 000 habitants. Armez-les et entraînez-les si besoin est. Nous allons tenter de libérer Egeria, avec l'aide de Gaed et la coopération de l'armée du Seigneur Ceasar.
- Bien mon seigneur, je transmets vos ordres immédiatement.
- Va, Korlik."
Après deux heures, Korlik revint,
"Maître, maître !! Des nouvelles de la plus haute importance viennent d'arriver jusqu'à moi !
- Parle !
- Ceasar, - le Seigneur Ceasar - a lui aussi envoyé un messager. Il nous demande de nous joindre à une contre-offensive organisée par le Seigneur Spaak et vous n'allez pas le croire... Le Pisogrend !
- Pisogrend ? Impossible !
- Non il semble que leurs rangs bien qu'affaiblies soient toujours actifs. Chaque Seigneur d'Empersiste a été prévenu pour participer à la bataille qui nous opposera à Kogeras et Feanor !
- Merci Gaed... Combien d'hommes le Pisogrend a-t-il réussit à mobiliser ?
- Environ 20 000 d'après ce que l'on peut savoir.
- La chance tourne on dirait mon cher Korlik. Nous serons cependant désorganisés face aux armées ayant préparées leur campement... Mais j'ai l'espoir de nous voir enfin vaincre et de ramener ces satanés barbares à ce qu'ils sont : de la chair et des os sans émotions. Avez-vous commencé la préparation des hommes comme je vous l'avais ordonné ?
- Oui, nous pourrons être prêt dans une semaine, à l'arrivée des troupes du Pisogrend. Nous aurons 2000 hommes capables de grossir les rangs.
- Parfait. Disposez Korlik, vous avez du travail.
Après une semaine les différentes troupes se massèrent devant Delana. On comptait une trentaine de milliers d'hommes dans nos rangs, prêt à se battre pour la justice, la liberté, pour leurs vies, pour leur avenir et celui de leurs enfants. Retrahant était enfin en train de se redresser face au fléau, face à la peste barbare, massacrant, pillant, sans que rien ne puisse être fait jusque ici contre eux. Aujourd'hui, le sursaut tant attendu était enfin là. 1500 hommes de notre union connurent la mort, mais tous les hommes de Kogeras, tous les hommes de Feanor furent massacrés. Le voile sombre du ciel s'était levé, et le soleil rayonnait. L'Empersiste était sauve mais n'était plus saine comme Pisogrend, cependant la Séquanie ne l'était pas non plus, et le Nouveau Rohan avait lui aussi subit des pertes de notre part.
La domination sur le monde de la barbarie ou de la justice n'était désormais qu'à deux pas d'être déterminée.
Accueil 
