Attaque de Fironk

Abbatu Comment pouvez trahir ainsi le peuple qui a fait de vous ce que vous étiez, Charles de Prisan? la Kandrasie vous a tout apporté, et vous osez la salir?
Kara sait tout. Elle vous jugera un jour ou l'autre.

Arkantos, un détail me trouble.
Il y a deux saisons de cela, lorsque j'ai pris Ephyne, très peu de temps après des troupes portant votre héraldique sont arrivées devant la Belle. Sur le moment j'avais d'autres soucis en tête que vous demandez la raison de leur présence, surtout qu'elles ne représentaient aucun danger pour mes hommes vu leur faible effectif et qu'elles sont parties si tôt que des troupes empersoises hostiles sont arrivés dans les faubourg d'Ephyne.
La question qui me trouble est la suivante : Ne vouliez-vous tous simplement pas prendre Ephyne et qu'en dépit de cette tentative manquée vous vous êtes rabattu sur Börm en inventant l'histoire démente d'une pseudo-divinité s'étant adressée à vous dans une vulgaire tentative pour vous légitimiser vous et votre compagnon?
J'attend votre réponse avec impatience.

Mmm si je peu me permettre intendante, cette histoire ne nous regarde pas, et un conflit de plus cher nous serais pas des plus indiqués...

Je pense que ce conflit regarde tous ceux qui sont indignés par le massacre, car c'en est un, des innocentes populations Fironkoises. Ce que votre Intendante signale, c'est que vous, Empersois, êtes sur la liste des victimes probables. Auquel cas je vous souhaite chance en combat contre les adorateurs de ces dieux si jeunes et si violents...

Ma cher Lélith...

Non je ne voulais pas d'Ephyne, et d'ailleurs j'ai du mal à comprendre pourquoi tout le monde veut diriger cette ville qui malgré ses avantages n'attire que des problèmes. J'étais, en fait, venu voir où en était les batailles pour cette capitale et s'il y avait des armées de mes futurs ennemis.

Quand aux autres, vis à vis de vos paroles blasphèmatrices envers mon dieu, je vous assure que vous le payerez très durement quand vous découvrirez ce qu'est son enfer.

Personellement, que ce soit Dame lélith, ou une autre de ses brutes au pouvoir, ca ne me changera pas vraiment, ils ont les mêmes manières de faire...

Et même si je suis contre tout celà, je pense qu'on a déjà fort a faire avec l'Empersiste, avant de s'occuper de l'exterieur.

Car même si nos alliés sont d'une aide précieuse, il reste beaucoup de bonne volonté pour cohabité entre nous en Empersiste.

Voilà mon point de vue...

Immobile, ma ville est devenu immobile. Rendez vous compte !! Plus personne ne bougeait, comme mort!! La terre buvait leurs sangs et moi, seul, tentais en vain de les ranimer.

J'ai rebatti une ville, avec le peu d'homme qui me rester et fui mon ancienne ville rasée avec toutes ces choses immobiles. Tout ceci, a cause de vous Arkantos...

Il est triste de voir que Thane a encore recruté des adeptes. Charles de Prisan, vous n'êtres rien d'autre qu'un hérétique et un déchu au service de Thane et nous n'aurons aucune pitié à vous pourchasser partout ou vous irez.
Votre résistance héroïque face à tout un territoire c'est en fait fait face a 4 seigneurs ayant leur effectifs absents, s'étant donc servis de leurs reserves militaires.

La seule érreur que j'ai faite était celle de vous confier une tache et de vous accorder ma confiance. Erreur qui ne se reproduira plus.

Je ne vois dans votre pathétique tirade qu'une tentative désespérée de discréditer le peuple qui vous a renié, rejeton de Thane.
Pour vous prouver votre hérésie, jamais un Kandrasien ne voyagerais avec un homme du nord. Et cela tous le savent. Jamais un kandrasien, sauf mesures exceptionnelles ne se battrait pour un homme du nord, qu'il soit aevenspeers ou toute autre peuplade des montagnes.
Rien que par cela vous pouvez être considéré comme dissident et hérétique.

Votre punition était juste et elle n'est pas finie.

Sir Suoatiache, loin de moi l'idée de vouloir lancer l'Empersiste dans une guerre, mais il est toujours bon d'être informée. Etre au courrant est souvent la clef de la victoire.
Surtout que dans cette affaire tout me laisse à croire que les intentions originelles de Arkantos ne sont pas celles qu'il affiche. Et là ça regarde l'Empersiste.

Cependant, je trouve vos propos plus que menacant, et surement plein de sous-entendu inavouable.

Infrmez vous oui, mais dans la neutralité je vous prie.

Ma cher lelith...si nous avions voulu , nous aurions lancé une attaque assez importante et Arkantos serait sur le trone à l'heure qu'il est!

Quand aux autres, ils ne veulent pas discuter et ne veulent que blasphemer, je n'ai qu'une chose à redire, place à la guerre! juste, Prisan est déja "re" né encore plus belle...

Defrichez rejeton de Thane, nous n'attendons que cela.

Il y eut un mouvement à l'orée du bois. Certains partirent à sa rencontre, intrigés; bientôt ils devinrent immobiles.

Des étrangers. Nous ne les connaissions pas. Déjà, ils entouraient le village. Pourquoi faisaient-ils cela ? Beaucoup des notres tombèrent - c'était si rapide et si imprévisible. Plusieurs villageois réagirent, se regroupèrent: les arcs fironkois vibrant à l'unisson, quelques étrangers furent fauchés.

Vaine résistance.

La vie était perdue ici alors j'ai fui, avec des centaines des miens. Cruel réconfort que de voir le monde en mouvement autour de notre course désespérée. Ne penser à rien d'autre qu'à courir, oh oui, courir encore, rivaliser avec Ga elle même dans un élan commun. Partir loin, loin des étrangers, loin du reproche silencieux des notres qui sont restés là bas, couchés et désarticulés.

La nuit nous coupa dans notre élan. Combien de temps était-il passé ? Nous nous arrêtâmes et dansâmes nos morts. Les yeux vides de mes villageois ne s'animaient qu'à la lueur du brasier allumé pour les absents.

Nous ne les revîmes pas, pas plus que les étrangers. Ceux-ci ne connaissent pas l'emplacement de notre nouvelle cité. Pas plus que la colère du peuple fironkois. Ici elle va croître, insoumise et révoltée, ici elle va grandir et gagner tout le Fironk.

Que l'immobilité les emportent.

Lodyi, de la mouvance de Gam

Warzar avait trouvé refuge en Kandrasie, auprès du Seigneur Shaados. Il s'étonnait de ce monde dont jamais il n'avait entendu parler.

Messires fironkois, le Commandeur local nous alloue des terres. Restez calmes, ne vous inquiétez pas, je ne compte pas rester ici longtemps. Nous allons construire de ce pas une armée. Vous prendrez tout ce que vous pourrez. Si on ne fait aucun tort à personne ici, on nous forgera des armes, et ainsi nous pourrons rejoindre les fironkois restés au pays afin de nous libérer, et de reprendre nos droits sur notre Terre. Au besoin, nous partirons avec des Kandrasiens, je pense fort qu'ils voudront bien nous aider dans cette quête.

Maintenant, au travail !

Les fironkois se trouvaient en Terre Kandrasienne, mais Kompel, ville rapidement fondée par Warzar, restait une dictature, même si le Seigneur Shaados veillait au bon fonctionnement des choses...

Charles de Prisan repris,

Vous m'avez accordez votre confiance; mais Eclar, le dieu tout puissant est venu à moi. Sachez que je ne voyageais pas avec le sieur Arkantos mais que nous ne faisions que croisez notre route.

Si j'avais voulu vous trahir, Shaados, je n'aurais pas essayer en vain, je l'avoue d'ameliorer les ressources de votre territoire. Et surtout, plutot que d'aller en Fironk, je vous aurais attaquer alors que vos troupes était en Orcum.

Maintenant, vous ne souhaitez que blasphémez et bien, je ne vous dis qu'une chose encore: PLACE A LA GUERRE. Sachez aussi que je ne me consideres plus Kandrasien depuis longtemps...j'aurais trop honte!

Seigneurs, Yllion est tombée. La paisible cité subit les mêmes atrocités que Gam. La plupart des Commandants Fironkois avaient été battus, mais Arkantos semblait m'épargner, ainsi qu'Asiel , soit disant sous la demande de son chien, Charles de Prisan. Mais l'idée de continuer cette vie tranquille alors que mes frêres avaient été humiliés m'était insupportable. J'envoyais donc quelques troupes à Borm, et voyant l'armée d'Arkantos grandissante, je rentrais chez moi. Le traître me menaça, et demanda de justifier la venue de mes maigres troupes. Pourquoi mentir? Les Fironkois sont dignes, et je lui avouais tout, en le maudissant. Je préparais mes défenses, et les troupes ennemies arrivèrent, plus nombreuses que nous. Mes archers tirèrent, touchèrent, puis l'envahisseur charga et Yllion fut décimée. Après le combat, je pus fuir avec quelques hommes, tout comme Lodyi. La mort nous avait montré sa face la plus horrible: nos femmes, nos fils, nos chaumières furent réduits à néant. Mais où pouvais-je aller? Nos dernières forces ne nous permettaient à peine de danser, afin de prouver que nous n'abandonnions pas la vie, et de toute façon, Fironk était ma seule patrie. Je décidais donc de rebâtir Yllion, au pied du glacier, et d'attendre que les imposteurs soient chassés.

Fironk vaincra, seule ou non.