Une terre ravagée

L'auberge de l'Orée des Marais n'était guère remarquable et ressemblait plus à une vieille batisse prête à s'enfoncer dans la terre gorgée d'eau plus qu'autre chose. Néanmoins, elle avait le sérieux avantage d'être située à l'écart des routes principales et avait donc été épargnée par les combats qui avaient secoués la Gramée ces derniers temps. Bien sûr, l'époque n'était pas à la joie et peu de gens osaient s'aventurer dehors, bandits et pillards s'occupant de délester les fous et les désespérés de leur bourse et de leur vie.

La porte s'ouvrit dans un grincement désagréable alors qu'une jeune fille fit son entrée, balayant de son regard les rares occupants de la pièce. Elle était petite et avait plus l'air d'une adolescente qu'une véritable femme. Néanmoins, son visage sale était fatigué et un bandage serré ornait son front apparemment blessé, que ses cheveux courts avaient peine à dissimuler. Vêtue d'une simple cape usée par les intempéries, elle paraissait armée pour la guerre, révélant les contours d'une cuirasse en peau de varan des marais qui surmontait des vêtements pratiques plus appropriés pour un homme. Une humble épée pendait à sa ceinture, la poignée légèrement plus longue que la normale.

Ce n'est qu'après un bref moment que la gamine s'avança tranquillement jusqu'au comptoir, posant inconsciemment sa main sur le pommeau de son arme. Sa voix semblait lasse et discrète alors qu'elle s'adressait à l'aubergiste, un homme aux traits tirés, typiquement graméens.

- Du pain et de la soupe, je vous prie.

L'homme la regarda d'un air suspicieux, qui se dissipa rapidement lorsque la voyageuse sortit quelques pièces sur le meuble.

- J'vous prépare ça de suite, ma p'tite dame.

- Bien. Apportez ça à ma table quand ce sera prêt.

L'aubergiste acquiesça alors qu'il partit en cuisine, pendant que sa cliente regardait tout autour d'elle, cherchant une place appropriée. Finalement, elle se décida pour une table un peu à l'écart, dans le coin opposé à l'entrée, et s'y installa, poussant un léger soupir. Les récents événements en Gramée avaient de quoi troubler les esprits...

la portes se reouvrit et un membre dela noblesse graméenne rentra dans l'auberge , il scruta la salle et repéra un groupes d'hommes qui cachaient leur visages sous des capuches larges.
Il alla s'assoir parmis eux et commença à parler

pas de temps à perdre...pourquoi m'avez vous convoqué? je ne suis pas un petit homme qu'on appelle du doigt

puis un des hommes assis lui coupa la parole et lui dit tandis un flacon

prenez cela...et faites en sortes que le jeunes seigneurs le boive, il nous faut le tuer avant qu'il ne soit majeur et donc deviennent seigneur de la cité qui nous interesse.La guerre à fragilisé le systeme du pays et c'est le moment pour en profité et nous installer confortablemen dans la hiérarchie
dois-je vous rappeller que si vous échouez , c'est nos têtes à tous qui seront trancher,
alors ne le ratez pas!

le seigneurs pris le flacon et s'en repartis presque aussitot.Assis dans un coin , un homme avait suivis toute la scene et se retira au même moment que le seigneur