Empersiste en Guerre!!

Un jeune Capitaine de la Garde du Palais se présenta à l'assemblé un matin en tout début de scéance. Il se dirigea droit au centre de la salle et attendit que celle ci se remplisse des représentants de tous pays. Il tenait a la main un rouleau cacheté et jouait nerveusement avec la bande de tissu rouge qui s'enroulait autour. La salle remplie, il toussa bruyement pour faire taire les bavardages des grands de ce monde et entama un discours visiblement maintes fois répété la nuit précédente.

"Seigneurs et Dames de Retrahant,

Monseigneur Intendant Hiditönn vous présente ses excuses de ne pas être présent lui même devant vous, vous allez en comprendre la raison bientôt.
J'ai ici un message écrit de sa main et de la plus haute importance a vous transmettre, si vous le permettez."

après s'être assuré de l'attention de tous d'un regard circulaire rapide, il brisa le sceau et il déroula le parchemin

"Seigneurs et Dames de Retrahant

Vous le savez tous, l'Empersiste - tout comme le reste du monde - a été durement touché il y a peu par un terrible fléau encore inexpliqué, des milliers de soldats et de paysans sont tombés mort en quelques heures. Le fardeau qu'on hérité les hommes valides restant est énorme, ils ont epuisé, harassé par un travail inhumain.
L'économie d'Empersiste a besoin d'Or et d'hommes frais pour continuer sa progresson. Et le plus court moyen d'y parvenir n'est pas dans la souffrance de nos paysans. La pitié m'impose d'employer la force afin d'aller chercher ce qui nous manque. Dans un futur immédiat, ce seront donc nos forces armées qui vont oeuvrer pour l'économie d'Empersiste.

De tous les territoires de ce monde un seul a retenue mon attention pour la richesse de ses villes et la main d'oeuvre paysane que nous pourrions en ramener. Aussi je vous annonce que les armées d'Empersiste se dirigent actuellement vers Beilan. Nos troupes ont reçu l'ordre d'envahir ce pays et d'y matter toute résistance. Nous n'en partirons qu'une fois payé en hommes et en or.
A nos besoins matériels s'ajoute de vieilles rancoeurs et des actions passées encore inexpliquées qui ont fini par orienter définitivement mon choix sur ce pays.

Afin d'éviter des bains de sang inutiles je demande aux autorités et aux seigneurs Beilans de déposer les armes et de se rendre aux Seigneurs Empersois qui se présenteront devant leurs villes. Nous ne voulons pas la mort des Beilans mais nous n"hésiterons pas à occir le moindre soldat béliqueu, des ordres clairs ont été passé en ce sens.

Que Gaëd nous guide à la victoire.

Harald Hiditönn
Intendant d'Empersiste"

Le Capitaine roula le parchemin dans un silence absolu.

Soudain de l'extérieur on entendit une immense clameur portée par le son puissant des cors de guerre d'Ephyne. Par la fenêtre, on vit brievement une flêche enflammé traverser le ciel et disparaitre en direction de Beilan. Le sol se mit alors à trembler au pas de l'armée d'Empersiste qui marchait en cadence.

De forts propos vinrent du fond de la salle, et prirent ampleur dans la majestuose salle :

"En effet, je comprends la raison de la non présence de votre maître à cette assemblée, pour un seigneur, il aurait été d'un ridicule de faire pareil discours.
Le gouvernant d'Ephyne souhaite enrichir ... ou plutôt renrichir la cité maudite par une manière coûteuse qu'est la guerre. Investir pour tout perdre. Cela prouve son manque d'aptitude à diriger un Royaume, mais aussi qu'il a perdu le soutien de ses fidèles. Chez nous, voyez vous, l'argent arrive à flot par d'autre moyen beaucoup plus simple. Le commerce et la dîme. Les marchands et la populace. Quant à votre idée de vouloir s'enrichir en main oeuvre, vous me faîtes suffisament honte pour ne pas en dire plus long sur le sujet.
Soit ... l'Empersiste nous attaque, nos hommes se défendront avec honneur contre l'envahisseur comme nous l'avons toujours fait. L'Elbre gronde déjà de vengeance sans même avoir encore goûter au sang Empersois, les hommes de Gaëd libéreront leur haîne contre des usurpateurs sans foi ni même coeur ! Par vos exactions, vous reniez à Gaed et son culte !
Barons, Seigneurs et Capitaines Empersois ! Soyez brave, et combattez avec honneur, s'il vous en reste un peu ..."

Il s'avança suffisament pour se faire voir du jeune Capitaine.

"Regardez moi bien. La prochaine fois que vous me verrez, ce sera devant les portes que vous gardez. Beila sera alors ce que Ephyne a toujours essayé de redevenir, la Belle."

Le representant de TarPalantir se leva, ivre de colere:

Ainsi donc les rumeurs etaient fondées, mon seigneur est reparti a bride abbatue vers Lorelia afin d'y organiser la defense, votre cupidité n'as d'egale que votre lacheté empersois. Vous attaquez un territoire prospere grace a son commerce et a son travail, vous voulez reduire cela a neant par la force des armes. Soit, vous apprendrez que Beilan abbrite aussi de redoutables guerriers, la justice est de notre coté et nous triompherons tot ou tard. Si d'aventure vous prenez notre patrie, se ne sera plus qu'une terre ruinée et l'Elbre sera rouge du sang empersois. Soyez certains que vous reverez mon seigneur, Il a juré de revenir a Ephyne, liberer le trone de la belle du bouffon qui l'occupe.

Thissan Ka n'etait pas fou, il avait sans doute prevu ce qui se passerait si Harald Hiditonn restait au pouvoir, voyez, vous, detracteurs de la sainte épée, ne vous avait on pas prevenus que la paix ne saurait durer, vous voila a present devant le fait accompli, attendrez vous que l'empersiste ait besoin d'un grenier supplementaire ou vous joindrez vous a la resistance de ceux qui refusent la fatalité et se dressent face au tyran. Beilan ne cedera pas car il existe encore des braves en ce monde, qui se dresserons afin d'eviter a la folie Empersoise de se repandre. Nous nous battrons jusqu'au dernier et nous preserverons notre royaume avant de venir trancher la tete de celui qui as voulu nous reduire en esclavage. Lorelia ne baissera pas les armes, approchez et vous serez accueillits par des vollées de fleches, Beilan a deja resisté a l'envahisseur par le passé, nous sommes prets a recommencer.

Durant la tirade du beilannais, le silence s'etait fait dans la salle, sa morgue et sa conviction en avait ebranlé plus d'un mais comme toujours, le visage de nombreux seigneurs restait indechifrable

[HRP: le premier qui se met en peste je l'explose des qu'on as renvoyé les empersois chez eux]

Uzald le savait, il était temps, Gaed lui demandait, il ne fallait plus suivre cet intendant devenu fou. Cet intendant en qui personne ne peut avoir confiance.. Il veut être plus riche, plus fort, mais il le fait mal, très mal, c'est sans doute, sa dernière campagne militaire. IL essaie de jouer sur la cupidité des hommes, mais il ne faut pas que jouer sur les plus grands défauts de ces seigneurs, mais il faut les faire changer, pour la gloire emperoise, pour la gloire d'Ephyne, pour la gloire de Gaed. Il ne faut pas le soutenir, il faut même prendre la parole contre lui, le faire oublier mais ne pas l'humilier, un homme humilié est un homme qui se venge, alors qu'un homme oublié, est un homme qui est faible. De plus, qu'a-t-il fait de Ciran? Qui soutiendront-ils? Accepteront-ils le massacre de Gaediens ?

Uzald se présenta, et vêtu plus richement que la dernière fois, il dit d'une voix forte et assurée:

Dames et Seigneurs du monde entier,

Il faut savoir que tout l'Empersiste ne suit pas l'intendant Harald Hidditon. Partir en Beilan est injuste et lâche. Le sieur Hidditon devient vieux, et le pouvoir commence à l'aveuglé, il se croit le maître du monde, il oublie que l’Empersiste, il n’y a pas si longtemps de ça, semblait encore ravager par les guerres et les disettes. Je vous en conjure, ne mettez pas tous les Empersois dans le même sac. Même certain qui sont parti l'ont fait pou s'enrichir ne se rendaient pas compte de ce qu'ils faisaient.

Harald est vraiment devenu fou...

En l'absence de mon Intendant, je ne peux que reprouver les actes des Empersois, et si celui-ci me l'autorisait, mes armées seraient deja en Beilan, au coté des Beilannais.

Cette action est non seulement deshonnorante, mais egalement méprisable. Je suis Kandrasien, et a ce titre ne suis pas libre de porter la guerre ailleurs sans la benediction de l'Intendant, mais je jure que si j'en ai la possibilité, on retrouvera l'Hidiltönn empalé sur les ruines de son chateau.

Beilannais, puisse Kara vous apporter aide et protection, et Erus vous guider.

Oui c'est complètement deshonnorable d'agir comme cela sour le pretexte qu'on a besoin d'or et d'homme on mène une guerre contre des personnes qui comme nous aussi ont subi le même fléau.
Je trouve cela intolérable et il en ai de même pour moi si mon intendant m'y autorise je rejoindrai les forces de Beilan contre celle de l'empersiste.
Je souhaite bonne chance à Beilan.

"Seigneur ! Dîtes moi que c'est pas vrai ..."

Il était encore tout ébahi devant la scène et ce qu'il venait d'entendre.
"Messire Aiden en personne. Quelle surprise !"
Certes moqueur, mais une pointe d'agacement commençait à faire rage.

"Comment osez vous, vous vous prononcez devant des seigneurs Beilans et en plus, vous proposeriez de nous aider !? Vous, l'homme le plus recherché tout le Royaume de l'Elbre pour des exactions qui s'apparentent à celles que les Empersois s'impatientent de réaliser. Vous vous permettez même de les critiquer. Vous n'êtes qu'un lâche, hypocrite et profiteur, comme votre camarade et ses paroles divines qui croient nous aider. Seul Gaed nous viendra en aide. Vos paroles sont veines toutes comme les raisons que vous énoncez pour ne pas quitter votre pays. Cela ne me déplait pas, bien au contraire, restez y !"
Il soupira.
"... Le feu Archevêque de notre Royaume avait une haine infinie envers vous, j'étais sous ses ordres lors de vos campagnes sur notre territoire, je vous hais tout autant qu'il vous haïssait, votre intervention venant conforter l'idée."

"J'en allais presque oublié le sieur Uzald, certains disent que l'on a vu vos armoiries flotté devant Beila, aux côtés de celles d'Harald Hiditönn bien sûr. Avez vous une justification par rapport à votre premier discours, ou bien vous êtes comme ces Kandrasiens, à changer d'avis comme de gueuze."

Le representant d'Arrast se leva amusé en entandant Grëm.

Seigneur Grëm quel courage de parler ainsi car assurement si vous prenez position de la sorte le seigneur Aiden peut changer de chemise et choisir de se retrouver du coté assaillant de Beilan ... Après si vous rejettez l'aide ne comptez pas a l'avenir qu'on reponde présent pour vous qu'on vienne vous epauler en cas de conflit. Et il ne faudra pas se plaindre devant notre intendant que le seigneur Aiden vous cause souci et vous fait vieillir avant l'heure.

Et s'il est tellement recherché pourquoi n'allez vous pas le voir dans sa ville ? je suis sur qu'il aimera la visite. D'ailleurs la Kandrasie pourrait venir tout entière a votre rencontre pour vous saluer courtoisement.

Dame Alia l'Elbre n'est pas encore tombée, ravalez vos sarcasmes, le seigneur Aiden n'est pas le bienvenu en Beilan mais il n'as jamais été question de s'en prendre a la Kandrasie, je fait confiance a l'intendant Hugald pour voir le peril que represente l'Empersiste et le contrer efficacement des son retour, nous nous en sortirons, avec ou sans votre aide.

Le representant pris un ton mielleux en se tournant vers Uzald

Quant a vous seigneur Uzald, il me semble egalement que vos banieres flottent devant Beila, et pas reelement dans le camp des defenseurs de la cité, auriez vous brusquement changé d'avis comme l'as suggeré Grëm ?

Uzald était revenu, sans même songer comme il le faisait à l'habitude, il s'expliqua devant l'assemblé.

Mes chers Beilannais, je savais que vous ne comprendriez pas pourquoi quelques soldats d'Uvyrïn sont à Beila. Mais, sachez que ces 100 soldats ne sont là que pour protéger mon cher Emilius, mon assistant. C'est lui, qui en mon nom, essaie de persuader chaque sieur présent de changer d'avis et de rentré en Empersiste. Voici la copie de la dernière missive qu'il cria à toute l'armée:

Dames, seigneurs, généraux Empersois,

Croyez-vous que de partir comme ceci en guerre est juste? Croyez-vous que de partir en guerre contre d'autres Gaediens est logique alors que les barbares n'attendent qu'une chose, nous massacrer?

C'est par cupidité que vous êtes parti suivre la folie de notre intendant. Mais, vous le savez bien, Gaed nous punira, il nous punira tous si l'on touche à un cheveu d'un Beilannais.

En une chose vous avez raison, la bataille de Beilan sera gagnée, et rapidement gagnée. Vous aurez quelques esclaves et du butin. Mais ce ne sera qu'une bataille. La guerre sera mondiale, la Gramée, Fironk, Orcum, se coaliseront et nous attaqueront. Même Ciran sera sans doute de leur coté.

Seul l'aevenspir sera sans doute neutre, puisque je vous annonce mon mariage avec la fille d'Estreval, Karsper d'aevenspir.

Renoncez à cette guerre, gardez vos forces pour une guerre juste, je vous en conjure!

Un aevenspeer présent murmura

Avec la fille du premier conseiller de l'intendance, voulez-vous dire, Estreval n'ayant pas de fille, seigneur Uzald... Et cela vaut mieux car votre liaison avec Aevenspir ne sera ainsi pas dérangée par la démission probable de mon Karsper. Ce mariage vous assure donc la continuité de cette liaison malgrès cette nouvelle attristante, ou réjouissante selon les partis.

Certes, cette guerre brutale, qui souligne si magnifiquement l'échec de sa codification, lui a rendu bien amer le goût du pouvoir...

Bon moi je m'en fous j'ai jamais nié avoir commis des actes peu honnorable voir pas du tout à Beilan. Maintenant je propose mon aide, vous en voulez pas alors faudra pas venir me voir quand vous serez tous en train de mourir devant les forces empersoises.

Et si je suis autant recherché que cela vous avez qu'à venir me voir je saurais vous recevoir. J'avais commencé à changer et à regretter mes actions chez vous et je voulais vous aider mais vu votre réaction je vais être content de vous voir tous mourir.
Je ne retiendrais pas vos insultes à mon égard je vais les mettre sous le coup de votre colère. Mais insultez moi encore une fois et je serais le premier à Beilan pour vous faire regretter vos paroles.

Crineria regarda l'assemblé de sa place ...

- Que de misérables insectes ces Empersois...Oh bien sur je savais qu'il ne tarderait pas à nous trahir...
Les chiens restent des chiens, les chat des chats , et les déchets des déchets ...
-Maitresse... Intervint un homme, apparament le valet de Crineria.
-Qu'y a t il Grindel ?
-Les Empersois étaient nos alliés... Malgrès la folie qui les à pris, vous ne pouvez pas être aussi sévère à leur égard...

Crineria s'avanca lentement vers Grindel tout en remuant lentement ses hanches de gauche à droite, puis de droite à gauche ... Elle se pencha près de son oreille, et lui susurra délicatement :

-Moi ... je n'aurais pas le droit ?

Sa voix en cet instant était mielleuse au possible, et personne n'eut put lui résister...
Grindel lui en tout cas ne put pas, et d'une voix tremblante d'excitation lachà:

-Si maîîîîîîîîîtressse, vous , vous pouvez... Après tout, les Empersois sont connut dans retrahant pour être la sous race maîtresse, ceux qui ne sont doué en rien ...
-Effectivement Grindel, les Empersois ne servent à rien , il faut les éliminer de la surface de retrahant, nous le ferons !Mais pas tout de suite, pour l'instant nous sommes fragiles, faibles, mais le jour viendra ne t'en fait pas , les Empersois aussi sont faibles, plus faibles que nous !


Sans aucun avertissement, Crineria se pencha sur son valet et l'embrassa langoureusement..., sa main descendit lentement du torse de Grindel jusqu'à sa ... ceinture.

-C'est tout pour aujourd'hui.

Grindel ne dit rien, il resta la , bête et le sourire béa...

Après avoir longtemps parlé avec ses assistants dans la tribune Kandrasienne, le représentant d'Hugald prit la parole d'un air dépité.

"Seigneurs de Retrahant,

Retrahant connait actuellement l'une des pires folies, l'un des pires paradoxes qu'ait connu notre monde. J'ai moi même du mal à croire que Messire Hiditonn puisse agir de la sorte. Cette guerre est d'une telle bêtise qu'elle ridiculise tout l'Emperiste. Pauvre peuple, se rendre compte que l'on est gouverné par un homme si dépourvu d'Honneur doit être dur à digérer... "

Puis il se tourna vers la tribune Empersoise, cherchant des yeux un quelconque représentant de l'Intendant Empersois.

"Beilan n'était-il pas votre allié? L'un des trois grands pays Gaëdiens? Pfff... Vous êtes ridicule. Vous, qui prônniez l'entente éternelle entre tous les peuples Gaëdiens, avec votre Ordre malsaint, vous dévoilez aujourd'hui votre vrai visage. C'est ainsi que je me rends compte de votre hypocrisie et de votre mauvaise foi, et ceci vou apporte la haine de toute la Kandrasie!!

De plus, tous les pays ont subit ces temps difficiles, vous n'êtes pas les seuls!! Pourtant, vous êtes bien les seuls à déclarer une guerre, vos gouverneurs seraient-ils impuissants face à la situation? Seraient-ils des incapables? En Kandrasie, les Seigneurs ont tout donné pour redonner vie au territoire, et nous nous redéveloppons facilement. Dommage que vous n'ayez pas choisi la Kandrasie pour cible, mon Intendant ce serait fait une joie d'anéantir vos forces."

Puis, vers Beilan:

"Messires, sachez que la Kandrasie vous soutient, que l'Intendant Hugald est de tout coeur avec vous, et qu'il fera son possible pour vous aider. Cependant je vous demanderai de modérer vos insultes à l'adresse du Seigneur Aiden, qui pourrait à lui seul mettre votre territoire à feu et à sang, ce que je ne souhaite pas... Oublions ces vieilles qurelles, et acceptez l'aide d'Aiden, elle vous sera précieuse."

Enfin, à l'ensemble de l'Assemblée:

"J'annonce officielement que la Kandrasie entrera en guerre contre les Seigneurs Empersois participant à l'assaut, et que nos troupes ne se retireront qu'après avoir puni chacun d'entre eux.

Qu'Erus nous soutienne!!"

Crineria parut choqué voir offensé des paroles d'Hugald,certes celui ci proposait son aide, mais son mépris envers Beilan était bien marqué dans ces paroles:
"qui pourrait à lui seul mettre votre territoire à feu et à sang"
Malgrès celà, elle sourit, ne voulant en rien offensé le Kandrasien, tout en sachant que même sans son aide, Beilan était béni par Gaed et ne courrait aucun risque.
Se tournant vers Grindel :

-Note bien ce que ce représentant viens de dire, n'oublis pas un mot.

Puis elle déposa un tendre baiser sur le front de l'homme qui s'éxécutat aussitôt.

Un héraut, qui n'entendait rien aux autres conversations, s'adressa à la Kandrasie.

"Messire, je n'écoutais les paroles de mes pairs, et je suis sourd aux fioritures qui nous entourent. je tiens juste à vous mander, de ma simple personne, de venir vous joindre à l'ost qui se rassemble en Beilan, pour détruire les injustes. On parle d'iniques Kandrasiens, mais à présent, on voit ses propres alliés attaquer leur frères, et des gens qu'on ne connait pas nous aider.
Nous tenons, Beilans comme tous autres peuples, à voir Kandrasie du côté des défenseurs de la justice et de la Loi. Puissions-nous nous revoir à Beila, liés contre les marrauds sans scrupule.
Au moins, n'allez pas en Empersiste, car elle est la cible de notre vengeance, et nosu n'avons pas besoin d'auxiliaires. "

Un homme, plus tard, lui vint expliquer les dernières paroles de façon fort concises et fort partiales.

"Bien, dans ce cas-là, je demanderai simplement aux Kandrasiens qui ont eu des différends avec le Royaume de l'Elbre de rester loin des soucis des fous et des Gaediens. J'espère que vous comprendrez notre attitude, car nous ne pouvons pas supporter, en plus d'un félon, voir un brigand sur nos terres. Un brigand qui aurait été accueilli, qui plus est.

Je suis d'accord avec le seigneur Gabriel, nos operations de guerilla ont permis d'elliminer un grand nombre d'empersois, sans pertes excessives, cependant j'accepte votre aide seigneur Hugald, mais que la kandrasie vienne defendre le Beilan, l'assaut sur l'empersiste est notre vengeance, je tiens a y participer. Quant au seigneur Aiden je ne demande qu'a croire qu'il a changé, je lui laisserais une chance de montrer sa nouvelle personnalité, je ne demande qu'a oublier ses actes et il sera libre de passer a Lorelia si il vient en Beilan sans l'intention de nuire au royaume.

Le representant se tourna vers la tribune empersoise

Sires d'empersiste, je fait confiance a votre sagesse, il n'est plus d'espoir de vaincre en Beilan pour longtemps. Cette saison, les armées des seigneurs Rysta et Helidja (Desolé pour l'orthographe) ont été ecrasées devant les murs de cités qu'ils entendaient piller. Si vous abandonnez maintenant, je ferais en sorte que les forces de riposte soit clementes envers vous. Suivre le seigneur Hiditonn ne vous menera a rien d'autre qu'a la ruine, rentrez chez vous et vos hommes seront epargnés.

Crineria sourit à l'anonce du second homme et à la confirmation du seigneur TarPalantir.Malgrès ça,elle ne parraissait pas totalement satisfaite et pour la première fois adressa la parole au seigneur Tarpalantir:


-Il est plus facile de déplacer une montagne que de changer un homme...

Puis, s'adressant à l'assemblé:

J'approuve ce qu'ont ordonner les représentant de l'Elbre, toucher à l'Empersiste serait sacrilège. Seul les enfant de Gaed peuvent punir les enfant de Meloï, à bon entendeur salut.

Puis elle se tourna, fesant faire à ses cheveux un délice de demi cercle, et retournit à la place qu'elle occupait quelque mettre plus loin dans un feu d'artifice de sensualité ...

"Enfin, nous verront ce que decide l'Intendant. Il en sera fait selon ses volontés sur ce point."

"En effet, nous verrons cela avec l'Intendant Hugald, à Elderine.

Il faut maintenant que je retourne à Elderine, la route est longue, et mon Intendant a besoin de moi. J'invite d'ailleurs les Seigneurs Kandrasiens ici présents à me suivre..."


Le représentant d'Hugald se leva, salua l'Assemblée et se retira.

"Messeigneurs, je vous salue..."

Sans plus attendre, Elwin lui emboita le pas.

Crineria avait un air déconfit sur le visage ...
Elle se tourna vers son Grindel et lui dit tout bas :

-Les Kandrasiens n'ont pas la moindre intentions de nous aidés, ils veulent juste récupéré des retrah en Empersiste, ni plus ni moins. Ce que vient de proposer notre admirable Gabriel va leur faire montrer leur véritables intentions... Ils diront : "nous voulons vous venger , notre honneur nous y oblige ..."

Un sourire se déssina sur le beau visage de Crineria puis elle reprit:

-Comme tu le sais aussi, la Kandrasie est le territoire ou le moins d'honneur circule, et ça depuis le règne de Shaados qui engloutit "l'honneur Kandrasien" dans les abîmes de l'oubli à tout jamais.
Enfin, après celà ils attaqueront des villes Empersosies sans défense, pilleront le peu de retrah, feront des esclaves, et partiront, nous laissant nous faire attaquer chez nous , et ne nous laissant même pas la satisfaction de la vengeance...

Grindel parut quelque peu perplexe...

-Maîtresse, vous ne pouvez pas dire ça, les Kandrasiens proposent leur aide, c'est bon et généreux ...

Crineria le regarda tendrement, et comme un peu plus tôt, se raprocha de lui en balançant son fessier de manière fort attrayante.

-Moi ? Je ne pourrais pas ?
-Siii maîîîîîîtresssse, vouss vousssssss pouvez ...

Avec cette réponse, Crineria retrouva son sourire et embrassa fougeusement le valet...

Le representant de TarPalantir lut la missive qu'on lui tendait puis, leva un regard rejoui vers l'assemblée avant d'annoncer:

Seigneurs de Retrahant, le Beilan est liberé, les cadavres des empersois jonchent a present notre terre, la victoire est eclatante. Nous vous avions pourtant prevenu que vous ne rapporteriez de Beilan que des cadavres et de la peine, ceux qui n'y ont pas cru voient a present la dure realité. L'empersiste est vaincue, il n'y aurat pas de pitié pour le seigneur Harald, lui qui est sorti d'Ephyne en conquerant y revient a present en fuillard. Seigneurs d'empersiste, votre intendant a abandonné vos hommes devant Beila, face a une mort certaine. Desormais, il n'y aurat plus de pardon pour ceux qui se dressent sur notre chemin. Ephyne aurat bientot un nouvel intendant, qui ne vous conduira plus a la ruine. Vous pensiez avoir affaire a des proies faciles, quelle amere surprise cela a t'il du etre. Voyez ou votre cupidité vous a menée, vous vouliez toujours plus de pouvoir, vous avez tout perdu. Beilan se relevera tres vite de ses maigres pertes, le territoire en est a peine affaiblit. Nous nous vengerons tres vite, soyez en certains.