Retrahant, Ere impériale
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 Legendes de Beilan

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AuteurMessage
Mimoza




Nombre de messages : 152
Date d'inscription : 12/03/2005

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MessageSujet: Legendes de Beilan   Legendes de Beilan EmptyLun 28 Nov - 2:23

[Hrp]
Voila un texte (assez long je l'avoue) que j'avais ecrit quand j'ai changé de ville, les critiques de mon intendant m'ont encourager a en faire d'autre mais je n'avais pas matière, car trop peut de chose se passe en ce moment sur le jeu en lui même. J'espère que binetôt je pourrait avoir une autre inspiration comme celle ci. Je suis désolé le texte n'est pas parfait, il comporte des passage mal formulé mais le fond est bon je pense. Je n'ai pas fait beaucoup de RP sur ce forum, mais si certain me suivent je promet d'en ecrire d'autre. Pour info j'ai fait ce RP en 2/3 semaines (pas tous les jours bien sur ... Rolling Eyes ) Alors messieurs qui veulent du RP a vos plumes et bonne chance.
P.S. : Je félicite ceux qui auront le courage de lire tous ce texte, je ne pense pas que beaucoup en Beilan l'ai lue entièrement
[/HRP]


Un grand feu embrasait toute la vallée, on avait l’impression que les entrailles de la terre voulaient sortir à la surface. C’était un feu purificateur, chargé d’énormément de tristesse mais en même temps de beaucoup d’espoir. La survie de Venables était en jeu, peu de ses habitants tenaient encore debout, mais ceux qui l’étaient défendaient corps et âme leur cité contre l’envahisseur. Un envahisseur tellement petit que personne ne pouvait le distinguer, plus cruel et plus meurtrier que toutes les armées possibles, la « Peste » n’épargnait personne : hommes, femmes et enfants succombaient. Telle la faucheuse, elle errait au hasard, nul ne pouvait prévoir ses prochaines victimes. Beaucoup avaient essayé de stopper ou tout du moins freiner sa progression ; guérisseurs, docteurs, gourous, et même les meilleurs exorcistes avaient essayé. Le grand inquisiteur Millien avait voulu nous aider en nous envoyant quelques un de ses meilleurs prêtres et exorcistes, mais quelques maigres résultats ne purent nous sauver, ils furent renvoyés au bout de quelques temps pour leur propre sécurité et leur santé, au bout de leur quarantaine de retour seul un prêtre avait manifesté des signes d’infection grave. Que Gaed aide son âme et que le Seigneur Millien soit mille fois remercié pour son aide et ses sacrifices.

Mais commençons depuis le début. Ce fut il y a déjà quelques années, le compte avait été perdu car toutes les archives de la cité avait brûlé de peur de contamination. Ceux qui étaient présents se rappelleront la magnifique cité avec ses quatre enceintes dont la dernière faisait 4400 unités, l’une des grandes places fortes du royaume de Beilan. Le récent mais néanmoins âgé Seigneur Mimoza en avait été le fondateur, et le seul et unique Seigneur de cette cité. Son aide de camp s’était faite remarquer lors des campagnes en Gramée, dominant le champ de bataille du haut de ses 2m10, robuste, puissament armé et légèrement protégé, lui permettant de frapper l’ennemi avant que celui-ci ait le temps de réagir.

On avait normalement fermé les portes de la ville suite à la découverte d’un corps inconnu rongé par la peste. Ne voulant causer de tort à personne, des mesures drastiques avaient été prises dès le début, mais ce ne fut pas suffisant. Les routes commerciales avaient été coupées, toute relation avec une cité extérieure était étroitement surveillée. Quelques jours plus tard, de nouveaux cas furent déclarés, rapidement tout un quartier. Durant une saison, ce quartier avait été déclaré en quarantaine absolue, rien ni personne ne devait sortir de ce quartier, la nourriture leur était « délivrée » jetée au-dessus d'un mur qui avait été érigé à la hâte tout autour du quartier. Le Seigneur Mimoza avait été contre ce projet mais toute la population effrayée par ce fléau l’avait exigé. Mais ce fut en vain, après seulement quelques semaines de quarantaine d’autre cas en dehors de ce quartier avaient été découverts, une grave décision fut alors prise. Tout anneau d’enceinte où était présent ce fléau serait condamné. Le cœur et le dernier anneau étaient les seuls encore autorisés. Pour traverser les enceintes pestiférées des échaffaudages avaient été installés au-dessus de celles-ci, telle une cité sur l’eau, mais dans ce cas précis, c’était une cité sur la mort. Déjà de nombreuses personnes avaient installé des campements tout autour de la ville, leur permettant de cultiver les champs et d’approvisionner toute la population. La nuit, des cris plaintifs se faisaient entendre de l’enceinte condamnée, des personnes mourant, souffrant, agonisant. On s’aperçut que les rats avaient creusé des trous dans la muraille, et certain pestiférés les avaient élargis un peu, trop peu pour passer à travers, mais suffisamment pour passer un bras et attraper tout ce qui passait a leur portée. Ce fait découvert, on décida que l’enceinte centrale n’était pas suffisamment sûre, elle fut évacuée en une journée. Les dernières personnes à en sortir furent Domont, ayant le Seigneur Mimoza sur son dos, car celui-ci refusait de sortir de sa cité, ne voulant abandonner les derniers « habitants » de la ville même si ceux-ci étaient sur un chemin de non-retour.

Le dernier anneau périphérique fut abandonné quelques jours après, personne ne voulait rester dans une ville fantôme, la mort rodait trop près. Mais le Seigneur Mimoza ne l’entendait pas de cette oreille. Une nuit, à l’insu de tous, il repartit au sein de la cité pour rassurer les derniers « habitants », et pour tout signe de passage il ne laissa que son épée planté devant la porte principale de la ville, comme si celle-ci suffisait à protéger toute la ville. Personne n’osa toucher cette protection, elle seule suffisait à imposer le respect et le recueillement.

Sans grande célébration, l’aide de camp du Seigneur Mimoza fut choisie unanimement par la population restante. Aucune descendance n’avait été laissée par le Seigneur Mimoza. Domont, bien que peut favorable à cette responsabilité, ne pouvait refuser, tout le monde le considérait avec admiration depuis la campagne en Gramée, et depuis les récents événements sa popularité n’avait cessé d’augmenter. Tous les habitants bien portant avaient été envoyés chercher refuge dans d’autres cités, mais la toutes les avaient refoulés aux porte. Nul ne leur en voulait car la menace d’un tel fléau était trop effrayante pour qu’une cité prenne le risque de les accepter.

La totalité des habitants était alors revenue dans le seul endroit où ils pouvaient encore trouver refuge, Venables ou ce qu’il en restait. Alors, un plan de la dernière chance fut mis sur pied, tout raser pour tout reconstruire, repartir de zéro. La plus dur n’était pas de tout reconstruire mais plutôt de savoir comment tout effacer proprement et sans laisser la moindre parcelle de mort. Un grand bûcher était encore la meilleure solution pour tout purifier, les prêtres et les exorcistes devaient en même temps bénir le feu, et annihiler tout esprit mauvais qui devait se manifester lors de cet embrasement. Durant plusieurs jours les habitants ont abattu et ramené de nombreux arbres, Domont contrôlait personnellement l’abattement des arbres. L’astuce de ce plan consistait à ne pas seulement brûler la ville mais toute une partie de la vallée en même temps.

Une pieuvre géante, voila à quoi ressemblait l’emplacement de la ville vue du ciel, cela fut rapidement fait, mais le plus dur restait a venir. Les mèches devant embraser la vallée étaient en place, mais le foyer principal devait être mis en place lui en plein milieu de la ville. Une équipe d’une cinquantaine d’hommes avait été formée pour cette mission, beaucoup d’entre eux n’en reviendraient pas, et tous le savaient, mais tous s’étaient portés volontaires. Domont lui-même voulait être de ceux là, mais toute la population lui avait refusé ce privilège. Le Seigneur Mimoza avait péri dans les entrailles de sa cité, Domont l’avait remplacé, mais si celui-ci venait a péri,r personne d’autre ne pouvait remplir ce rôle. Une réserve énorme de bois avait été placée devant les portes principales de la ville, un ravitaillement était prévu durant toute la durée de leur séjour au sein de la cité, un campement avait été établi à cet effet, proche des portes de la ville. Après que Domont ait encore vérifié la connaissance de chacun dans leur tâche, il leur permit de partir pour leur funeste mission. Deux semaines, seulement deux semaines leur avaient suffit pour mettre en place tous les préparatifs du foyer. Chaque porte de l’enceinte extérieure avait été reliée à des « chemin de feu », des canalisations mêlant bois, feuilles et paille. Les portes de chaque enceinte avaient été elles aussi ouvertes pour pénétrer plus profondément dans la cité. Un réseau tentaculaire de « chemin de feu » avait envahi la ville, prête à la dévorer. Le cœur de la ville avait demandé le plus de travail, c’est ici que se tenait les plus beaux quartier de la ville, mais aussi le palais. Celui-ci était fait de pierre dans sa grande majorité, et non de bois et de paille comme le reste de la ville. C’est ici que le plus gros du bois avait été transporté, dans les principales demeures, mais surtout dans le palais. Tout était fin prêt, sur les cinquante hommes participant à cette mission, trente en revinrent vivants, mais après quelques jours tous montrèrent des signes d’infection, heureusement que ceux-ci était en quarantaine. De leur propre initiative, ils regagnèrent la ville afin de couper court à tout risque d’infection au reste de la population. La ville fantôme gardait tous ses secrets, aucun n’eut le temps et la force de raconter ce qu’il avait vu. On attendit quelques jours qu’un vent puissant se lève pour aider l’embrasement total de la vallée.

Durant ce temps, Domont ordonna à toute la population de rejoindre le poste de surveillance le plus haut perché, le « Croizet », perché sur les hauteurs. Il fallait deux jours de marche pour s’y rendre, mais offrait une vue imprenable sur l’ensemble de la vallée. A plusieurs reprises, c’est lui qui prévint en premier la cité d’arrivées de troupes hostiles, en une demi-journée un messager pouvait redescendre de ce poste et donner une situation précise.

Seule une équipe de dix personne est restée dans la vallée, Domont à sa tête. Il avait pour mission d’enflammer la vallée. Le point de départ de ce brasier prenait place dans la cité, des mèches avaient été installées de telle sorte qu’il n’était pas nécessaire de rentrer dans la ville pour mettre feu à l’ensemble, avec deux personnes à chaque porte. Domont étant à la porte principale, il avait décidé de mettre le feu le soir du deuxième jour, pour que toute la population puisse voir les derniers instants de la cité. Quatre feux avaenit été installés à proximité des portes durant la journée, de telle sorte qu'à la nuit tombée, de loin, on avait l’impression que les cinq foyers dévoraient la cité par tous les côtés. Chacun restait hypnotisé par ce spectacle, aussi bien la population en hauteur que les incendiaires. Domont se concentrait plus sur l’épée du Seigneur Mimoza restée à sa place, devant les portes principales, semblant elle aussi contempler ce spectacle. Au bout quelques heures, la châleur devenait tellement intense qu’elle sortit les incendiaires de leur torpeur et donna le signal de départ pour les hauteurs.

Douze jours avaient été nécessaires pour que le feu fasse son œuvre, et c’est seulement avec une pluie torrentielle que le feu s’était éteint, comme si Gaed lui-même avait mis fin à ce brasier. Durant trois jours, la pluie n’avait cessé. De la cité il ne restait rien, quelques pans de muraille tenaient encore debout, d’antan de si imposantes et glorieuses murailles, et maintenant quelques frêle amas de pierre.

Le seul objet qui avait gardé sa forme initial était l’épée du Seigneur Mimoza, personne n’avait voulu la retirer de son emplacement avant l’embrasement, mais maintenant elle était élevée au ciel par la main du prochain Seigneur de la ville, Domont. Le séjour de cette lame dans un tel foyer lui avait conféré des propriétés uniques. Son aspect avait totalement changé, d’une lame pure et sans trace, elle était passée à une lame chargée de signes, ébène sur l’une de ses faces, et irisée sur l’autre. Sa face noire lui avait été impreignée par le foyer incandescent de la ville, c’est cette face qui avait été la première exposée, sa face irisée avait été soumise elle aussi à de la forte température, mais indirectement. Des ombres de différentes couleurs revêtaient cette face, et suivant l’inclinaison de la lumière et de l’angle de vue elle changeait totalement d’apparence. Chacun pouvait y voir quelque chose de différent, et personne ne pouvait vraiment la décrire. Ses propriétés physiques avaient été aussi modifiées : elle avait gagné en légèreté, sa résistance était maintenant à toute épreuve, son tranchant pouvait fendre la plus dure des cuirasses, le plus résistant des bois. Mais le plus impressionnant était son inertie, quand elle infligeait un coup, on avait l’impression qu'une masse s’abattait sur sa victime, comme si toute les âmes de la ville défunte appuyaient sur la lame pour infliger le maximum de dégâts, mais en même temps elle gardait une maniabilité exceptionnelle. C’est une épée comme l’on en entend parler dans les comnes et légendes.

La « Venabloise », tel était son nom, devint le sceptre de pouvoir de la cité. Quiconque voulait diriger la cité devait avoir en sa possession cette épée légendaire. Maintenant, il restait encore beaucoup à faire pour reconstruire la cité, mais le plus dur avait été fait, tout était en place pour redémarrer sur une base immaculée.
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