[Eskadner] Mariage d'Osmad et d'Eskadner

C'était au printemps de l'an trois cent soixante.
Lentement, les vallées aevenspeers reprirent une teinte verte, recouverte par l'herbe fragile.
A Eskadner, on se réveillait avec plus de hâte. Sortant d'un hivernage de plusieurs mois, encore pétrifé par le froid mordant qui résistait au soleil du printemps, les gens se pressaient les uns les autres, guirlandant les bâtiments de pierre de taille et rendant un peu plus vivante la vaste cité souterraine. La route centrale menant directement à la citadelle et manoir de la capitale n'attendait à présent plus que l'élément principal : Valkmir Fauste.

Silgka, par l'une des rares fenêtres du bâtiment karspérique, scrutait l'horizon, patientant jusqu'à l'arrivée du vieux roi. Elle était parée de vêtements multicolores et très chers. L'orange prédominait, ainsi que la couleur blanche des fourrures du Duumspir attachées aux habits amples et entremêlés. Les atours qui la vêtissaient ne mettaient pas en valeur la beauté de son mince visage mais lui apportait une certaine solennelité.

Son futur seigneur et maître avait demandé une cérémonie restreinte, où peu de seigneurs seraient présents. Silgka en avait informé nombre de ses vassaux, et le reste de Retrahant ne grimacerait sûrement pas à cette mise au banc. L'alliance qui se liait n'avait rien de grandiose ou de sublime, bien au contraire. Beaucoup la voyait comme contre-nature. Marier un vieillard aux années et ennemis de plus en plus nombreux à une jeune fleur à peine sortie de l'enfance et déjà reine et esclave d'un pays.

Silgka allait sur ses vingt ans.

La sortant de ses rêveries, un léger nuage de fumée s'élevait au loin, signe précurseur de l'arrivée d'une troupe. La jeune souveraine lança quelques ordres d'une voix égale et assurée, puis descendit pour accueillir le visiteur.

La rencontre fut froide, même si chacun déclarait poliment que c'était à cause de la solennité de l'instant. Entourés de dignitaires et de soldats, la jeune souveraine s'approcha du roi avec une lenteur calculée.

"C'est un honneur de vous recevoir, bon Valkmir. Puissiez-vous passer un agréable séjour dans la cité sainte d'Eskadner. Si vous le permettez, je vais me retirer, comme le doit toute future épousée la veille de son mariage. Messire."

Elle s'inclina sans conviction puis se détourna avec bien peu de cérémonie. Une dizaine de pages prirent sa place, priant Fauste de les suivre pour qu'ils le mènent à sa chambre.

Depuis deux semaines déjà 5 mogus étaient arrivé dans la ville comme de simple mercenaire comme tant il y'en avait dans les monts. Curieusement depuis deux semaine également une auberge d'une bas quartier d'Eskadner se voyait vomir, tard dans la nuit, de nombreux Aevenspeers meutri à divers endroits. Tarak'hem seigneur des Mogus pensait que l'ont devait toujours juger un souverain à son peuple, les gens d'Eskadner c'était présentés nombreux pour toucher le pactole en cas de victoire sur un des loups noirs ou sur le chef de meute en personne et cela lui plaisait beaucoup, les Mogus c'était aiguisés les crocs et leurs frère n'était pas devenu de dociles paysans de campagne mais étaient restés de vrai hommes sur qui on peut compter dans la bataille.

Aprés ces quelques frivolitées mondaines, un lendemain de journée convenablement agrémentées de bleues et fractures la délégation Mogus entendit venir dans les bas quartier la nouvelle de la venue d'un grand seigneur de Retrahant, futur époux du puissant Karsper respecté partout en Aevenspir. Ils allèrent donc aux sources, tenant toujours leur rôle de mercenaire il se rendirent aux portes de la ville puis descendirent la route avant de bifurquer sur une petite colline boisée afin de pouvoir inspecter le convoi étranger, 1000 hommes rien que cela, des chevaux harnachés au couleur de leur seigneur, des armes parfaitement lustré, des armures assortie, un pas ordonnés et régulier. Un sourir narquois apparut sur le visage de Tarak'hem et il s'adressa à ses loups noirs, 4 hommes au visage entièrement rasé et scarifié dans un ordre complexe de ligne et de boucle, les lèvres fenduent par des coupures régulière représentant leur voeu de silence.

"Et bien voilà de mignon petit soldat, je me demande combien de temps ils peuvent tenir debout ainsi arnaché. Tssss, débauche ridicul de moyen l'argent utilisé pour cette parade aurait mieu fait de servir à forger de nouvelle armes ou acheter des vivres ou autre chose d'utile ... Berf il parait que c'est ainsi que le veux la bien-scéance, allons mes loups noirs rejoignons la capitale, je dois faire la connaissance de la dame qui doit se marier avec ce seigneur, si elle est à l'image de son peuple cela promet beaucoup !"

Après cette courte présentation et cet accueil tendu, le Roi ne dit rien. Il se contenta de saluer une nouvelle fois la Princesse avant qu'elle ne se retire. Un léger sourire pointait sur ses lèvres glacées. Une dizaine d'Aevenspeers s'empressèrent de lui indiquer le chemin de ses appartements. Valkmir fit signe à sa garde de le suivre, et ordonna à son Général de s'occuper du confort des soldats pour la nuit.

"Exigez un toit pour les hommes, il serait dangereux de dormir dehors dans ce sale pays. S'ils refusent, prévenez-moi. Soyez prudents." Le Génénral acquiesca et retourna auprès des hommes submergés par le peuple d'Eskadner, qui voyaient en eux de véritables attractions.

Le Roi monta donc à ses appartements, passant à travers les rues bondées d'Eskadner. Partout des gardes retenaient la foule, mais Valkmir n'était pas confiant. Gaed soit loué, ses fidèles hommes l'entouraient. Puis la troupe de cavaliers arriva à l'entrée d'une immense percée rocheuse haute et large de plusieurs mètres, tant et si bien q'on aurait pu y faire tenir une Eglise, pensa-t-il.

Au fond de cette grotte attendaient plusieurs serviteurs. Ils prirent les chevaux des Ciraniens, et le Roi fut invité à entrer dans un appartement accessible par une large porte de bois. A sa grande surprise, alors qu'il se croyait au plein coeur de la montagne, des fenêtres et un balcon donnaient sur les Monts Aevenspeers, qu'il dominait du regard. Sa chambre était luxueusement décorée, d'épaisses fourrures recouvraient les murs et le sol, et un feu brûlait dans une cheminée près de son lit, recouvert de riches couvertures.

Malgré cela, il était toujours glacé, et il s'empressa d'ordonner à ce qu'on réchauffe d'avantage ses appartements. Il ordonna à ses hommes de surveiller l'entrée depuis la grotte, et demanda à ce qu'on lui apporte ses affaires et à ce qu'on le laisse tranquille.

Il avait à réfléchir. Demain il se marierait à cette jeune femme, Princesse de ces lieux. Mais il pensait aussi à ce qui suivrait. Ona frun Sortaksper n'était pas loin, et le traître Oermeth Matir devait déjà se préparer au combat... Son pouvoir serait enfin assis sur ces maudites Terres.

Arrivé devant le palais d'eskadner ce qui devait arriver, arriva, l'entrée leur fût refusé par les gardes en faction, la venu des ciranais en masse avait rendu tous le monde nerveux et les gardes faisait du zèle.

Une discution animée s'en suivit avec moulte promesse de membres brisés quand l'agitation attira un vieu vallet du palais qui reconnu la vouge de la lignée fareiss dans les mains du jeune chef de meute.

Tarak'hem fut donc conduit dans les couloirs jusqu'aux chambres réservés aux seigneurs. Il s'installa dans l'une d'elle avec ses loups noirs après avoir réaménager la chambre à la manière de leur grotte sans se demander si cela dérangerai la maitresse des lieux. Il passat une tenue plus adéquate avec son statut puis s'engagea à nouveau dans le couloir, on le conduisit jusqu'a là porte de dame Ona à laquelle il frappa.

Eloignant ses serviteurs, Ona se dirigea elle même vers la porte et l'ouvrit. Essayant de masquer sa surprise de se retrouver si soudainement devant le chef de meute des Mogus aevenspeers, elle l'accueillit, disant :

- Bienvenue à vous, j'espère que vous ne vous êtes pas offensé de l'accueil, mais ce qui se passe ici n'est qu'une cérémonie restreinte, et je doute que beaucoup de Mogus aient pu passer les portes de la ville... Aujourd'hui, le pouvoir est à Eskadner aux mains de Damoiselle Silgka Maakan, et ainsi je crains que vous ne vous soyez trompé de porte, car c'est elle qui préside la Cité Haute aujourd'hui....

Elle et... Et le Roi.

Puis, ajoutant après une petite hésitation :

- Elle se trouve de ce coté. Quoique... Il vaut mieux, sans doute, ne pas la déranger. Certes, il ne faut pas. Mais puis-je faire autrement quelque chose pour vous... Chef de meute ?

Passé la surprise d'étre aussi vite reconnu lors de sa 1er apparition en publique autre que Mogus le chef de meute observa Dame Ona et lui sourit franchement.

-Non non c'est bien vous que je suis venu voir, je pense qu'il ne vaut mieu pas déranger le Karsper, elle vit ses derniers instants de jeune femme peu être préfére t-elle les passer en tête avec elle même qu'avec un loup Mogus. En faite je suis simplement venu vous demander votre avis sur ce mariage, j'ai vu ce seigneur arriver, un millier d'homme, ca ressemble plus à une attitude te conquérant qu'a une simple cérémonie de mariage, d'autant plus que ce ne sont pas des bardes qu'il a ammené.
Les loups viennent de redescendre des monts nous apréçions le fait de voir que l'Aevenspir est toujours aussi rude, nous avons aiguisé nos crocs et ne supporterons pas de les voir musellés par un étranger venant se pavaner en grande pompe, si il espère se faire respecter de nous avec de douces étoffes il se trompe. Pensez vous que notre Karsper à conscience de cette volontée ?

Tous en parlant et sans y être invité le Mogus était rentré dans la chambre, avait retiré sa lourde cape de fourure et c'était assis dans une position tous à fait décontracté sur une chaise, sa vouge sur les genoux.

Devinant sa surprise

- Allons ! Une Vouge de tradition Loïssienne ne peut que trahir un chef de meute !

Mais passons...

Ona jeta un oeil sur le solide guerrier qui avait le plus naturellement du monde monopolisé sa chaise préférée dans sa propre chambre... Alors, s'adossant simplement contre le mur :

- Je fais confiance en la Princesse Silgka, et je suis persuadée qu'elle a suffisamment de ressources pour contrer ce vieux roi... De plus, elle pense pour elle autant que pour Aevenspir, et autant pour l'avenir des Monts Scirjiques. Mon avis, Chef de meute, est qu'il faut faire confiance en la Princesse.

Quelques jours passèrent et on en vint enfin à la cérémonie.
Elle se déroula dans la grande cathédrale d'Eskadner, qui n'avait pas été détruite lors de la reprise de la capitale. C'était une immense batisse creusée à moitié dans la pierre de la montagne et bâtie à moitié avec d'énormes blocs de pierre de taille. Rare caractéristique de ce bâtiment aevenspeer, la cathédrale disposait d'immenses fenêtres vitrées. Leur largeur semblait minuscule par rapport à leur longueur. On aurait dit des meurtrières plus qu'autre chose tant elles étaient étroites. L'épaisseur des verres colorés était telle que l'église, même en plein midi, la lumière était pauvre et les couleurs sinistres.

Les architectes ciranais avaient échoué dans leur construction. Le lieu de culte était gigantesque, tout en longueur, mais les contraintes architecturales spécifiques à l'Aevenspir avaient contraint l'équipe des batisseurs à revoir à la baisse leur projet de havre de beauté gaedien. A la place d'une gracieuse église ciranaise, on admirait une masse énorme et sombre, digne du style aevenspeer et au gigantisme qu'on trouve dans certaines de ces villes souterraines.

Jurant avec l'aspect austère général, la cérémonie avait été organisér par un groupe d'écclésiatiques ciranais purs et durs et donc était pleine de fastes et de vêtements extrêmement riches. Des tapis coûteux recouvraient toute la partie supérieure de l'église, réservée aux prêtres. La noblesse militaire d'Eskadner, face aux richesses déployées, faisait pâle figure dans leur manteaux noirs.

Le couple arriva enfin, suivi d'une multitude de pages, d'écuyers et d'esclaves affairés à lancer des fleurs ou chanter des compliments à l'un des deux souverains. L'union royale commença enfin, et s'étendit sur plusieurs heures. Après des centaines d'exhortations à la fidélité et au respect des bonnes valeurs de Gaed, on demanda à Valkmir s'il acceptait le mariage.

Tarak'hem avait tous de même fait preuve d'un minimum de politesse en s'habillant de manière "noble" pour le mariage, délaissant ses habituels morceaux d'armure de cuir qu'il portait quotidiennement il c'était vétu d'un pantallon de cuir qui aurait put tous a fait appartenir à un tanneur si les jambes n'était pas couverte sur la partie extérieure de chainettes de métal finement ouvragé donnant un aspect côte de maille. Une simple ceinture retenait le tous à sa taille, il portait sa cape en fourure de loup et sa vouge Mogus symbole de son pouvoir et de la lignée Fareiss depuis des générations. Pour le torse personne n'aurait put faire plus simple en effet il était torse nu, ignorant par la même superbement les regards scandalisés des prêtres qui se demandait surement quel genre d'homme il était pour montrer ainsi son corp à une future mariée, ceci dit l'apparence de celui-ci laissait les reproches au stade des regards. Pour son visage il avait modifier les peintures tribales de celui-ci, leurs donnant une expression plus douce que les parures habituelles, les tatouages couraient d'ailleur aussi sur une bonne partie de son torse.

Le long l'allée centrale ses 4 loups noirs c'étaient répartis tenant leur vouge la lame vers le bas pour parraitre le moins belliqueux possible et regardaient leur Karsper sans aucun sentiment apparant.

Durant la cérémonie Tarak'hem s'ennuyat fort, regardant les tapis en se demandant si ils iraient bien dans la salle commune de sa tanière puis s'en désinteressant pour discuter avec un servante fort mignone en l'invitant à différente chose de plus ou moins bon goût auquelles elle répondait par des rire étouffés sous l'oeil noir de son maître qui pourtant ne cessait de sourir au chef de meute.

Il pensait avec tristesse duquel poid toute cette cérémonie pesait sur les épaules du Karsper, si elle c'était marié selon les rites de son peuple tous cela serait fini depuis longtemps dans des flaques de liqueur et des bagarres pour ses beaux yeux.

Le Roi, richissimement vêtu de noir et de blanc, tirés de petits animaux Ciraniens donc la fourrure se vendait à prix d'or, présentait un sourire glorieux et une allure fière.

"Devant Gaed, oui, je veux épouser cette femme."

Valkmir se signa, prit les mains de la Princesse Maakan, et l'Evêque demanda à Silgka si à son tour elle acceptait le mariage.

A la demande du haut prêtre, la jeune femme opina du chef lentement en sa direction. Le geste suffit pour l'évêque, qui déjà sacrait le mariage en de longues suppliques à grand renfort de gestes théatraux.

Et la cérémonie continua pendant quelques heures encore...

Mais alors que tout semblait fait, les lourdes portes de la cathédrale s'ouvrirent violemment. Deux hommes vêtus d'une simple toge se positionnèrent de chaque côté de l'entrée, tandis qu'un troisième, richement vêtu, entrait.
Ce dernier, beaucoup le reconnurent : il s'agissait du grand Archevêque d'Ostombe, Arshan d'Itoria.
Après un court silence, durant lequel il avait fixé un par un les visages des mariés et de l'évêque, il prit la parole d'une voix forte :

"Ce mariage est une aberration ! Mon Roi, je n'aurais jamais cru que les évènements nous mènent jusqu'à ceci, mais malheureusement, je n'y ai trouvé meilleure solution. Croyez-vous sincèrement que faire de votre héritier un homme ayant du sang aevenspir soit une bonne idée ? Ce peuple vous hait, et il a des raisons de le faire..."

Essayant de se calmer, il s'adressa à la mariée d'une voix plus polie :
"Madame, je n'ai rien contre vous, seulement vous n'avez aucune foi en Gaed et ceci, , de mon vivant, est inacceptable lors d'un mariage Gaedien."

"Evêque ! Ce mariage est annulé ! Si tu crains pour ta sécurité, tu peux m'accompagner."

Son discours terminé, le cortège sortit de la cathédrale aussi vite qu'il y était entré.

Après l'annulation et la fuite de l'Archevêque, le chaos se fit. La foule était plongée dans une profond trouble, et chacun se pressait en criant qu'Arshan disait juste, qu'Arshan disait faux. Alors que le chaos se faisait et qu'une cacophonie digne d'un marché à la criée se répercutait sur les hautes voûtes, Silgka s'approcha rapidement d'un de ses Akspers puis lui dit.

"Skoss tana sacer dekee err. Skvox. Asven Arshan gsaak esret, smacet hanen. Kam'snirlatce usiiz cesc. Maak Eskadnerspeers kemzer ja geela hosdkawz, spacek".

Et l'Aksper se retira en courant, faisant claquer son lourd manteau.

°Cet archevêque ne nous facilite pas la tâche. Va apprendre la nouvelle aux devins et demande-leur quoi faire puis retrouve-moi. Va ! (En gros c'est ça, en gros.)

Si il y'a bien une chose que n'aimait pas Tarek'hem à part les long discourt pompeux c'était bien se retrouver au milieu d'une foule compact criant et allant en tous sens sans pouvoir trancher quelques membres, bien que grand pour un Mogus le chef de meute restait tous à fait dans la norme des ciranais on des Aevenspeers et donc il n'y voyait plus rien entre la foule. Ses loups noirs avaient réussit à revenir jusqu'a lui et ils s'était postés tous les 5 à part de la foule pour débattre du sujet.

Les loups noirs entrouvrir leurs lèvre maltraités par des cicatrices verticales pour s'adresser au chef de meute.

-Cet homme ne dois pas faciliter la tâche du Karsper. Dit le premier loup
-Nous devons faire passer l'interet de la meute en 1er . Dit un autre.
-Mais nous sommes loyaux à nos frère d'arme. Rétorqua un troisième.
-Peut être devrions nous demander au Karsper si la meute peut lui être utile. Fini le dernier.

Tarak'hem pris en compte les avis de ses 4 gardes.

-En effet nous devrions demander à Mademoiselle Maakan si nous pouvons lui être utile, ce serait une occasion de se faire bien voir et de lui montrer que la meute est toujours prête à rendre service à la lignée des Karsper. Toi mon loup va lui porter ma demande, je te l'écrit.

Tarak'hem griffona quelques runes Aevenspeers mal maitrisés et les remits au loup noir qui s'empressa de l'apporter au Karsper, une fois arrivé devant-elle il lui tendit le message sans un mot respectant son voeu de silence.

"Karsper, Araks Xaace He Teidat Orracek ?"

Puis il attendit la réponse.

(trad : Karsper, les loups peuvent-ils vous aider ?)

Silgka, alors qu'elle se mettait à l'abri, croisa le chemin d'un Mogus, qui lu itendit ledit message. Un sourire sans joie au lèvres, elle ordonna quelque chose au loup. Celui-ci eut un instant d'hésitation, troublé. Se rappelant des coutumes bizarres de ce peuple bizarre, elle héla un page et lui fit écrire quelques mots.
Arak maak shakmaar skvox. Arak xaace spzerak saart aalmek. Amiz err eswaar, err wast, disait la lettre qu'il avait écrit et transmit au chef de meute.

*En gros, le papelard dit : Le loup n'a qu'à créer un accident dangereux. Le loup peut être un animal agressif. Cependant, le sang ne doit pas couler, et le fer ne doit pas être brandi.

Tarak'hem relut plusieur fois le message metant en cause sa connaissance seulement superficiel des runes Aevenspeers avant d'avoir la certitude qu'il ne c'était pas trompé. Il se posa quelques questions mais l'idée ne lui demandais pas de faire beaucoup d'effort. Il regardat ses loups noirs avec un grand sourir.

-Mes loups je pense qu'il est temps de servir notre soeur d'arme et Karsper.

Il fit passer le message à ses loups noirs puis détruisit le message en le donnant à manger à un animal de compagnie pour grosse noble qui avait perdu son laideron de maitresse dans l'agitation. Le groupe de mogus se rendit vers un rassemblement de chevalier Ciraniens vétu de tenu d'apparat. Alors qu'ils passaient à coté, Tarak'hem laissat tomber sa vouge, une cri tonitruant retentit dans la cathédrale couvrant les bavardages.

"SACRILEGE !! LA VOUGE DE MA LIGNEE !! AU SOL !!"

Il s'empressa de la ramasser et fit semblant de s'assurer que l'arme qui avait fendu d'innombrable crâne n'avait pas une erraflure.

-BENI PAR L'ESPRIT DU ARAK !! Et c'est toi ! Je t'es vu fils de chien, c'est toi qui l'a faite tomber en faisant semblant de remettre ta cape en bon ordre. Tu m'insulte ? Moi ?! Le chef de meute des Mogus !

Toute les discutions c'étaient arrétés et beaucoup essayait de voir d'ou venait les éclats de voix alors de Tarak'hem se trouvait une vocation de comédien. Le pauvre chevalier ne comprenait pas vraiment ce qui lui arrivait démentant faiblement les propos du chef de meute qu'il lui hurlait dessus. Puis le coup parti, un coup de poing magistral, bien loin de celui que l'on apprend dans les écoles militaire sur des mannequin d'entrainement ou sur un adverssaire vétu d'un casque matellasé, un coup de poing qui avait déja frappé la chaire d'une main qui avait déja défoncé des crane et brisé les os, le chevalier fit un tour sur lui même envoyant valser quelques dents dans l'assistance avant de s'écrouler dans les bras de ses compagnons hésitant sur la conduite à tenir entre aider leur camarade dans les pommes ou venir se frotter au guerrier pour laver l'honneur de leur ami.

-Et bien alors messieurs, je suppose que cela vous à bien fait rire de voir un symbole de puissance Aevenspeer choire au sol, venez laver l'honneur de votre frère d'arme et assumer la conséquence de votre stupiditée. LAISSEZ MON ARME SE LAVER DE LA SOUILLURE DU SOL !!!

Le chef de meute saisit sa vouge à deux mains et se campat sur ses jambes la lame pointée vers les chevaliers qui posaient la main sur le pommeau de leurs épées, les 4 loups noirs restèrent légérement en recule sans pour autant se mettre en garde. Plus personne ne pensait à l'interruption causée par le seigneur Arshan d'Itoria ...

Le Roi était abassourdi. Il ne réalisait toujours pas ce qu'il venait de se passer. Arshan d'Itoria, Archevêque d'Ostombe, son plus fidèle ami, venait de s'opposer d'une part à son mariage, mais d'autre part à son Roi.

Il était resté planté là, sans bouger, alors qu'autour de lui tout le monde s'était agité. Lorsqu'il sortit de ses pensées, il vit que la Princesse Maakan n'était plus à ses côtés, et que des gardes Ciraniens étaient menacés par un vieux taré tatoué qui voulait se rendre intéressant.

"SILEEEEEEENCE!!!" hurla-t-il.

"VOUS ETES DANS LA DEMEURE DE GAED, IMPRUDENTS, TAISEZ-VOUS!!!"

Son visage était pourpre. Il avait rappelé l'attention de beaucoup de gens en criant ainsi, mais dans un coin de la Cathédrale, les gens se souciaient toujours du sauvage bagarreur.

"Gardes, écartez-vous de cet homme, nulle bagarre ne doit éclater dans une Eglise!!"

Les quelques gardes reculèrent donc, obéissant à leur Roi. Entre temps, une vingtaine de soldats Ciraniens s'étaient précipités dans la Cathédrale pour tenter de maîtriser les évènements, mais personne ne chercha à arrêter l'Aevenspeer perturbateur. Les têtes étaient désormais tournées vers le Roi, et le silence était revenu.

"Ne vous souciez pas de cette apparition. Rien ni personne ne peut s'opposer à ma volonté, seul Gaed a droit de vie ou de mort sur moi. Ce mariage est terminé, Mesdames et Messieurs. Dame Maakan est désormais mon épouse."

Fou de rage, Valkmir se rapprocha de Silgka et lui souffla à l'oreille: "Je vous retrouverai plus tard, chère Madame. Veuillez m'excuser. Soyez-sûre que rien ne puis désormais vous arriver, quoiqu'Arshan d'Itoria décide. Vous êtes sous ma protection."

Il lui prit rapidement la main et la baisa. Il fit alors signe à sa garde rapprochée de le suivre, et sortit d'un pas vif de la Cathédrale. Drôle de mariage. Personne n'applaudissait, nulle fleur n'était jetée, aucun sourire ne pointait. Mais les conséquences de cette intrusion pouvaient être lourdes...

Aenfiilia avait regardé les évènements avec un rictus crispé et un regard froid. Quand Fauste s'éloigna, le visage encore rouge, elle s'approcha de Silgka Maakan, la salua à l'Aeven et lui adressa la parole à mi-voix.

"Désirez-vous que j'intervienne, Karsper ? La réaction du mogu me parait trop exagérée pour que votre ait été interprété correctement... Nous pouvons encore refondre l'airain mal forgé."

Tout en disant celà, elle fit un mouvement de tête en direction d'un groupe de soldats Aevenspeers visiblement équipés et prêts à partir.

La jeune femme se pencha vers la soldate, faisant ainsi bouger de nombreux foulards aux couleurs vives.

"Il n'y a aucun problème, à l'heure qu'il est, toute l'Aevenskaa doit être au courant de mes volontés, et la diversion des Mogus suffira. Au mieux, faites un petit discours, ou gâter nos hôtes d'une petite fable, afin de les garder encore un instant dans la cathédrale..."

Alors même qu'il s'éloignait de l'Eglise, on vit alors quatre aevenspeers -les chevaliers de Sortaksper- envelopper l'Archevêque d'Ostombe, lui murmurer quelques paroles et l'emporter par une porte dérobée.

Ona était toujours dans le château. Une fois l'"enlèvement" terminée, elle sortit -enfin- avec précipitation sur la grande place, ceinte de son épée et, apercevant le Roi en train de sortir de la cathédrale et de s'éloigner de celle ci, elle cria, feignant de ne pas se rendre compte de l'apaisement de la situation qu'il avait tenté d'amener :

- Grand tapage en notre cité, et qu'apercevons-nous ? Voyez, il fuit ! Il fuit tandis que ses hommes affluent vers l'Eglise, et que le cri de guerre Mogus fend l'atmosphère ! Secourons nos frères !

Un chaos s'ensuivit, les soldats de Sortaksper de l'extérieur se précipitant à l'appel de leur maîtresse, et les gardes de la porte, abandonnant leur poste, ne furent plus un frein pour les Mogus qui étaient restés à celle ci. Bien entendu, les soldats ciraniens qui attendaient dehors jouaient du coude pour arriver les premiers, bien que parmi ceux là des hommes de l'armée d'Ostombe paraissaient tout à fait perdus, dans l'attente de ce qu'ils devaient faire.

Le Roi Valkmir vit foncer vers lui cette masse grouillante et vociférante de soldats tant alliés que passablement hostiles dont l'élan ne pouvait plus être arrêté, et qui semblait sur le point de l'écraser avec toute sa suite. Il jeta un rapide coup d'oeil sur la porte de la cathédrale, derrière lui. Mais était-ce une retraite sûre ?

C'est alors qu'à ce moment précis un Aevenspeer le héla, sans façon, au travers de ses gardes du corps visiblement anxieux, disant :

- Rentrez ! Je bouclerai les portes. La cathédrale va s'effondrer si tout ce beau monde tente de rentrer. Allons, vite !

Pourtant, si le Roi avait réussi à calmer l'assemblée présente en l'église, le vacarme à l'extérieur avait vraisemblablement réveillé les tensions, et surtout le jeune chef de meute aevenspeer...

Ona frun Sortaksper s'était quant à elle eclipsée, rentrant de nouveau au château, laissant ses hommes se débrouiller et confiante en la Princesse Silgka pour s'occuper de la gestion de la situation. D'autant qu'il lui semblait bien que sa Conseillère Aenfillia était avec elle en l'église, ce qui rassurait largement la Karspa aevenspeer.

Tarak'hem adorait ca cette atmosphère tendu annonciatrice de combat violent, lui même peinait à contrôler le Toï'Kom pour se servir de sa vouge plutot que de ses poings, le chevalier ciraniens avait été écarté du loup et ses compagnons avec choisit de tirer l'épée, sans en faire plus sous la demande de leur roi ils les avaient finalement rangées alors qu'une dizaine de garde s'aprochait du chef de meute. Un d'entre eux plus téméraire que les autre se laissat aller à poser sa main sur l'épaule de Tarak'hem, les loups noirs ne bougèrent pas. Le garde lui par contre dut être surpris par la poigne du chef de meute qui d'un geste vif lui avait attraper le poignet et le serait au point de commencer à sentir les os faiblirent, il aprochat son visage de celui du garde sans qu'aucune parole ne soit prononcé, pendant un moment la situation ne bougeat pas, même les alliés du garde hésitaient devant les loups noirs aux visages impassible.

-Ton roi à dit pas de bagarre, recule avec tes amis ou je prendrais ca pour une provocation et il se peut que, de la tête, il n'y est pas que les dents qui volent.

Il relachat le soldat qui recula un peu, le plus gradé fit signe à ses hommes te reculer, les 5 mogus en profitèrent pour s'éloigner, l'agitation était assez grande pour qu'ils stopent là, ils trouveraient surement mieu que des petites bagarres pour se rendre utile. Il se dirigèrent vers Aenfiilia Eswaar.

[Note adminesque : je joue ici des PNJs à la demande de leur propriétaire légitime.]

Alors que l'archévêque Arshan d'Itoria se dirigeait - à grande vitesse, n'en doutons point - vers un quelconque point d'Eskadner - les portes, on peut se douter -, il vit arriver devant lui une dizaine de soldats en manteaux noirs. Alors que le chef du groupe dégainait son épée, ses hommes épaulèrent leurs lourdes arbalètes en direction du petit groupe de Ciraniens.

"Monseigneur, veuillez mettre pied à terre, vous rendre et me suivre. La désobéissance aux ordres de Damoiselle Silgka Maakan ne se paie que par la mort ; ne forcez pas mes hommes à accélerer l'héritage de vos enfants."

Alors que l'officier parlait, un de ses hommes était parti chercher du renfort et très rapidement les sombres rues d'Eskadners étaient bloquées par les manteaux-noirs du premier régiment d'Aevenskaa, en alerte depuis le début de la cérémonie.

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Un instant plus tard, après une manoeuvre drôlement tortueuse, un groupe de la garde d'Ona prit l'Archevêque et sa suite pour s'enfoncer dans un noir boyau...