[Eskadner] Mariage d'Osmad et d'Eskadner

Les dirigeants Mogus n'avait jamais envoyé leurs hommes sur le champ de bataille sans y participer eux même. Leur coordination militaire était seulement dirigée par des unitées légère qui faisait des aller et retour sur le champ de bataille pour porter les ordres à qui voulait les entendre. L'organisation n'avait jamais été leur force, c'est de leur tenacitée qu'ils tiraient leurs chances de victoire, et dans une défaite impossible tant qu'ils leur restaient le moindre soufle de vie. Fidèle à cette idée Tarak' Hem et c'est loups noirs était partit défendre les rues de la capitales que son peuple avait lui même habité des décénies plus tôt.

En groupe de cinq il avancaient en tranchant membre et assomant les citadins paniqués qu'ils leurs demandaient trop de chose ou les attaquaient dans la confusion. Les loups noirs parlèrent alors à leur chef.

-Mon chef esque ...
-Vous pensez pouvoir...
-Contrôler le Toï'Kom ...
-Dans cette agitation ?

Tarak'Hem réfléchit un instant, en effet cette situation était nouvelle pour un porteur, jamais les Mogus n'avait eut a enrayer un telle débacle dans une ville, l' effort de concentration était immense, les hurlements de guerre de Mogus n'étaient pas là pour donner courage au Chef de meute de même qu'il ne s'agissait pas d'une petite bagarre mais bien d'une guerre, et les citadins supliants ajoutaient encore à sa confusion surtout quand il était obligé de les passer par les armes pour avancer. Il se forçat néanmoins à sourir.

-Nous verrons bien, si je ne me contrôle plus vous savez ce qu'il vous reste à faire. Mais pour l'instant battons nous et allons essayer de rassembler les quelques troupes Aevenspeers encore perduent dans ce chaos.

Les substances sacrées prise par le chef de meute faites à base d'herbes et de racines des monts avait pour bon côté de renforcer les muscles et de ne plus prendre conscient de sa propre mort, mais celà pouvait aussi faire perdre la raison dans certaines situations. Sans doute le Toï'Kom s'expliquait-il en partit ainsi.

-Allons y mes loups noirs pour l'Aevenspir et la Meute !!!

Ils mirent vouge en avant et chargèrent un groupe de cavaliers ennemis qui cherchait sa route dans les rues de la capitale troglodyte.
Dans sa conscience profonde Tarak' Hem compris que cette fois-ci il ne retournerait pas à la raison, il adorait les hurlements agonisants de ses ennemis et le sang avait pour lui le goût de la plus douce des liqueurs. Les combats dans la capitales seraient ses derniers en temps qu'homme et premiers en tant que bête.

-Puisse ma mort servir mes loups ...

Une bête que les loups noirs avaient pour mission surprême de tuer.

La Karspa avait bien tenté de calmer les ardeurs combattives, mais la loyauté surprenante des soldats que le Roi avait amené avec lui entretenait un chaos certain. Il semblait aussi qu'un très grand nombre de ciraniens étaient cachés un peu partout, comme s'ils s'étaient attendus à quelque problème.

Un émissaire aevenspeer qui venait d'arriver à Eskadner faillit tomber de cheval en apercevant l'état de sa Capitale. Se reprenant, il chargea, tenta de rejoindre le palais karspérique. Lorsqu'il l'atteint, il se fit conduire aux autorités, et cria :

- Vous devez arrêter de vous battre, la situation est grave ! Les Eksperies aevenspeers ont reçues certaines missives de notre Princesse laissant entendre qu'elle prenait en main certaines choses, et nous venons de nous apercevoir que les stocks de blé de la saison dernière ont disparus ! Nous courrons vers la famine ! Pourtant, cela n'est jamais arrivé depuis la Karsperie d'Ona. Elle doit être mis au courant.

Un petit homme grogna

- Moi, je dis que les Scirjii nous punissent. Le blé a disparu en même temps que notre Karspa, et j'ai du mal à voir une simple coïncidence.

- La Karspa est donc...

Un commandant des armées de Sortaksper eleva la voix :

- Non, Ona frun Sortaksper n'est pas morte ! Nous le saurions, tout de même. Ce que nous ne savons pas, c'est où elle est, ainsi que les quatre chevaliers de Sortaksper, qui devaient la protéger. Cette prévision de famine est inquiétante, mais cela ne nous incite qu'à nous méfier de la Princesse Silgka qui prend de l'autorité en même temps que cette catastrophique punition scirjique...

En attendant d'en savoir plus, bien sûr, nous sommes sous les ordres de la Princesse Silgka, même si elle demandait le trône d'Eskadner ce soir, ou de marcher sur Ephyne demain. Notre maitresse Ona ne nous a jamais affirmé que nous devions désobéir à la Princesse Maakan en son absence.

Silgka, non loin du reste des généraux et informée de toutes les informations qui s'introduisaient dans le quartier général de son armée, fut prise d'un nouvel accès de colère. Elle s'en alla donc toucher deux mots à l'assemblée militaire, désappointée et, donc, furibonde. Elle s'en alla fortement accompagnée.

Une fois plantée devant les officiers, et plus particulièrement celui qui avait osé invoquer la colère des Scirjii, elle énonça son discours d'une voix froide.
"J'ai ouïe dire qu'on avait exprimé des réticences quant à mon commandement et qu'on avait même parlé d'acte des scrijii courroucés par le nouvel équilibre d'Aevenspir. Vous êtes très pieux, et cela est bien. Aussi, pour vous prouver que cette famine ne vient pas de mes actes ou de la disparition d'Ona, je ferais décapiter Ona frun Sortaksper dès que je la retrouverais. Ainsi, si les Scrijii seront apaisés, et la famine s'arrêtera.
Voyez l'astuce de cette tactique. Si jamais la catastrophe venait d'Ona, alors nous aurons réglé le problème. Et si jamais cela ne prenait pas son origine dans l'impitété d'Ona, alors les Scirjii me foudroieront, ou quelque chose de goût-là.
Cela vous sied-il, déiste maudit ?"

Et elle toisa le petit officier avec mépris pendant que sa garde l'entourait. Une fois son premier Aksper assez près pour l'entendre, la princesse lui chuchota "Surveillez les hommes d'Ona, prévenez mes officiers et changez les soldats de garde, qu'ils soient Maakan."

Le petit officier chuchota assez fort à un plus grand

- Eh bien, non. Nous qui nous réjouissions de la mort du Roi qui en voulait à la tête de notre Dame... Voilà qu'une autre s'y met... Moi, je dis que les Scirjii ont frappés Aevenspir parce qu'ils savaient que la Princesse en avait contre la tête de Dame Ona, et d'ailleurs...


Le grand officier, qui était resté froid, répondit alors

- Ona frun Sortaksper n'aurait-elle pas disparue du fait d'une altercation avec vous, Princesse ? Je me vois au regret de devoir prendre certaines mesures, et en premier lieu la recherche de l'héritière des Sortaksper par les hommes de Sortaksper, et non pas par des manteaux-noirs que je n'ai que trop vu dans mes couloirs ! Il n'y a plus d'Ona, il n'y a plus les Quatre, il n'y a plus la Conseillère, alors c'est moi qui ait du pouvoir maintenant ici, et la capacité de lever les armées des Sortaksper pour me soutenir !

Alors, un manteau-noir posa la main sur son épaule, souriant :

- Les forces de Sortaksper sont dans leurs casernes. Elles obéissent aux ordres venat de la Ville Haute et son Palais karsperique. Or, par chance, il y a notre Princesse et un certain nombre de manteaux-noirs contre une petite poignée d'officiers, en ce lieu. Si j'étais vous, je n'en rajouterais pas.

Certains, parmi les officiers de Sortaksper, avaient appelés sur-le-champ la garde. Ce ne fut toutefois que davantage de manteau-noirs qui répondirent, et ils se résignèrent en silence.

Silgka observa encore un instant ces officiers aevenspeers. Son regard sombre était glacial. Enfin, après un silence figé, elle se détourna de l'Etat major de la Karspa.

"Amenez les familles de chacun de ses officiers commandants à la citadelle et rassemblez-les dans l'aile qui m'est dévolue. Je ne voudrais pas qu'il leur arrive un quelconque mal. Quant à vous, Maagspers, (elle s'était retournée vers les deux conjurateurs.), vous savez sûrement que tout se paye en ce moment. Et votre acte de mutinerie et d'injures envers ma personne, vous coûtera très cher. Vous tomberez sur votre épée, si vous en avez le courage. Sinon, une mort infâme vous attendra, et vos enfants et parents vivront dans la honte et la misère.

Si certains veulent les rejoindre, ils peuvent eux-aussi essayer de briser la discipline que vous représentez. Ekspers je vous laisse deux heures."

Et sur cette phrase lapidaire, elle les laissa pour se diriger vers la Ville-Basse.

La traversée de la ville pour regrouper les groupes de soldats avait été rude et le Chef de meute sentait bien que cette fois-ci le Toï'Kom s'emparerai totalement de son être, ceci dit il devait avant tous prévenir dame Ona d'une nouvelle importante, il avait clairement vu des manteaux noirs s'acharner sur un officier des armées Slaels. La mutinerie venait-elle aussi, une triple guerre dans la ville ? Il se précipitat avec les loups noirs a sa suite vers le palais Karsperique, les manteaux nirs en avait la garde. Devant leur hésitations à laisser entre le chef de meute le Toï'Kom fit irruption et tranchat net les deux manteaux noirs. Les loups brandirent leurs vouges vers leur chef.

-Lever l'arme sur un frère...
-Chef avait vous ...
-Perdu le contrôle ...
-De vous même ...

Tarak'hem reprit partiellement ses esprits.

-On ne sait pas si ils sont alliés ou ennemis, qui a trahit ? Les Slaels ou la Karsperie ? Ici mes frères nous sommes 5 contre 3 armées, ne croyez qu'en moi pour le moment, je me contrôle.

Le chef de meute se rendit vers les appartements ou il avait brévement séjourné. Quelque manteaux noirs s'interposèrent tranchés par le Toï'Kom ou assomés par les loups noirs. Enfin il arrivèrent devant les chambres.

-DAME ONA LE CHAOS REGNE ! LES AEVENSPEERS LEVENT LEURS ARMES CONTRE EUX MÊME ! OU ETES VOUS ? EXPLIQUEZ VOUS ?!

Ruminant de sombres pensées dans sa chambre, Ona entendit soudainement des cris et un grand tapage.

Soudainement, la puissante voix du Chef de Meute se fit entendre toute proche. Elle se précipita à la fenêtre, criant "Regardez !", et les Manteaux-Noirs qui la surveillaient s'y précipitèrent au lieu de courir à la porte, ce que fit la Karspa déchue, qui jeta la barre d'asservissement au sol.

Elle manqua se faire écraser par ladite porte, qui s'ouvrit alors sur-le-champ sous les coups furieux d'un Chef de Meute qui semblait possédé par tous les esprits des Araks de son peuple, mais fort heureusement elle fut assez agile pour l'éviter.

Les Manteaux-Noirs de la chambre ouvrirent des yeux stupéfaits. Un bruit d'une forte troupe en marche résonna alors dans le couloir, et trois carreaux d'arbalète éraflèrent les murs.

- Non !

Cria Ona au Chef Mogus qui se précipitait sur les gardes qui avaient levés leurs armes contre elle et lui, arrêtant son élan

- Il faut fuir, d'autres arrivent ! A gauche, suivez-moi ! Je connais ce palais comme ma poche !

En réponse à ces paroles, d'autres carreaux sifflèrent -et des carreaux d'arbalètes lourdes, pensa Ona.

L'aile des Sortaksper donnait sur un flanc de la montagne et sur un certain nombre de cavernes plus ou moins fréquentées. Elle s'y précipita, hurlant aux Mogus de la suivre au plus vite.

Derrière eux, une grande effervescence semblait en marche, et un soldat criait :

- Les arbalétriers devant, il s'agit de Mogus ! Les arbalétriers lourds devant !

Silgka se trouvait en haut d'une esplanade située entre la Ville-Haut et la Ville-Basse. Grâce au crieurs publics qui rameutaient la populace et aux habits cérémoniels que portait la Princesse, la plèbe s'amassa rapidement, intriguée et épuisée par les batailles qui faisaient rage un peu plus loin dans la cité.

Une fois réunie et silencieuse, Silgka se lança dans un discours court et prophétique. Elle rendait son discours sibyllin et mystérieux. Sa voix était forte grâce à la position de l'esplanade, qui permettait un écho avantageux. C'était l'un des endroits où les Karspers annonçaient les guerres contre d'autres nations. La princesse parla d'Ona, de trahison, du mythe de Maakan, le premier, qui unifia les tribus sous sa bannière. Elle parla de l'Aevenspir et de la place de la valeur et de la famille Maakan, qui en était le centre. Elle promit un avenir radieux sans le dire et la gloire, la paix, sans y faire allusion.

En une demi-heure, la foule était sous son charme, l'acclamait et se poussait pour être plus en avant. Leurs yeux rendus vitreux par la fatigue et l'espoir étaient rivés sur elle, leur langue haletante criait son nom. Peu à peu, ils scandèrent tous "Ab Aak Al Aevenspir, Ab Aak Al Aevenspir" sans discontinuer. Le moment était venu.
Silgka annonça son accession au trône qui revenaient de droit aux Maakan, pour la plus grande gloire d'Aevenspir ! Elle était leur nouvelle Karspa, une Karpsa Maakan, comme dans l'ancienne ère, quand l'Aevenspir avait annexé le Kandspir, avait pris le Duumspir, était forte et orgueilleuse de ses soldats vaillants.

La foule eut un instant de flottement, emportée par les cris des agents de Silgka qui précédèrent les cris de victoire des compagnies assemblées aux côtés de la princesse, resplendissante sur sa position prédominante. Et tous hurlèrent à en perdre haleine. C'était impressionnant, cette foule qui, encore excitée par le sang qui coulait, s'élevait dans une frénésie indomptable, mais dirigeable. La ville entière sembla résonner de cette voix unie qui acceptait pleinement leur nouvelle Karspa, leur nouveau messie...

Silgka se détourna, frissonante de peur et d'horreur. La multitude était si facilement manipulable, et ses desseins si peu assurés. Elle trembla en pensant à l'avenir de sa Maison et à sa santé mentale. Les dernières heures étaient passé comme des siècles. Des existences entières s'étaient succédées dans l'âme de Silgka, qui était complètement usée.

Elle était veuve, princesse, Karsper et ennemie de centaines d'hommes à la fois... ensuite on lui apprit qu'Ona, avec l'aide des Mogus, s'était enfuie dans les couloirs du palais, pourchassée par des dizaines de soldats. La poursuite s'éternisait, mais les issues avaient été bloquées, lui confia le messager. Silgka soupira avec lassitude et se dirigea vers le palais.

Haletante, Ona pensait à l'ironie de sa situation, elle qui était un jour Reine de son peuple, et le jour suivant fugitive pourchassée dans les méandres mêmes de son ancien palais.

- Le Roi Valkmir n'est plus et la menace ciranienne non plus...

Murmura-t'elle en tentant de reprendre son souffle

- Alors, ma tâche est finie... et peut importe si ma perte est décidée pour aujourd'hui... D'ailleurs, je suis peut être justement maudite par le fantôme de Valkmir Fauste de Ciran me pourchassant aussi jusqu'à ce que vengeance lui soit attribuée...

Puis, criant plus fort

- Que les Mogus me pardonnent pour le tort que je leur ai causé !

Le couloir d'en face résonnait aussi de lourds pas bottés, et l'autre qui courait à l'ouest. Il n'y avait plus qu'un seul couloir sans menace. Avec tristesse, La Karspa déchue s'y engouffra avec les Mogus, sachant pertinemment qu'il s'agissait d'un cul de sac qui ne ferait que retarder un peu plus leur perte.

- De toute façon, je n'ai plus de force...

Quelques carreaux sifflèrent. Dans un dernier élan de colère, Ona jura que si elle devait s'en sortir, elle éliminerait tout caserne d'arbalétrier qui ne soit pas indispensable à la défense des fortifications, quelle que soit la qualité des arbalètes aevenspeers de sa génération.

Le soldat qui avait guidé Silgka s'arrêtait et se retournait vers elle. Il expliqua rapidement qu'elle devait prendre le couloir qui lui faisait face pour trouver les futurs prisonniers. Quelques minutes plus tard, elle se retrouva à observer une drôle de scène.

Plusieurs dizaines de manteaux-noirs harcelaient les fidèles d'Ona et les Mogus, situés sur une immense table de pierre dans une salle oubliée et sinistre. Avantagés par leur position mais encerclés, les derniers combattants d'Ona rendaient coup pour coup. La situation était critique... pour Ona. Et les arbalétiers arrivaient. Et l'Eeteanaksper de Silgka souriait sans joie.
— Les arbalètes sont à portée de tir, Karsper. Nous attendons votre commandement.
— Laissez-moi un instant.

Silgka s'approcha de quelques pas du combat et, malgré le choc de l'airain contre l'airain, cria aux résistants et leur cheftaine.
— Ona ! Tarak'Hem ! Cessez votre folie et rendez-vous, ce combat n'a aucun sens. Je suis le nouveau Karsper d'Aevenspir : alliez-vous aux descendants du premier Karsper et de l'Unificateur, alliez vous aux Maakan, et vos vies seront épargnées, et je pardonnerais votre tuerie !

- Folie ! Qu'est-elle donc ? Est-ce folie que de résister à votre prise de pouvoir ? Vous avez profité de la situation pour infiltrer vos maudits Manteau-Noirs ! Et vous m'avez enfermée dans ma propre chambre avec des manteaux-noirs, et vous m'avez ravis tous mes gens avec vos manteaux-noirs encore, mes gens qui ne savent même pas ce qu'il est advenu de leur maîtresse !

Non, je ne me rendrai pas ! Par contre, je ne pourrais que conseiller aux derniers Mogus de vous rejoindre, car l'espoir a abandonné mon parti en cet endroit sans issu.

Relevant le menton, la jeune Karspa déchue s'avança plus avant dans la mêlée, et fixa effrontément les arbalétriers qui prenaient position, criant :

- Spzerak eq, amiz mina err efrain !


* Je peux paraître désarmée, mais je ne suis pas sans force !

Tarak'Hem était complétement débousollé les drogues qu'il utilisait depuis son enfance pour fortifier son corp venaient faire sentir leur revers de médaille dans cette situation tendue. Jamais les Mogus n'avaient eut a se défendre contre leur frères d'arme et toujours ils avaient été fidèle au Karsper régnant, mais seulement selon la volontée des loups noirs qui s'arrangaient pour ne pas faire ressentir la réalitée à leur chef de meute dont le Toï'Kom n'aurait su se satisfaire d'une relation dominant-dominé. L'interet de la meute certes mais sa fiertée avant tous pour le chef de Meute, la fiertée certes mais son confort et sa survie avant tous pour les loups noirs. Et c'est dans cette hiérarchie à 5, mise en place depuis des générations, que la meute trouvait son équilibre entre fiertée, fidélitée et bestialitée.

Tarak'Hem faisait des efforts désespéré pour rester mettre de lui, ces efforts avec le soufle court et la panique que ressentent les personnes juste avant de se noyer. Dans le flot d'émotion destructrice et vengeresse que lui communiquait son esprit, sa raison n'était qu'une chaloupe prête a se briser sur la côte. Et ces avec cette idée que par un ultime effort il inscrivit au fusain les valeurs qui lui paraissait le plus importante sur la tempête glacée du Toï'Kom. Il savait que cette faible barrière ne retiendrait que peu la rage de l'animal qui devenait, assez l'espérai-il pour qu'on le maitrise avant que trop de sang soit versé.

Ainsi mourrut Tarak'Hem l'humain noyé dans la bestialitée d'un esprit du loup.

Le trouble ne fut pas long, l'esprit malade avait disparut il ne s'agissait plus que de faire une chose, tuer pour préserver son honneur, tuer pour préserver son intégritée. Il était entouré de 4 hommes vétuent de noir et porteur de vouge, derrière lui une louve dressaient fièrement le museau face à l'ennemi, avait-elle était sa compagne dans son rêve d'homme ? Surement, son devoir était de la protéger ... 6 adversaire s'avancèrent, autant ne pas se fatiguer .. il les laissat s'aprocher laissant l'arme qu'il avait lui même béni le long de sa jambe, un léger sourir apparut sur ses traits.

Une fois qu'ils furent assez proche ses muscles se contractèrent avec vivacitée. Une gerbe d'étincelle jaillit du mur que l'arme effleurat, a laquelle répondut une gerbe de sang lorsque les 6 têtes furent trancher d'un mouvement homogène. Au fond une arbalétrier s'aprétait à lacher un carreau. Il planta sa vouge dans le ventre du cadaver encore debout devant et s'en raprochat laissant le trait se ficher dedans. Il chargat poussant devant lui la débouille en guise de bouclier.

Arrivé à hauteur des tireurs, il poussant l'embroché du pied retirant l'arme, le cadavre parti renverser un des hommes. Utilisant la force acquise par l'arme il fit un tour sur lui même entaillant jambes, ventre et crâne. Emporté par temps de tuerie il ne vit pas les loups noirs aprocher dans son dos. Ils l'assomèrent du manche de leur vouge. Alors qu'il se sentait s'écrouler il lachât un grognement de rancune. Les loups noirs allaient encore une fois le limiter à un esprit emprisonné par une raison d'homme, il allait encore se retrouver abatardit dans une frêle force humaine ...

(hrp : Ces pensées sont celle d'un esprit délirant et drogué à ce qu'il croit être la fin de sa vie, aussi le caractère ... magique ...de la scène n'est perçue que par une seul personne au mental atteint, ce qui nous permet de remettre en cause sa perception des choses.)

Les loups noirs prirent la vouge enroulée dans une peau de loup des mains de leur chef et s'exprimèrent.

-Le Toï'Kom a ...
-Dépasser la résistance ...
-De notre chef de meute ...
-Pour calmer votre courroux ...
-Nous vous permettons de faire ...
-Ce que bon vous semble de lui ...
-Tant que l'un de nous ...
-Réalise notre devoir ...
-Lui porter ...
-La Mort !

Au cri (désespéré) d'Ona succéda l'attaque (non moins désespérée) du Mogus Tarak'hem. Après avoir ébranlé le premier rang d'arbalétriers séparant le loup de la princesse, il fut frappé par l'un de ses gardes du corps. La situation était drôle. Les fanatiques parmi les fanatiques, loyaux par tout temps, avaient frappé leur propre chef pour le livrer à leur ennemi. Silgka fronça les sourcils, surprise. Un Mogus qui livrait un autre Mogus... Peut-être était-ce un piège ? Elle n'eut pas le temps de le regretter. Elle envoya l'un de ses Akspers tuer le loup, aussi valeureux soit-il.
Le garde du corps tira sa lame et s'engagea vers le futur cadavre d'un pas décidé. Le coup prit autant de temps que la décision qui le provoqua. La trapassa produisit un gargouilli insolite et puis plus rien. Ainsi était mort Tarak'hem.

Silgka se retourna directement vers la Karspa. L'ancienne Karspa. Les loups avait réclamé la mort de leur chef, plus rien ne les attachaient à Ona. Les derniers hommes d'Ona devaient en trembler. Ca - plus l'afflu constant de soldats - aurait sappé le moral à n'importe quelle armée. Cette idée en tête, Silgka lâcha un dernier avertissement et ordonna à ses arbalétriers de tuer tous les soldats karspériques, si jamais Ona rejetait à nouveau sa proposition.

Err kamkav ! cria Silgka, hystérique. Les hommes ne devaient pas la brutaliser, ou même la tuer. Ce privilège lui reviendrait à elle, ou au peuple tout entier. Elle verrait ça plus tard. Le moment n'était en effet pas aux desseins et aux spéculations, mais à la capture de la Karspa. Enfin, de l'ancienne Karspa.

La manoeuvre fut rapide. Sans grande technique mais avec une ardeur pâlissante, Ona se fatiguait et le terrain qu'elle défendait s'amenuisait de coup en coup. Bientôt, les manteaux noirs seraient assez proche d'elle pour la saisir sans brutalité... sans brutalité superflue. Bientôt, Ona tomberait entre ses mains.

Un des loups noirs envoyat le manche de sa vouge fracasser le nez de celui qui venait de tuer leur chef, tous les autres se mirent en garde, aucun sentiment n'était apparut sur leurs visages, les lames se dirigèrent vers Silgka.

-Vous ne devez pas ...
-Avoir compris notre ...
-Demande. La mort ...
-Du porteur du Toï'Kom ...
-Doit être ammenée par ...
-Un loup noir lorsqu'il ...
-Devient plus fort que le porteur.

Déjà sans qu'un geste ne leur soit necessaire ils avancèrent devant le cadavre se mettant entre lui et les autres soldats, un des loup noir s'agenouillat sur la dépouille et portant ses lèvre au niveau de la plaie aspirat le sang.

-Votre acte nous met ...
-Dans une situation pénible ...
-Le Toï'Kom va devoir se séparer ...
-Entre nous quatre ...
-Sa renaissance sera longue et pénible ...
-Vous nous avez fait faillir a un voeux ...
-Aussi nous demandons réparation ...
-Ou vous mourrerez vous ainsi que vos hommes ...

Pendant se discour les loups noirs avait tous buent au sang du chef de meute, ils étaient maintenant 4 en garde dans un ordre parfait regardant tous et aucun adversaire à la fois, les premiers échanges si ils devaient avoir lieu seraient aussi imprévisible que meurtrier dans la combinais d'acier de ces 4 guerriers d'exeption.

-Vous nous avez infligé la honte ...
-Nous vous priverons de votre victoire ...
-Ainsi l'équilibre est préservé ...
-Donner nous Ona frum Sortaksper ...
-Et la meute restera parmis les votres et combatrat à vos côtés ...
-Sinon ...
-Vous mourirez içi avec tous vos hommes présents.

Les loups noirs ne semblaient pas douter d'eux un seul instant, aprés tous ils formaient un corp d'élite entrainé à soutenir ou a tuer le chef de meute.

-Nous devons ramener le corp de Tarak'Hem ...
-Dans les monts afin que l'esprit du Toï'Kom ...
-Puisse finir de se libérer et entamer un cercle ...
-De résurrection ...
-Quel est votre réponse ?

Ils avaient tous choisit un adversaire sans que cela ne se voit, l'assaut ou le calme tous devait se jouer maintenant.

Dans le même temps, les armées Empersoises s'approchaient de la ville du Mogus. Heuresement pour elles, les 5 chefs Mogus qui étaient présents à Eskadner ne pouvaient pas encore capter la peur de leurs villageois.

Quoi qu'il en soit, l'expédition devait être rapide sous peine de voir une défense acharnée de tous les Aevenspeers.

La chose fut faite rapidement. La ville ne possédait pas de murailles, et les montagnes ne formaient pas un rempart suffisant pour les 20'000 hommes empersois venus pour venger un Roi.

La bataille fut sanglante, et la garnison abattue. Mais la fureur empersoise prit une tournure bien moins glorieuse.
Nombre d'Aevenspeers furent arrêtés, et pendus ou passés au fil de la lame, cela dépendait de leurs désirs. Leurs corps étaient brulés, la coutume voulant que le corps d'un régicide exhale une odeur plus putride que les autres quand il brule.

L'odorat des prêtres était-il défaillant? Aucune odeur particulière ne fut décelée, on en conclut que le meurtrier n'était pas là, et qu'il faudrait revenir, malheuresement pour la population.

L'armée empersoise repartit des terres glacées, le moral au beau fixe puisque le Roi Valkmir était au moins partiellement vengé de ses
éternels opposants.

Quel ne fut pas la surprise d'un groupe de chasseur, qui était parti dans les monts pour chercher des peaux, lorsqu'ils revinrent en leur foyer en le trouvant détruit. Heuresement les assassins n'avait pas put détruire leur maison faite d'une grotte plusieurs dizaines de fois millénaires. La mort de leur frères ne les émeuvait pas, le rôle d'un loup et de mourir en protégeant la meute, ce qui les intriguaient le plus était la sorte d'hommage qu'avais renduent les assaillants.
Les Mogus brulaient leurs morts, non-combatant, sur la place publique ou laissaient les cadavres se faire dévorer par les loups, ce qui était en train de se faire, certains se réjouirent de voir leur fils à moitié dévoré avec un expression de haine guerrière farouchement suspendu à son visage au crâne défoncé, celui-ci avait à coup sur rejoint les Mogus valeureux, par contre ils firent triste mine en décrochant les cadavres des femmes enceinte, tuer un louveteau qui n'est pas né étant pour eux la pire des lachetée, une telle chose était interdite par leurs lois, ils éventrèrent donc ces femmes et donnèrent les foetus aux loups avec leur mère séparement, rendant ainsi les hommages spirituels.

La montagne ne laisse pas de temps a s'appitoyer, c'est donc a une vingtaine qu'ils commencèrent a retirer les cendres des seuls choses que leur grottes comportait des coussins, des couvertures et d'autres étoffes, cela serait rapide. Certains d'entre eux partirent chercher les derniers groupes de Mogus qui n'avaient pas encore quitté leur exile dans les monts les plus froids de Retrahant.

La victoire fut de courte durée. Les Mogus revenaient à la charge pour délivrer leur ancienne cheftaine. Néanmoins, ils avaient commis une erreur qui risquait de leur être impardonnable : ils tentaient des négociations, un accord à l'amiable. Cela fit sourire Silgka. Tant de naïveté était presque touchant.

"Vous voulez donc dame Ona ? (elle ordonna qu'on l'approche près d'elle, afin que les Mogus voient à quel point leur demande et leur position étaient précaires.) Vous venez me demander un présent alors que je vous débarasse de votre chef ? Quel intérêt y a-t-il à ce que ce soit vous qui l'ayez tué ou non ? Le voilà mort, et c'est tout."

En réponse à leur mise en garde et leurs menaces, les soldats de Silgka (environ vingt pour un loup), s'étaient placés de façon à ce qu'une fois les carreaux lancés, les loups soient submergés. Les demandes des Mogus leur avaient perdre du temps, et bientôt ils n'en auraient plus.

"Bien, vous n'acceptez donc pas mon offre. Arbalétriers, placez en joue vos armes."

Les mogus restèrent une fois de plus impassible.

-Nos moeurs exigent...
-Que la mort du chef ...
-Soit portée par un loup noir ...
-Afin de faciliter ..
-La réincarnation du Toï'Kom ...
-Vous avez violé nos lois...
-A vous de prouver que vous ...
-Souhaitez restez en bon terme ...
-Avec la meute ...

Une erreure ? Silgka était proche des Mogus dans un couloir hors le système de confrontation ne permettez pas un combat supérieur au 6 contre 4 dans lequels ils auraient l'avantage car n'ayant personne à réellement protéger. D'une charge ils pourraient aisaiment tuer les quelques soldats qui les séparaient de Silgka Maakan pour s'en prendre directement à elle, et un carreau d'arbalète à moins d' atteindre la tête n'avait jamais arrété un loup sur le coup.

-Vous n'êtes donc pas reconnaissante ...
-Des ordres que nous avons remplis ...
-Afin de vous souhaitez la bienvenue...
-Celui de faire de votre mariage ...
-Un Chaos ...

Ils échangèrent quelques regards.

-Bien c'était pour notre chef ...
-Que nous voullions Ona ...

Un loup noir se penchat sur le cadavre de Tarak'Hem et le souleva avec un aisance suprenante passant les bras morts autour de ses épaules.

-Nous rentrons à la tanière...
-Mais ne vous considèrez plus ...
-Comme une amie de la meute ...
-Nous nous contenterons ...
-De remplir nos obligations.

Les 3 mogus de devant firent un pas et brandirent leurs lames vers les gorges des arbalétriers en effet les armes à distance était loin de montrer toute leur efficacitée dans un batiments comme le palais d'Eskadner.

-Maintenant écartez vous ...

Ona tressaillit.

Que s'était-il passé ?

Un manteau-noir lui serrait le poignet gauche, un autre le bras droit, un autre lui tenait les épaules par derrière et un dernier lui appuyait la pointe d'une Trapassa sur le ventre.

Un peu plus loin, un autre manteau-noir, encore davantage masqué que les autres, semblait la surveiller aussi

Ah oui... Reprenant ses esprits, elle sortit tout à fait de son évanouissement, bien qu'elle fut toujours dans le plus extrême épuisement. L'étreinte ne fit que se resserrer plus encore, comme si elle pouvait être en train de préparer quelque traîtrise... Mais l'ancienne Karspa d'Aevenspir se savait vaincue, et ne résista ni en actes ni même en pensées.

C'était la fin.

Toutefois, sa fierté n'était pas morte. Puisqu'une telle extrémité avait été atteinte, elle en affronterait les conséquences.

Elle mourrait en Karspa d'Aevenspir.

Une pensée fugace pour sa fidèle Conseillère Aenfillia, un espoir qu'elle ait échappé aux misères de ces derniers jours, puis elle prit la parole de toute la force qu'il lui restait

- Karspa Silgka Maakan ! Shawze, kalkeemc Wen sacer ! Kalkeemc fallew ! Shawze ! *

La Princesse, qui semblait pourtant émue par sa chute et prête à accorder sa grâce, prit alors, à l'écoute de ces paroles hautaines, un air dur et froid. Elle ne répondit rien, mais pointa du doigt Ona sur ces seuls mots.

- Loin de ma vue... dehors. Sans cruauté.

Elle partit alors, suivit de ses hommes, sauf deux manteaux-noirs qui empoignèrent Ona et l'emportèrent sans ménagement vers une sortie secondaire des passages souterrains de la haute Capitale. Deux manteaux-noirs, et un troisième aussi, celui là même qui la surveillait attentivement peu avant.

Un vent frais caressa alors le visage d'Ona, qui soupira. Le coin était parfaitement désert, et seuls quelques arbustes maigrichons rompaient la monotonie de la pierre. Les deux manteaux-noirs échangèrent un regard cru, dévisagèrent avec avidité la jeune femme et échangèrent des paroles obscènes qui la firent tressaillir et serrer les poings.

Elle ferma les yeux.

A cet instant précis, il lui sembla pourtant entendre une clameur qu'elle connaissait très bien. Rien de plus qu'un délire, pensa-t'elle. Une bordée d'injures la fit alors sursauter, et le spectacle qu'elle découvrit subitement la laissa bouche bée... Le troisième manteau-noir n'était pas un manteau-noir, mais le vieux chevalier de Sortaksper en habit de manteau-noir, qui avait rabattu sa capuche... Il avait occis le premier garde, et portait un coup fatal au deuxième, mais il s'écroula lui même. Ona courut le soutenir, et il la fixa avec un regard plein de joie, murmurant :

- Les Scirjii ont exaucés mes souhaits... Jusqu'au bout j'aurais été à vos cotés, ma Dame ! Ne pleurez-pas, il n'était que temps que je rejoigne mes aïeux, et surtout... La tâche des Quatre de Sortaksper est révolue. Ils vous auront sauvée une dernière fois... Prenez-soin de vous, Dame de Blanchelicorne ! Plus bas, à quelques distances, se trouve le village de Grasternk. Vous y trouverez un cheval. Cachez-vous chez quelque Eksper fidèle, et observez ! Ne tentez pas déjà de retrouver les Osts de Sortaksper, mais ils vous resteront fidèles et vous soutiendront toujours, le moment venu. Allez ! Et que la bénédiction des Scirjii et de Gaed soit sur vous !



* Toujours je serai en désaccord, fille arrogante ! En désaccord pour te suivre ! Toujours !