Mariage à Dryakos

Depuis quelques temps deux grandes Maisons, toutes deux de Séquanie, eurent pour idée de marier leurs enfants dans une grande noce, alliant ainsi leurs puissances.Ces deux Maisonnées étaient celle de Shaggar de Koggeras, grand Seigneur de Quesinae, frère de Semoras le Séquane, et d’Hagen Feänor des Tulkas, seigneur Séquane d’Utgôrd.
Mais, alors que les deux familles allèrent réaliser leur dessein, Hagen mourut, comme tous le savent, laissant Utgôrd, sa citée, à feu et à sang.
Aprés cette grande guerre civile, Tyr Feänor, fils d’Hagen, repensa au projet de mariage.On se consulta pour savoir si Shaggar était encore enclin à l’alliance, il acquiesça.
Alors qu’on avait tout préparé, la guerre de la Confédération commença, lançant les deux seigneurs dans des pays ennemis.Un fois la victoire assurée, les deux hommes ne perdirent pas de temps et organisèrent une grande noce en la citée de Dryakos, nouvelle ville de Tyr Feänor d’Utgôrd.
Ainsi on invita tout les seigneurs du Retrahant et surtout les Fils de Lug et leur alliés, à part bien sur les ennemis des deux seigneurs,.

On décora la citée de nombreux trésors; la soie Alariene, pourtant si rare, déguisait les grandes maisons de bois Rohrimes.Les maisons collectives furent chargées de grandes bannières comme celle de Gryfer, Grand Roi du Rohan et celle de son successeur.ramenées de Séquanie dans la plaine d’Utgôrd, de belles fleurs grimpantes qui ressemblaient beaucoup à des roses, mais sans épines et plus douces.Elles avaient une couleur mauve, et son odeur avait un parfum encore plus apaisant que toutes autres fleurs, du moins pour certains Rohrims et les Tulkas.
De grandes maisons en pierre de style architectural Tulkas commençaient à s’élever à coté des maisons Rohrimes plus basses et plus allongées.
Cette ville était batie sur la terre, à part le quartier se trouvant dans la première muraille, qui était pavé et dont la plupart des fondations étaient en pierre.

Beaucoup de monde arrivait dans la ville; des mercenaires venant louer leur services, des chevaliers ayant espoir de trouver la gloire,ou même simples cavaliers,ou des filles de joie, tout et tous étaient venus pour profiter de cette fête.La citée était d’ailleurs pleine, et même si le roi avait prévu beauvoup de denrées, on doutait pour la nouriture.
Depuis la prise de Dryakos, le nouveau Roi, le Seigneur Tyr Feänor, récolta moult alcools et marchandises de nombreux pays pour les noces, mais, quoique gigantesques, ils ne pourront nourrir et assouvir la soif des seigneurs il attendait que certaisn seigneur apporte nouritures de leurs royaumes

Le jeune Myrk était de retour à Dryakos. Il n'était pas revenu depuis la mort de son pére.

Revoir du pays lui fesait le plus grand bien et de plus il ne pouvait guere rater cet évenement.

Le peuple de Dryakos était heureux. Il était content de voir que peu de chose avait changé depuis son départ.

Il tenta d'aller feliciter le jeune couple mais sa tenue ne lui ouvrait pas toutes les portes. A force d'insister pu les feliciter en personne.

Mais il ne resterait pas longtemps en ville, il connaissait trop de monde puis il avait encore quelques contrées à visiter

Le bruit d'un cheval au galop se fit entendre par ce frais matin en terre de Tilée.
"Où donc puis-je trouver l'intendant de ces terres" demandait le fier soldat au garde posté à l'entrée de la demeure du sage et adulé seigneur Ninqueelen.
Après quelques instants, le messager fut conduit dans les appartements dudit seigneur pour un entretien en bonne et due forme.
-" Quelle nouvelle vous amène ainsi en nos terres ?
- Je viens à vous Seigneur en nom des plus beaux mariés du Retrahant, Seilikia et Tyr Feänor, pour porter à votre intention les faire part du mariage de nos maitres".

A ces mots, nombre de souvenirs mémorables traversèrent l'esprit du bon Ninqueelen. Que de glorieuses batailles, alliances et secours portés aux alliés revenaient à lui, ancien de ces terres. C'est là-bas qu'il avait vu la première fois le soleil du Retrahant, là-bas qu'il avait fait ces premières armes, prêté serment à son seigneur........

Ces jours sont bien loin maintenant, les alliances sont mortes ce jour mais dans son coeur, l'intendant sait combien le Rohan lui est cher. Il revient du royaume des songes, le coeur troublé pour annoncer ces mots au cavalier:
-"Messager je vais à mon tour te charger de porter un message en retour à ton seigneur. Dis lui toute l'affection que je porte au Rohan. Conte lui combien ces plaines et ces lacs me sont chers et combien mon coeur est heureux de savoir son maitre en mariage aujourd'hui. Mais tu lui diras aussi que malheureusement c'est loin de ces terres que nous penserons à lui. En effet, un lâche s'est introduit sur nos terres et nous enquêtons encore activement sur cette intrusion. Ce lâche nous fait ainsi le plus grand affront : manquer les noces de nos anciens professeurs et amis. Mais cela ne restera pas en l'état."

Et ainsi le messager reparti en direction des autres territoires à visiter, porteur de la réponse de Tilée. Tant de royaumes restaient encore à visiter pour répandre la nouvelle. Il se marient....

"Gloire au Rohan; peuples de toutes terres un seigneur se marie."

Plus tard, nous apprenons que les noces furent les plus belles que ces terres n'aient jamais connus. Le vin y coula à flot, les robes des demoiselles du royaume tournaient comme autant de soleil dans les bras des nombreux puissants venus assister aux noces, la musique ne cessa point des jours durant. Que de mets variés y furent servis. Tous aussi fins les uns que les autres. Les cuisiniers eurent fort à faire. La quantité de nourriture était juste et les invités nombreux mais ceux-ci semblaient plus se nourrir du bonheur ambiant que leur procurait l'instant que des célèbres mes Rohaniens servis dans les non moins reconnus services culinaires de Tulkas, réputé pour être les plus distingués et précieux de tous.

Et en partant, chaque invité se remémorait ces quelques mots, "qu'ils vivent heureux et en paix de ce jour à la fin des temps".

(Propos rapportés par le Seigneur Hotis, diplomate de Tilée)

Korzag était encore au Rohan , il partirait en fin de saison, la population étant partit en première ,il était seule dans la villes avec ses 8 généraux ...
-De la fumée ? interrogea Korzag.
-Oui sir , la fumée du mariage de l'intendant de feanor !
Korzag restait pensif ,il semblait dépité ... Feanor organisé son mariage si peu de temps après avoir prit le Rohan, si peu de temps après avoir enrayé la famine s'étant installé depuis sa venue...
-Seigneur... Essaya Jin.
- Oui ? reprit lentement Korzag...
-Et bien ,ne regrettez vous pas votre départ de ces terres ?
-Oui, plus que tout au monde, mais je ne peux obéir à Tyr , tu le sais , je ne reconnais qu'un seul intendant du Rohan encore en vie , c'est myrk , même si celui si ne veut pas du trône ...
Jin fit mine de feuilleté un livre , et puis après maintes et maintes fois avoir tourné la même page , il reprit timidement :
-Euh ... Pourquoi ne pas resté ?
Korzag ne répondit pas tout de suite , il prit une grande respiration et répliqua froidement :
-Le Rohan est mort !
A ces paroles , les généraux frémirent , Isamak le plus jeune dut même essuyé une larme coulant au bord de son nez ...
-Mais , seigneurs ... Intervint Jin .
Korzag le coupa :
-Il est mort , mais il est comme le phoenix, il renaitra de ses cendres eternellement ...
Un moment de silence s'installa, puis Korzag reprit :
-En attendant , même si je ne peux pas me déplacé jusqu'à Dryakos , prend cela et amène le au seigneur Tyr !
Il tendit à Jin une plume en bois , mais pas en n'importe quel bois ,elle était taillé dans l'arbre sacré représentant la paix du Rohan , celui ci se trouvait à Dryakos jusqu'au jour ou le seigneur Shibby eut attaqué trois villes du Rohan , le seigneur Gryfer avait alors décidé de faire coupé l'arbre car la paix n'était plus , il avait fait taillé un objet représentant chaque seigneur , et lui avait envoyé avec quelque mots ... Les mots adressaient à Korzag était :
"A toi qui aime te joué des mots, emporte un morceau de paix avec toi"
En repensant à cela , une larme se mit à coulé sur la joue du seigneur, il lacha la plume dans la main de Jin et dit :
-Vas-y, dépêche toi !
Jin s'éxécuta

C'est encore une troupe réduite qui arrive à cheval de Syberis, à croire que le Seigneur Freyr n'aime pas les déplacements pompeux. Mais il faut dire que cette année, il a déjà manifesté sa présence à 3 enterrements, rien qui nécessite grand tapage.Funeste année.

Funeste année que vient enfin marquer un heureux évennement : l'union de deux peuples. C'est ce que se dit le Seigneur Freyr tandis qu'il s'approche des remparts de Dryakos. Contrairement à Gottheim, capitale de Syberis, ce ne sont pas des bannières de deuil qui flottent au vent, mais celles de deux territoires, pour une fois sont réunies cote à cote et non face à face.
La petite troupe qui évolue lentement sur la route large de dix mètres et pourtant encombrée comme jamais elle ne l'a été, approche du mur d'enceinte extérieur et passe sous la porte principale : monumentale porte de bois et d'acier, que gardent du haut du rempart deux sentinelles en habit de parade (Encore tout neufs, se dit le Seigneur Freyr en retroussant légèrement ses lèvres, ces uniformes ne doivent pas servir souvent).
Le chemin entre les deux remparts est bordé de champs en jachère pour l'hiver et de quelques échoppes de marchands ambulant venus profiter des festivités, monte lentement vers le mur intérieur, au-delà duquel on peut déjà distinguer le palais du Seigneur Hagen Feänor.
La seconde porte n'en est pas moins impressionante et ouvre sur l'avenue principale de Dryakos, que bordent des échoppes modestes mais en pleine activité (activité sans nul doute redoublée par les noces). En pleine activité aussi sont les rues, au point de ralentir le petit groupe qui vient d'arriver de Syberis : il leur faut pas moins d'une heure et demie pour parcourir le petit kilomètre qui sépare la muraille intérieure du palais du Seigneur Hagen Feänor.

C'est donc les vetements quelques peu froissés que les quatre cavaliers et la cavalière se présentent aux portes du palais, encore en pleins travaux ainsi que l'on peut le deviner aux discrets échaffaudages que les tentures déroulées pour les festivités peinent à masquer.
Un valet qui se tient sur les marches de la porte principale du palais s'approche d'eux et demande qui il doit annoncer. Après lui avoir répondu cordialement, celui-ci se penche et retourne prestement à l'intérieur du palais tandis que les cinq arrivants mettent pied à terre et confient leurs cheveaux aux laquais...

_[à suivre...]_______