L’auberge du Lys d’or à Ephyne

L’auberge du Lys d’or à Ephyne …

Un jeune homme, vêtu d’une cape grise qui avait déjà traversée quelques saisons et tenant une lance dans sa main gauche ainsi qu’un bouclier sur le dos dont l’écusson était caché par une vulgaire plaque de métal, venait d’arriver à l’auberge. Sous sa cape, on pouvait distinguer une tunique de cuir de bonne facture voir très bonne ainsi qu’une épée . Une fois son cheval prit en charge, il entra dans l’auberge.

Bien le bonjour messires,

Tavernier, pourrais-je quelques choses à manger ainsi qu’un pichet de bière.

Puis il s’approchait d’un table ou se tenait quelques soldats de la garnison d’Ephyne.

Messieurs, puis-je m’installer à votre table ?

D’un signe de la tête ils acceptèrent
Deux autres pichets Tavernier s’il vous plait …

Alors messieurs, l’endroit est plutôt tranquille d’après ce qu’on dit ?
L’empersiste est en pleine croissante ?
Certains seigneurs commencent à se faire une place ?

Une femme vêtue tout de noir, à peine la vingtaine remarqua le jeune curieux. Elle finit sa boisson et alla voir de plus près le jeune homme.

- Mes salutations sir, messieurs, puis-je ? voyant leur acquiescement de la tête, elle prit une chaise et s'installa à la table
Vous vous intéressez à l'Empersiste à ce que j'entends...

Je me présente, Jéalia, je réside en la demeure du seigneur Spaak. Il m' a accueillie en sa demeure, vu que je n'avais ni maison ni famille à cause de cette terrible guerre entre l'Alliance et la Confédération qui a détruit à néant nos terres... Je survivais grâce aux vols et aux ruines des maisons sous lesquelles je pouvais m'abritais jusqu’à ce que le seigneur Spaak m’offre le gîte et le couvert gracieusement.
Enfin, cela ne doit pas tellement vous intéressez !

Vous voulez parler de l’Empersiste et bien parlons en. Comme je suis au côté de son intendant, je suis un peu au courant de son avancement…
D’après mes dernières nouvelles, notre territoire est sur le bon chemin ! De nouvelles maisons se bâtissent de jour en jour et donc les ruines disparaissent peu à peu.
La qualité de nos ressources est nettement supérieure à présent, certes elle n’est pas ultime mais ce ne serait tarder.
Seul la nourriture est juste, mais il me semble que c’est un peu partout… mais si les nouveaux arrivants ne tardent pas à défricher leur ville et à partager leurs récoltes ainsi que quelques seigneurs un peu isolés et bien nous ne serons plus obligés de nous serrer le ceinturon et nous pourrons manger à notre guise bien qu’actuellement nous mangeons tout de même à notre faim.

Sinon que dire d’autres, l’Empersiste travaille sa « politique », et l’intendant ainsi que certains seigneurs essayent d’y faire participer tous les seigneurs, ce qui n’est pas de tout repos… mais leur effort commence à porter ses fruits.
Pour l’instant, nous essayons de rester neutre envers les conflits extérieurs mais par contre notre marché est ouvert à qui bon voudra !

Voilà un près toutes les nouvelles « fraîches » à ma connaissance…

A part ça, quel bon vent vous amène en ces terres ? vous êtes ici pour affaire ? ou juste pour le plaisir de voir l’Empersite se rebâtir ?

Salutation jeune Dame,

Je vous remercie pour ces éclairsissement.
Je suis ravi de voir que l'Empersiste s'éleve de nouveau. Le seigneur Spaak a donc reussi ce qu'il esperait et pourtant c'était loin d'etre gagné.

Personnellement, je suis venu voir l'Empersiste. J'en ai souvent entendu parler mais les mots ne remplacent pas la vue ...
Je n'ai plus d'affaire depuis quelques temps, je profite de cette liberté pour voyager.

-Ah ? vous n'avez plus d'affaire depuis quelques temps ? Mais alors que faites vous à part érer ?
et que diriez-vous, si vous ne faites rien, de venir dîner à ma table ce soir ? Le seigneur Spaak s'est absenté pour quelques jours, vous me tiendrez compagnie. La maison est grande et je m'y sens seul... dit-elle avec un léger sourire
De plus, les domestiques prévoient toujours plus de ce qu'il me faut !

A part errer ... je ne fais rien de particulier.
Disons que j'essaye de voir ce que ce passe de tout coté. Pourquoi ... bien je suis plutot curieux. J'ai entendu enormement de chose dans ma jeunesse et je veux voir ou l'on en arrive de nos jours.
Sinon j'accepte volontier de venir diner à votre table.
Les intendants sont tres pris, ils ont toujours des choses à faire de tout coté ... enfin je ne pense pas que vous vouliez parler de cela.

Assis à la table voisine, un jeune seigneur avait entendu toute la conversation. Il vida alors la moitié sa bière puis se retourna vers Jéalia et l’homme à la cape grise.

-« Décidément ont rencontre de plus en plus de personne partie vagabonder à travers tout Retrahant en ce moment. » dis-il avec un large sourire au lèvres.

-« Dans ma citée mon ancien intendant à fait de même. Le seigneur Esdras à tous abandonner pour partir seul à l’aventure. Dieu seul sait qu’elle mouche l’a piqué. Du coup me voilà propulser seigneur d’une citée pour assurer sa succession. Quel gâchis que tout ceci. Dîtes moi, et vous cher « aventurier », pourquoi donc êtes vous donc partie si loin de chez vous pour venir vous perdre ici? »

Il fini sa bière tout en entendant une réponse.

Jéalia, qui avait déjà remarquer l'homme depuis un petit moment, se tourna vers lui.

-Ah, oui... En effet, de plus en plus de voyageurs n'ayant pas vraiment de but passent en ces lieux... Certainement, dans le même but que vous. dit-elle en se retournant vers l'autre homme.
Ils doivent sûrement avoir envie de visiter Ephyne, le coeur du Retrahant... On en parle beaucoup, mais peu on déjà mit les pieds sur ce sol. Le peu qui a foulé ces terres était venu, la plupart du temps, pour guerroyer.
Enfin, heuresement, ce n'est pas le cas de tout le monde. N'est-ce pas ? dit-elle avec son regard charmeur au jeune voyageur.

Myrk se retourna et sourit pour acquiescer
Voyager ... c'est pour moi etre libre. Nous allons ou nous voulons quand nous voulons ou presque, nous ne sommes retenu par rien. De plus, il y a toujours des imprevus sur la route ... plutot sympatique ...
Dit il en se tournant vers la jeune femme
et d'autres plutot rudes. Enfin les routes de l'Empersiste sont sures.

Seigneur dites moi, maintenant que vous êtes intendant d'une cité, ne comprenez vous toujours pas l'envie de voyager du seigneur Esdras ? La vie d'un seigneur ne doit etre de tout repos ?

Je viens du Rohan, j'ai toujours vecu la bas mais je ne peux pas vraiment l'expliquer l'aventure me tentait, je ne voulais point rester dans la routine. Je dois avouer que j'avais envie de faire le chemin inverse de mes ancetres qui avaient vecu en Empersiste avant de s'intaller au Rohan.
De plus, je ne pouvais pas ne pas venir à la belle Ephyne.

Deux hommes, tous deux de la race empersoise, à coté des seigneurs voyageurs, avaient l'air d'écouter, discretment, la conversation.
L'un d'eux, le plus agé, regardait gaiement les trois gens, puis il prit la parole:

Bonsoir messires, Madamoiselle...
Je suis Foulque d'Elperion, fils de Vincent, je suis né a Ephyne mais du vite m'en allér de ce lieu béni.
Je m'installa un temps dans le beau royaume de l'Alaria, puis je reparti pour voyager, comme vous.Mais...
Contrairement à vous, je ne vis en solitaire et ne voyage sur destrier.
Je n'ai pas pus me passer des bannières et des grandes troupes, je devins alors un seigneur Marchand.
Et d'ailleurs, je voulais savoir si vous vouliez bien faire le voyage vers Ephyne avec ma petite troupe.J'ai du vin Alarien et des nouritures variées et diverses, donc si vous le souhaitez...

Bonsoir,

Les bannieres ... il est difficile de s'en separer totalement, je garde moi meme quelques symboles de ma patrie. Je ne la renie pas mais je prefere les dissimuler meme s'ils n'ont rien de deshonnorant.

Seigneur marchand, cela doit etre fort interressant mais non de tout repos ?
Si vous le souhaitez, je pourrais faire un peu de route à vos cotés.

(hrp : on est à Ephyne)