L'auberge selon York

Impossible de me retenir. Le stress m'envahit. Tous ces endroits sont aussi immobiles et inertes que les morts. Ma respiration s'accelère et je commence à avoir chaud. Ma main s'ouvre et se ferme de manière compulsive : Maintenant que Fironk est ouvert sur le reste du continenant, je sais qu'il va falloir m'y habituer pour devenir ce que je veux. Mes objectifs sont fixés et rien - à part toutes ces ... choses immobiles - ni personne ne pourra m'arreter. Bien décidé à me faire connaitre ici, je décide d'entrée dans cette auberge. Il est temps.

Bon...Bonjour. Je suis York, futur seigneur d'une ville léguer par mon père de Fironk. Je ... Je peux partager un verre avec vous ?

Dans un coin se tenait un jeune Kandrasien esseulé. Il etait jeune, pas plus de 16 ans, et venait donc a peine de finir son service militaire. Il s'approcha du nouveau venu:

"Salut a vous, messire, je suis Cassius, fils de Ragan. Mon pere cause affaire plus loin, puis-je alors vous offrir la benediction selon This?"

Hesitant, il tendis une chope au nouveau venu.

"Mais dites moi, seigneur, vous emblez presque plus nerveux que moi!"

Crispé, Cassius se permit un faible sourire d'autoapitoiment

Merci à vous.
je prends la bière proposé par Cassius. Mon autre main devient tremble de plus en plus. Elle se tort, se déforme, je ne peux rien faire.
Je suis York, futur propriétaire d'un domaine se trouvant en Fironk. Vous n'avez jamais entendu des Fironkois ? Nous detestons l'immobilité. Tout ce qui est immobile nous est nuisible. Vous comprenez maintenant j'espere un peu mieux la cause de ma nervosité. Ce lieu est bardé de monstruosité. je deteste ca.
Merci d'être venu à moi, rare sont ceux qui font attention aux Fironkois. Cela pourrait nous être utile peut etre un jour, mais ... merci.[/i]

"Si mon pere me pousse a venir ici, c'est pour y apprendre la diplomatie. Il prenait garde a parler avec les mains, faisant de grands gestes comme son pere le lui avait appris. Comment se porte Fironk?"

On appelle ca un manque de tact peut etre, mais je ne peux m'empecher de sourire et de fixer les grands gestes abruptes de Cassius. J'ignore encore pourquoi fait il ca. Peut etre se moque t il de moi ?

J'y ais toujours vécu. Il y a que quelques années que nous avons nos frontières. Je dois dire que la vie était simple. Nous rejetions les autres et personne ne venait nous voir. Mais cela ne peut plus durer.
Et vous, comment s'appelle votre pays déja ? Quelle est cette bénédiction dont vous me parliez ?

Pour éviter les tremblements, je serre mon épée, mes phalanges blanchissent [/i]

Un homme, grand, vétu d'un long mantel goudronné, s'arrêta pour regarder plus attentivement le nouveau venu. Un Fironkois. il avait entendu nombre d'histories sur les Fironkois. Il s'approcha de celui-ci et tenta de voir s'il respirait encore.

Observant la main serré de l'homme sur son epée, Cassius modera ses gestes.

"Je viens de Kandrasie. Quand a la benediction, il s'agit de ce que vous buvez. Il sourit This est le Dieu des voyageurs, et il s'agissait pour moi de vous signifier la bienvenue"

Cassius etait nerveux. Que faisait donc son pere? Il n'etait pas encore assez a l'aise pour traiter les seigneurs correctement. Ca lui prendrait des années, et il devait commencer des maintenant.

Non!!
je viens de voir à l'instant mon intendant tomber lourdement. Le sang coule petit à petit de sa tête. J'accours vers lui

Intendant Warzar, reveilliez vous! Non, bougez! BOUGEZ !!
Je ne puis supporter plus longtemps cette scene. Tout etre immobile est mort,et je refuse qu'il meurt. Mon stress a dispartu, je prends mon intendant, je le lève et le secoue violament.

Intendant, vous n'etes pas immobile, VOUS N'ETES PAS IMMOBILE !!!


A ce moment précis, j'entends des gémissements de la part de Warzar
Il est vivant !!

Edit HRP: hé bé, ca se viot que ca fait longtemps que j'ai po fais de RP ...

Voyant que c'était le cas, il sortit une gourde. Soulevant la tête de l'homme, il porta la gouvre à ses lèvres et y versa une gorgée de la liqueur Aevenspeer... Une liqueur réputée pour tuer la vermine aussi facilement qu'elle monte à la tête.
[hrp : une sorte d'absinthe ^_^]

Pouaaaaaaaaaah !

Le grand homme crachait cet espèce d'immondisse liquide, et dans un même mouvement, frappait assez violemment Hypos, sans le vouloir.

Hypos résista, non sans heurt, mais le gaillard ne tombait pas si facilement.

Excusez-moi, seigneur !

Warzar se retrouvait à la vie. Pour fêter cela, il prit le bras du fironkois qui venait de lui sauver la vie et entreprit une danse avec lui.

Au bout de quelques secondes, Warzar s'arrêtai.

Que c'est mort ici !

Il s'arrête alors sur son compagnon de danse

N'êtes-vous pas le fils de ... mais oui ! Quand prenez-vous les commandes de votre cité ?

Se relevant
"Hé bien... Les histoires qu'on raconte sur ces Fironkois sont bien loin de la réalité ! Que voilà de bien étranges gens... Pas désagréables au demeurant... Un peu vifs, peut-être.
Il but une longue rasade à sa gourde, puis son regard se posa sur Cassius.
Tu ressembles à l'homme, là bas... Il est de tes parents ?

Rougissant sous le regard de ses ainés:

"Oui, c'est mon pere. Avisant la presente inactivité de son pere -ou plutot la tendance a s'imbiber de biere- Il semble inocupé. Me permettrez vous d'aller le querir? Il a plus l'experience de la diplomatie que moi."

Incéssamment sous peu mon seigneur.
Je suis heureux je vous voir encore vous mouvoir comme tout être vivant qui se respecte. Ne regardez point ces lieux de dépravés : que d'immobilité, j'en suis dégouté.

je ressens ma main trembler. Je prends mon épée en main esperant que cela va me calmer une fois encore

Dansons un peu monseigneur, dansons pour chasser l'immobilité de ces lieux, cela deviendra vie ou cela deviendra sans les Fironkois!

A Cassius :
Non, non, ce ne sera pas la peine... Je l'ai déjà "rencontré". Peut-être un autre jour...
Dis-moi, tu étudies pour devenir diplomate ? Je te vois parler aux gens sans boire quoi que ce soit...
En souriant.
La sobriété aide à parlementer...
...L'ivresse aussi. Quand les autres sont souls. Celà te servira peut-être un jour.

Le regard allant de l'homme tremblant à son epée, le jeune espera ne pas se meprendre sur le sens de la "danse" du Fironkois."Reprends-toi, pense aux conseils de pere" se dit-il

"je vous remerci, mais je dois decliner l'offre"

Ah...Pensez bien ma déception. Je trouve fort sympathique, dans notre contrée, dansez avec une personne cela veut insuiner faire confiance, ou simplement être heureux.

Ah ... Voila ce qu'il le bloque, il regarde dans la direction de ma main. Serait ce un émasculé ? Non, ce n'est pas possible. Un cliquetis montent jusqu'a mes oreilles. je baisse la tete, mon épée tremble dans mon étui. Je ne puis plus maitriser ma satanée main. Quelle monde épouvantable.
Lachant l'épée, je la dissimule derriere mon dos

Regardant le seigneur Hypos.

"En general oui, mais mon pere tiens a ce qu'hors de nos mur je boive moderement. Pour lui, je dois faire honneur aux mieun et sa voix hesita il semble a mon pere que je soit un peu jeune pour "boire en honorant This" plus que de raison..."

"Mais pour repondre a votre question, j'etudie pour suivre la voie de mon pere. Je viens de finir mon service, et je dois maintenant apprendre a parler a ceux qui seront un jour mes pairs."

Au fironkois, et voyant les efforts de celui-ci pour calmer ses tremblements

"He bien, reprit-il timidement j'ai peu etre decliné l'offre trop vite... Comment faites vous?"

Me voila ravi! Il y a plusieurs niveaux de danses. Certains sont pour une grande amitié, d'autre exécuté avec leur conjoint. Mais celle que nous allons faire va avoir pour thème une premiere rencontre avec un inconnu.

Je lui montre notre danse, les sauts, les cabrioles, les chants. Au même moment, Warzar prit le rythme et dansa avec moi. Tous deux, comme un seul homme, nous prenons des objets inanimés, nous les bougeons de maniere à ce qu'il ressemble à la vie...Quelle bon moment! [/i]

Cassius blemit en regardant le fironkois. Les Kandrasiens de sa cité natale sont enjoués, mais rien dans leurs danses ne ressemblait a ce qu'il voyait. L'homme tournait, pirouettais tout en saisissant des objets suivant une logique qui depassait l'entendement du jeune homme. Deglutissant peniblement, et apres avoir fait une priere a tous ses Dieux pour ne pas froisser l'homme qui, si il avait bien compris, etait un Intendant, Cassius entrepris de l'imiter

"Ô This, murmura-t'il pour lui meme"

Force de danse, Warzar s'égaillait alors tant qu'il fit oublier l'épisode passé où il faillit trépasser. Entre deux pas, il confia à l'Assemblée :

Messires, je pense qu'il est temps que je me retire. Je vous souhaite une bien bonne journée.

A York

N'oubliez pas monseigneur vos obligations dans votre cité, mais prenez du bon temps, profitez de la danse avec nos amis.

Il partit.

La porte de l'auberge s'ouvrit dans un grand vacarme, alors qu'une dizaine d'hommes en armes portant les livrées pourpre et sable de la Gramée fit son entrée. A leur tête, se dressait fièrement une jeune fille plutôt petite et frêle à côté de ces soldats de métier, habillée de vêtements pratiques clairement masculins. Elle balaya la pièce de son regard vert pétillant, et quelques murmures naquirent dans les coins de la salle alors que tous pouvaient voir la couleur rousse de ses cheveux courts, dont les légendes prétendaient que c'était le signe de la sorcellerie. Soudain, la damoiselle parla d'une voix claire et forte, ses mains placées sur sa taille comme si elle défiait le monde entier par sa présence.

- Que la bière coule à flots et se déverse dans les marais, car la Pucelle de Shambressan est parmi vous ! Aubergiste ! Tranchez les futs et apportez les chopes, les hommes de la Gramée ont soif !

Un hochement de tête suivit ces paroles, et son escorte se mit alors en branle, suivant leur maîtresse vers un groupement de tables au centre de l'auberge. Les quelques personnes qui s'y trouvaient déguerpirent rapidement pour leur laisser la place, car tout le monde savait que se trouver près d'une sorcière de la Gramée porte malheur...

Ragan observait les nouveaux venu entre ses yeux etirés. Il etait assez peu frequent de rencontrer des Grameens. Ou alors peut-etre etait-ce les autres peuples qui evitaient de s'y frotter? Il sourit pour lui meme. Il etait sur le point d'accepter quelque chose à boire de la part d'une Grameenne, une "empoisonneuses de Gramée " comme on les appelait. Allons, decouvrons ce que ces Grameens ont a offrir.

"Salut a vous, Dame de Gramée, Dit il en s'approchant , Je me presente, Ragan, de Kandrasie. Puis-je me joindre a vous?"