L'auberge selon York

Avec un sourire entendu, York suivit du regard le départ de son chef, puis, alla vers la femme aux dix garde

Vos jours sont ils comptés belle dame ? Pourquoi tant de garde ? je me présente, York de Fironk. Votre entrée est je trouve très théatrale. Toute mes félicitations, vous avez gagnez un très bon public en ces lieux.

Souriant à la jeune femme, York ne comprit pas pourquoi tout le monde le regarder d'un air quasi horrifié. Aurait il parlé a la plus dangereuse des femmes ? Celle qui vous rend immobile pour l'éternité ?

Les graméens s'installèrent et commencèrent à bavarder et à plaisanter entre eux comme si de rien n'était, lorsque le sieur Ragan s'approcha de la table de leur maîtresse et lui adressa la parole. Les hommes des marais froncèrent peu à peu les sourcils alors que le silence s'installa, tous observant le nouveau venu avec leur regard sombre.

Quant à l'intéressée, elle semblait surprise que quelqu'un lui adressait la parole, clignant des yeux alors qu'elle levait la tête vers l'étranger. Puis, un sourire narquois se dessina sur ses lèvres alors qu'elle lui fit face, assise tranquillement sur sa chaise.

- Tiens donc ? En voilà un qui n'a pas froid aux yeux !

C'est alors que le fironkois s'approcha et prit la parole, attirant l'attention de la graméenne.

- Mais que vois-je ? Y aurait-il plus de courage en cette auberge que dans une chapelle gaédienne ? Elle rit alors sans retenue, croisant les bras, pendant que ses soldats se détendirent peu à peu. A moins que l'ignorance ne guide vos pieds secs ? Prenez garde à ce qu'ils ne soient pas avalés par les marais ! Mais peu importe qui vous êtes, j'apprécie les hommes comme vous ! Installez vous donc et que la bière coule à flots !

A ces mots, elle frappa vigoureusement sur la table de sa main gauche, suivi par les cris de joie de son escorte, pendant que l'aubergiste s'activait à remplir les chopes.

Le sourire de Ragan repondit a celui de la dame.

"Ne vous souciez pas de Gaed. Pour nos chers Gaediens, nous sommes entre païens."

Il considera brievement la tablée

"Une Grameenne, un Fironkois et un Kandrasien buvant ensemble... Interressante tablée. Mais dites moi, ma Dame, comment se porte vos contrées? Vous etes la premiere Grameene que je croise en ces lieux."

Puis, saisissant sa biere, il rajouta: "A la votre, messeigneurs, et que nos Dieux respectifs benissent cette tablée."

Apres une rasade, il reposa sa chope et attendit des nouvelles des lointaines terres des Grameens.

Discretement, York regarda ses pieds, ils sont secs. Il ne comprend pas ce que cette femme vantarde veut dire... Serait-ce des menaces.

Merci pour l'invitation dame mais je préfère rester debout... Etre assis pour nous est une position...désagréable dirais-je.
Vous m'avez toujours pas répondu. Etes vous en danger ? Et sachez que mon ignorance ne demande qu'a etre comblé par le savoir. L'avez vous ?

Un galop de chevaux martellant les pavés à l'extérieur, des cliquetis de metal et des petit cris d'encouragement pour pousser les monture à aller plus vite tels sont les premiers bruits que trainent avec eux les 5 loups. Puis les chevaux s'arréte et des rire éclates se dirigeant vers la porte qui s'ouvre sur Araksis d'Aevenspir et de ses 4 généraux mercenair. Un homme portant deux vestes de laine superposées l'une sur l'autre, celle du dessus teinte en rouge, autour de ses poignés des larges piéce de cuir son nouées grace a des fines cordelette de tendon, une barbe de deux jour ornant son visage, autour du cou un collier portant des griffes et crocs de loup, et de grande botte de cuir goudronées, le pantallon et fait de toile grossiére, sur le devant de sa chemise une piéce de cuir à était cousu portant les runes d'Aevenspir tel est l'apparence d'Araksis le chef de meute. Cette fois il a pris soin de s'armé son épée au clair du sang dégouline de celle-ci dans son autre main une lance recourbé taché elle aussi, les 4 hommes avec lui ressemble plus a des brigands dangeureux qu'a d'honnéte seigneur, armée de la méme maniére que le chef, leur sabre son quand à eux rengainé

Il fixe tous le monde droit dans les yeux l'adrénaline du combat récent contre des brigands n'est pas encore retombé et c'est un sourir satisfait qui orne son visage, malgrés cette atitude "amical" les armes tiré et dégoulinantes refroidissent l'ambiance

- Quel haine ! Déclare t-il fortement. D'honnéte homme ne peuvent donc plus se déplacer tranquilement sans que des brigands attentent à leur vie ? Un éclat de rire de la part des 4 autres hommes. Heuresement nous somme encore la pour leur rapeller les bonnes manière. Bien mes frère le combat fut facile mais vous ne refuserez pas un peu de liqueur de mon propre tonneau, non ? Aclamation des 4 hommes qui tendent des verres pris rapidement sur le comptoir. Aller montrons nous corrects ne déclenchés pas de bagarre surtout et n'insultez personne ... le premiers qui contredira cette ordre finira avec sa tête au bout de ma vougue Contre toute attente éclats de rire des 4 hommes apparement ce passage fait référence à une blague passée

La garce rousse leva sa chope en même temps que celle du kandrasien, son sourire toujours pendu à ses lèvres.

- Tiens donc, vous êtes de Kandrasie ? Je me disais bien aussi...mais cela m'étonne que vous vous intéressez aux marais ! Ce serait bien trop salissant pour vos armures rutilantes, vous ne croyez pas ?

Quelques rires de ses hommes éclatèrent à ces mots. Puis, elle fronça les sourcils, regardant le fironkois droit dans les yeux.

- Vous ne voulez pas vous asseoir ? A votre guise ! Mais j'ai entendu dire qu'à force de rester debout, l'on devient raide comme un échassier des marais...ça doit être embêtant pour un fironkois !

Elle but une rasade de bière avant de reposer sa chope, continuant à parler.

- Enfin ! Cela vous regarde, après tout ! Quant à mon escorte, il faut bien cela pour accompagner une frêle jeune fille sans défense ! Vous n'ignorez pas que les routes sont peu sûres, et même la réputation de la Gramée ne saurait dissuader les plus coriaces des brigands !

Ragan froncat les sourcil devant l'agressivité affiché de la Dame. Pourtant, il s'enteta, cherchant a comprendre les Hommes des marais.

"Où donc voyez vous une armure, ma dame? Je suis un prince marchand, et hors des appel aux armes pour defendre nos terres, j'evite ces attributs guerriers, malpratique et souvent malodorant. Quand a la "frele jeune fille", la fouet de sa langue pourrait aisement proteger sa vertue."

Il sourit et se detendit. Il allait bientot savoir si les Grameens meritait qu'on chercha a les connaitre...

Noraya rit de nouveau aux mots du kandrasien alors que l'ambiance était à la plaisanterie parmi ses hommes; les hommes des marais étaient tous détendus et savouraient la bière de l'auberge, agissant comme si leur dame n'était pas présente. Cette dernière ne paraissait pas s'en soucier le moins du monde et adressa un regard pétillant au sieur Ragan alors qu'elle parla de nouveau.

- Vous savez parler, à ce que je vois ! Mais les mots parfumés ne parviennent jamais à masquer l'odeur des marécages, une fois que vos pieds s'y sont plongés ! Si l'on me surnomme la Fougueuse Pucelle de Shambressan, ce n'est pas pour rien, sachez-le !

Elle but encore une rasade avant de continuer sur un ton plus calme.

- La Gramée n'est point un endroit auquel on s'intéresse sans raisons, kandrasien. La plupart des gens nous fuient comme la peste, encore plus lorsqu'ils croisent une sorcière aux cheveux roux ! Un sourire mesquin se dessina sur ses lèvres. Vous même, vous devez le savoir, n'est-ce pas ? Mais peu importe ! Ce qui se passe dans les marais ne concerne que les gens qui sont assez tenaces pour y vivre. Ce n'est pas chose facile, mais je suis encore là, et mes hommes aussi ! C'est déjà ça de bon à savoir, vous ne trouvez pas ?

La dame s'echauffait. Elle semblait etre tres fier des conditions de vie difficiles de son peuple. Et a voir ses suivants, celles ci ne permettaient qu'au plus forts de survivre. Souriant a l'evocation de la "sorcière aux cheveux roux", Ragan poursuivit:

"Effectivement, vos gens ont la reputation d'etre...heum... Difficiles. Mais je ne m'interresse pas a votre terre sans raison. Tout d'abord, nous arrivons en des temps d'echanges massifs entre les peuples. Je cherche juste a savoir qui sont vraiment les gens qui nous entourent. Ensuite, et n'y voyez qu'un atavisme de mon passé de marchand, vos potion peuvent etre interressante"

Il eut un sourire a la fois amusé et gourmant. Cette jeune dame avait de la repartie.

La jeune fille fronça les sourcils à la mention des potions, se penchant plus en avant alors qu'elle reprit la parole.

- Qu'est-ce que vous insinuez, kandrasien ?

Alors qu'elle attendit sa réponse, les doigts de sa main droite tambourinaient sur le bois de la table.

Un homme entra. Sa tunique etait marquée du symbole de Ris, l'identifiant comme un habitant de Yoderis, la cité de Ragan. Il rejoignit son seigneur et lui murmura son message. Ragan reprit:

"Je n'insinuais rien, jeune Dame. Je suis juste un marchand, interressé par de nouveaux produits. N'y voyez nul insinuation. Mais je dois vous laissez, les devoir de ma charge me rappele. Passez une bonne soirée, vous et vos hommes."

Il la salua poliment, et s'en fut, son homme a sa suite.

York maudit cette femme, maudit ce quelle représente : orgeuil, richesse dès la naissance, elle ne mérite rien

Je suis désolé de vous interompre dans votre discussion, mais je pense qu'il est temps pour moi de partir. Mes hommes m'attendent pour une passassion de pouvoir et je dois commencer la recontruction de la ville...

Seigneur, Dame, bien à vous.
Baissant la tête rapidement, York se retourna est parti d'un air militaire, droit, main tremblante accroché à son épée.

Noraya sembla contrariée pendant un bref moment, puis haussa les épaules.

- A votre guise ! Puis levant sa chope vide, criant d'une voix bien forte; Holà, aubergiste ! Dois-je remplir ma chope avec l'eau des marais pour étancher ma soif ?

L'ambiance était à la rigolade, et le départ du fironkois et du kandrasien sembla bien vite oublié.

L'Aevenspeer ria en entendant la fiertée de mettait la graménnes sur son titre de "fougeuse pucelle"

Il dit tous pas à ses hommes

-Les pucelles sont considérés comme pur les gars vous pouvez vous amusez avec, bien sur il y'a ses quelque "gardes" mais rien de dangeureux pour nous pas vrai Déja les loups commençait à retrousser les babines, la main sur la garde de leur lame. Mais Araksis leur fit signe d'arréter. Ce n'est pas le moment de nous faire des ennemis, il vaut mieu qu'elle nous donne son or en employeuse.

Aki des loups était là depuis bien longtemps mais personne ne l'avait remarqué .Il s'adressa à Araksis :

Et bien sire ,j'aimerais un jour venir chez vous pour voir vos bêtes et votre cohabitation !

-Mais bien sur tant que ce n'est pas pour prendre nos terrain de chasse et si vous tenez la ligueur Aevenspeer. Nous serons heureux de faire un peu plus connaissance avec vous même si votre politesse à quelque chose d'un peu faux nous ferons avec Il sourit poliment visiblement il proposait au seigneur une main tendu vers une certaine "entente"

Le seigneur apprécia

Je vous remercie .

"Ha ! Un Kandrasien qui sert la main à un des mes meilleurs seigneurs ! Retire ta main, Araksis ! Tu vas la souiller de la sueur sécrétée par ce cloporte trouillard...
Hypos venait d'entrer derrière Araksis. Il partit d'un grand éclat de rire qui se termina vite lorsque son regard se posa à nouveau sur Aki des Loups.
"Alors, Kandrasien ? Il me semble que vos gens n'aiment pas ce que nous représentons... Seriez-vous un traitre à votre peuple ?"

Aki était étonné mais il sourrit à Hypos

Moi un traitre ? C'est mon nouvel intendant lui même qui m'a accepté.

Je ne suis natif d'aucun pays connu sur une carte puisque je ne sais pas d'ou je viens !
Je connais particuliérement bien les loups donc j'ai voulu sympahtiser avec lui jusqu'au moment ou vous avez fait éruption dans notre discution.

Je n'apprécie point cela ,ce n'était point une action de traitrise, je connais par de là le monde beaucoup de gens de différents pays et contrées .

Je suis en Kandrasie depuis peu de temps mais je suis heureux de mon choix car quand je pense que j'ai hésité à chercher asile en Aevenspeer ...

Un homme comme Araksis mériterait bien plus que vous de gouverner vos terres.


Il décida donc de tendre à nouveau la main vers Araksis

Je vous le répéte ce n'est point une alliance mais un lien d'amitié.

Cette fois ci Araksis ne tendit pas la main

-Ma meute à besoin des terres du seigneur Hypos. Je ne trahirai pas mon serment et je lui obéit. Désolé.

Aki se douté de la réaction de araksis

Un chef de meute ne peut se faire dominer sinon s'est la mort assuré !

Mais faites ce que bon vous semble ,je suis seulement déçu de ne point venir voir votre cité mais j'espére que lorsque votre nouveau chef de meute n'aura point de probléme avec moi et ma nouvel patrie nous pourrons faire comme cela nous semble .

"Je ne vous donnais point d'ordre, Araksis. C'était-là un conseil, voyez-vous, on ne peut vraiment faire confiance à un Kandrasien, lorsque l'on vient du nord comme nous."
Se tournant à nouveau vers Aki :
"Je ne domine pas le seigneur Araksis. Je suis son Intendant, et il écoute mes conseils de lui-même. Personne ne le force à obéir, il se plait en Aevenspir, et je le comprend. Quand à dire que je ne suis pas disposé à traiter avec votre peuple... Tant qu'il paye, celà me convient. Mais pas plus, ça non !"