Texte de Yoyo qui a besoin d'un avis ... Urgent

CHAPITRE I

Autant dire que devant toi je m’ennuie dorénavant. Autant dire que je suis devant toi parce que je n’ai que ça à faire. Autant dire que je voudrais t’oublier le plus vite possible. Pourquoi d’un coup tant d’animosité débité a ce rythme ? Je ne puis répondre à cette question. Ce que je peux faire, c’est d’en poser une autre : Es tu capable de donner de l’amour et du bonheur à une personne qui ne te donne que son indifférence ? Ce n’est peut être pas une réponse satisfaisante pour toi, mais pour moi cela m’aide. A quoi ? Arrête donc de me poser des questions…Alors quoi, tu ne parles plus ? T’ais-je surpris, effrayé, froissé peut être ? Arrête s’il te plait, et part maintenant, oublie moi comme je t’oublierais. Laisse moi, laisse moi seule.

Une femme avec qui vous vous projetiez dans l’avenir vous dit de telle chose, ça vous démolit. Ca vous fauche comme une voiture. Et elle m’a fauché, toute mon humanité, toute ma joie. J’ai du mal à respirer, j’ai mal au ventre, je sens mon cœur battre la chamade, je ne fais pourtant rien, je transpire, je me sens mal. Je me laisse tomber de coté, ma vision se trouble, je n’entends plus rien à part le rythme effréné de mon cœur. Le mur m’arrête dans mon élan. Cela fait combien de temps que j’étais avec elle déjà ? Quelques années au moins, toutes aussi pleines d’amour et de bonheur. Pourquoi m’a-t-elle dit ça ? Qu’ais-je fais ? Je dois partir, elle ne doit pas me voir dans cet état. Je me retourne, et pars loin de cette porte où elle se trouve, loin de cet appartement, loin de cet étage, loin de ce bâtiment, loin de cette rue où je l’ais rencontré, loin de cette ville où j’ai vécu avec elle, loin de cette vie. Mes pensées fusent de-ci, de-là. Tout est devenu confusion. Les sons, les images, mes pensées. J’ignore si ce que j’ai vécu ne sont que mes songes ou si mes songes sont en fait mes souvenirs. Je suis perdu. Tout ce que je sais, c’est que je suis parti de devant elle, que je suis en train de marcher dans la rue, encor et encore sans m’arrêter. Les voitures, les passants, les oiseaux ou tout autres bruits environnants se sont estompé. Je ne vois et entends que mes pieds frappant le bitume, le bruit qui en résulte et mon cœur qui bat avec un rythme des plus irréguliers et des plus douloureux.
La nuit est tombée. J’ignore pourquoi, je décide de lever mes yeux du sol. Mais … Où suis-je ? Je suis perdu. Je ne comprends plus rien, il faut me concentrer, qui suis-je ? Où suis-je ? Pourquoi m’a-t-elle quitté ? STOP. Il faut que je me calme, il faut que je m…

Hé toi, t’as pas une clope s’te plait ?

La voix appartient à un homme : elle est forte, cassée, proche de moi. J’entends son souffle. Je ne me retourne pas. Je n’ais envie de voir personne. Personne, même elle. Il me faut réfléchir calmement à tout ça. Je commence à avoir mal à la tête. Une pointe désagréable sur le coté, qui vous fait arrêter toutes activités tellement que la douleur vous surprend, comme si une aiguille s’était enfoncé dans votre chair. Que me veut-il déjà ? Ah oui, une cigarette. Je lui réponds que je ne fume pas. Une phrase qui ressemble à quelques mots prêt à ceci : Euh, non, je n’ai pas ça. Désolé. Qu’il parte maintenant. S’il vous plait, faites qu’il parte. Laissez moi tranquille, Il faut que je …

Ah … Et t’as pas l’heure s’te plait ? Hé ho regarde moi quand je te parle. [I]

Il faut que j’aille m’asseoir quelque part. Pour réfléchir à tout ça. Mon mal de tête s’accentue. La douleur augmente, la petite aiguille devient un doigt. Je Un léger bruit métallique lointain, très lointain. Une sorte de couteau sortant de son étui. Couteau ?

[I] Hé ho mec, retourne toi maintenant. Tu m’écoutes ? Retourne toi, file moi ce que t’as, ton pognon, ton portable, ton portefeuille. Allez !! Dépêche sinon je te plante moi !! Rien à péter de toi, aller !!!

Laisse moi tranquille s’il te plait. J’ai…j’ai rien, pars maintenant. Je suis faible, tellement faible. Je l’entends parler, ou crier, je ne sais pas. Je ne veux pas me retourner, je veux être seul, est-ce si difficile ? Et puis, que me veut-il ? Tout ce que je sais à ce moment précis, c’est que je l’aimais. Elle était mon cœur qui battait, mon sang qui coulait dans mes veines. Elle était tout ce que j’avais. Tout autour de moi, pouvait s’effondrer, la famille, le travail, les amis, elle n’avait qu’à entrouvrir ses bras pour tout reconstruire. Maintenant, je ne suis plus rien.

Tu te fous de ma gueule ? Hé ! File moi ton pognon ! Dépêche !!

Non, je ne te donnerai rien. Je n’ai rien pour toi. Va-t-en s’il te plait. Maintenant. Laisse moi tranquille Lui dis-je d’une voix lasse et monotone. J’avais envie de lui dire vas-y, tue moi si tu le souhaite. Mais je me suis arrêté à temps. Je ne suis qu’une coquille vide maintenant, plus rien. Je ne suis qu’un être qui est sur le point de mourir car on lui a volé son âme. Je tombe à la renverse…L’inconnu m’a poussé et je suis tombé à la reverse. Mes jambes ne me tiennent plus debout, je suis trop faible, bien trop faible.

Toi, tu ne sais pas sur qui t’es tombé hein ? Tu vas voir si t’as pas de pognon. Il rangea son arme Il ne s’en était pas servi jusqu’alors. Je suis à terre. Je ne sens plus rien, ses coups de pied dans mon ventre, dans mon foie et dans mes cotes ne me touche plus. Je n’appellerais pas ça de la douleur mais plutôt une sorte de … sensation froide et apaisante. Je sens les gravillons s’enfonçant dans ma joue. Qu’il me tue, oui, qu’il le fasse. Tout ceci n’a plus d’importance. Les coups ont cessé. J’entends un rire gras et caverneux. J’ignore où je suis. Je ne sais pas si tout ceci est le fait de mon imagination. J’ignore combien de temps je suis étalé inerte par terre. Je vois un pied. Ou plutôt une chaussure, noire, en cuir : une ranger.

Toujours rien pour moi ? Crève …

La ranger disparaît de mon champ de vision. Elle réapparaît durant quelques fractions de secondes et presque immédiatement, je ressens cette douce sensation froide et apaisante sur toute ma figure, mon cou. J’ai froid, et pourtant je suis en sueur. Cette sueur couvre chaque parcelle de ma peau. Je rouvre les yeux et vois le ciel. Il est rempli de nuages gris plus foncés les uns que les autres. Je pose la main sur ma figure en sueur. Non, ce n’est pas de la sueur, elle n’a pas cette texture collante et visqueuse. Je regarde ma main : elle est rouge. Non en effet, ce n’est pas de la sueur. Ma peau transpire ma vie petit à petit. Je referme les yeux. J’ai froid, tellement froid. J’entends une voix lointaine, très lointaine.

Mon dieu !! Monsieur, vous m’entendez ?? Monsieur ?!!? Hé, prends mon sac, vite !! Mon portable, non dans l’autre poche ! Celle de devant oui. Appelle les pompiers dépêche toi… Monsieur, vous m’entendez ? Monsieuuuuuuur…

J’entrouvre les yeux. Il fait terriblement froid et sombre. Je ne vois que quelques ombres s’activant autour de moi. De ces mouvements s’extirpent des murmures, gargouillis et bruit. Ces ombres seraient ils des hommes qui essaient de me parler ou seulement mon imagination ? Je tremble, je me crispe, ma respiration de bloque. Ma vision sombre définitivement dans la nuit noire. J’arrive en enfer ou au paradis ? Qu’importe.

Je ne ressens plus mon corps, plus ma respiration. Ma chair est comme une plaque de marbre. Mes mains ne répondent pas, mes yeux refusent de s’ouvrir, ma voix reste silencieuse. La seule partie de mon corps qui est encore opérationnel est mon esprit. Où suis-je ? Que m’arrive t il ? Je ne me souviens de rien. Suis-je vivant ou mort ? Je ne sais pas. Je suis peut être trop prétentieux d’affirmer que mon esprit a encore toutes ses capacités étant donné que je suis incapable de répondre à la plus simples des questions. Peut être est-ce ça d’être mort : Dans la nuit seul avec ses pensées, divaguant des siècles et des siècles durant. En moi je ressens une force, dangereuse, malsaine, elle me fait peur car je sais qu’elle peut me surpasser et me contrôler. Un bruit traverse mes idées. Périodique, aigu, pointu. J’ignore ce que c’est. Si mon corps serait influencé par mes émotions comme un être normal, il se crisperait de peur. Peur de découvrir où je suis. A quoi pensais-je avant d’être la ? Qui étais-je ? Je me souviens plus. Et pourquoi tant que questions ? Raahh, je suis perdu.
Le bruit s’intensifie, il devient plus rapide, plus erratique. Quelques fois même, je peux distinguer deux impulsions distingues très proches l’une de l’autre. Bip bip, Bip … Bip bip bip … Bip… Je ressens de l’agitation autour de moi. J’ignore encore pourquoi, mais je sais que je ne suis pas mort. Je sais aussi que je regrette de ne pas l’être.

Il va encore se réveiller je sens… Préparez vous, il pourrait faire encore comme la dernière fois. Vous êtes tous bien prêt ? Préparez la camisole au cas où, et aussi une bonne dose de calmant…Attention ! Il bouge…

J’entends, je sens mon corps, ressens des odeurs. Non je ne suis pas mort. J’écoute calmement ma respiration qui devient de plus en plus forte, de plus en plus rapide. J’ouvre les yeux. Avec plaisir, je vois mon corps convulser. Je vois ce qu’il est capable, en se jetant, se pliant, se détendant contre des personnes voulant me bloquer. J’entends ma voix hurler de toutes ses forces. Et moi, esprit incapable de maîtriser son propre corps, je vois, ressens et entends cette scène, ce stress, cette violence, avec un calme froid et reposé.

Monsieur !! Calmez vous, tout va bien. Respirez calmement. Tout va bien se passer…

Plus mon corps se détend, plus la douleur me serre le coeur. La douleur est aigu, forte et continue.

Content de vous revoir. Nous craignons que nous vous ayons perdu. Quel est votre nom monsieur ?

J’entends une voix. Je regarde dans les alentours et remarque distinctement quatre ou cinq silhouettes. Toutes vêtues de blanc, elles me regardent intensément. Je réfléchis quelques secondes pour me demander si je les avais déjà vu sans succès.

Monsieur ? Vous m’entendez ? Vous me comprenez ? Votre nom Monsieur, il me faut votre nom…

Mon nom ? Quel est mon nom déjà… Sourcils froncés, je fouille dans ma mémoire qui reste désespérément vide. Oui, je me souviens, ma vie, ma famille, mon nom, elle…Elle m’a quitté…

Mon nom est Jéré…

Levant prestement la main, l’homme me coupa la parole.

Je sais tout ça monsieur, vous nous l’avez déjà dis la dernière fois, lors de votre dernier réveil.

Comme un fort coup de point dans le ventre, mon souffle fut coupé. Ce n’est pas mon nom ? Mais qu’est ce que ça veut dire ?

Qu…quoi ?? Appeler ma copine… Tenez son numéro…

Il s’approcha rapidement vers moi, presque violement.

Nous savons déjà tout ceci monsieur. Le numéro ne correspond à aucun numéro de mobile connu, nous avons vérifié. Votre nom et prénom n’existent pas. Le nom de votre n’existe pas. Alors je réitère ma question : Qui êtes vous monsieur ?

Je n’ais pas de nom, pas d’amis, pas de famille, personne. Je suis un inconnu pour les autre et pour moi même. Durant quelques minutes, les hommes et femmes qui se trouvent en face me prouvent que tous mes souvenirs que j’ai – si peut sont ils – sont erronés. J’ignore encore qui sont ils. Ils me regardent, m’épient patiemment et note tout ce que je fais. Aucune émotion de leurs parts, de leurs actes. J’ignore que faire…Je suis perdu, une femme qui n’a jamais existé m’a pris mon cœur, un homme que j’ai jamais rencontré m’a fracassé le crâne et m’a tué. Avant que la folie me prenne, que la déraison m’absorbe dans sa tumultueuse descente en enfer

Qui êtes vous ? Où sommes nous ? Où m’avez trouvé ? Dis-je d’une voix dont j’aurais douté être la mienne…

Nous ne pouvons pas le dire. Nos ordres sont clairs : ne répondre pour le moment à aucune de vos questions… Les réponses viendront peut être plus tard. Me répondis un homme au fond de la salle. Je ne l’avais pas remarqué. Plus grand que tous les autres rats qui me tournaient autour, des épaules carrées, il ne ressemble pas à un docteur. Dormez maintenant. Vous devez vous reposez. Sans dire un mot, il prit une seringue. Le liquide qui se trouvait était blanchâtre, pâle. Il serra mon bras et la planta. Quelques secondes à peine plus tard, je ressens un grand froid me prendre le bras. Ce n’est pas une douleur, ni une agression, plutôt une sensation douce et calme. Ca monte, doucement, très doucement. Je ne ressens plus mon bras, comme si mon système nerveux aurait oublié cette partie du corps. Mon bien être soudain me détends et me fait oublier tous mes doutes, mes douleurs. Posant la tête contre mon oreiller, je les entends, au loin … Mon esprit commence à se brouiller. Un terrible envie de sourire me prends, je tourne la tête et me voit dans une grande glace : Je suis encore qu’un adolescent. Et moi qui croyais avoir une femme, un appartement. Je suis sur que j’habite encore chez mes parents.

CHAPITRE II

Vois tu mon ami que je suis en train de mourir ? Vois tu que je me meurt ? Ne vois tu pas mon état ? Je suis fatigué et pourtant je ne fais rien d’extraordinaire. En fait ma vie me fatigue.
Tant de répétition, tant de monotonie que je ne peux plus le supporter.
Mon sang est bâtard, quelque chose en moi de malsain et de mauvais coule dans mes veines. Je ne suis pas comme les autres personnes fourmillant autour de moi, je suis autre. Je n’arrive pas à définir ma maladie incurable.
Le dos courbé, je parle, je souris, je fais croire aux humains que je vis, mais je me meurs, petit à petit. La désespérance est mon virus, la mélancolie et la solitude sont mes seuls amis.
Quelle sera la dernière chose que je verrais avant de mourir ? Avant de fermer pour la dernière fois mes yeux ? Avant d’expirer une ultime fois ? Q’importe. La mort ne sera qu’un répit bien mérité jusqu'à ma prochaine vie.

Devant ces mots, je reste immobile. J’attends que l’inspiration me vienne. En vain. Certaines fois une page trop blanche ou trop gribouiller de mots et de corrections me fait trop peur pour que je puisse continuer. Aujourd’hui, je n’ais pas avancer, j’ai écris cette dizaine de ligne. Elle n’a rien à voir avec mon histoire, rien avoir avec mon univers, mais je suis sur pouvoir en faire quelque chose pour un prochain texte. Je décide de sortir pour me dégourdir les jambes. Je prends un stylo et ce bout de papier où qu’a ou l’envie d’écrire la suite de cette épopée la plus atypique que je suis en train d’écrire.
Cela fait faire combien de temps que je travaille sur celui la ? Quatre mois, quatre mois et demi, je ne sais plus. Tous les soirs, si la fatigue ne m’a pas couché sur le lit et me m’a pas fermé les yeux jusqu’au lendemain, je continue ce récit. Mais il me manque une chose de capitale. La pointe finale, les quelques lignes qui donneront sur mes feuilles le nom d’œuvre et non pas de texte. Mais je n’y arrive pas.
Une fin spectaculaire pour un conte spectaculaire, tout ceci serait trop beau. Et même si ce n’est pas un succès, qu’importe. Je fais ça pour moi, pour moi seul. Mon envie d’écrire m’empêche de fumer, m’empêche de manger. Quand j’ai envie d’écrire, je vis à chaque fois un moment exceptionnel, à chaque fois une expérience nouvelle. Ma vie est une répétition constante, je marche toujours au même endroit, dans ce bois près de ma résidence. Une rivière – bien qu’artificiel – la traverse. Quelques poissons s’y trouvent. J’ignore comment les personnes qui ont conçu ces fourrés ont fait pour rendre cet endroit si … naturel et comment ils ont fait pour que ces grands arbres verdoyants puisse survivre dans un tel lieu. Tout autour, la crasse, la pollution, le bruit, le manque d’eau. Et dans ce bois, la verdure, le calme, les oiseaux. Je devrais un jour rencontrer ces génies pour leur dire merci. Un banc se trouve en face d’un grand chêne vieux d’au moins deux cents ans - Chose encore inexplicable car cet endroit n’a été crée qu’il y a une dizaine d’année. Je m’assoie et une subite envie de dormir me prends. Je pose par terre mes notes et mon stylo. Et, pour la première fois de ma vie, je m’allonge sur ce banc. Je suis bien. Tout est calme, doux. Je suis serein. Un oiseau se pose sur le dossier. Il me regarde, penche nerveusement la tête de droite, puis de gauche et d’un coup d’aile pfft, il a disparu. Dans un souffle de plaisir, je ferme les yeux. Le vent souffle sur mon visage, il me berce…je m’endors.

J’ai froid, j’ai du m’endormir trop longtemps. Mais je suis bien, et heureux. Je pense que cette histoire va avoir une fine heureuse. Je vais écrire de manière à ce que l’homme retrouve sa femme, qu’elle l’aime, et qu’ils meurent heureux entourés de leurs enfants. Il doit faire nuit maintenant. J’ouvre les yeux doucement, sourire aux lèvres.

Calmez vous monsieur, tout va bien se passer. Respirez lentement, ayez confiance et tout ira bien.

On me prend par les bras et les jambes de manière à m’immobiliser. Qui sont ils ? Pourquoi m’ont-ils emmené ici ? Qu’ais-je fais ?

Nous n’arrivons de moi en moins à le calmer docteur. Tous nos essais pour que ces réveils soient moins difficiles ont échoué. Une femme derrière moi. Mais combien sont ils ? Que me veulent ils ? De quoi parle t elle ?
A grand coup de pied et de poing j’arrive à pivoter. Sur ma gauche je remarque une grande glace. Ce n’est pas mon visage, non. Ce n’est pas possible. Je ne me reconnais pas dans ce corps si jeune, si innocent…
Je me trouve dans mon histoire, je suis mon histoire, je ne comprends plus rien, que se passe t il ? Un grand homme me prends le bras et m’injecte je ne sais quelle produit. Mes yeux se ferme petit à petit. Un petit rectangle accroché sur sa veste, je vois son nom, « Beckett, chef de recherche ». Il s’appelle, et c’est lui le chef, Beckett. Je sombre dans l’inconscience.

Ecoutez, je sais bien que c’est lui qui l’a voulu, mais regardez le ! Ses rêves se mélange à sa réalité, si nous continuons ainsi, il va ne pas s’en remettre. Nous devions faire que trois injections, nous en sommes à la dixième, Beckett, il faut tout arrêter, notre opération est un échec.

Je refuse. Nous y sommes presque. Ses rêves nous parasitent simplement les données que nous voulons prendre. Imaginez si nous réussissons, imaginez le progrès dans les affaires de meurtres, viols et au…

Et imaginez que nous le perdions. Tout vient de lui. Conclusion de cette expérience : les songes dû à l’inconscient bloque nos systèmes qui devraient initialement s’accaparé et mettre dans une banque de donnés toute la vie d’un être humain. Nous ne nous pouvons pas extraire la vie d’un homme, le corps rejette les implants et les micros capteurs appliqués dans chaque injection.
Docteur Beckett, je sais que c’est trop fils et qu’il a confié sa vie entre vos mains, mais cela suffit, il est même peut être trop tard.

Je sais… J’ai trouvé une dernière configuration à tester. C’est notre dernière chance.

Docteur Beckett, vous ne m’écoutez pas, je vous dis que …

Suffit, allez préparez l’équipe, demain est notre jour de gloire.

Faisant semblant de dormir, j’écoute cette conversation sans sens pour moi. Je suis perdu, complètement perdu. Tout ce mélange en moi, ma femme, ma magnifique femme qui m’a laissé, mon agresseur qui m’a sauvagement tué, je m’endors dans un paradis superficiel dans un monde pseudo futuriste, et voila ou je me réveille : une salle grise avec une glace sur ma gauche, des machines aux bruits agaçants, des spécialistes en blouse blanche qui m’auscultent et écrivent je ne sais quelle remarque intéressante à mon sujet.
Je ne crois pas en Dieu, je n’ais jamais cru en dieu. Voila une certitude. Quelques soit mes personnalités que j’ai incarné ou rêvé ou qu’importe, je n’ais jamais rien cru à part aux choses que j’ai vu par démonstration claire et précise. Mais, aujourd’hui, exceptionnellement, j’ai envie de prier, à qui veut l’entendre, à qui veut m’écouter.
J’ouvre les yeux et vois l’homme au rectangle, Beckett, s’approcher de moi. Allez mon grand, une dernière fois. Son visage ressemble étrangement au mien. Il prit deux sangles et m’attacha la tête. Leurs odeurs me font penser au cuivre, épais, indestructible mais ceux là on quelque chose de plus : l’odeur de la peur est de la transpiration. Ce n’est pas la première fois que cette scène se passe, je le sais, je le sens, mais je n’ais aucun souvenir d’eux. Des marques d’ongles sont présentes sur ce siège et je devine que se sont les miens. Sortant d’un étui métallique brillant, il me montra une grande seringue avec un produit à l’intérieur, laiteux, blanc, opaque. Mais sa substance n’est pas celle du lait, beaucoup plus caoutchouteux, beaucoup plus gélatineux.

Ta création, mon fils, ta rédemption et ta gloire.

J'aime bien la 1ere partie, très facile à lire, fluide, un régal

Par contre ton deuxième post, je vois pas en quoi il est relié au premier? Jsuis ptet un imbécile après tout .

Pour conclure je prefère la première partie.

C'est POURRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRIS....

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"Mais pourquoi est-il aussi méchant? PARCEQUEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE VENGENCE"

Fallais dire mon image est jolie

Suoatiache a écrit:

C'est POURRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRIS....

Venant de toi, c'est incontestablement un compliment...

@Amilmand : Oké merci, en fait j'essaie pour la fun de changer completement de style, d'expliquer que tout ceci n'est qu'irréel, qu tous ce qui se trouve a u dessus n'est qu'une histoire dont l'auteur n'arrive pas trouver une fin...(pour le moment)

merci d'avoir lu ^^

euh.. York, tu sais qu'j't'aime bien mais là... c'est long beaucoup trop long pour moi...

désolé vieux

Freyr a écrit:

Et York se jeta du haut du pont...

...et fut sauver par la cousine d'Obi Wan Kenobi : Zobi Wén Kenobete

Ca sent le vécu York non? Surtout la réplique féminine

Mdr, j'aime bien la première partie, mais la deuxième ...

Araï a écrit:

Mdr, j'aime bien la première partie, mais la deuxième ...

Raaah, mais qu'est ce qu'elle a ma deuxieme partie ???
Non, plus serieusement, Pourquoi vous ne l'aimez pas ? Je n'ais pas posté mon texte pour savoir si ca vous plait ou non, simplement pour savoir pourquoi vous ne l'aimez pas (je savais que la seconde partie aller etre un fiasco, mais perso j'aime bien. Et tout le monde me dit le contraire, donc j'en profite ici de vous demandez le pourquoi et le comment ...)


Edit : sinon, on me dit relativement souvent ce que tu me dis pour mes textes. En fait, souvent on pense que je le pense vraiment, ou que c'est plutot une autobiograhie, et en fait pas du tout ^^

Heureusement que c'est pas une autobiographie. Je me rappelle comme ça de quelques textes de toi que j'avais lu à l'ère 0... C'était toujours aussi joyeux. J'aime bien ^_^, c'est pas vraiment mon style, mais j'aime vraiment ^_^

Et qu'est ce que tu en penses hypos de la "fin" ?

Hé bien, celà procure un contraste étonnant, une détonation, mais dans le sens inverse. Le calme après la tempête, ça permet d'éliminer les idées noires qu'on a eu en lisant. Une sorte de catharsis ^_^
C'est bien, quoi

Yorik > Justement dans cette deuxième partie tu parle d'un petit qulque chose, d'extraordinaire bla, bla je sais plus exactement, et bah là il n'y est pas ^^

Ou alors c'est fait exprès justement pour donner un effet plus réaliste au texte?

... En fait je crois surtout que c'est parcequ'elle est après la première ...

Le lecteur landa sera plus concentré attentif au niveau de la première et pourra donc mieux en apprécier les subtilités, si il enchaîne sur la deuxième ... Ca le gonfle ya toujours pas d'image quoi >_<

Moi ce qui me rebute surtout c'est la succession de toute ces phrases courtes, ça casse le rythme de lecture, j'ai du mal a me mettre dedans.

Moi je dits faudrait mettre des petites images pour illustrer le texte, c'est mieux...

@ perçou : ça, des phrases courtes ? Je fais bien pire
Et ça ne "casse" pas le ryhtme, ça en donne un. Ca le hache, c'est fait pour.

Perceval a écrit:

Moi ce qui me rebute surtout c'est la succession de toute ces phrases courtes, ça casse le rythme de lecture, j'ai du mal a me mettre dedans.

Au contraire je trouve que ca donne un style, un certaine vitesse dans les mouvements et les scenes qui s'enchainent ... Mais c'est vrai que si c'est trop, ca peut etre lourd. Tu peux quoter Perceval ?

@Joachimblabla pseudo trop long : espece de pervers, tu voudrais bien avoir des photos gore de mecs qui se font éclaterla gueule heni ?

C'est moi ou tout tes textes se ressemblent Yorik ?

Tristan Delacroix a écrit:

C'est moi ou tout tes textes se ressemblent Yorik ?

Ils sont sur le même thème, même ambience, mais non ils ne sont pas pareil

Bon, je vais éditer ce soir ou demain la nouvelle version du txt, pour que vous me dites ce que vous en pensez (les chapitres ont sauté, du moins la plupart et la fin va changer :p)

Faut mettre un stylo magique avec si tu veux vendre tes nouvelles Yorik...

et un blanco pour effacer ton post

Euuh plus serieusement j'ai pas compris ce que tu m'as dis la Freyr

Un blanco, c'est toulousain cette expression ou quoi? Ya quelqu'un dans ma classe qui vient de toulouse et qui utilise ce mot

non mais oui je suis Freyr, mais je suis désolé, j'ai toujours pas compris... Ca veut dire que mes histoires valent 1,80€ ?

Non, mais que t'as plus besoin de leur trouver un fin...