mon dernier bout de texte ...

Pareil que la derniere fois, donnez vos avis, pour le moment ce n'est que le début, le premier jet pour ainsi dire... J'ai besoin de vous pour savoir ce que je dois améliorer

Merci pour les futurs courageux qui vont lire ca ... (le texte fait à tout casser une page et demi...)

Citation :

Petit Bonhomme

C’est l’histoire d’un petit bonhomme qui s’ennuyait beaucoup. Il habitait dans un petit village près d’une mégalopole dont il ignorait tout, même son nom. Ce petit être simple n’était au courant de rien, ne souhaitait rien, ne vivait de rien – ou du moins de pas grand-chose. Ce petit bonhomme ne connaissait personne, n’avait pas de voisin n’avait pas d’amis, pas de collègue de travail – il vivait avec les minima sociaux -, pas d’enfant ni de femme.
Ce petit être avait une vie réglée comme une horloge : tout les jours il se levait à 7h30 du matin. Il faisait son lit, se douchait, se regardait dans la glace, prenait son petit déjeuner, ranger ses affaires, nettoyer la maison, allait chercher le pain, arrangeait son jardin, préparer à manger, manger, regarder la télévision, partait acheter son journal préféré, rentrait chez lui, le lisait, écrivait – il adorait écrire de petites histoires sans prétention -, faisait une sieste, se réveiller, refaisait son lit, préparer son souper, mangeait, regardait la télévision, allait se coucher. Tous les déplacements qu’il faisait en dehors de chez lui et de son jardin se faisait en bicyclette. Il n’aimait pas les voitures, les motos, toutes ces machines en ferrailles faisait du bruit et voulait à tout prix nous faire gagner du temps. Lui préférait la lenteur, pour pouvoir s’épanouir du monde, sentir les endroits qu’il traversait tous les jours, entendre les différents fonds sonores qu’avait à lui offrir la vie, voir un maximum de chose dans le peu de déplacement qu’il faisait.
Bref, ce petit bonhomme n’avait rien d’extraordinaire : sa vie n’était pas exaltante, il n’avait pas le courage de l’ours défendant son petit devant le chasseur armé jusqu’au dent, ses études n’étaient pas exceptionnelle, cela ne voulait pas dire qu’il était idiot pour autant. Il était citoyen, il allait voter pour chaque élection mais n’était pas dans un partie politique. En fait, cet inconnu de tous ne se trouvait dans aucune association. Son éducation avait été fait par un pensionnat catholique de Nîmes. Cet être respirant l’amabilité et la gentillesse avait été abandonné par ses parents – ou son père, ou sa mère, ou les deux, qu’importe, il n’avait aucune attache familiale.
Que dire de plus sur une personne banale avec une aussi banale ? Ah oui, un jour, lorsqu’il écrivit une triste histoire d’un médecin devenant fou parce qu’il avait tenté de sauver sa fille d’un terrible accident de voiture, il se demanda pourquoi on avait appeler des objets ainsi, pourquoi on parlait comme ça, et comment se faisait il que l’on réfléchissait de cette manière. Il arrêta immédiatement son écrit et se concentra sur cette idée qui était nouvelle pour lui : en effet, jamais il avait eu une idée comme celle la, que fallait il faire ? Du haut de ces cinquante cinq ans, il ne savait pas s’il fallait écrire un essai sur ce sujet ou s’il fallait rejeter cette idée comme une pensée impure. Monsieur tout-le-monde regarda l’heure, il était bientôt l’heure de sa sieste !

Et pour la première fois de sa vie, ce petit bonhomme ne fit pas sa sieste. Il partit dans une forêt, choisit un banc destinée pour des personnes comme lui ou pour des jeunes couples en quête d’intimité. Il sortit de son sac à dos un bloc note, un stylo à bille noire – il adore le contraste de la feuille blanche (l’immaculé conception) et du noir (couleur de la mort, du diable) ; C’est un peu s’il faisait perdre l’innocence de la feuille avec ses écrits, un peu comme s’il faisait ressortir de lui-même ses plus basses envies, le mal qui est en lui et se lave en écrivant sur cette feuille, drôle d’analogie qu’avait ce petit bonhomme en écrivant n’est ce pas ?

Il se concentra, et commença à écrire. Au début, ce n’était que des idées floues, cela ne ressemblait pas à grand-chose ni pour lui, ni pour la personne qui aurait lu. Après quelques pages, il se relut et ré écrit ses dires d’une manière plus romancé, de manière à ce que l’invisible et improbable lecteur comprennent la trame de l’histoire, et que doucement, notre anonyme héro nous fasse comprendre ce qu’il voulait quand il le voulait.

En fait, il était en train d’imaginer un monde identique dans celui où il vivant. Des citadins, des campagnards, des ermites – l’auteur de ce texte ne se prenait pas pour un ermite -, des enfants, des vieux, des belles, des jeunes, des moches. Il faut de tout pour faire un monde dit l’expression, c’est ce qu’il fit. Son histoire finit, il se demanda maintenant de le transformer. Changeons la définition des mots, pensons différemment, d’une histoire banale, je vais faire la plus grande utopie que le monde n’a jamais pu imaginer. Pour arriver à retransformer son histoire, il décida de faire un test avec lui-même. Il écrivit donc tout ce qu’il faisait depuis des années : « Je me lève à sept heure du matin, je fais en suite mon lit, je me douche, je me regarde dans la glace … »

A ce moment précis il eu une idée qui allait transfigurer sa vie à jamais…


à suivre ...