Hommage à l'ennemi

Une femme encore vigoureuse aux cheveux grisonnants entre dans la pièce. Elle rabat sa capuche violette aux contours finement brodés d'argent

Je suis Sophiana, mère du seigneur Kayak Tur et régente de la cité de Drönnedon. Je suis venu pour adresser un message aux seigneurs d'Empersiste qui défendirent la ville de Cortachy au cours de l'expédition contre icelle à laquelle mon fils prit part. Ses alliés et lui tombèrent dans un piège organisé par l'ennemi dans lequel ils durent faire face à une armée dix fois plus nombreuse que la leur. Mon fils fut prévenu de cette manoeuvre mais reçut son message d'alerte trop tard et ne put se résoudre à quitter le champ de bataille.

Le corps d'armée de mon enfant fut presque entièrement anéanti.Lui-même survécut miraculeusement mais au prix fort : son cheval s'écroula sur lui et il fut laissé pour mort. Kayak Tur réussit à rejoindre sa famille en payant quelques paysans empersois afin qu'ils le cachent et l'aident à le ramener au pays.
La vieille femme ravale ses larmes
Mais dans quel état ! Ses deux jambes sont brisées et encore aujourd'hui, il est incapable d'assumer son rôle ! Mes guérisseurs affirment qu'il sera vite rétabli, mais que son espérance de vie est considérablement réduite.

Je ne suis pas venue pour me plaindre de mes malheurs ou pour crier vengeance contre les seigneurs qui m'ont infligé cette douleur. Oh non ! Au contraire, ce genre de ruse fait partie des lois et aléas de la guerre et je ne peux que louer leur esprit tactique. Kayak Tur a voulu épauler une armée offensive et n'a pas su se révéler le plus malin. Voilà tout. Mais n'allez pas croire non plus que j'approuve votre conduite !

Voilà, je pense que cet incident est clos. Mais si les seigeneurs concernés ont quelque chose à me dire, je suis prête à les entendre.

La seule chose faite, c'est utiliser la fraternité Empersoise.

J'ai un message à faire passer: Intendants ou Ambassadeurs, Je parle de Fironk, certain Aevenspir, et Orcumien: Voulez-vous faire un traité de paix envers la cité de Cortachy, où réside le seigneur Aymerick?

J'attend votre réponse avec impatience.

Salut a toi Sophiana, mère du seigneur Kayak Tur, je m'appel Erick, fils d'arnketil. Comme tu le dis, la guerre est parfois injuste. Mais la fraternité Emperoise a voulut que ton fils se retrouve fasse à un grand danger. Il ne faut pas que tu oublie que nous étions en défense et que ton fils était l'assaillant.

Je lui souhaite tout de même un prompt rétablissement

Seigneurs d'Aevenspir

Vous avez donné votre sang dans cette bataille alors que Kasperian est toujours attendu et il me parait normal étant donné qu'il a engagé ce conflit de me poser la question sur son absence............

Seigneur Kuroro, sachez que pour notre clan cet incident est clos. Mais je ne peux pas accepter votre proposition car il me semble que le seigneur Aymerick a insulté l'Aevenspeer. J'accepterai un pacte mutuel de non-agression mais pas un véritable traité de paix par respect et solidarité avec mes frères et soeurs Aevenspir.

J'avoue que j'avais espéré que le cas du seigneur Aymerick soit résolu. Je ne pensais pas qu'il avait un tel support en Empersiste. Mais, je suis persuadé que l'honneur du peuple d'Aevenspeer sera lavé. L'Unique, si le royaume des mercenaires ne s 'en charge pas, saura punir le misérable qui a attaqué nos alliés par cupidité.

Je doute que les peuples d'Orcum ou de Fironk viennent se plier devant la cité maudite de Cortachy. Empersois, ne méprisez pas ces peuples qui ont su forger leur identité dans des valeurs que vous n'êtes pas aptes à comprendre. Le fléau de la médiocrité qui se propage en Empersite ne s'est pas encore répandu dans le reste du Retrahant...

Dame Liara, je sais tout a fait que vous nous attendiez à nous voir s'écrouler sous tout ce monde, car nous ne sommes pas sur la même ligne de front.

Néanmoins, j'aimerais considérer ces incident comme étant clos, en ayant l'aval de tout les intendants pour un pacte de non-agression envers les cités empersoise... et Vice versa.

Je sais que cela est réalisable, mais il faut que tout le monde y mette du sien.

La chose minimum que je voudrait, c'est au moins avoir un cessez le feu définitif envers la cité de Cortachy.

un messager arriva, missive à la main.

je viens d'apprendre que le "Conte Iliovier" vient d'attaquer une cité empersoise. C'est un graméen. Je sais que nous sommes en guerre, mais ne devrions nous pas arrêter?
N'est ce pas ce que voulait votre mère, Dame Liara? Une paix entre ces deux nations?

Vous ne vous génez pas en prétextant que nous sommes en guerre, devrions nous nous cacher de vous renvoyer le même argument ?
Arreter... Il me semble que la réponse a été donnée par l'Intendante de Gramée, mettez vous à jour seigneur.

Quand à votre idée avec la réunion des intendants, à votre place je laisserai tomber vu l'impact produit sur ceux ci... Avez vous remarqué qu'aucun ne vous a répondu ?

oui, c'est bien cela le problème... aucun Intendant n'est d'accord pour une paix globale...

Si seulement ceci pouvait être possible, ou au moins régler le problème avec Fironk et Aevenspir...

Seigneur Kuroro, je ne voudrais pas semer la confusion dans votre esprit. Je ne représente que la cité de Drönnedon et non pas l'Aevenspir. Je ne peux rien vous dire sur les dispositions de ma patrie à cet égard.

Du reste, je me répète, je suis prête en effet à reconnaître un pacte de non-agression avec le seigneur Aymerick de Cortachy. Cela ne signifie pas que je m'engage dans un traité de paix intégral. Je verrais avec lui les clauses exactes de ce contrat.

De plus c'est moi et moi seul qui suis à l'initiative de cette décision. Le véritable commandeur de Drönnedon est mon fils Kayak Tur. Bien que ne crois pas qu'il reviendrait sur mes actes, je n'ai aucune idée de ce qu'il décidera de faire une fois rétabli.

"Me voici ici, messires."

Kasterian entra dans l'Assemblée et alla s'approcher de la mère de Kayak Tur. Il lui souffla quelques mots à l'oreille.

"Je suis navré pour votre fils, noble dame, j'espère qu'il va bien. J'ai tenté de lui faire parvenir une lettre de repli, voyant la félonie Empersoise mise à nue. Je m'engage à soutenir vous et les vôtre pour vous aider à remonter la pente, je vous dois beaucoup ..."

Il s'inclina rapidement puis se tourna vers Aymeric.

"Veuillez m'excuser, j'ai été retardé par des affaires urgentes en mes terres ... Ha, vous êtes ici ! Vous m'attendiez, fort bien ! Je vous signale que je suis venu, et que j'ai eu grand raison de ne pas venir seul, puisque pas moins de 45 000 Empersois m'y attendait ! J'admire votre courage sire Aymeric. Vous allez me dire, "et vous donc ?" Je vous y répondrais de suite. Pourquoi serais je venu me battre à "la loyale" contre un homme donc je savais pertinament que le combat ne serait que félonie ? Pour preuve la défense de votre cité.

J'ai pu donc amèrement constater l'inefficacité de la politique Empersoise, mais je compte réessayer, messire Aymeric. Je vous informe donc que je vais tenter d'entrer en discution plus avant avec vos dirigeants, vous en comprendez aisément le sujet de la discution.

Vous voulez que nous règlions cela à un contre un ? Je suis votre homme. Mais comment pourrais je avoir la certitude que vous n'en viendriez pas à d'autres vilénies, comme ici ? Et que dire sur notre repli ! Se battre a un contre dix n'a rien de courageux, c'est du suicide et de la folie. Je n'ai donc rien à rajouter à ceci, à part que vous êtes un lâche et un fourbe, et que je n'aurais de paix que lorsque j'aurais ma lame sous forme gorge, dusse-ai-je remuer tout Retrahant pour cela."

Seigneur Kasterian

Je vous rappel que c'est vous qui avez demandé le soutien de vos frêres d'aevenspir pour venir me punir, ne chercher donc pas d'excuse pour justifier votre aller retour devant mes murs. Le nombre d'hommes sur le champs de bataille montre à quel point chacun de nous est estimé par nos pairs...........

La solidarité Empersoise existe malgré les sarcasmes de certain(e).

Comme vient de le rappeler, le commandeur Léthal, la position de la Gramée par rapport à l’Empersiste a été récemment clairement définie par notre intendante. J’ajoute que je ne vois aucun intérêt d’un cessez le feu envers la cité de Cortachy, bien au contraire… Je rejoins la proposition du commandeur Atika et j’encourage le Seigneur Kasterian à prendre contact avec nous s’il le désire.

Puis s’adressant à Atika,

Mon ami, je trouve, en effet, que la remarque de Kuroro concernant ma mère est déplacée. Il y a peu, il ne proférait que des insultes à son égard . Si les ambitions de ma mère avaient été couronné de succés, bien entendu, l’Empersiste serait en paix avec la Gramée. Mais nous ne sommes pas dans cette situation.

Einar prit à son tour la parole drapé dans une étoffe noire et son heaume était dôté lui aussi d'un plumage noir.

Plus de 4000 fantassins de mon armée furent décimés sans même pouvoir parvenir au combat, la peste soit de vos arcs ils ne sauront vous protéger indéfiniement.

C'est aujourd'hui des milliers de veuves et d'orphelins qui réclament justice dit-il en s'inclinant vers la mère de Kayak Tur.

Puis regardant les représentants Empersois:

Même si je ne puis en vouloir au peuple Empersois pour avoir fait montre d'un nationalisme légitime, le double 'affront sera lavé dans le sang d'Aymeric par respect pour les miens, tous ceux qui ont sacrifiés leur vie pour servir la cause Avenspeer.

Il est tout de même facheux que j'en vienne à regrétter de notre accès chevalresque.

Aurais-t'il mieux valu que nous arrivions come des voleurs, en lâche, fondant sur les petites citées, attaquant les garnisons affaiblies pour diviser votre armée de coalition ou la faire courrir sur votre territoire pour obtenir réparation de l'effronterie de votre comparse?

Ceux d'entres nous qui ont combattus ont été défait, c'est indiscutable, mais les forces vives de l'Avenspeer sont intactes, et nous ne reproduirons pas la même erreur.

Seigneur Kasterian, si vous voulez un face à face, décalarez le, et venez seul, pas avec des troupes territorielles. Vous n'avez donc que faire d'un traité de paix envers la cité de Cortachy?

Seigneur Atika, vous avez toujours attaqué seul, et vous décidez maintenant de vous allié à quelqu'un? Bizarre...

Dame Liara, un autre homme s'adresse à vous aujourd'hui. D'ailleurs, j'aimerais m'entretenir seul à seul avec vous, répondez donc à ma dernière missive.

Dame Einar, fondre sur les petites citées ne servira pas à arranger les choses. cela pourrait même agraver la situation, ne croyez-vous pas? Il serait plus judicieux d'en finir maintenant, sans faire couler le sang de nos citoyens respectif.

Que voulez vous, Seigneur de cette assemblée, pour en finir sans aucun cadavre? Arrêter maintenant serait plus profitable, vous ne pensez pas?

hrrrrrrrrrr....Le plus Grand Fils De l'Araignée.......Mourra....hrrrrrrrrrrrrrrrrrrr....La Paix....Entre les Ennemis....................
Le Silencieux....Le Corbeau...........S'allieront...hrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr.....Et là sera......Le début d'une nouvelle Ere..........hrrrrrrrrrrrrrrrrrrr.........

Subissant encore la goutte, le pauvre homme tomba par terre. Sa maladie, hélas, était doublée de glaires mauvaises qui semblaient asfixier le bonhomme, se tordant à présent de douleur, explosant du bas, explosant du haut.

Se servir de ses autres comptes pour annoncer ce genre de facéties, c'est mal.

L'Ewsper Ayhla, arrivée en retard, prit la parole en esperant que son ministre l'avait bien mise au courant de tout :

Empersois, si quelques seigneurs ont accompagnés l'Ewsper Kasterian, c'est tout simplement parce que nous savions sciemment tous que votre couardise vous empecherait de vous défendre seul.
Cependant, nous ne pensions pas qu'un tel élan de patriotisme s'éveillerai en Empersiste, surtout pour un homme tel que vous. J'ai eu beaucoup de mal a croire le rapport de mon état-major la-dessus...

Bref, nous n'avons que faire d'une paix avec un quelconque empersois, encore moins vous Aymerick, nous avons déclaré que votre ville brulera, et elle brulera.

"Je crois que là dessus, la messe est dite. Nous aurons notre dû, même si pour cela nous devons nous abaisser à votre niveau, ce qui me chagrinerait. Mais croyez moi, s'il le faut nous le ferons. Je n'aurais donc plus grand chose à vous dire, à part de savourer les fruits de votre lacheté, avant de tomber sur l'un trop mûr. Croyez m'en messire, et par les Scirjji j'en fait le serment, votre cité tombera et j'aurais mon dû envers votre personne.

Pour ce qui est de vos paroles, messire Kuroro, je préfère les ignorer, votre personne ne m'interesse guere et je n'ai pas envie de me lancer dans un débat stérile avec vos réunions, paix et autres anneries que vous aimez tant nous concocter."

Kasterian se leva alors.

"Je dois vous quitter, des affaires pressentes m'attendent en Aevenspir."

Il chuchota alors quelques mots à Dame Ayhla et remercia ces frères.

Un messager empressé arrive et chuchote quelques mots à l'oreille de la vielle femme

Je vous quitte aussi seigneurs, je viens d'apprendre que mon fils se porte mieux, quoiqu'encore alité. Je vais de ce pas me porter à son chevet. Je pense qu'il reprendra sa place aux affaires de notre cité d'ici quelques semaines.

Je constate que l'amertume est le point commun des ennemis de l'Emperiste. Seigneur Kasterian vous avez tout à fait raison de ne pas vous rabaisser à nous répondre car vous ne pouvez être plus bas. L'Emperiste est à nouveau un territoire Unis et ce malgré les embuches ce qui prouve notre valeur.

Enfin ne parlais pas de lacheté vous en êtes le parfait exemple car si les Empersois ne s'était pas mobilisé Cortachy brulerai à l'heure actuelle. Vous n'avez jamais eu l'intention de venir seul donc cessait vos contes nous ne sommes plus des enfants et conduisait vous enfin comme un homme et reconnaissait votre défaite car cette bataille n'etait pas un piège. Ce n'est pas notre faute si vous rassemblez peniblement quelques guerriers pour un combat que vous avez engagez.

N'oubliez pas que vous êtes l'assaillant............................................

Seigneur Aymeric,

Je ne pense pas que les "ennemis de l'Empersite" ressentent de l'amertume mais plutôt de l'exaspération devant vos actes et vos propos. Sentiment, il est vrai que ne semble pas partager certains seigneurs d'Empersiste, ce qui, je vous l'avoue, me surprend.

Il est possible que le patriotisme évoqué par Dame Ayhla aveugle vos compatriotes...

Dame Liara, Ne préférez vous pas continuer vos plans, Qui ne seront révélé, si vous partez?

Notre intendant est arrivé, il voudra surement participer a cette entretien qui dure depuis un certain temps.

"Merci kuroro,

L'intendant à peine revenu de son voyage dans les terres de Beilan et de Ciran, où il s'était repentis de tant de morts, avait posés son manteau et pris la parole:

Aevenspeer, la situation entre nos deux pays ne fait que se dégradé de jour en jour, et vous n'êtes pas sans le savoir. Les dîtes insultes du Sieur Aymerick ne m'on pas été raportées, et je n'ai coeur à les entendres. Cependant si ce Seigneur ne souhaite pas s'excuser, je ne l'y obligerais pas.

En regardant les Graméens:

Cet homme ne prie pas Gaed, pour autant...

Reprenant vers les Aevenspeer :

Votre territoire se divise de plus en plus, non qu'il s'oppose mais il m'apparait plus comme une mer où flottent différentes villes, et différents Seigneurs agissants chacun pour leur propre compte. N'y voyez pas d'insultes. Donc je prend les attaques que nous avons subis comme celle du Sieur Kasterian et du Sieur Enair, et en aucun cas, comme ceux de l'Aevenspir.
Pour autant la situation reste claire : une personne armée, et étrangère, en notre territoire est notre ennemi. Sauf s'il s'agit de nos alliés. Les armées de l'Empersiste n'ont pas été demandée, les Sieurs qui se sont battu y on été de leur plein gré, et je les en félicite. Vous avez réunis vos hommes, les volontaires, nous en avons fait de même, hélas pour vous, ce n'était pas à force égale.

Quant à vous Sieurs Graméen, je reviens d'un voyage paisible et calme. Mais je me rend compte en lisant les note du scribe, que dans une affaire entre Empersois et Aevenspeer, vous ne pouvez pas vous empêcher de mettre votre grain de sel. Vous venez répété des idées que nous avons dejà tous entendus quinze, vingt, trente fois! Et qui me rendre las. Nous sommes en guerre, et béliqueux comme vous êtes vous avez refusé notre offre de paix, mais pour autant occupez vous de vos affaire et céssez de tenter de vous rallier tout les Aevenspeer !