Dame Crineria, Atika, la Gramée et tout ce qui s'en suit ...

Le seigneur Kemer éclata d'un rire tonitruant, puis se redressa d'un coup, l'air à la fois amusé et énervé.

"Dos zhal tlu mzild ressverd vel'drav telanthaad ulu udossa, Grameans. L' ywrazz nindel nindol... Xanalress... Zhah Gramean 'udtila naut hass'l udos shlu'ta'naut kampi'un ol. Mzil sargtlinen reztorm mzil thac'zilen inbal h'uena doerrus ulu vel'bol zhah ssiggrin tlu dosst... Phreng ?"

Il patienta un moment, puis repris, en Empersois cette fois-ci.

"Comme certains l'ont fait remarquer, le seigneur Atika n'a qu'à s'exprimer en Graméen, et vous n'aurez plus uq'à nous traduire. Cependant, j'ai iben peur que même votre langage si... Chantant... Ne soit pas maitrisé par tous vos seigneurs."


[hrp : Ilythiirin... Usstan inbal jivvuln Ilythiirin whol drasven, reztorm mzil nibeless. Usstan zuch jivvin Ilythiiri "sea'anen"... Ji, al... Bwael ul'hyrr, Usstan z'klaen admit, drill dos inbal ulu zhaun nindel Kasterian zhah ditronw vel'drav haska bauth dosst lodias...]

"Naukhel's llieh, Senger Kemer..."

Continuant en Empersois :

"Il est vrai que de nombreux guerriers sont passés en Gramée et que beaucoup... y sont morts. Mais, je vous reprend ! La Gramée n'est pas un royaume dans le sens strict du terme, puisqu'il n'y a pas de roi...
Elle aurait pu être une théocratie, mais même si le pouvoir des prêtres d'Amk Cherk est toujours puissant au sein de nos villes, la puissance des seigneurs de guerre Khan en est au moins l'égale...
Une société évolue, messire... Des civilisations se font et se défont... Car, pour paraphraser la pensée fironkoise : l'immobile est voué à la destruction !
La Gramée change, messire... La Gramée change... "

"Usstan saph dosst Gramean accent, Senger Kemer... Udos shlu'ta telanth ul'naus bauth udossta xanalress, ka dos ssinssrin ! Dos orn tlu al'doer wun Melit Aend !"

"Al, Usstan inbal ulu nauxahuu dosst alissem. Usstan tlun reiyal sae'uth ulu kyorl nindel dos ph' natha jallil mzild taga natha brute, lu' orn'la inbal tlus ves loff'ta ulu kyorl l' rin'ov gareth Melit-Aend, drill udos Aevenspeers inbal ulu kyon whol "udossta sel Kandrasia"..."

Aegen se rassit.

"Pour ne revenir cependant au sujet que j'évoquais au début, le niveau de la langue importe moins que les propos conférés. Lorsque le seigneur Atika dit à mon Karsper, Ieren Arkspel, qu'il ramasse par terre des "brindilles souillées de son urine", pour ensuite ajouter, comme conclusion, qu'à cause de celà mon Karsper "raconte des broutilles", je vois là un problème. Cette intervention d'Atika date déjà, mais voyez-vous, je la retint dans l'espoir d'un jour pouvoir la citer en face d'une assemblée Graméenne. Qu'il parle un bonb ou un mauvais Empersois, celà n'est qu'un détail : qu'il parle au moins. Quand il insulte des gens sans raisons, force m'est de constater que dame Crineria est tout autant dans son droit qu'Atika."

Seigneur Aegen,

Vous oubliez un détail qui est important à mes yeux.
Dame Crineria est l'intendante du Beilan et représente donc son peuple. Nous tolérions sa présence du temps de la régence de Dame Anyais car elle n’était qu’un simple seigneur du Beilan. Mais, maintenant, de par sa nouvelle fonction, ses paroles ont beaucoup plus de poids ce qui explique notre indignation.
Si, Sophréna Osgarth avait insulté le peuple des montagnes comme Crineria insulte les peuples des marais. Je suis persuadée que votre réaction aurait été la même que la nôtre

"Très cher beau père ! Je vous respecte en tant que guerrier, mais lorsque vous parlez sous le coup de la colère, vos paroles dépassent bien souvent votre pensée et vous mettent, ainsi que toute la diplomatie graméenne dans des situations délicates.

Je connais parfaitement l'animosité que vous avez envers Crinéria, mais je vous en prie, faites un effort pour vous contrôler. Elle a actuellement son heure de gloire, qu'elle la savoure. Laissons la vaquer à ses occupations.

Le Général Kemer n'est pas un ennemi, du moins pas en ce qui me concerne, et c'est tellement flatteur de trouver en dehors de nos marais quelqu'un qui s'exprime si bien dans notre langue."

S'adressant de nouveau au général Aevenspir :

"Senger Kemer, beaucoup de paroles ont été dites en ces lieux, et certainement de plus blessantes que d'autres.
Je ne chercherai donc pas à rejeter la faute sur l'un au l'autre des partis. Il y a certaines personnalités qui sont faites pour se tendre la main et d'autres pour se détester.
Lorsqu'Atika a eu ces paroles envers le seigneur Iëren, était il déjà Karsper ?
Je sais, cela ne justifie pas de telles paroles, cependant, il y a une grande différence entre insulter un seigneur d'un territoire et insulter son intendant. Dans le premier cas, c'est le seigneur qui est offensé. Dans le second, c'est tout le territoire...

Il me souvient d'un autre différend qu'avait eu mon beau père avec Crinéria alors qu'elle n'était encore qu'un obscur seigneur du Beilan. Je vous passerai les détails des paroles qui ont été prononcées en ces lieux, il peut rester quelques oreilles chastes...
Il n'en est pas moins que, peut être à court d'argument, ladite Crinéria s'est permise de traiter ma mère, la Grande Prêtresse Milagrine Felddottir, alors intendante de Gramée, de putain ! Certes, ma mère n'avait pas été tendre avec Crinéria, mais elle était restée dans les limites qu'impose la décence.
Imaginez alors l'indignation qui s'en suivit, et le conflit, inévitable, qui survint alors... Depuis, Crinéria, qui n'a jamais présenté aucune excuse à ma mère, est considérée comme une ennemie personnelle de la famille Feld.

N'y prenez donc pas ombrage si je vous demande alors officiellement de ne pas mêler les Aevenspeers à cette affaire d'ordre... privée !

Kestal nindel dosst Scrijis belbau dos natha verve dro, Senger Kemer !"

Essuyant ses larmes Einar prit la parole pour répondre au graméne qui l'avait apostrophé.

Tout doux messire, vous tirez de mes actions ce que vous voulez bien y voir, ma foi j'imagine sans mal que la langue des montagnes prête aussi à la plaisanterie sur des terres étrangèrs, votre langue est ce qu'elle est, ensuite peut-être avez-vous un défaut de prononciation?

Einar réprima sur le champ le nouveau fou rire qui se présentait.

Merci pour témoigner de tant de sollicitude à mon égard, ma foi j'ai déjà une femme et plusieurs servants pour prendre soin de ma personne et des tâches secondaires, mais si vous shouaitez rentrer à mon service je crois qu'un garçon d'écurie a été pendu pour avoir tenté de dérober certains de mes biens, si vous souhaitez sa place arrangez-vous avec la valetaille, ils vous céderont un carré de foin où vous pourrez établir vos quartiers.

Si vous ête trop rustre pour différencier une gausserie d'une pique, je tâcherais de vous employer quelque part où vous n'aurez plus à tenter de percevoir la différence.


Je ne recherche pas de joute verbale mais si vous souhaitez l'entammer n'espérez pas que je me laisserais intimider.

Kasterian réprima le sourire qui s'affichait sur ses lèvres. Le Sieur Einar était peut être des plus crus en public, il n'en restait pas moins un redoutable orateur lorsqu'il le décidait. Il se décida alors de s'exprimer avant que son homologue Graméen ne grimpe aux rideaux de la salle. Il se leva alors et prit la parole.

"Sieur Val'Orbe, je vous pries d'excuser mon très cher camarade, mais ce qu'il voulait dire, c'est que la situation se prettait mal à ce genre de discours. Cela revient un peu comme si nous nous mettions subitement à nous exprimer en Aevenspeer, car c'est là la langue que nous parlons dans nos monts. la différence est que nous avons tous correctement appris l'Empersois et que nous nous efforçons d'utiliser notre langue maternelle le moins possible en ces lieux.

Pour ce qui est de votre remarque déguisée, je ne pourrais que vous dire que jamais nous ne nous sommes vantés d'être honorable ou nous sommes mis en position d'exemple. Nous sommes peut être décadent à vos yeux, mais reconnaissez que la situation poussait à l'hilarité de mes compatriotes, même si j'ai moi même gardé mon sang froid suite à mon statut.

Mais tout ceci n'est pas bien important, considérez ceci comme une petite boutade..."

Puis il se retourna vers Dame Crineria.

"... Mais voici la Dame sous les feux de l'assemblée de retour !" il jete un rapide coup d'oeil à son suivant.

"Visiblement, vous vous êtes trouvé une petite occupation ... pas trop fatigué, mon vieux ?" lacha t'il avec un sourire à l'adresse du valet.

"Ma Dame, vous êtes sorti si vite tout à l'heure que je n'ai eu le temps de vous contredire. Je ne me dis pas capable de connaître mieux la Gramée que sa dirigeante, et loin de moi l'idée de revoir leurs us et coutumes. Néanmoins, il m'est plus souvent venu à l'esprit de vouloir savoir comment une personne telle que vous se trouve encore si bien accroché à Beila ... Vous n'êtes pas aimé de vos frères Piedmontais, les Graméens vous haïssent - et à juste titre, je n'aimerais pas me faire insulter chaque fois que vous prennez la parole - et vos discours ne font pas l'unanimité au sein même de Retrahant.
Mais quel est donc votre secret ? Votre ami, là, le connait il ?"

Kasterian pointa du monton ledit homme, posté à côté de Dame Crinéria, et lacha un petit rire, avant de se rassoir.

Liara voulut clarifier la situation, elle appréciait le Seigneur Aeron et ne voulait pas que sa réaction légitime porte à malentendu

Seigneur Kasterian et Seigneur Enair,

Vous devez comprendre la réaction de mon ami Aeron, le seigneur de Vasegrise et des Marais de fer appartient à une des familles les plus anciennes de Gramée. Il parle un bon empersois mais il éprouve comme tous graméens de souche une grande fierté à ce que la langue de ses ancêtres se perpétuent dans nos marais. Vos ricaillements l’ont offensé et son intervention a été plus que légitime. Je pense, en effet, que l’incident est clos et une joute verbale ne me semble pas nécessaire.
Par contre, je suis comme vous, Seigneur Kasperian, la longévité de Dame Crineria à l’intendance du Beilan me surprend. Nous allons être obligé de régler ce problème par nous même. Mais attendons, sa réponse...
Malheureusement, comme à chaque fois où elle ouvre ce qui lui sert de bouche, mon peuple va devoir subir ses insultes…

Je ne remets pas en cause sa réaction mais l'ampleur qu'il a bien voulu lui donnée.

L'incident est clos pour ma part également.

"L'incident est alors clos. Dame Liara, si vous donnez comme à l'instant l'occasion à Dame Crinéria de vous rabaisser, sûr qu'elle le fera. Vous êtes peut être plus habile qu'elle au déguisement de vos piques, mais je ne puis que vous signaler que les voient toujours, moi. J'ai fort l'impression que vous avez besoin d'un tiers parti non engagé dans cette affaire pour la boucler. En cas contraire, elle le serait depuis des lustres. La Dame de Beila veut elle faire une déclaration que nous n'ayons point besoin de censurer ?"

Crineria qui discuter avec son valet s'interompit et sourit

Comme je l'ai maintes fois dis, l'Elbre me soutient, ce n'est pas parce que le seigneur Grëm ne le fait pas que le peuple ne suit pas.
D'ailleurs pour l'instant ce seigneur file du mauvais coton, vouloir pactiser avec les félon de Meloï est une mauvaise chose et je ne serais pas surprise que Gaed le renie s'il continu sur ce chemin...
Pour ce qui est de mes répliquent Kasterian, si elle ne vous concerne pas vous n'avez pas à vous plaindre, Aevenspeer deviendrait il vassal des marais ?

Sans attendre la réponse, elle continua son bavardage avec Grindel.

"Dame, je vous suggère de modérer vos propos envers mon pays, sans quoi la neutralité que j'ai pris dans cette discution risquerait d'être fort alterée. Aevenspir n'est le vassal de personne, et votre comportement est plus digne d'une bergère peu farouche que d'une dirigeante soutenue par tout un peuple. Ne commencez pas à jouer à ce petit jeu, ou je puis vous assurer que vous en sortiriez perdante, et de beaucoup plus que vous ne le croiriez. Me suis je bien fait comprendre, Dame Crinéria ?

Je ne suis ni un Graméen ni un de vos sbires, et je ne permet pas que l'on parle de mon pays ainsi, ou bien que l'on sous entende que je ne suis pas apte à m'auto gouverner. Vos répliques, comme vous dites, concernent autant les Graméens que tout Retrahant, car elles montrent à la gente Retrahantienne l'image de la dirigeante de Beila ... Une image qui n'est pas des plus flatteuses, si vous me permettez de donner mon avis propre sur la chose."

Il allait s'arrêter lorsqu'il reprit, élevant la voix, de sorte d'être entendu de toutes et tous.

"Une dernière chose, Dame Intendante, la moindre des politesse est d'attendre la réponse de son interlocuteur, avant de repartir dans des caquetements anodins, mais cela, vous devez déjà le savoir, vous êtes la Dame de Beila, Reine de surcroit, et les délicatesses de la politesses ne doivent pas vous échapper ..."

Ne croyez pas effrayé qui que ce soit , si vous ne tenez pas à donner mauvaise image de votre territoire, réfléchissez avant de parler, chose que vous avez eu du mal a faire pour le moment.
L'image de l'intendance de l'Elbre est ce qu'elle est, vous vous obstinez à ne pas me reconnaître tel que je suis, la voix de la raison, mais il en est pourtant ainsi. Un jour vous comprendrez ...

"La seule image que je puisse donner à Retrahant en ces lieux est celle d'un homme aimant son pays et ne supportant pas les bassesses d'une Reine sans manière, cervelle et jugeote. Vous me forcez à croire que les Graméens ont raison dans leurs paroles, ce qui est plutôt idiot pour vous. Vous vous faites des ennemis à parler pour ne rien dire, et vous vous enfoncez en essayant de vous en sortir. La voix de la raison est elle donc dépourvue de la moindre notion d'éducation, même des plus primaires ? Si vous êtes cette voix, je dirais que oui.

Ma Dame, j'irais même plus loin, car je pense que vous avez dépassé les bornes de la bienséance, avec vos sous entendements vaseux sur mon pays et vos paroles indecentes. Je pense que vous êtes un rebut du Beilan, et une honte pour ce pays. Je pense que vous n'êtes qu'un pastiche miteux d'un temps révolu ou le Beilan savait se faire respecter par d'autres voix que les insultes. Je pense que par ce biais vous êtes faible et lâche, car vous n'osez prendre d'initiative face à votre problème Graméen. Je pense que vous êtes fourbe, car vous manipulez vos alliés pour qu'ils vous servent d'échappatoir au cas ou vos petites manigances avorteraient. Enfin je pense que vous êtes sotte, pour ne pas réussir à ouvrir les yeux sur une vérité aussi flagrante."

Puis il regarda la tribune Gramée et reprit.

"Et je ne dis pas cela pour me rapprocher de la Gramée. Je ne dis pas cela pour m'en faire bien voir, car je n'ai cure de savoir s'ils me soutiennent ou non, votre querelle ne me concerne pas. Aevenspir est un pays libre, et bien sot est celui qui ne saurait le reconnaître. Dire qu'Aevenspir est à la solde de Gramée est l'une des plus grandes imbécilité du moment, étant donné que nous avons prit le contrôle en Kandrasie, terre soumise à la Gramée, dois je vous le rappeler. Croyez vous qu'un maître serait d'accord de se voir manger une jambe par son chien ? Je ne crois pas, ou alors, vous avez des normes étranges, en Beilan. Mais je comprend que tout ceci vous ai échappé, aux vues de votre niveau en diplomatie.

J'en viens à approuver la conduite des Piedmontais du Beila, qui ont le courage de s'opposer à une femme qui souille leur patrimoine. Vous allez, Dame Crinéria je pense, recourir aux insultes pour vous défendre. Vous l'avez prouvé maintes fois, et vous nous le prouverez peut être encore autant de fois. Je n'ai donc pas besoin d'attendre vos répliques, et je vais de ce pas faire mon rapport à mon Karsper, qui saura, je le pense, on ne peut plus content de voir que la Reine de Beila le considère, lui et son peuple, comme de vulgaires chiens à la solde de la Gramée."

Sur ces mots, Kasterian salua et s'approcha de la porte. On lui ouvrit la porte avec empressement, car tous les Aevenspeers connaissaient les ravages des pics de colère de leur Ditrer. On entendit alors l'écho sourd de ses pas dans les couloirs, puis la lourde porte se referma, redonnant un instant son calme à l'assemblée, avant qu'elle ne sombre sous un flot de discours et de paroles mélangeant révolte et approbation.

Liara aurait préféré de ne pas avoir à intervenir de nouveau suite aux propos du Seigneur Kasterian, mais elle se devait en tant qu’ambassadrice de reprendre certaines affirmations qui venaient d’être prononcé.

Je ne veux pas polémiquer. Mais, je veux préciser que la Kandrasie n’était pas sous le règne du Seigneur Severian, une terre soumise à la Gramée. Donc, l’Aevenspir a sans doute pris possession de la Kandrasie, comme il l’affirme, mais ne l’a pas prise au détriment de la Gramée. J’espère que j’aurais d’autres occasions de débattre de ce sujet avec le Ditrer d’Aevenspir et que mes propos lui seront rapportés.

"Ils lui seront rapportés. Cependant, pour le seigneur Kasterian, Sévérian était lié à son prédécesseur Cypher Lukhan, Graméen de sa naissance. Il fait donc un rapprochement, qui ici n'était destiné qu'à prouver que nous ne sommes pas à vos ordres - sans vouloir mettre d'animosité, pour ma part, dans cette remarque.

Que voulez-vous, la Beilanaise nous tape tous sur les nerfs."

D'autant que tous les seigneurs ici présents ont choisi de ne pas poser de réclamations contre le passé de la Kandrasie et d'éventuels réclamations. Comme précisé dans mon discours très clair sur ce point, désormais ces temps sont révolus et chacun ici a montré par son silence (que je m'acceptais pourtant de briser en privé) que la Kandrasie de maintenant ne pouvait être jugée de même qu'Aevenspir à ce sujet que sur les faits nouveaux et non les anciens, le débat est donc clos.

Mais poursuivez, vous n'êtes semble-t'il pas là pour parler de Kandrasie...

Madame, vos avis sont changeants, et vos propos deviennent incompréhensible.
Vous nous présentez comme vassaux des marais, puis vous préciser nous considérer beaucoup. Vous insultez le Ditrer Kasterian, puis vous dites ne l'avoir jamais fait.
Etes vous ainsi sur tout sujet ? Votre manque de clareté ne rend pas un débat avec vous très interessant.

Cela mis a part, vous êtes bien aggressive envers mon pays et mon Ditrer, quoique vous puissiez en dire, et cela n'est pas tolérable.
C'est pourquoi je vous conseille de calmer vos ardeurs et de vous excuser, il serait tout de même dommage que nous soyons contraint de mettre un terme définitif à vos ébats, ce que nous voudrions pas être contraint de faire.

Le conseillé du commandeur Ronann se penchant vers Liara lui dit mais assez fort pour que les seigneurs qui les entourent l'entendent

Les maladies vénériennes sont hélas souvent accompagnées d'un trouble du mentale et la Dame Crinéria en est un bel exemple.

Puis il se reconcentra sur la discussion

Donnez moi donc une insulte que j'ai proféré vis à vis de votre "dieter" ?
Pour ce qui est d'être le vassal de Gramée encore une fois je parlais de l'image que Kasterian renvoyé de l'Aevenspir et pas de ce qu'il en était réellement.

le sieur Alkan Sirus écoutant les tentatives désespérées de Dame crinéria pour rattrapper le coup...laissa échapper un petit rire.....mais le regard de la dame le fit se retenir de continuer.....

Excuser moi....ça m'as echappé.....les circanstances , les nerfs..la fatigue surement..mais poursuivez donc...poursuivez!!

et se remis sur son siège en essayant de se retenir