[Assemblée] Massacre à Börm

La tribune Kandrasienne s'était soudainement remplie. En effet, la nouvelle était arrivé tôt ce matin. Les hommes présents devant Börm avaient été massacrés par une armée Aevenspeer dans la nuit, celle-ci devait être au moins composée de 10 000 hommes...

L'intendant d'Elderine se tourna vers la tribune Aevenspeer.

"Alors seigneurs, je suppose que cette incident n'était qu'une fine stratégie que nous Kandrasiens sommes trop idiots pour comprendre et utiliser... Quelle victoire éclatante! Massacrer des hommes dans le dos pendant la nuit sans leur laisser l'honneur de se battre? C'est donc cela la stratégie militaire d'aujourd'hui, venir se battre à 10 000 contre 2000 et encore si vous aviez eu l'honneur de faire une bataille rangée. Evidemment je comprends que la technique des Kandrasiens soit si critiquée elle est vraiment si différente.

C'est comme cela Aevenspeers que vous nous déclarer la guerre? C'est vraiment pathétique... vous êtes lâches et fous, vous ne respectez rien. Vous êtes bien plus dangereux pour Retrahant que nous Kandrasiens."

Un petit seigneur de province empersois qui se trouvait présent comme trop souvent à l'assemblée haussa les sourcils.

"Des messagers ont informé que vos troupes assiégeaint Börm depuis déjà près d'un an, messire kandrasien, tentant cruellement d'affamer la capitale et envoyant des renforts du territoire kandrasien régulièrement.

Quatre ou cinq cités libres conscrivant des armées et les envoyant régulièrement à l'assaut d'une seule cité fironkoise constamment assiégée et incapable donc de vous opposer à une fraîche armée de métier. Vous parliez d'une bataille rangée ?

Il est je suppose normal que le dernier des fironkois ait tenté de se défendre en engageant des mercenaires, c'est une coutume assez ancrée dans l'humanité de souhaiter se protéger par tous les moyens lorsque tout espoir est perdu. La bataille a eu lieu chez lui où vous êtiez les assaillants et lui le défenseur. Je crains que vous n'ayez quelques difficultés à nous faire penser à un acte agressif de leur part."

Il poussa une petite grimace en se tournant vers la tribune empersoise qui l'écoutait attentivement.

"Mais belle tentative oratoire, je vous l'accorde. Une brillante stra-té-gie.

Après, il est vrai que nous ne sommes, nous empersois que peu au courant de ces évènements mais hélas nous ne recevons que trop peu d'orateurs fironkois enc ette assemblée tandis que les kandrasiens pululent en nombre. Il semble que vous ayez plus de temps à passer en notre aimable compagnie."

"Vous vous emballez Kandrasiens.
Les hommes du nord n'ont ils pas toujours été des mercenaires? Pourquoi donc parler de déclaration de guerre? Il y avait demande et ils ont répondu. Je ne comprends pas la raison de votre étonnement.
Après pour ce qui est de votre sermon sur l'honneur, la lacheté et la stratégie, peut être devriez vous prendre le temps de la reflexion mais ce sujet à me semble t'il déjà été longuement abordé..."

Il ne pu que sourire devant l'applomb avec lequel les kandrasiens abordaient le sujet.

Le Karsper eu un large sourire lors du discours du Kandrasiens déchus. IL prit la parole toujours avec un si large sourire :


" Nous serions donc aller déclarer la guerre aux Kandrasiens sur des terres qui ne sont pas les leurs !! Evidemment, si c'est le cas, la stratégie est vraiment devenue pitoyable mais si vous pensez tout de suite à cela c'est qu'il s'agit d'une tactique que vous possédez ?!

Entre nous, vous seriez aller déclarer la guerre à une région tout seul, sans le soutiens des autres seigneurs de votre région, de plus sur un territoire autre que le votre ou celui de votre adversaire ?

Je me demande bien s'il vous arrive parfois de réfléchir ! Je suis Aevenspir, réfléchissez un peu plus sur la signification de ce mot, vous trouverez surement la réponse, à s'avoir si cette attaque plus que farfellus à vos yeux est une déclaration de guerre ou pas ...."

L'intendant Aevenspir se rassaillat sur son fauteuil, regarda les seigneurs Kandrasiens. Il lui hatait de s'avoir si les Kandrasiens s'avaient réfléchir.

Vers la tribune empersoise.

"En effet messire empersois, vous n'êtes pas très au courant de la situation en Fironk. Lorsque que nous sommes arrivés en Fironk, la famine été déjà présente. Notre siège n'a changé que peu la situation en Fironk.
Parlons donc de ces renforts massifs de quatre ou cinq cités libres, un seul seigneur, le seigneur Arkaan est venu soutenir le siège et uniquement dans le but d'apporter des trébuchets qui écourteraient la durée de ce siège "cruelle".
En ce qui concerne l'arrivée de ces mercenaires, je vois mal comment une cité aussi pauvre que Börm a pu réussir à engager 10 000 hommes uniquement avec ses richesses.
Les Kandrasiens sont peut-être nombreux si vous le dites à cette assemblée mais peu bavards..."

Le seigneur Gwalith préféra ignorer le représentant Fironkois puisque la question des mercenaires avait été déjà posé. Il se tourna alors vers la tribune aevenspeer.

"Effectivement, je comprends assez mal vos intentions Hertmin II, mais ce sont bien des hommes d'Eskadner qui étaient présents et vous êtes responsables de leurs agissements. La dernière incursion des Kandrasiens en terre Aevenspeer ne me faisait pas croire que les Aevenspeers se risquaient souvent à aller se battre en territoire étranger..."

Le même "Kandrasien" que celui qui avait invectivé le Fironkois cria.

"Pendards! Assassins! Vaincre les Kandrasiens! N'êtes-vous pas au courant de notre monstrueuse force? Vous utilisez des avantages que nous n'utiliserions pas dans notre chevaleresque attitude! Le monde ne peut donc pas comprendre que la Kandrasie et ses troupes ne sont que les envoyés du Bien?

La vie risque d'être cruelle si par les temps qui courent les défenseurs commencent à se défendre!"

La voix s'éteignit dans la foule de Kandrasiens.

L'autre Fironkois qui avait l'habitude de parler ici prit la parole.

"Eh bien, voilà comment se termine la campagne de Fironk. Et dire, Gwalith, que vous étiez tellement sûr de votre victoire qu'avant la guerre vous aviez proposé au Commandeur de choisir entre négocier ou mourir comme un héros. (Il rit.) Ah ah ah, ho ho ho, hurk hurk.

Il vous avait pourtant prévenu de venir nombreux. Or vous n'êtes venus qu'avec quelques milliers d'hommes de plus que lui (quoiqu'avec quinze mille chevaliers, tous morts à l'heure qu'il est). A croire que vous avez largement sous-estimé les Salamandres."

Le Karsper s'avança, il devait maintenant arrêter ces moqueries, il regarda la tribune Kandrasienne avec sérieux :

" Biensur que je suis responsable de mes hommes ! Et je leur fais le plus grand soin. Vu vos derniers agissement, j'ai bien peur que le code Chevaleresque Kandrasiens ai oublier de préciser qu'il fallait avoir un peu d'honneur en vos troupes et de faire attention en celle-ci. Vous s'aviez très bien que vos troupes étaient très vulnérables vu leur nombre, et qu' un soutient extérieur de seulement 1500 soldats suffirait à vous renverser. Alors pourquoi avoir insister pour massacrer ces braves chevaliers. Et je le confirme, ils sont brave, ils ne méritaient pas de vous appartenir.

Malheureusement, je crois qu'en creusant les fondations de la nouvelle Cathédrale Gaedienne De St Pétyr, nos ouvriers ont creusés un peu trop loin et réveillés cette tension qui existait entre nos deux régions. Mais mon souhait est tout le contraire. Nos deux régions ont suffisamment soufertes ces dernières années et il est temps d'oublier le passé pour recommencer sur de nouvelles bases. Je sais très bien que mes derniers agissement vont à l'inverse de mes souhaits. Votre dernier passage sur nos terres avait finis de nous soutirer nos dernières richesses et il était urgent de pouvoir renflouer les caisses au plus vite, se fut l'occasion. Alors maintenant nos deux régions ont payés et il est temps de cesser toutes ces chamailleries.

Je confirme que cette attaque est bien du mercenariat, en aucun cas nous ne souhaitons vous déclarer la guerre et je n'avais même pas pensé à cela jusqu'à vos récentes paroles. Ne vous inquiétez pas pour s'avoir si la Fironk peut régler nos mercenaires. A l'heure actuelle des transactions sont déjà en cours.

Vous avez maintes fois répété que vous êtes le bien. IL est alors temps que fassiez votre devoir, laissez ces Fironkois et veuillez faire partir vos nobles et vaillants chevaliers de cette Terre qui à but bien assez de votre sang. Et quittez votre ' avant poste'. Vous êtes le bien, alors faites le bien autour de vous."

Le conseiller Kandrasien répond sur un ton très calme

Karsper, votre parole est extrêmement sage et elle répond entièrement à nos attente
- Nous considerons les Fironkois comme des guerier digne, leurs actes ont été braves, ils ont fait preuves de courage, de ruse et de percpicacité.
- Nous acceptons l'action Karsper à l'encontre de nos troupes comme un acte de vengeance justifiable qui apaise la tension entre nos peuples.
- Nous reconnaissons que Gaed peut aussi apporter la sagesse, malgré nos apprioris.
- Nous renonçons à annexer Fironk, nous quitterons le territoire dans les délais les plus courts et somme disposé à discuté avec Malbrham de condition qui lui permettrait de donner un coup de pouce à son peuple.

La sagesse de Gaed guide les pas des Karsper et celle Kara des kandrasiens

Ecoutant avec attention, le représentant de la tribune Graméenne eu un sourire. Ainsi les Kandrasiens apprenaient l'humilité...

Seigneur Arkaan, je remercie Kara de vous avoir inspiré pareil discours. Nous avions perdu l'espoir d'entendre autre chose, de votre part, que des bravades et des accusations.

Cependant... Il me semble que vos excuses, en admettant qu'il s'agissait d'excuses, ne résoudront pas tous les problèmes. Vous avez ruiné un pays, envoyé plusieurs milliers d'hommes à la mort et je ne pense pas que des mots suffisent.

Il est bien tard pour favoriser la discussion. Combien de temps vont s'écouler avant que vous ne reproduisiez votre geste ? Sans doute le temps necessaire à une nouvelle conscription.

Ce tournant vers le reste de l'assemblée, le diplomate poursuivit.

Les Kandrasiens ont fait montre de leur gout du sang à maintes reprises, et le pardon ne leur apprendra qu'à recommencer ! Vous ne pouvez fermer les yeux sur leurs actes ! Ces traîtres bouffis d'honneur et d'héroïsme ont affiché leur désire de s'opposer au monde Gaedien, et représenteront toujours une menace !

Ses exclamations coléreuses provoquèrent de l'agitation au sein des tribunes Empersoises et Beilannaises. Reprenant place, le jeune homme échangea quelques mots avec son voisin et se servit une autre coupe de vin.

Le seigneur Isvàn venait d'arriver et remplaça l'émissaire de sa cité.
Seigneur Aust Felkan, il est fort dommage que vous ne trouviez pas le chemin de la raison.

Nous n'avons pas attaqué Fironk pour le protéger des Gaediens mais par soif de conquête. Nous avons envoyé une partie de nos armées et avons été défaits par les Fironkois que nous avions sous-estimés. La guerre a coûté de nombreuses vies dans les deux camps et il était temps qu'elle s'arrête.

Nous avons reconnu les fautes que nous avions fait, et comme l'a dit le seigneur Arkaan, nous sommes prêts à faire des efforts pour rebâtir ce que nous avons détruit. Nous reconnaissons que la foi en Gaed, ainsi que dans les autres Dieux, n'est pas que pure folie, que les Fironkois sont un peuple à part entière qui mérite notre respect. N'est-ce pas assez ?
Presque aucun peuple n'a reconnu ses torts après une guerre qu'il a perdu. Nous ne l'avons pas fait à Ephyne, les Aevenspeers ne l'ont pas fait à Eskadner...
La Kandrasie a décidé de changer d'attitude et, même si cela doit prendre du temps, retrouver les maîtres mots qui l'ont bâti : Honneur et Droiture.

Pourquoi voulez vous absolument déclencher une nouvelle guerre à laquelle, j'en suis sûr, vous ne participerez pas ? Qu'est-ce que la Kandrasie vous a fait pour que vous la haïssiez de la sorte ?
Il y a eu bien assez de morts et il n'y a nul besoin d'en faire plus.
L'ancien officier de Se'Ina se rassit et pria Erelian pour que la folie s'achève enfin.

"Vous êtes irritant kandrasiens même lorsqu'il s'agit de faire des courbettes.

Gaed, gaed, vous avez si fermement étreint votre foi qu'il vous est désormais impossible de ne pas l'évoquer et celà même, ou plutôt, surtout lorsque ce n'est pas nécéssaire.
Cette campagne opposa vos dieux karéens à Lihg, les aevenspirs eux, étaient là en mercenaires donc comme troupes fironkoises.

Lihg nous a montré le sentier sinueux de la victoire, celui que seuls ses plus fervents fidèles peuvent arpanter.

Nous vous avons entendu, conseiller et voici notre réponse:
Désormais c'est comme des guerriers que vous considererez les fironkois et plus seulement comme les bêtes qu'ils étaient.
Considérez les mercenaires comme ce qu'ils sont pendant leur contrat: une partie de l'armée de leur client.
Gaed, comme nous l'avons dit, concerne seulement les gaediens, c'est de lihg que vous avez subit la colère.
Nous avons subit des pertes, mais plus encore vous avez subit les votres. Mon maitre, ne demande que la destruction de l'avant poste, qu'il estime être une insulte à notre dieu.

Une dernière chose, la diplomatie est pour nous fironkois, une démonstration de force comme de soumission, cessez donc de courbez à ce point l'échine, je vous croyais peuple fier.

Mourrez seuls maintenant kandrasiens, car c'est la voie qui semble désormais vous échoir. "

A la pitié il avait préféré le dédain.

Le conseiller d'Arkaan avait laissé le temps aux siens de s'exprimer - la parole du conseiller vaux celle du diplomate Arkaan c'est pourquoi il rappelle Isvàn à l'ordre en s'adressant à l'assemblé

Seigneur Isvàn!
Je regrette de devoir vous rappeler à l'ordre. Votre récente successions à Se Ina devrait vous rappeler que vous avez été désigné comme successeur aussi pour votre sagesse. Vous devriez encore prendre le temps de bien comprendre ce qui à été dis précédemment. Bien que vous en ayez saisi l'essence, vous n'avez pas perçu l'appel au calme.
Je ne vois pas en quoi les paroles du Graméen sous entendais qu'il souhaitait ou encourageais la guerre. Il à seulement rappeler l'inquiétude et les soupçons qu'il a à notre égard.
De plus en cas de défaite, rappeler les pertes que nous avons eu n'est en rien une attitude noble. Nous ferons le nécessaire pour relancé Malbrham et son peuple sans nous soucié de ce que cette campagne nous à déjà couté.

s'adressant à l'assemblé en général il reprend

Seigneurs, comme la plupart d'entre-vous doivent le savoir maintenant, Arkaan mon maître est le nouvel ambassadeur de la Kandrasie. Il a été honoré de recevoir cette responsabilité que nous avons placé sous le signe de notre déesse mère, la déesse de la sagesse Kara. La lignée Arkaan lui voue son existence et à donné son nom à la ville qu'elle à fondée: Karakas.
Le temps du besoin de l'expression de la colère d'Erul est révolu, les fils d'Erelian ont compris qu'ils ont été trop loins poussé par le vide qu'à creusé la cuisante défaite d'Elderine. Nous utilisons notre armée pour reconstruire la Blanche, les hommes ont trouvé là le moyen d'appaiser leur colère.

S'adressant enfin directement aux commandeur Fironkois

Seigneur Malbrham, l'ambassadeur Arkaan vous retrouvera à Börm ou tout autre lieu qui vous plaira pour voir comment nous pourrons vous aider.

Le Karsper rentré après ces bonnes nouvelles, son représentant prit la suite mais il restait perplexe face aux dernières paroles Kandrasiennes :

Vous faites ici beaucoup de promesses, un peu trop à mon gout. Il me tarde de savoir si vous saurez les respecter. Assurez-vous déjà de réfléchir avant d'attaquer, se sera une grande avancée !

Maintenant, mon intendant reste ouvert pour toute discussions plus personnelles, il vous attend si vous le souhaitez.

Un prêtre kandrasien présent dans la tribune se leva à son tour, il portait la tenue violette des disciples de Serul et adressa un salut respectueux aux siens, attendant quelques instants d'avoir reçu l'attention d'une partie de l'assemblée. Il tenait à la main une série de parchemins, probablement des rapports sur ce qui avait pu se dire à Ephyne, le grand prêtre de Serul aimait à se tenir au courant des dernières nouvelles impliquant le territoire.

"Nobles représentants de Retrahant, je suis le prêtre Serion, envoyé du grand prêtre de Serul qui hélas, n'a plus la prétention de braver les souffles de nos dieux pour franchir de telles distances depuis la blanche jusqu'à la Belle. Mon patronyme vous est probablement inconnu et je n'aurais pas l'outrecuidance de prétendre qu'il vous devienne familier un jour, mon temps à Ephyne touchant à sa fin."

Quelques paroles inutilement ennuyeuses de l'avis de la plupart des retrans, il ne faisait pourtant que reprendre la tradition orale chère aux disciples de Serul et consistant plus à faire étalage de son savoir qu'à réellement apporter quelque chose à la conversation.

"Messires, les temps sont sombres sur Retrahant, guerres, trêves, trahisons et folies ont été notre lot quotidien pour notre patience et nos tentatives à cotoyer les contrées étrangères. Je suis un adepte de Serul, autrefois dieu du panthéon à l'honneur parmi les membres de la famille d'Istria. Nous prônons avant tout les saines valeurs de Kara que sont la sagese et la réflexion auxquelles nous ajoutons la foi et le culte du savoir, de la connaissance.

Nous avons souvent failli dans notre devoir, nous avons souvent laissé notre peuple et nos fidèles s'éloigner de ces valeurs en des chemins certes tracés par notre panthéon divin mais troublant l'équilibre kandraque entre eux. Nous devons réapprendre à accorder nos actes à notre foi en chaque Dieu. Trop longtemps les kandrasiens ont oublié de s'intéresser aux messages de leurs guides en s'enfermant dans une voie, un chemin parfois trop arride pour être franchi sans détours. Erélian et Erul nous ont apporté dans le passé nos plus grandes gloires et ont contribué à façonner l'image de la Kandrasie que chacun idéalise en un royaume de preux chevaliers aux principes fiers et nobles.

Nos coeurs saignent de voir que certains d'entre nous aient trop oublié les préceptes des autres ordres, que d'autres n'aient pas su montrer que Serul ou Kara n'auraient peut-être pas approuvé certains des actes dont Erul et Erélian s'ennorguissaient. Les erreurs de nos anciens sont portés par nos épaules et le souvenir des notres marquera longtemps celles de nos descendants. Mais notre peuple mérite mieux que ce que vous persistez à voir dans vos coeurs tous pétris de gaédisme forcené ou d'autres religions certes moins connues mais tout aussi dignes de respect."

Il prit quelques instants avant de poursuivre, il semblait fermement convaincu par ses paroles et désirait ardemment faire partager sa conviction avec ceux qui daignaient l'écouter. La Kandrasie, Elderine la Blanche n'étaient pas que des barbares, leur peupl était noble, il le savait et savait aussi que chacun des siens donnerait sa vie pour montrer quel courage habitait leur sang et leur terre.

"Vos paroles sont de haine quand vous parlez de la Kandrasie, vos paroles sont de haine quand vous dénoncez nos actes et quand vous nous assénez les pires malédictions mais nous ne sommes pas cela, nous ne sommes pas les monstres que vous créez. Quel a été le premier peuple à brandir le fer depuis les jours et les nuits sombres ? Quel a été le premier peuple à montrer que la force et la guerre pouvait parfois prévaloir sur la noblesse et la tolérance ? Ephyne est le berceau des hommes qui ont plongé les notres dans le doute et dans le chaos, la Belle a renversé la Blanche et notre histoire en a été bouleversée.

Ces paroles ne sont pas nées pour accuser, elles sont nées pour montrer que chaque peuple, même le plus pieu, même le plus pur, a su, dans le passé faire preuve de haine et de destruction inutile. L'humanité appartient à nos enfants, au passé que nous leur donnons, à l'image que nous leur laissons de nous et à l'éducation qui aura bercé leur enfance. Guerres et destructions n'ont jamais apporté que plus de douleurs et de désirs de vengeances, nous l'avons compris et nous répondrons de nos actes à Fironk. Peuple gaedien, vous ne restez que sur des victoires, des massacres de nos cités et de notre sang. Cessez là votre vengeance qui n'a nulles racines véritables et peut-être, serez-vous dignes de Gaed, de Serul et d'Erélian."

Pas de HRP dans les sections Rp. Cela étant dit, Erus s'écrit en effet Erus, et Malbhram en effet Malbhram.

"Bien, bien ! s'écria l'autre Fironkois. Voilà qu'après des généraux d'opérette viennent à prendre la parole des prêtres. Lesquels prêtres osent, après si humiliante défaite, lancer des provocations vers les gaediens et le nier en même temps. Vous devriez faire comme vos seigneurs, moinillon, c'est-à-dire garder un profil bas."

Asclepior de Bragancie se leva et applaudit tandis que la tribune Kandrasienne s'en allait en silence :

"Vos paroles sont sages bien que vos actes furent condamnables. J'apprécie cet acte de repentance qui est tout à votre honneur. Il semble justement que cet Honneur n'a pas totalement quitté vos coeurs et vos âmes.
J'espère que nos relations pourront un jour s'améliorer si nos Dieux s'entendent."

Face à la tribune Kandrasienne qui se vidait, le diplomate Graméen eu un rictus haineux. S'adressant à Asclepior, le Graméen commença.

Améliorer vos relations avec Kandrasie seigneur ? Je regrette de vous dire que leurs coeurs n'est pas épris de justice et de paix, mais du désir inavoué de vengeance.

Comme l'a dit ce vieux prêtre dont le nom m'indiffère, il nous appartient de choisir quel avenir donner à nos enfants. Les laisserez-vous grandir sous la menace de ces chevaliers de la mort ? Allez-vous leur montrer comment des meurtriers peuvent s'en sortir par des belles phrases ?

Ou était Sérul, vieux prêtre pendant les massacres ? Que faisaient ses prêtres pendant que vos soldats faisaient couler le sang en Fironk ? Vous avez raison de dire que vous avez failli vieil homme, et seule la mort attend les faibles, rien d'autre !

Ephyne vous aurez plongé dans le doute et le chaos ? Non, Ephyne c'est contentée de porté jusqu'à vous les horreurs de la guerre que vous propagiez dans tout retrahant. Le doute ? De l'invulnérabilité de vos armées peut-être, de votre amour du sang jamais !

Vous évoquez les pertes immenses engendrées par la guerre mais vous oubliez son principale attrait : le pouvoir. Il semblerait que vous en soyez friants vous autres Kandrasiens, puisque vous avez été le moteur de toutes les guerres ou presque ces vingt dernières années.

Ce tournant vers le sergent de Sei'na qui commencait à partir lui aussi, le diplomate poursuivit.

Sergent, il est interessant de voir à quel point votre discours a changé depuis le début de cette affaire. Vous parliez avant de protection face au Gaedisme, et maintenant de soif de pouvoir et de conquêtes ? Votre parole ne m'inspire aucune confiance et vos actes se contredisent depuis l'ouverture de l'assemblée sur le problème de Fironk.

Vous estimez que je cherche plus de sang et de batailles ? La réponse est non. Un avenir meilleur pour nos descandants ? Oui. Si guerre il devait y avoir sachez que n'hésiterais pas à mener les seize mille hommes de ma cité en votre pays Kandrasien. Ce qui a commencé dans le sang trouvera une réponse dans le sang Kandrasiens, et seulement alors nous pourrons parler de paix !

Sur ces mots, le jeune diplomate Graméen se leva et quitta sa tribune.

Un Fiera se leva et brandit le poing en direction du Graméen

"Toi le gueux des marais ! Je te previens que si tu oses venir chez nous tu ne reverras pas ton eau croupie dans laquelle tu as vu le jour ! La lie de l'humanité ne peux gagner contre les fils d'erelian !"

Le prêtre de Serul se tenait la tête dans les mains en entendant les invectives du Fiera, oh oui, de longs chemins demandaient à être parcourus avant que Serul reprenne la place qui était la sienne en Kandrasie. Où étaient les prêtres lors des massacres ? Et bien ils étaient pourchassés par les partisans d'Alanor Calmanan et de son successeur Dinivan, soutenir avec patriotisme et honneur la famille des Itria était autrefois synonyme de fierté et de prestige mais ces dernières décennies nombreux étaient les décédés qui n'étaient plus là pour parler de leurs allégeances. Gaed avait renversé cette famille et permis l'émergence de fanatiques trop obnubilés par Erélian et Erus pour s'occuper de sagesse et de savoir. Peut-être ce Dieu païen n'était-il finalement pas aussi juste que ces "civilisés" aimaient à le décrier.

Il se pencha vers ses disciples qui s'abreuvaient de ses paroles : un jour ce seraient eux les diplomates de la Kandrasie et non plus ces militaires peu transigeants avec les coutumes des autres peuples.

"Voici une coutume particulièrement retors chez les guerriers, prêtres, ils assènent les paroles dont on leur a bourré leur crâne lors de leur formation et s'en vont avant de prendre le risque qu'elles ne soient confrontées à d'autres vérités. Serul demande d'entendre et d'écouter avant de parler et d'entendre et d'écouter après. Ociliraô Serul, thusuraô thanstae, querali per in karaid*."

Il rajusta sa tenue religieuse violette et l'agraffa délicatement avec une broche en forme de S stylisé. Rejoignant les coutumes militaires, il tourna les talons et s'en fut vers la blanche pour rendre ses derniers rapports.

*Nous allons sur le chemin de Serul, nous mettons à bas toute forme de corruption, de dispute et d'imbécilité

Un officier Fiera arriva dans l'assemblée, il prit la parole d'une voix forte

"Je viens vous faire part d'une nouvelle en provenance d'Elderine la blanche. Le seigneur Elian, fils de notre ancien régent Alanor vient de prendre la régence de notre royaume.

Sa première action sera de rouvrir les routes commerciales et de relancer la diplomatie avec les autres peuples. La Kandrasie a été beliqueuse et il est temps de revenir à nos vraies sources."