Retrahant, Ere impériale
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Retrahant, Ere impériale


 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

 

 la grande quête du retour

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
silva

silva


Nombre de messages : 34
Localisation : Arch'teliop
Date d'inscription : 30/04/2005

la  grande quête du retour Empty
MessageSujet: la grande quête du retour   la  grande quête du retour EmptyLun 30 Mai - 3:22

Une vibration dans l’air, un lointain et imperceptible murmure, un bruit léger et continu, une clameur remontant des rues …
Silva surpris et inquiet tourna la tête.
Y avait il un nouvel ennemi aux portes de la ville ?
Soudain les cloches commencèrent une folle sarabande .Non décidément ce n’était pas le signal d’alarme !
Regardant par une ouverture, Silva vit une foule se diriger vers la forteresse. Un homme à cheval semblait comme poussé par cette foule tonitruante.
Un garde entra vivement dans la pièce et cria visiblement troublé :


Sire, sire il est revenu, il est revenu !

Silva sentit son cœur s’emballer et un tremblement se répandre sur ses membres.

Qui ? Parle s’écriât il .

Le garde maintenant bafouillait dans son excitation : un des…é…élus est revenu.

Silva dut s’appuyer sur la table. Ainsi l’impossible était arrivé.

Cet instant depuis longtemps attendu était arrivé. La confrérie crée par son père Melioch avait rempli sa mission.
Depuis deux ans que Silva avait repris la direction de celle-ci après la mort de son père, l’instant lui paraissait irréel. Seul son attachement filial lui avait fait poursuivre cette tache. Heureusement les hommes que s’étaient attachés Melioch étaient eux même convaincu de la réussite de celle-ci.

Pourtant à l’origine, seule la parole d’une nourrice mourante avait retenu l’attention de Melioch. Lui-même était en fuite pourchassé par les séides de Sardar et d’Enevar.
Il avait alors pris une grande décision et s’était expliqué devant son fils
:

Silva, tu es encore adolescent mais je vais devoir vous abandonner toi et notre famille. S’il existe une chance que le fils de Galahad d’Aethir soit encore vivant, je dois lui rendre son héritage. Ne pleure pas et emmène ce qui reste de notre peuple dans un coin de l’Empersiste moins meurtrier. Je sais que tu seras à la hauteur de la tache. Je vais emmener quelques hommes en qui j’ai entièrement confiance. Nous formerons la confrérie du souvenir et chercherons sans relâche des traces de cet héritier. Si je failli à ma mission, tu devras prendre la relève.

Que s’est il passé pendant ses années, Silva n’en savait pas grand-chose. De temps en temps, un des hommes de son père qui s’étaient surnommés eux même les élus revenait et réclamait des subsides. Silva n’obtenait que rarement des informations. Le sceau du secret avait été maintenu sur cette recherche.
Puis un plusieurs des élus étaient arrivés et avaient annoncé à Silva la mort de son père. Mort peu glorieuse dans une tempête de neige et le corps déchiré par les loups. Quand se hommes l’avaient retrouvé, ils n’avaient pu que l’enterrer sur place en raison de la puanteur de la dépouille. Sa famille ne pourrait jamais lui faire administrer les sacrements gaediens.
Les hommes expliquèrent donc à Silva l’avancement de leur recherche. En fait les résultats étaient de nature négatifs. La plupart des territoires avaient été explorés. Seul restait Fironk et Orcum.

Pendant deux ans Silva dirigea la recherche, réunissant dans son château tout les mois les élus, échangeant les informations dans une salle secrète.
Depuis trois mois, des informations étaient parvenues. Un élu avait reconnu quelques hommes en Fironk mais n’avait pas obtenu le moindre renseignement.
Alors une surveillance se mit en place. Trouver d’où venaient ces hommes fut facile. A la tête de cette seigneurie se trouvait un jeune homme. Certains de ses traits rappelaient l’ancien général mais Silva voulait une preuve absolue.
Deux de ses hommes s’introduisirent au péril de leur vie, une nuit dans le château et s’emparèrent d’un coffret dans la chambre même du jeune homme.
Dans ce coffret, Silva découvrit une lettre de Dame Anja libellé ainsi:


Par la présente, moi Dame Anja, j’ai demandé à quelques uns de mes gens d’emmener mon fils en fironk pour le sauver de ses ennemis.

Suivait une description de son fils et quelques signes distinctifs puis divers conseils et enfin le sceau des D’Aethir.

Le doute n’était plus permis !

Une approche diplomatique fut alors mise sur pied. Silva ne pouvait se déplacer car les événements se bousculaient en Empersiste et requérait sa présence permanente.
Un échange de messagers commença dans le plus grand secret. Le jeune homme refusait obstinément de revenir en Empersiste. Les élus lors des réunions se désespéraient.

C’est alors que la chance entra dans la danse en mettant Silva à la place de l’intendant. Nul doute que la destinée avait fait son choix en mettant dans ses mains les clefs du royaume.

Sous les ordres de Silva, un scribe écrivit une lettre sans équivoque au jeune héritier. Impatient, Silva arracha des mains du scribe la plume et inscrit lui-même un dernier paragraphe puis appela l’un des élus.
Celui-ci partit dans l’heure.

Le lendemain Silva réunit la population et leur tint un discours où il leur rappela la splendeur du temps passé sous les d’Aethir, les difficultés pour parvenir au moment présent et la chance que présentait ce changement pour l’Empersiste.

La foule acclama son seigneur et la ville commença à vivre au rythme de l’attente jusqu’à ce matin...

Le château paraissait bouger sous les pas d’un géant sorti des légendes. Les portes s’ouvrirent en grand une peuplade exubérante envahit la salle du trône. Au premier plan se trouvait le messager.
Celui-ci s’agenouilla et le visage rempli d’une grande joie, il dit :


Sire il accepte !
Revenir en haut Aller en bas
Demetrius

Demetrius


Nombre de messages : 58
Localisation : Teraan - Fironk
Date d'inscription : 29/04/2005

la  grande quête du retour Empty
MessageSujet: Re: la grande quête du retour   la  grande quête du retour EmptyLun 30 Mai - 3:28

Neuf ans. Cela faisait maintenant neuf ans que tout avait changé, neuf ans qu'il vivait au loin ; mais maintenant le moment était venu de rentrer à la maison.

Ce matin, au cœur de Vertempli, Demetrius est assis au pied d'un arbre et contemple Teraan, sa cité. Il est resté là toute la nuit à méditer et pourtant il se sent bien, aucun signe de fatigue ne lui est apparent.
Il se revoit, à peine sorti de l'enfance, traversant des territoires entiers et arrivant à Fironk avec quelques compagnons, ils s'étaient installés au pied de l'immense glacier, au bord de cette forêt. Il se rappelle le bruit terrible de la glace s'avançant et le chassant dans la forêt au milieu de la nuit, comme si des cavaliers étaient à sa poursuite et que le seul refuge était les bois. Il entend encore le son du cor dans lequel il avait soufflé et rameuté tout Fironk! Ses lèvres ornèrent son visage d'un sourire presque enfantin lorsqu'il se rememora son arrivée.
C'est sur cette terre qu'il est devenu un homme. Les habitants de Fironk l'avaient adopté immédiatement, sans lui poser de questions, et lui avait adopté toutes les coutumes et les traditions de ce pays, il était devenu fironkois, il avait oublié ses origines. Juste parfois il repensait aux derniers baisers de sa mère avant qu'il ne soit emmené loin d'elle et caché dans cette terre lointaine. Elle lui avait dit
"Adieu mon fils, désormais plus personne ne t'appellera Ronin, tu choisiras toi-même un nom sous lequel te cacher". Elle l'avait serré contre elle et elle était partie rapidement vers les murailles de la ville assiégée. Il gardait l'image de cette robe de soie noire qui flottait dans le vent, sa silhouette potelée se détachant dans un ciel ou flottait encore les couleurs de sa famille. Un dernier geste de la main, un dernier regard et il l'avait perdue de vue au détour d'un coude du tunnel. En ressortant du long boyau obscur, il avait galopé de longues minutes sans se retourner, et puis il s'était arrêté et il aperçut au loin une colonne de fumée monter dans le ciel là ou se trouvait la forteresse.
Demetrius caressa la mousse autour de lui, douce comme de la soie.

Son visage est grave. Depuis hier, il sait qu'il doit repartir. Son destin l'appelle. C'est un simple éclaireur qui a bouleversé sa vie. La veille, ses archers de garde étaient venus le chercher un peu avant la nuit le prévenir qu'un cavalier étranger désirait entrer dans la citadelle de Teraan et voir leur maître, ils lui avaient demandé
"Pourquoi voulez-vous lui parler ?" et lui avait répondu "Je ne veux pas lui parler, juste le voir", piquant leur curiosité. D'une certaine façon, cela lui avait sauvé la vie ! Demetrius avait accepté de se montrer face au cavalier sur le pont-levis de la cité, confiant dans le millier de flèches prêtes à fuser au moindre mouvement suspect de l'étranger. Demetrius vit l'homme devenir livide et osciller sur sa selle. Maladroitement et visiblement bouleversé, le cavalier mit pied à terre. Il fit un pas vers Demetrius et tomba à genou :

"Monseigneur, nous vous cherchions partout à travers ce monde", dit-il dans un souffle, puis se reprenant, il récita posément un texte visiblement appris par cœur et répété maintes fois. "Monseigneur, mon maître le Régent Silva d'Empersiste vous offre le trône d'Ephyne, en tant que dernier représentant légitime de la ligné royale des d'Aethir. Votre mère Dame Anja d'Aethir fut la dernière intendante civile et légitime d'Empersiste avant l'arrivée au pouvoir de l'Autorité religieuse Gaëdienne en la personne de Sârdar de Kalvara."

Le cavalier se releva, Demetrius était sous le choc de la nouvelle et n'avait pas bougé, sur les remparts autour d'eux, tous les archers chuchotaient. En fouillant dans sa sacoche, le cavalier provoqua une brusque levée des arcs dans sa direction, il sursauta et sortit très doucement un rouleau de parchemin cacheté d'un cachet de cire frappé du sceau d'Ephyne, il le tendit vers Demetrius qui le lut immédiatement. Le parchemin reprenait mot pour mot la déclaration du messager mais finissait par un paragraphe d'une écriture différente :

Citation :
Quelques personnes à Ephyne furent dépositaires de votre secret mais toutes moururent sous la torture sans jamais révéler autre chose de vous que le fait que vous étiez en vie. Jamais Sârdar de Kalvara ne sut où vous vous trouviez. Monseigneur, le moment est important et demande réflexion mais il faut vous presser, l'Empersiste doit retrouver sa dignité et le trône vous attend
Ce bref paragraphe était visiblement écrit et signé de la main même du régent Silva.

Sans dire un mot Demetrius roula le parchemin et rentra dans la cité, la foule le long des rues se pressait en silence, à la fois anxieuse et étonnée de voir leur Commandant sous ce nouveau jour, un silence impressionnant régnait partout. Arrivé à la citadelle, il prit un cheval et ressortit vers la forêt au grand galop. La foule dans les rues ne se dispersait pas, elle attendait son retour.

Sous son arbre, Demetrius s'est relevé sans quitter sa cité des yeux. Toute la nuit il a vu des torches en allumer d'autres, toute la nuit les remparts ont été illuminés. Sereinement, il rentre au petit trot vers sa cité. A peine est-il sorti à la lisière de la forêt qu'un cri sur les remparts signale sa présence, et le silence retombe sur la cité anxieuse. Il s'arrête à quelques pas du grand pont-levis et sans descendre de son cheval, lance d'une voix puissante :


"Teraaniens! Jamais je n'ai eu a faire un choix si dur. Et pourtant, je savais avoir à le faire un jour. Dès demain, je prendrais la route d'Empersiste ! Cette cité que j'ai bâti avec chacun d'entre vous va disparaître, j'ai fais demander à Aléa de venir et de vous répartir dans les cités fironkoises qui voudront bien de vous, vous serez utiles, j'en suis sûr, à ce pays que j'aime autant que vous tous ! J'ordonne à TOUS mes soldats de me suivre en Empersiste, la tâche qui nous attend est immense, et jamais nous ne serons assez nombreux ! Ceux qui le veulent peuvent s'enrôler et me suivre. Nous partons Demain ! Adieu à tous ! Que le mouvement vous soit perpétuel !!"

Une immense clameur parcourut la cité, mais personne ne sut dire si cette clameur était de joie ou de détresse, pas même Demetrius, qui lui aussi hésitait entre ces deux sentiments.
Revenir en haut Aller en bas
Aronn'kain

Aronn'kain


Nombre de messages : 228
Localisation : Empersiste
Date d'inscription : 12/02/2005

la  grande quête du retour Empty
MessageSujet: Re: la grande quête du retour   la  grande quête du retour EmptyLun 30 Mai - 5:37

Le nom d'Aethir rappela de lointain souvenir a Aronn'Kain.
Enevar lui racontait que cette famille cherchait trop la paix et donc obligait trop l'empersiste a se soumettre.
Il regarda quelques seconde le sol l'air pensif, hesitant.



Hmmm, Aethir!
Après tout, pourquoi pas. Du moment qu'il ne laisse pas le massacre qu'il vient de se passer sans suite.
L'empersiste se doit d'etre un royaume puissant et respecté. A partir du moment ou ces clauses seront aquise, mon soutient le sera egalement.

Il releva alors son regard vers Demetrius
Meme si vous devez avoir une rancoeur envers mon peuple et surtout envers Enevar. Sachez que je ne supporterais pas que leur sacrifice soit oublié et pardonné.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





la  grande quête du retour Empty
MessageSujet: Re: la grande quête du retour   la  grande quête du retour Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
la grande quête du retour
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Une grande aventure...
» La quète de Norzul
» La Grande Peste Noire
» La quête puis la mort de LethKha
» La plus grande alliance que retrahant n'a jamais connu

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Retrahant, Ere impériale :: ¤ Archives Retranes ¤ :: Archives Ere 2 :: Grandes Quêtes & Petites Racontotes-
Sauter vers: