Guerre civile en Empersiste

Thissan Ka se trouvait aux pieds des murs d’Ephyne. Son armée avait été rassemblée et était fin prête au combat. Nul ne savait pour quelle folie le jeune Seigneur attaquait ainsi la capitale. Ses serviteurs le décrivaient comme fou, ayant perdu la raison.

Thissan appela un fauconnier et attacha un petit message à la patte droite du faucon. Le rapace s’envola alors vers la ville assiégée. Le message disait ceci.

Citation :

Vous êtes un imposteur qui nous manipule et qui tente de nous corrompre. Par la voix de Gaëd, je vous sommes de mourir. Vous n’avez plus le choix désormais. Vous n'êtes plus toléré sur ces terres.

Qu’il en soit selon Sa volonté.

Thissan Ka monta en selle et chevaucha au devant de son armée. Il allait entraîner des milliers d’hommes dans la mort, mais il n’en avait cure. Il était dans une rage folle. Les portes d’Ephyne s’ouvrirent, déversant l’armée de la capitale.

Les assaillants, en sous nombre, commencèrent à reculer face à l’impressionnante armée de l’Intendant, mais Thissan les hua.

« Tenez vos positions ! Devant vous se dressent des hérétiques à votre dieu ! Des démons. A nous d’anéantir la corruption ! »

Le cor sonna, et l’armée se mit en branle.

Les deux lignes de front se rencontrèrent devant les fortifications. Le choc fut hallucinant. Les deux principaux contingents d’épéistes se fracassèrent l'un contre l'autre. La cavalerie d’élite de l’armée de Kheratis enfonça les rangs des Ephynois. Les soldats tombaient les uns après les autres. Malgré leur infériorité numérique, les forces du Dragon Rouge ne ployaient pas, et chaque soldat qui tombait emportait un autre avec lui dans la tombe.

Partout le sang, les cris et le choc des armes. La bataille rangée se transforma en véritable mêlée. Thissan frappait de droite et de gauche, ne se souciant pas de savoir qui il touchait. Un lancier ephynois le désarçonna et il tomba lourdement à terre, ne devant la vie qu’à l’intervention d’un de ses derniers cavaliers qui tua le lancier. Thissan se releva et sourie à la vue du massacre qu’orchestraient ses hommes.

Mais le combat était par trop inégal. Suite à un mouvement rapide sur le flanc droit, l armée d’Ephyne réussi à encercler complètement l’armée de Kheratis. L’Intendant Harald participait lui-même à la bataille. Tendit qu’il encourageait ses hommes, Thissan ralliait ses troupes derrière lui. Leurs regards se croisèrent l’espace d’un instant. Il ne devait en rester qu’un.

La force du nombre commençait à peser son poids dans la balance de la bataille. Les forces de Kheratis étaient épuisées et leur nombre s’amenuisa très rapidement. Bientôt, il n’en restait qu’un

Thissan Ka continuait le combat. Dernier survivant de son armée, blessé gravement, il refusait la défaite. Entouré par de nombreux soldats d’Ephyne, il les menaçait de l’épée. A ses pieds, plusieurs cadavres de soldats gisaient déja. Une nouvelle flèche vint se figer dans le plastron de son armure, trouvant la faille et s’enfonçant loin dans sa chair. C’était une de trop. L’homme tomba à genoux, le regard vitreux perdu dans le lointain. Au seuil de la mort, il comprit son erreur. Gaëd lui ouvrit les yeux au dernier moment. Il souri à son dieu, alors que celui-ci lui accordait son pardon. L’homme s’écroula à terre. L’Intendant empersois s’approcha alors et il put entendre les dernières paroles de son vassal.

« J’ai compris, monseigneur Je me suis…trompé » Son visage devint livide et il avait du mal à parler.

»Je suis….désolé…. Adieu »

Ses paupières se fermèrent alors et les Ténèbres le prirent.

Le combat avait été rude, mais la bataille était terminée.

Harald entra dans la salle du sénat d'Ephyne. Son armure légére était couverte de sang, en de nombreux endroits elle était enfoncée, coupée et de la chair bléssée apparaissait par endroits. Il boitiat d'une vilaine plaie à la jambe droite et il laissait derrire lui une trainé de sang sur le sol de marbre blanc.

Il laissa sur le sol un écu de métal où a travers les taches de sang on pouvait encore distinguer le dessin d'un dragon rouge. Le bruit fit se retourner tous les seigneurs présent.
Il se tourna lentement vers le coins de la salle où les chevaliers de l'oordre de l'épée avait coutume de se rassembler. Sa vue était troublé, il ne voyait pas bien qui était là mais il lança tout de même d'une voix terne et fatiguée :

Voilà où mène votre folie. Votre grand maître d'Empersiste est mort il y a quelques instants sous les coups de mon armée. Vous avez voulu ériger un contre pouvoir dans chaque territoire, vous avez perverti celui qui fut mon ami, je vous tiens pour entierement responsable de sa fin tragique.

Qu'esperiez vous donc? Les chevaliers et les maîtres de votrte ordre sont-ils au dessus même de l'espèce humaine pour ne plus ressentir la moindre émotion? J'avais dis qu'Ephyne représente un joyau bien trop précieu pour ne pas être convoité! Et voilà Que Thissan Ka me le prouve de la pire manière qui puisse être.

Oh bien sur vous allez me dire qu'il avait l'esprit faible, que votre seule erreur est de lui avoir donné ce poste. Mais non. Non! C'est là toute la démonstration de ce qui va se passer dans chaque territoire! A moin bien sur qu'un territoire ne se soumette docilement à vos ordres, dit-il, esquissant un vague geste en direction des représentants d'Orcum.

Ce soir je vais pleurer mon ami, celui qui m'a aidé à battir l'Empersiste fort que nous connaissons actuellement. Vousallez surement ne rien ressentir du tout je pense.


Des médecins étaient accouru, on l'emmena dans une petite salle adjacente où il commenca à être soigné.

Lorsque la rumeur avait courru que les armées de Kheratis assiegeaient Ephyne, TarPalantir avait cru a un malentendu, Thissan Ka avait fait une erreur et voila qu'il la payait de sa vie.

TarPalantir avait perdu l'un de ses rares amis, un jeune seigneur de plus qui mourrait dans la force de l'age, Les accusation de l'intendant en furent trop et il declara d'une voie rauque:

"Que tout le monde ici sache que Thissan Ka etait mon ami, le seigneur Hiditönn ne sera pas le seul a le pleurer, mais que tous sachent egalement que l'ordre de la sainte épée n'est en rien responsable des evennements tragiques qui se sont deroulés aujourd'hui. Nous ne devions pas declencher la guerre et nous devrions en rester la.

Thissan Ka n'etait pas un faible comme l'as suggeré l'intendant, il a commis une faute comme nous en commetons tous, la sainte épée n'a nullement la pretention de transcender l'espece humaine mais ce n'est pas la convoitise qui fut la cause de cette bataille, j'en suis persuadé, le fanatisme Gaedien echauffe les esprits et certains finissent par craquer.

J'ajouterais, pour repondre aux ragots du seigneur Hiditönn, que la sainte épée n'apporte pas la guerre sur son chemin, en Beilan le pouvoir et les chevalier cohabitent en paix, mais peut etre est ce du au fait que le seigneur Gabriel de Beila n'as pas d'ennemis et rien a se reprocher.

La fanatisme, dites-vous ?

Voulez-vous parler du fait que mon Intendant et moi-même voulions convertir de force toute la population de Retrahant ?

Si c'est le cas, vous faites erreur. Nous n'avons jamais voulu cela.

Je vous prierai de m'expliquer en quoi nous sommes fanatiques, dans l'Ordre Saint de Gaëd.

Fanatique... Se couper une main au nom de sa religion, c'es du fanatisme pour moi. Dites le contraire et vous passerez par la suite pour un homme sans parole.

Toute religion est fanatique seigneur Jilara, que voulez vous que je pense de ceux qui pretendent apprendre aux autres comment le monde est dirigé?

Les dieux ne sont que fables, et s'il existent, ce dont je doute fortement, ils n'ont cure des mortels, la religion est une forme de folie et l'ordre rend ce mal contagieux, rassemblez vous en un ordre si vous le voulez mais les messagers qui repandent votre dogme gangrennent retrahant et votre foi nous poussera innevitablement a la guerre contre d'autres cultes.

Il est plutôt difficile de discuter avec des gens aussi buttés que vous.

Je m'en tiendrai là.

J'éviterai donc désormais de vous adresser la parole, puisqu'apparemment vous ne daignez même pas l'entendre.

Harald était revenu, lavé du sang et recousu de partout, il s'assaya en grimançant, la jambe droite tendue devant lui. Il fixa intensément TarPalantir.

Je vais vous expliquer mon raisonnement assez rapidement : vous voulez apporter la paix or jusqu'a présent aucune guerre ne soulève ce monde, et voilà qu'un des membres les plus éminents de votre ordre m'attaque, pour une raison qui m'échappe encore d'ailleur. Alors donc pour apporter la paix vous voila maintenant presque obligé de provoquer la guerre et ainsi valider le grand rôle auquel vous vous êtes promus. Si je devais apprendre que votre ordre est mélé a cette attaque et à la mort de Thissan...

Son ton était monté, son visage était empoupré de colère, un Conseillé présent derriere lui posa doucement la main sur son épaule, coupant net la phrase de l'intendant avant que l'aveuglement due a la peine ne lui fasse dire des paroles malencontreuses.

Jilara parlait tout bas.

Harald, calmez-vous, au nom de Gaëd !

Seigneur, j'ignore comme vous ce qui as poussé Thissan Ka a attaquer Ephyne, de plus je vous prierais de bien vouloir surveiller vos paroles, je n'ai jamais poussé Thissan a provoquer la guerre, a vrai dire, je n'etait meme pas au courant de ses projets.

Je ne voit aucune raison de mener ma cité sur le chemin de la guerre. Vos armées ont tué mon ami mais je sais que vous n'etiez pas son ennemis, il a du vous en couter de vous battre contre lui, vous n'etes pas responsable de sa mort, aussi ne chercherait je pas a le venger, il ne doit sa mort qu'a la folie qui lui as fait attaquer la cité.

Je vous assure que je ne suis pas melé a la mort de Thissan et j'aimerais savoir ou sa depouille a ete transportée. Si il vous agrée seigneur j'aimerais que nos rancoeurs restent de coté quelques temps, nous avons tout deux un ami a pleurer.

TarPalantir retira l'un de ses gants et tendit sa main a Harald

Le Phénix s'approcha dans la salle ... Il trainait lamentablement son armure et sa cape sur les dalles du sol .

- Thissan ...

Il repoussa ses meches derrière les oreilles et tomba lamentablement sur une marche

... Etait mon ami ... Comment ...

Hakeï, l'épée des eaux , tomba lourdement sur le sol

Il était si bon ... Comment a-t-il pu être corrompu ?

Il beugla : " COMMENT ??? "

Regardant chacun des hommes ayant prêté allégeance à l'épée sainte , il répeta ce mot à plusieurs reprise

- VOUS L'AVEZ CORROMPU !!!!

Quelques murmures devant le spectacle qu'offrait cyrus se firent entendre dans la foule.

- Je ... je sais reconnaître un homme dont l'esprit a été torturé et alteré pour servir une cause ennemie ! Vous l'avez corrompu maudits djinns ! Je n'ai pas encore vérifier certaines choses mais ... je vous dirait ... ce que vous êtes

Non content d'avoir tué Thissan , vous offensez sa mémoire en hurlant que la terre d'Ephyne est poussé par un fanatsisme gaedien qui convertit toute chose et méprise le reste !

Sachez que vous vous trompez lourdement ! La Dame Verte est notre protectrice et les gaediens de ma terre ,mes frères ! Nous avons un respect et une amitié que nul religion ne pourrait entraver !

Que je ne vous entende plus jamais dire que mes frères sont des fanatiques et qu'ils sont intolérants !

Il rejoignit Harald et conversa avec lui à voix basse :
- Intendant , j'aimerais examiner la dépouille de thissan avec les meilleurs guérisseurs de notre terre [...] Je dois en être sur !

Zane, n’ayant pu trouver la force de prononcer un mot jusqu’alors, était restée silencieuse, la tête inclinée, le regard perdu dans le vide, retenant difficilement ses larmes. Un de ses frères étaient partis aujourd’hui. Elle ne pouvait dire que ce qu’il avait fait était bien, mais elle ne pouvait pas non plus oublier qu’il faisait parti des siens. Devant les accusations portées sur l’Ordre, elle ne sut une fois de plus quoi répondre. Thissan était mort, et savoir qui était le fautif ne le ramènerait pas…

« J'aurais tant voulu vous connaître, vous qui sembliez être un grand seigneur.
Mais les mots qu'au vent noir je sème, qui sait si vous les entendez ? Tout se perd et rien ne pourra plus vous toucher désormais, pas même mes paroles…Et vous passez votre chemin, sans savoir ce que dit ma bouche, pour atteindre les cieux où à la droite de Gaëd vous aurez votre place. Votre enfer était pourtant le mien, nous vivions sous le même règne. Et lorsque vous saignez je saigne…Et je meurs dans vos mêmes liens… » Dit-elle à voix basse comme si Thissan pouvait l’entendre.

Sa voix faiblit et finit par s’éteindre. De tous ses frères, Thissan était celui qu’elle connaissait le plus. Si le temps et le destin le lui aurait permis, elle était sûre qu’ils seraient devenus bons amis.

« Bonheur à tous. Bonheur à ceux qui vont survivre. Je suis sure qu’il est mort sans haine en lui. Adieu la peine et le plaisir. Adieu les roses. Adieu la vie. Adieu la lumière et le vent. Vous qui êtes présents ! Je m’adresse aux vivants ! Pensez à lui souvent, Vous qui demeurerez dans la beauté des choses. Que la vie est précieuse et que le coeur me fend ! La rédemption viendra sur nos pas triomphants !
Ô Gaëd ! Puisses-Tu avoir son âme, puisses-Tu laisser mes paroles lui parvenir une dernière fois, pour qu’il sache enfin que ses proches sont là, que ses proches le pleureront, et que ses proches ne l’oublieront pas. » Reprit-elle.

Puis, finalement, adressant un regard attristé à l’Assemblée, elle ajouta :

« Jamais notre Ordre n’aurait pu corrompre le seigneur Thissan. Qu’importe ce qui l’a poussé à agir de la sorte, quoi que nous fassions désormais, cela ne le ramènera pas… Je vous prie, mes seigneurs, de ne nourrir aucune haine en ce jour et de cesser de porter de telles accusations. Ce jour doit être un jour de prières, un jour de silence, un jour de calme et de paix…Car c’est le jour où nous devons honorer la mort d’un de nos frères… »

Elle ne put en ajouter plus, trop bouleversée par les évènements pour trouver ses mots.

Vous pleurez...au moins je suis rassuré quant a votre capacité à ressentir une émotion. Vous pouvez alors saisir l'immensité de la colère qui me soulève les trippes

Je n'arrive pas a lui en vouloir, chercher un coupable ne le ramenera peut-être pas mais au moins cela me calme!

Cyrus, le corps de Thissan est dans la chapelle du Palais, soyez rapide et ne traumatisez pas sa dépouille plus qu'elle ne l'est déjà.

TarPalantir, je respect et comprend votre douleur. Vous comprenez la mienne et les tourments qui m'habitent quant à la cause de sa mort. Vous pourrez alors comprendre que je ne vous tendrais ma main en retour.

Dans les riches cours d'Empersiste, on pleurait de belles larmes chaudes et pathétiques ( dans le premier sens du terme ) sur le défunt Seigneur. Même si ce seigneur avait tenté de prendre la cité de son suzerain, avait trahis les serments faits aux dieux comme aux hommes, avait envoyé à la mort des milliers d'hommes, souvent innocents de ses manigances, on le pleura avec beaucoup d'intensité, car c'était la coutume de tout mort en ces civilisations policées. Si l'homme qui avait été sustenté par la pire des passions et qui avait essayé de la réaliser par le sang et le fer a le bon sens de mourire avant l'igonimie accomplie, on le crie, on le bénit par tous les Dieux imaginables, on le chante sur des épîtres fort mauvais, on lui écrit des vers fort laids.
Car oui, la coutume était telle, et elle s'était toujours réalisée ! D'Aethir trahissant Dame Lélith mais mourrant n'était-il pas dans le même cas ? On complimenta même sa femme et son enfant, qui tenaient le trône dans la plus grande des injustices. Et lorsque le Grand Inquisiteur Sârdar de Kalvara reprit la Sainte-Ville qui lui était due, on fit grand bruit, et on le traita de tyran parce qu'il n'était pas mort lors au combat, qui fut donc déclaré illégitime.
Bref, Thierry de Fondblois, à une tablée d'Ephyne, apprend la bien triste nouvelle. Il s'étonne des louanges des pires ennemis du "Bon Sire feu Thissan le Patriarche de Dieu et Grand Maître de la Grande Bâtisse du Temple de la Sainte Épée Sacrée", et eux s'étonnent de son manquement au protocole. Trop heureux d'avoir raison, il néglige ses hôtes et s'en va à la cour de l'Intendance d'Ephyne.

Le voici qui s'en vient, ne laissant même pas le temps à l'héraut de nommer sa famille, sa maison, ses lettres de prestige, ses chiffres, ses écus, ses cousins, ses frères et sœurs, ses richesses, ses parents et ses gloires.

"Ha ! Messires, messires, quelle tristesse, quelle malédication ! Un si jeune homme, si brave, si loyal, si pur, si loyal !
Lorsque j'ai appris tel massacre, je m'en suis presque voulu d'avoir frappé son laquais. Car, nous en sommes tous certains en ce lieu, le grand Seigneur Thissan Ka n'est venu ici, avec ses gens d'arme et de guerre dans le seul but de m'apporter leçon dont je me serais souvenu ! Ah ! Dame ! Qu'ai-je donc fait, la fleur de la Patrie ! La Force, la loyauté, la vaillance de Dieu et de son adversaire du Temple !"

On dirait qu'il se pâme.

"Heureusement, un être aussi rayonnant, respectant tellement ses paroles, exterminant avec tant de hargne ses armées contre celle de son suzerain, contre les idées de son Temple - dont il est le Guide - pour des notions de politesse ne peut aller que retrouver Dieu le Saint-Architecte Gaed tout puissant ! A-t-on vu chevalier mériter plus un jour que de se trouver à la droite Du Seigneur le Dernier Jour de la Vie Terrestre ?!"

Cependant qu'il décriait son admiration, qu'il criait son respect à Thissan Ka le mort, et par conséquent le Saint, il fixait avec intérêt quelque patisserie venant d'être apportée.
Son bon discours finit, il se saisit de l'une d'elles, et commença à le déguster. Le chagrin, comme la guerre, est chose qui creuse.