[Assemblée] Tensions aevenspero-kandrasiennes

Aevenspir. Soudain, un Héraut passa, et clama :

- Ainsi, la montée de tension aux terres frontalières aevenspero-kandrasiennes n'était pas une illusion !

Aevenspir à désespérément tenté de maintenir et encourager la paix mais l'hostilité kandrasienne semble avoir eu le dessus !

La généreuse et affable Ona frun Sortaksper, Karspa d'Aevenspir, a été jusqu'à proposer d'accorder la souveraineté kandrasienne aux terres passées sous protectorat aevenspeer, lors de la sécurisation d'Elderine par notre ancien Karsper Mogus. Dans la mesure où ces terres n'utilisaient pas le runique aevenspeer couramment, prouvant par cet usage leur volonté de rester sous influence aevenspeer.

Le héraut, qui semblait assez remonté, en profita pour murmurer :

... Il est en effet certain que la fraternité et la chaude liqueur sont plus tentantes que les principes froids et rigides de la chevalerie kandrasienne. Da Aevenspir !

Puis continua.

- Or donc, et de plus, suite à cette offre généreuse, notre Karspa a eu le malheur de demander si les fonds du Trésor aevenspeer envoyés en Empersiste pour la libération de leur ancien Prince Héritier leur seraient un jour rendus.

Sachez que la Kandrasie, en plus de refuser sèchement qu'un seul retrah franchisse jamais leurs terres pour Aevenspir, a tenté d'imposer ses conditions ! Elle a exigé le retour des terres qui furent confisquées par Aevenspir il y a des générations sous le règne énergique de la Karsperie Arkspel. Et le retour des terres héroïquement conquises par le légendaire Héros de Kaswr, il y a des générations, encore ! Eh bien sachez que la mémoire du Héros de Kaswr ne sera pas bafouée ainsi !!

Puis, criant encore plus fort

Et pour couronner le tout, Aevenspir a été sommé de modérer l'amitié qu'elle porte aux terres de l'Elbre !

Il n'en est pas question ! Rien ne sera accepté ! Fidèle à nos valeurs ! et à nos ancêtres ! nous défierons Kandrasie s'il le faut ! et jetterons à bas les...

Le Héraut s'étrangla, tenta de prononcer un nouveau mot, toussa, puis se décida à remonter sur son cheval, le visage pourpre et des eclairs dans les regards. Il partit annoncer la nouvelle dans un autre village aevenspeer un peu plus loin. Quant aux aevenspeers de tradition héréditaire antikandrasienne, ils avaient applaudis depuis le début, et ne s'en étaient pas même rendus compte.





A l'Assemblée d'Ephyne, les notables aevenspeers regardaient la tribune kandrasienne avec une vive animosité. Certains étaient partis discuter avec des représentants beilans ou ciraniens. La rumeur voulait que la Karspa d'Aevenspir accorderait à sa Première Conseillère la gestion des forces diplomatiques, militaires et mercenariales de son pays en ce qui concernait les relations envers la Régence kandrasienne : or, nul n'ignorait l'hostilité déclarée de celle ci envers Kandrasie.

Que se passait-il ? Tout était arrivé très vite, et beaucoup se posaient encore des questions sur la chappe de plomb brusquement tombée entre la tribune aevenspeer et la tribune kandrasienne... Augure de nouveaux affrontements entre les plus fameux frères ennemis de Retrahant depuis tantt de siècles ?

La rumeur enflait à l'Assemblée selon laquelle Kandrasie tenait des propos guerriers envers l'Aevenspir. Les notables Kandrasiens ayant pour but de représenter leur royaume à Ephyne la belle organisèrent donc une réunion à huis clos pour débattre de la situation. On veilla alors qu'aucune oreille ne put entendre ce qu'ils se dirent. Puis l'un d'entre eux fut désigné pour présenter leur bilan à l'Assemblée.

L'homme avait la quarantaine, le port noble et une solide charpente. Il était vêtu d'habits aux couleurs du royaume Kandraque.

"Messeigneurs et Dames, hommes de l'Assemblée,

Devant les rumeurs croissantes circulant dans ces couloirs, et ayant pour sujet mon royaume et l'Aevenspir, je me vois dans l'obligation de venir formellement démentir celles ci. Elles sont tout simplement sans fondements, et ne sont que pures rumeurs de soldats enivrés ou ragôts de bonnes femmes. Il nous ai néanmoins triste de constater que ces rumeurs proviennent des couloirs Aevenspeers. Doit on y voir là un prémice à une future invasion, peuple du nord ?"

Le représentant de la Capitale aevenspeer, après avoir observé un moment de silence à écouter, furieux, les observateurs qui parlaient des inventions aevenspeers, prit alors la parole :

- Rumeurs, dites-vous ? Pourtant, dans les rapports qui me parviennent, ce n'est pas le mot que nous employons !

Affirmeriez-vous, notable kandraque, que nous nous inventerions des soucis ?

Votre ton est trop innocent pour ne pas vous trahir. Si j'y ajoute les inquiétudes frontalières, je me hasarderais même à annoncer que vous tentez par ces paroles de nous endormir, afin d'être sûrs de pouvoir nous frapper les premiers ! Car ma maîtresse est inquiète, et préférera marcher à la tête de ses forces que risquer de se réveiller un beau matin pour découvrir qu'elle est assiégée de toutes parts !

Plutôt que nous rassurer, vous nous inquiétez ! En effet, au lieu de tenter de clarifier quoi que ce soit vous démentez. Et cela ressemble certes à la stratégie traditionnelle de celui qui cherche à gagner du temps pour mettre au point sa propre attaque.

Le Kandrasien répondit alors.

"Je ne vous permet pas de douter me mes paroles, Aevenspeer ! Tenez votre langue, car c'est par votre ton menaçant et vos paroles perfides que nous aurions le plus de raisons de vous la faire ravaler ! Mon Régent n'a en aucun cas la volonté de vous écraser, bien qu'il le pourrait ! Il agit et est guidé par son honneur, peut on en dire de même, vous qui sondez nos murs ? Remerciez vos éléments que mon Régent et son Concile n'aient pas jugé nécessaire de le percer de flèches.

Votre discours sera rapporté à Elderine, sachez le. Nous ne laisserons pas des barbares nous salir en nous prettant des intentions qui ne sont pas les nôtres, pour tenter de cacher la vérité !"

Nidolius, longtemps absent en raison de voyages d'étude qui l'avait conduit jusque dans des terres inconnues, s'avança:
"Messeigneurs,

Je suppose que vous savez tous que la Kandrasie, terre d'honneur et de bravoure, ne se bat que lorsque ses idéaux universalistes sont menacés par une puissance étrangère.
Certes, il y a, en Kandrasie, un fort ressentiment envers le peuple Aevenspeer, et ce depuis la nuit des temps, les conquêtes des Arkspel n'ayant rein arranger aux choses, puisque Cadenwarr fut nommé Intendant Kandrasien par Iëren Arkspel. Cadenwarr, puis Aectelion, avaient tenté de résoudre ce différent et unir ces deux puissantes nations, mais force est de constater qu'ils ont échoué.
Ce ressentiment n'entrave en rien la Raison Kandrasienne, et par conséquent, le pouvoir Kandrasien, sensé, n'a jamais songé à attaquer l'Aevenspir. Cependant, une quelconque menace ou insulte entâchant la grandeur Kandrasienne, devrait être et sera punie ! Je vous enjoins par conséquent, à nuancer vos propos.

L'Aevenspeer serra les poings, et parla en ces termes :

- Parce que vous ne doutez pas des miennes, peut être ? Ah ! Votre langue à vous, je... Mangez là ! Je vous transmettrai de la liqueur aevenspeer pour l'accomoder !

Vos discours à vous ont déjà été rapportés aux Eksperies aevenspeers. Soyez heureux que les émissaires kandrasiens aient pu rentrer chez eux en bonne forme, par ailleurs.

[hrp: edit pour Nidolius rapide comme l'éclair ^^]

Un deuxième aevenspeer se leva, et calmant le premier, murmura pour la tribune kandrasienne :

- Nous n'ignorons pas, seigneurs kandraques, que la tempérance est indispensable pour de tels enjeux. Toutefois, les différends qui opposent nos deux nations, qui couvaient jusque là dans l'ombre se sont réveillées suite à plusieurs incidents frontaliers et discussions diplomatiques ratées. Aussi, la situation reste sombre.

Puis, l'air songeur, se rassit.

Un noble Kandrasien se leva et parla en direction de la tribune Aevenspeer

"Aevenspeers, vous nous inquietez. Des groupes armés venant de vos régions sont venus devant chacune de nos citées… Pourquoi ? Que recherchez vous ? La guerre une fois de plus ? Méfiez vous, des guerres ont commencées pour moins que cela. Nous ne souhaitons pas plus que vous une guerre mais si de nouvelles incursions sur nos terres se précisaient, alors il se pourrait bien que Dame Sarah prenne cela comme un acte de guerre et donnes des ordres afin de gérer au mieux une situation de conflit…"

Un Seigneur Avenspeer se leva pour prendre la parole.

Noble seigneur Kandrasien,
Je suis Iman Serin Seigneur de Valmar. C'est un eclaireur à mon service qui vous a rendu visite comme il le fait dans tout Retrahan afin de me tenir informé des contrées voisines. N'y voyait pas un acte de guerre mais simplement une visite de courtoisie trés breve. Si ma visite vous a déplu je vous prie de m'excuser pour cette intrusion qui n'était pas belliqueuse. De toute manière la politique étrangère est du ressort de l'Intendante et de l'ambassadeur d'Arvenspir.

Tout en scrutant la salle Iman se remet assis.

Un sourire se fit sur le visage du Kandrasien

"Alors mon Seigneur, vous ne verrez nulle offense si nous faisons de même sur votre territoire ?"

Soudain, la tribune aevenspeer remua, et une nouvelle arrivée prit une place d'honneur. Il s'agissait, selon la rumeur, de la Chancelière de la Haute Cité d'Eskadner.

- Bien : je vois que les discussions ont déjà commencées sans moi. Il me parait en l'instant indispensable de clarifier un certain point, que notre Karspa entend respecter. Elle prend la responsabilité du différend qui s'est révélé sous ces mauvais augures, et respectera toutes les chevaleries kandrasiennes, se fixant sur votre Régence.

Ona frun Sortaksper serait prête à mettre un point final honorable en signant les accords directeurs d'un défi.

Elle fait confiance à l'honneur kandrasien pour le respecter, s'il devait voir le jour.

L'engagement de ses forces personnelles contre le coeur kandraque, la fière Cité d'Elderine, soutenue par deux seigneurs de son pays. Si Kandrasie s'avérait incapable de répondre à son assaut, et voyait tomber les défenses de sa Capitale, nulle pillage et nul prise d'esclaves ne sera ordonné, mais le Régent Calmalan s'engagerait à reconnaître la souveraineté aevenspeer disputée de certaines terres frontalières, un accord de cessez-le-feu physique et moral pendant cinq années, et le remboursement de la rançon du Prince Aectelion avancée par le Trésor aevenspeer et jamais rendue.

En cas de défaite, la Karspa Ona se laissera emprisonner par vos forces, en gage de votre victoire.

La puissante Kandrasie n'aurait pas peur d'une femme et de deux seigneurs, n'est-ce pas ? Cet accord épargnera de fait beaucoup aux populations civiles et leurs cités qui, ainsi, ne souffriraient pas d'affrontements.

"La guerre semble donc inévitable entre nos deux nations...
Sachez, Madame, que l'honneur Kandrasien existe, et qu'en son nom, je défendrai personnellement notre capitale contre vos infâmes, afin de laver la pureté Kandrasienne de la souillure Aevenspeer.

Concernant les termes de la victoire, le butin Kandrasien semble bien maigre, croyez-vous qu'une folle comme vous a une grande valeur ? Nous sommes un peuple de commerce, d'art et de beauté, un simple otage, même s'il est Karsper, ne saurait avoir beaucoup de valeur, étant donné qu'un chef se remplace aisément... Un 'don' pécunier, serait plus à même, je crois, de permettre à la Kandrasie d'atteindre la satiété...

Quant à l'habituelle arrogance Aevenspeer, elle aura, sitôt que vos troupes auront foulé le sol Kandrasien, un piètre sort."

"Bien entendu, si nous sommes vaincus, le contraire ira de soi.

Soit la reconnaissance aevenspeer de la souveraineté kandraque sur les terres frontalières, et la restitution sans contestation de vos provinces du Nord annexées par Aevenspir durant l'âge Arkspel.

Mais tout ceci devra être clarifié par votre régent en personne."

Le noble Kandasien allait répondre lorsque il senti une main sur son épaule.
Dame sarah venait d'arriver en personne protegée par 2 sergents Fiera Erelian
"Laissez mon ami, c'est à moi, Ambassadrice de Kandrasie de répondre."

Le noble se rassit, suivi par les 2 sergents. Sarah était vêtu d'une longue robe pourpre et or. Un fin ceinturon lui serrait la taille où pendait un fin stylet.

"Dame Ona, Mesdames, Messires, je vous salut, je suis venu pour éviter la guerre mais elle semble plus que probable maintenant. Dame Ona que vous arrive t'il ? Avez-vous trop absorbé de liqueur de vos montagnes ?
Je ne souhaite nullement parler au nom du régent, mais vos conditions sont absurdes… Attaquer Elderine avec 3 armées ? Et si vous perdez, vous vous offrez en trésor ??? Vous une Noble Dame ? Sincèrement les chevaliers Kandrasiens, vous le savez bien n'accepteront jamais un trésor pareil. Nous ne sommes pas des barbares, avez-vous aussi peu d'estime pour vous-même que vous préferiez finir dans un cachot ou pire en pature à des gardes. C'est peut être une coutûme Aevenspeer que les femmes se donnent aux hommes de cette manière mais nullement en Kandrasie.
Malgré nos differences, j'ai toujours eu de l'estime pour vous et votre courage mais là vous me decevez en tant que femme.
Alors un peu de fierté féminine Dame Ona, si vous avez aussi peu de vertue ne le criez pas içi, les chevaliers Kandrasiens n'en ont cure de gens de votre espèce.

Et quant à votre histoire de 3 armées sur Elderine, cela n'appartient qu'à vos fantasmes. Les Kandrasiens se battront tous ensembles pour Elderine et nous reprendrons alors nous-mêmes par la force si les Dieux le veulent nos contrées du Nord… Puisque vous semblez tant aimer la guerre… Je vous en promet du sang !!!"

Sarah s'assit et se tourna vers le Noble Kandrasien en se tenant la tête à deux mains et parla doucement pour que lui seul entende
"Mais dans quel monde vivons nous mon ami… Ils veulent la guerre à tout pris malheureusement. Ces barbares sont idiots et gouvernés par une femme sans vertue."

Le visage de la femme blanchit alors légèrement, mais elle se contint et répondit d'une voix égale, consciente de sa simple charge de chancelière face à l'Ambassadrice kandraque en personne.

- Vous venez d'arriver, et peut être n'avez-vous pas saisi la teneur réelle de l'affaire qui nous préoccupe.

Depuis la Sécurisation aevenspeer d'Elderine, votre ressentiment pour notre peuple est resté fort, bien qu'insuffisant pour entrainer une nouvelle guerre véritable. Or, depuis peu, la montée de tension a grandi, et cette menace s'est précisée davantage.

Le fait est là, Ambassadrice : plusieurs points délicats ne peuvent trouver d'accord mutuel. Les principaux sont, de notre coté, la rançon princière non remboursée lors de la Sécurisation; de votre coté l'annexion de petites provinces kandraques lors de notre propre retrait. Cette annexion a fait rejaillir en réaction le problème de l'ancienne annexion par nos forces de vos provinces du Nord, durant l'ancien âge Arkspel.

Or, un abcès se crève, et Dame Ona n'est pas du genre à risquer la gangrène d'une politique dans tout son ensemble. Comprenez : notre Karspa agit pour éviter la survenue de désastres civils. Vous devez savoir, Ambassadrice, que notre karspa a trop connu les pillages et les massacres pour risquer de voir des territoires sous les flammes de ces infamies.

Peu importe donc notre victoire ou la votre. La victoire, d'un coté comme de l'autre, apaisera les situations en imposant la reconnaissance aevenspeer ou celle kandraque, en particulier par rapport aux populations civiles.

Aussi, au vu de ces éléments, je vous serai gré de bien vouloir retirer vos affirmations, Dame. Notre Karspa ne saurait abandonner ses hommes dans la défaite, voilà tout. A moins que vous ne vouliez rajouter de l'huile sur le feu ?

Sarah se leva afin de répondre

"Ma Dame, je n'ai nullement envie d'envenimer la situation. Elle l'est déjà assez je trouve.
Je suis d'accord avec vous concernant la population civile. Il va de soit que les gens du peuple ne sont pour rien dans une lutte de pouvoir entre Seigneurs. Vous comme moi ne souhaitons voir des cadavres d'enfants ou de femmes éparpillés dans les rues.

Concernant la rançon princière, je crains, le connaissant, que notre Régent soit tout à fait contre.

De plus, je n'ai jamais dit que Dame Ona abandonnerait ses hommes dans la bataille. Mais il y a quand même des moyens autres que de se livrer en trésor non ? Votre karspa est une femme et non un homme, donc point d'idées chevaleresques… Il existe des moyens très certainement moins humiliant pour une femme.

Mais je vais demander à ce qu'un émissaire d'Elderine prenne la parole, nous serons alors toutes et tous fixé sur le sujet."

Sur ces mots elle parla au creux de l'oreille d'un des sergents qui se leva rapidement et quitta la salle.

Le noble de tout à l'heure, qui restait silencieux en attendant que l'Ambassadrice termine son discours, se leva enfin. Il regarda les tribunes, puis fixa celle de l'Aevenspir, respira profondément et commença.

"Je parlerai au nom de mon Régent, qui m'a investi de ce pouvoir. Je dois d'abord avouer que la réaction Aevenspeer me porte à sourire.

Tout d'abord, elle nous impose, de par ces traines savates de mercenaires, un conflit qui nous serait du. Premier sourire. De plus, elle nous propose de façon musclée un duel ? Un duel de plusieurs milliers d'hommes ? Il n'existe pas de duels qui ai loi en Kandrasie portant sur autant d'hommes. Le duel se pratique entre nobles, en un contre un. Mais, bien évidement, nous ne le proposerons point, puisque notre code interdit de violenter une femme, et encore moins si elle est sans défense... Long silence.

Mais qu'aurait à gagner mon Régent de la capture d'Ona Frun Sorkasper ? Un royaume à sa merci ? Il N'en a cure. De l'argent ? Il n'en a cure. La gloire, peut être, d'avoir vaincu son ennemi ancestral ? Il est de bon ton dès lors se montrer noble quand il le faut, et non pas barbare. Second sourire.

Sous vos grand airs, votre duel n'a aucun sens. je dirai même plus, c'est une invitation à la violence. Il me semble plus fait pour narguer ouvertement le royaume Kandrasien qu'autre chose ! Vous exigez des choses de nous ? Bien ! Prennez l'épée, et mon Régent prendra la sienne ! Les choses seront plus rapidement règlée qu'avec des milliers d'hommes.

Vous cherchez la bataille, Aevenspeers, mais vous voulez aussi limiter vos risques de défaite. Vous êtes prêts à sacrifier votre chef en ce nom. Ou bien est elle qui le désire ? Dans ce cas, nous aurons la preuve que les religions païennes conduisant aussi au fanatisme.

La version d'Elderine restera donc celle ci : Tant qu'aucun décret officiel ne sera paru, Kandrasie ne sera point en guerre contre l'Aevenspir et refusera de sorte qu'elle tente de la souiller de sa vilénie !"

Suite aux propos de l'Ambassadrice, la chancelière reprit :

- Nous sommes donc tout à fait d'accord.

Je porte la responsabilité d'avoir mal exprimé les paroles de ma Karpa : seule me tenait l'idée qu'elle n'abandonnerait pas ses hommes, quel que soit l'issue de la bataille. Je me doute toutefois que vous ne la laisserez pas repartir de son plein gré, mais si vous vouliez la frapper de deshonneur elle se donnerait la mort plutot que de souiller la lignée de Sortaksper et la Karsperie.

Puis, après avoir attentivement écouté le représentant d'Elderine :

- Non, notre réponse sera catégorique. Le conflit ne sera pas enterré aujourd'hui pour resurgir plus tard, en des circonstances qui pourraient rendre inévitable une guerre totale. Très vraisemblablement.

La question n'est certainement pas de savoir qui est à l'origine des altercations entre nos deux pays. Historiquement, depuis la naissance d'Aevenspir; et les provinces que nous avons pu annexer sur votre territoire payent pour les terres de nos ancêtres, dont nous fûmes chassés.

C'est par votre faute que nous sommes des réfugiés des montagnes, après tout.

Le conflit qui nous oppose aujourd'hui n'est pas de votre faute, ni de la nôtre; il tient en de malheureuses et antiques histoires que je suis la première à blâmer. Mais telle est la situation.

Il ne s'agit pas d'un duel. Il s'agit d'un défi. Prouvez que votre pays est capable de repousser une Karspa et deux Ekspers fidèles, et la paix sera effective pour longtemps. Laissez les défenses d'Elderine se faire réduire à néant, et la paix sera encore effective, pour aussi longtemps.

La différence sera votre acceptation de nous, ou la nôtre de vous même, respectueuse parce que nous avons tenté d'agir, et non d'attendre jusqu'à ce qu'il soit trop tard.

Une chose me parait incompréhensible : comment pouvez-vous annoncer que nous cherchons à limiter nos risques de défaites, en nous proposant à trois contre tout un pays, et un aussi puissant pays que le vôtre ?

Sarah parla face a l'assemblée Aevenspeer

"Non, il ne sera fait aucun mal à Dame Ona et elle pourra retourner dans son fief si elle le souhaite. Vous avez entendu l'emissaire d'Elderine, notre régent se fiche d'avoir une femme en otage. Et je le dit, aucun chevalier Kandrasien ne touchera à une femme sans defense sans avoir affaire à moi. Vous avez la parole de l'Ambassadrice Ma Dame. Nos chevaliers sont nobles et courtois et ils ne pourraient déshonnorer une femme sans se déshonnorer eux-mêmes. Ce qui conduirait à la disgrâce ou à la mort. Cela dit pour le duel je vois mal Dame Ona contre notre Régent, qui est soldat de métier. Qui plus est ancien officier Fiera Erelian…

Elle se mit à sourire et sa voix devint plus glaciale

"Quant au reste, je vois que vous nous prenez pour un peuple d'idiots… Vous nous demandez en somme que nous, Seigneurs Kandrasiens, nous laissons Elderine se faire détruire pour que nos peuples soient en paix… Premièrement, jamais nous ne vous laisserons faire, il va de soit qu'attaquer une de nos cités sera percu comme un acte de guerre pour la Kandrasie entière. Deuxièmement, qui nous dit qu'ensuite vous ne resterez pas dans la cité comme vous l'avez déjà fait !

Je vous préviens de suite, franchissez les frontières avec vos trois armées et Elderine sera votre tombeau !"

"Il va de soi que vous défendrez Elderine, Ambassadrice... Tous, je suppose... Si les Scirjii nous abandonnent et vous laissent nous vaincre, c'est qu'il devra en être ainsi. Sachez de plus qu'Aevenspir n'a pas besoin d'esclaves, de retrahs, et encore moins de votre Capitale. Où nous ne saurions rester longtemps, n'est-ce pas..."

"Ne soyez pas si sûre de vous, il se pourrait bien que vous voyez un beau matin devant vos murailles d'Eskadner, des milliers de Kandrasiens en armes !!!"

Avec un soupir

- Ainsi, vous préféreriez assièger Eskadner, et piller tout sur votre passage... Vous, de Kandrasie. Alors que le rustre peuple des montagnes que nous sommes vous proposons vaillamment de vous affronter à trois contre vous tous, et de ne rien piller ou emmener si les Scirjii nous accordaient la victoire ?

Qui est donc le peuple honorable ?

Vous préféreriez que nous vous attaquions par surprise, afin d'avoir le vif plaisir de nous massacrer et massacrer encore les populations aevenspeers dans des cités que vous pillerez avec vos chevaleries ?

Las... Il est si difficile de défier avec honneur et loyauté. Une guerre brutale et sans règle aucune est sans doute plus tentante, mais ceci n'est pas du genre de notre Karspa, sachez-le

Sarah était las de cette discution stérile

"Ecoutez Ma Dame, je suis venu pour trouver un terrain d'entente afin que nul sang ne coule. Hors je vois que vous souhaitez vivement la guerre.

Le peuple le plus honorable ? je n'en sais rien mais je vais laisser la parole aux autres seigneurs Kandrasiens car franchement je suis dépitée par vos propos violents. Vous cherchez le sang, vous le trouverez malheureusement mais faites attention a ce que vos menaces ne vous rattrapent pas et ne cause pas votre chute"

Sur ces mots, sarah se rassit avec un mal de tête terrible.

La Chancelière se leva alors, et dit :

Vous paraissez lasse, mais moi de même... Ma maîtresse a fort bien fait de ne point venir.

Restez donc sur vos positions, et oubliez cette proposition qui aurait pu enfin calmer le jeu des dissensions entre nos deux pays. Je suppose que c'est ce que notre Karspa répondrait. C'est ce que je lui rapporterai.

Laissons la guerre couver dans nos coeurs, et ne tentons rien pour y mettre un terme honorable.

Toutefois, si après ces échanges votre peuple cherchait l'agression en nos terres, que la honte vous submerge.

Puissent nos populations civiles ne pas souffrir demain de ce que nous n'avons pas résolu aujourd'hui. Je vous souhaite le bonjour, membres de l'Assemblée.

Puis se dirigea vers la porte de sortie, laissant des représentants moindres figurer Aevenspir. Le petit homme qui avait médit du représentant d'Elderine et des Kandrasiens en général s'assit à sa place, n'osant parler, mais regardant la tribune kandrasienne avec animosité. Il souffla juste, mais nul ne l'entendit, même dans sa tribune :

- Peste ! Les Scirjii nous soutiennent, je comprends qu'ils aient eu peur ! Mais si je ne veux pas risquer ma place, je ne parlerais plus, puisque nos dirigeant veulent... négocier. Peuh ! Une bonne guerre, voilà qui aurait clarifié la situation. Maintenant, c'est encore la même chose. Des incapables, on ferait mieux de changer de Karsperie, les Sortaksper ne valent pas les Maakan ou les Arkspel, au combat. Y z'ont pas intérêt à nous ravir les protectorats frontaliers, quand même, parce que là... Là je me remettrai à parler contre eux, et sans frein.

Et continua de bougonner un moment, parmi les nombreuses discussions qui naissaient un peu partout en l'Assemblée. Certains pariaient le statu quo, d'autre des guet-apens centrés sur la Karsperie ou la Régence, ou des empoisonnements, ou des pièges... Ou rien du tout.

Un jeune chevalier portant les couleurs de son ordre se leva alors aprés avoir écouté attenttivement toute les discussions qui jaillirent de chaque cotés du conflits.

Avenspeer je ne peut parler qu'en mon nom pour les quelques paroles qui suivront cela car c'est une valeur qui m'est propres et qui ne sera peut etre pas partagé par tout mon peuple.
Mais je peut vous assurer que si les chevaliers de l'ordre de l'épée sainte doivent marché sur les villes avenspir , aucun mal ne sera fait à la population, aucun rapt, aucun massacre, aucun viole...Si de la suite de ce conflit les ville avenspir doivent tombées les kandrasiens sous mes ordres n'emporteront que l'or qu'ils peuvent porter.Je tenais à préciser ce point car j'a,i à mon gout, trop entendu le camp des avenspeers parlés de meurtre civils et autres.


En ce qui concerne mon point de vue dans ce conflit mon âme de chevalier m'empecherai de participé à un combat où trois étendart se lancerai à l'assault de ceux de toute une nation.
De plus mon esprit de général me laisse perplexe sur la vive demande des avenspeers a se battre à trois contre 13.Soit cela sent à plein nez le guet-apens, soit vous possèder plus de 50000hommes chacun, car je me permet de douter que trois seigneurs et dames aussi courageux et honnorables qu'ils peuvent l'etre épprouve une telle hate à courrir à leur massacre et celui de leurs hommes!
Lles sages kandrasiens m'on trés souvent répeté qu'il n'y avait qu'un infime filet qui separé la folie du courage, et finalement le plus dur est de ne pas passé de l'autre coté.
Même si au fondement de vos actes vous etiez guidés par la courage, je vous recommanderai de ne pas les achevés dans la folie.


Le jeune chevalier se rassit alors esperant ne pas avoir montré une trop mauvaise image de sa patrie devant cette assemblée de part sa prestation, sachant pertinament qu'il serai troujours plus habile sur un champs de bataille que dans de long debats endiablé.

Le petit aevenspeer agressif ouvrit la bouche pour parler, mais se ravisa. Par contre, un vieil aevenspeer prit clairement la parole, d'une voix usée mais sage :

- Chevalier... Trois seigneurs, même de force commune, peuvent faire de grands exploits, s'ils sont unis. L'union est la force. Je doute fort que vos treize cités sachent s'unir, et je doute fort que plus du tiers d'entre elles sachent le faire à temps. Il ne faudrait pas une demi-semaine aux aevenspeers pour miner les murs de votre Capitale, je suppose.

Faire face à l'adversité avec un ferme courage est une victoire en elle même. N'oubliez pas que le courage, c'est aussi savoir accepter sa défaite, si elle devait advenir.

Puis, lui souriant, car il ne craignait pas les avis de ses frères du haut de ses années :

- Da Aevenspir, mon petit...