Jusqu'ou le rêve peut mener

« Edwyn ! »
« Qu'y a-t-il ? »
« Les hommes sont prêt. Ils attendent ton signal »
« Bien, Regagne les rangs »

Sans se retourner, elle leva son bras, l'épée au poing. Derriere elle, mille épées furent sorties du foureau. En face d'elle se trouvait une armée. Derriere cette armée se trouvait une ville. Sa ville. Le bras toujours levé, elle regarda l'armée qu'elle avait devant elle. Si on pouvait appelé ça une armée. Un millier d'hommes. Chacun avait un équipement différent. Des barbares. Des voleurs. Ils ne méritaient pas d'avoir une ville.

« Archers ! »

Cinq cent arcs furent bandés. Elle abaissa son bras. Les fleches sifflerent à ses oreilles comme une douce musique. Devant elle, l'armée sembla se tassé. Sans leur laisser le temps de se ressaisir, elle chargea, suivie de ses hommes. Les voleurs, prenant peur, s'enfuirent dans la ville. Ils essayerent de fermer les portes mais les cavaliers d'Edwyn entraient deja dans la cité. Ils étaient perdus. La bataille faisait rage. Les voleurs tombaient par dizaine, paniquant trop pour penser se défendre. Soudain, un voleur se retourna vers Edwyn. Le visage ensanglanté la dvisageait. C'était le visage de son pere.

« Pere ? »

Une fleche le transperça. Puis une autre. Encore une. Trois traits sortaient de sa poitrine et de son ventre. Son regard, toujours fixé sur Edwyn, se fit vitreux. Une autre fleche vint se planter dans son dos. Il tomba à genoux. Mais il ne quittait pas des yeux Edwyn. Ouvrant la bouche, il parla, et ses paroles noyerent le bruit du carnage.

« Ton tour viendra ! »

Edwyn ouvrit les yeux. Son coprs était recouvert de sueur. Elle avait encore fait ce cauchemar. Mais bientot il s'estompera, ne laissant qu'un souvenir lointain, une vague sensation d'irritation. Dans une heure elle en aura tout oublié. Mais pour l'instant, elle s'en rappellait. Elle se posa plusieurs questions. Toujours les mêmes. Qu'est-ce que cette ville ? Pourquoi son pere était-il parmis les voleurs ? Et surtout, quelle était la siginification de ses derniers mots ? Elle ne pouvait y répondre.
Ne pouvant se rendormir, elle se leva et se rendit au balcon. Peut-etre ce rêve était-il une vision ? Peut-etre reverrait-elle bientot son pere, qui avait disparu alors qu'elle avait neuf ans ? Encore des questions sans réponses... Elle esseya de se souvenir des détails de son rêve, mais il n'était deja plus qu'un souvenir flou. Intriguée, elle s'habilla et sortit de sa chambre.

[HRP]Je vais essayer d'en faire une histoire assez longue, donc merci de ne pas poster entre. Il est aussi probable que certains faits racontés ici ne se passeront pas ou n'auront aucune repercutions sur ma ville dans le jeu. Si vous voulez faire des apparitions (meme si je ne vois pas comment), ou formulez des remarques, merci de m'en faire part en mp. [HRP]

« Bonjour Edwyn. Comment allez-vous aujourd'hui ? »
« Ah, bonjour Valdor ! Je vais tres bien, merci. Et toi ? »
« Ah ! J'ai un mal de chien dans mon dos, mes doigts me font aussi souffrir à cause de mes rhumatismes ... mais le plus grave, c'est que je me suis coupé le pouce ! »
« Pas possible ?! »
« Ne prenez pas ce ton ironique... Se couper le pouce le matin en se levant est un mauvaise présage... »
« ... Un mauvais présage en Emakhtila. Nous n'y sommes plus. Oublie donc tous ces présages stupides. Je n'y crois pas ! »
« Vous devriez. C'est comme votre rêve... »
« Quoi ?! »
« Chaque nuit, vous gémissez, vous criez meme parfois... Un rêve qui revient avec une telle constance n'est pas rien ! »

Et il s'éloigna, parlant encore pour lui-même, marmonant des paroles inintelligibles. Edwyn était troublée. Ainsi son vieux serviteur savait qu'elle révait ? Et que ses reves n'étaient pas de tout repos. Nourrissant de noires pensées, elle alla déjeuner, puis sortit au grand jour. Elle devait visiter la ville aujourd'hui. Montrer à ses habitants qu'elle était avec eux. Et d'autres bétises dans le genre. Elle n'était pas faite pour gerer une cité. Mais elle avait la charge de cette cité, et tant qu'elle en serait au commandement, elle la protegerait et ses habitants ne manqueront de rien.

Elle avait encore un peu de temps avant la visite, et elle décida d'aller du coté des jardins. Entourant la ville, les jardins étaient magnifiques. Durant leur fuite, ils avaient emporté des graines dans l'espoir de recreer la flore d'Emakhtila. C'était assez réussi !
Arrivée pres de l'étang, elle s'assit sur l'herbe, et regarda son reflet dans l'eau. Ses long cheveux brun-roux pendaient et touchaient presque la surface de l'eau. Elle vit un visage avec d'immense yeux vert emeraude, un nez fin et une bouche pulpeuse lui faire face, un air vaguement nostalgique dans le regard. Plongée dans ses pensées, elle resta là, fixant son reflet sans le voir. Soudain, le visage de son pere apparut dans l'eau. Il était ensanglanté. Ses yeux vitreux la fixait. Sa bouche bougeait mais aucun son n'en sortait. A la fois emerveillée et terrifiée, elle n'osait bouger. Une main la secoua. Sortant de son état de transe, elle se retourna et découvrit le visage de Valdor, son serviteur, qui la regardait, inquiet. Elle se retourna vers l'étang. Le visage avait disparu.