Un seigneur très courageux ...

"Vous êtes facinant messire Kuroo. Vous osez entrer dans une conversation, jouer des coudes, sans même connaître à qui vous avez à faire ? Rassurez moi, les seigneurs d'Empersiste ne sont pas tous aussi niais que vous, si ? Je plaint les sires Uzald et Ezald, il règnent sur des gueux ! Je commence à perdre patience, et vos pirouettes ne font qu'atiser ma colère, Kuroro. Je vous conseille de déguerpir séant et de ramener cette loque qui se nome Aymeric, sans quoi vous seriez peu être dans le même bâteau que lui, à savoir celui qui va couler."

La jeune régente beilane, s'étant fait rapporté les débats de l'Assemblée, arriva en personne et, saluant le sire de Kaswr, lui murmura :

- Je suis heureuse de vous revoir, Seigneur Ewsper, et c'est la première fois que je vous découvre en telle humeur ! Eh bien... Je vous serai gré de bien vouloir m'éclairer sur cette affaire, peut être arrivè-je trop tard pour comprendre comment cette affaire de pillage peut mobiliser tant de rancoeurs ? Du temps de nos ancètres, nous savions que le pillage des cités nouvellement défrichées était presque une obligation, si l'intendant ne prenait pas la peine de protéger ses jeunes seigneurs. Et même aujourd'hui je ne prends moi même pas de risque : je protège du mieux que je peux les jeunes cités défrichées de Beila si elles prennent la peine de se faire connaître. Qu'en est-il donc céant ?

Kasterian, occupé et visiblement couroucé par ces incompétants peuplant l'Empersiste, ne vit pas Dame Anyaïs arriver. Elle le salua et il eut un sursaut. Il se retourna et lui sourit. Ecoutant ce qu'elle avait à lui dire, il finit par lui répondre, tout en chuchotant à son tour :

"Heureux aussi de vous revoir, Dame Anyaïs. Je n'ai eu vent de votre départ que très tard, veuillez m'excuser de ne pas vous avoir organisé quelque chose, avec votre vieil oncle ! Pour ce qui est de cette affaire, disons que ce n'est pas le pillage de la cité fironkoise qui nous dérange autant, bien que la stupidité dont font preuve ces deux Empersois est stupéfiant ... Mais c'est plutot le fait que l'un d'eux s'est oublié envers ma personne, et que je n'aime pas trop être insulté, surtout par un homme de cette espèce. J'attend donc des excuses du sire Aymeric, mais il se fait désirer ... Mon Karsper et l'Ewsper Aylha ont l'air du même avis que moi ; si nous n'avons rien venant de leur part dans peu de temps, nous irons le chercher par nous même."

J'ai reçu une missive du seigneur Aymerick. Il ne devrait plus tarder maintenant..

Le débat ne continuera pas cette saison. Mais, j'ai appris que l'on parlait de moi en grammée? Etrange... En tout cas, je ne vous en veux pas...

Edit-Warzar : Merci d'éviter les double-post, ainsi que les post d'une ligne.

De plus en plus étonné, Léthal prit les devants et laissa l'Ambassadrice se concentrer sur des choses plus essentielles.

Je vous croyais doué d'une ouïe très développée, d'une langue bien pendue et de sang chaud dont je passerai les tristes détails. Je ne me serai pas douté que vous eussiez également des dons de voyance...
Mais malheureusement pour tous nos interlocuteurs dont votre Histoire représente sans nul doute la seule distraction, je suis dans l'obligation de vous décevoir. Nous ne parlons pas de vous. Mais alors pas du tout, sauf si bien sur vous faites allusion à mes propos précédents.
Je ne vois que deux conclusions, vous entendez des voix ou vous souhaitez faire parler de vous.

Laissant un murmure parcourir l'assemblée, le Général reprit sur un ton strict :

Méprisant ces deux hypothèses, la partie graméenne ne prendra plus part à vos propos non-fondés et vous laissera dans vos délires obsessionels.

Frappant du poing sur la table, Ayhla élevat la voix :

Sire Enayr, notre patience est à bout ! Cette affaire sera bientôt réglée, vous pouvez me croire ! Si les excuses ne sont pas prononcées avant la prochaine intervention, nous n'aurons d'autres choix que de prendre des mesures à l'encontre du dit Aymerick.

Elle se calmât en se rasseyant, mais gardait un regard froid dans la direction d'une tribune empersoise bien trop vide à son goût. Sentiment qui semblait être partagé par ses proches, à la vue de leurs phrases approbatrices.

Seigneurs du Retrahant

Tout d'abord je n'ai aucune excuse à formuler étant donné que les cités Fironkoises ne sont pas des alliés de l'Emperiste. De plus je n'ai jamais eu d'excuse de la part des seigneurs qui ont tentés par le passé de piller ma cité.

Je n'agit pas au nom de l'Emperiste donc je ne comprends pas pourquoi vous demandez des comptes à mon Intendant qui n'a pas pris part à cette attaque.

Enfin sachez que je n'ai pas disparu, lors de ma derniere intervention j'ai donné rendez vous, aux valeureux guerriers que vous êtes, devant les murs de ma cité mais je vois que vous êtes plus fort à polemiquer sur des sujets futiles que les armes à la main.

Je n'ai demandé aucune aide à mon Intendant si je suis attaqué, je revendique mes actes et je les assumes contrairement à certains qui ont préférés quitter l'Emperiste plutôt que d'affronter leurs juges.

Je remarque tout de même que certains seigneurs d'Aevenspir, d'Orcum ou de Gramée qui n'ont strictement rien avoir avec la situation donnent régulierement leur avis alors qu'ils font exactement la même chose.

Cessez de jouer les mouches du coche et venez plutôt débattre les armes à la mains, je n'ai rien à perdre sauf la vie et comme je vous l'ai affirmé si je meurs ce sera l'épée à la main.

HRP

Désolé j'ai utilisé par erreur le passe de mon pote( maudite connexion automatique ) et pour éviter toute ambiguité vous constaterez que si l'aevenspir attaque Cortachy Marek sera des votres, n'y voyez aucune intrigue.
Nous utilisons seulement le même Pc ( tout le monde n'a pas encore internet.....)

Chuchotant toujours à l'Ewsper de Kaswr :

- C'est moi qui aurait des excuses à vous donner, mon oncle m'a ravi d'Aevenspir avec tous ses hommes si vivement... Certes, en effet, il est tout à fait téméraire de se mettre à dos la Double Ewsperie Aenvenspeer et son propre Karsper. C'est proprement irréfléchi, et je plains le peuple de ce seigneur qui risque de voir fondre sur lui les hordes de vos mercenaires pour ces quelques paroles de son seigneur. Qui sème le Nar récolte le RoumaNar, comme on dit dans vos montagnes...

Puis, parlant plus haut :

- Un jour, le fracas des armées en lutte, et les champs de bataille jonchés des corps des vaincus, seront entrainés par de plus nobles et plus honorables causes, par l'Elbre.

Uzald se leva enfin après avoir laissé le jeune Kuorono s'ennervé.

A ce que j'ai compris un des sieurs d'empersiste a pillé une vile de Fironk...Atika a pillé des villes empersoises aucune compensation ne seront donné.

QUand aux sieurs Empersois présents ici, ils sont jeunes veuilleza les excuser...ils n'ont pas encore compris les mots diplomatie...

Puis il alla vers Kuorono et lui chuchota à l'oreille : Salut les sieurs présents et rentre chez toi...je viendrai te voir très rapidement si tu n'executes pas mon ordre...il le regarda dans les yeux et tous compris

Puis dit en parlant à la salle,
Aymerick ne s'excusera pas pour son pillage et ne reversera rien à Fironk. Atikaa, sieure Graméene, a pillé des villes Empersoises. Etais-ce courageux de sa part? A-t-elle attaquer Ezald ou moi-même ?
En revanche, sachez que ses insultes seront éffacés et il s'excusera lui aussi.

Cette fois ci, c'était trop. On leur pésentait de plus en plus d'hommes, tous désolés de ce qui se passe, mais celui que l'assemblée Aevenspeer désirait. Kasterian arriva à un niveau d'énervement difficilement contenable, et il serra violement le poing.

"Ah, vous revoici donc, messire Uzald. Nous attendons toujours ce très cher Aymeric, mais voyez vous, la patience commence à se faire rare en nos monts. Si nous n'avons rien dans de bres délais, il pourra toujours pleurer devant ses batiments en flammes. Je parle très sérieusement messire Uzald, et je n'ai rien contre Empersiste. Mais l'incompétence est une chose qui est très male perçue en Aevenspir, tout comme l'est la malhonnêteté.

Or ce vil seigneur possède ces deux facheuses caractéritiques, et note peuple à trop souffert de ceci pour que nous laissions passer l'offense une fois de plus. Nous ne lui laissons plus que quelques heures pour qu'il vienne ramper ici et s'excuser de ses paroles douteuses, sans quoi je les lui arracherais dans son dernier spasme d'agonie.

Pour reprendre vos termes messire Uzald, rien ne sera effacé tant qu'Aymeric ne sera pas ici et n'aura pas réparé sa faute. Le temps tourne, et il ne lui en reste plus beaucoup."

Après avoir entendu Uzald dire ces quelques mots, les yeux du seigenur se remirent à briller d'un bleu éclatant. Kuroro parti sur le champs, en saluant, bien évidemment toute cette assemblée.

Quelques heures plus tard, un messager au couleur de York Shin arriva dans la Grande Salle d'Ephyne, avec une missive de la plus Haute Importance:

Le seigneur Kuroro m'envoie pour vous informé de ceci:

Il lut à haute voix la missive qu'il avait dans les mains:

*A l'attention de tout ceux qui se sont senti frustrés par moi-même*

Je tient à présenter mes excuses les plus profonde et les plus sincère aux membre de cette assemblée. J'ai agi comme un véritable enfant qui voulait protéger son ami.
Tout cela m'est monté à la tête, et je le regrette encore plus.
Je m'excuse deux fois plus à Dame Liara, que j'ai agressé sans trop le vouloir, sans me contrôler.
De plus, je m'excuse également d'avoir manqué de respect à l'Ewsper de Kaswr, ainsi qu'au seigneur Garath.
Je ne me mêlerais que des chose qui me regarde personnellement, ou qui regarde le conseil d'Empersiste, sans pour autant étaler mes problèmes familiaux
Je souhaite tirer un trait sur cette affaire,

Bien à vous,
Kuroro Lucirufu

Cher Ewsper Aevenspeer...Aymerick viendra ne vous inquiétez pas!

"Uzald, j'aimerai vous faire remarquer quelque chose que, dans votre grande sagesse, vous n'avez pas semblé remarquer... Atika est Graméen, et nous parlons ici, parlions plutôt, d'une ville Fironkoise. Vous confondez ces deux terres ou vous tentez une fois encore de nous prouver que les Gaediens considèrent tous les étrangers comme un seul et même ennemi ?"

Un jeune page à la livrée écartelée aux couleurs de l'Aevenspeer det du seigneur Einar de Wolkir se leva dans la salle pour faire une annonce, ce dernier fît sa première déclamation à l'assemblée tandis que ses pomettes se tenitaient de pourpre.

La maison de Wolkir se joint aux côté de l'Esper et du Karsper pour condamner ceux qui nous ont offensés.

La maison de Wolkir se tiendra prête à suivre tout ordre que la Karsperie donnera, et soutiendra l'Aevenspeer tant que le dernier des nôtre sera en vie.

Après avoir remercié les seigneurs pour leur écoute il se rassit en se forcant de se tenir le plus droit possible.

Seigneur Kasterian,

Je vous cite:

"Certes, il a préféré apporter à l'assemblée un petit pillage sans grandes importances plutot que de règler cette affaire avec l'agresseur et son intendant.

Commandeur, coupez court à tout ceci et aller chercher la tête de l'assaillant. Il se moque de vous devant cette assemblée, en insinuant que son armée de braves empersois coute fort cher, et que votre peuple engendre de parfaits esclaves, l'aidant dans sa noble quête qu'est de grossir ses rangs."

De quel droit vous vous permettez de me juger, je n'ai pas agressé l'Aevenspir, et malgré cela vous m'agressé verbalement. Ensuite vous jouez au Seigneur outragé.........soyons serieux je ne vous aurez pas remis en place sans votre ecart verbal car j'ai du respect pour les seigneur d'Aevenspir.

"Ha, vous voici donc. Très bien, nous avons donc notre réponse. "Messire", preparez vous. Vous ne voulez pas donner vos excuses, très bien. J'irais donc les chercher par moi même. A très bientot."

Kasterian quitta alors la salle, chuchotant quelques mots à ses confrères.

"Tant pis, nous n'avons plus le choix. "

Désolée, Ayhla se levât, salua avec respect le sieur Uzald, et allât rejoindre son confrère Ewsper pour organiser la suite des évènements.

Je m'excuse si vous vous excusez du jugement que vous avez precedemment emis à mon encontre. Et cessez de meler tous les seigneurs de l'Aevenspir que je respecte par ailleur pour un different qui nous oppose personnellement. Seriez vous effrayé de venir seul ??? au point de rabattre la terre entiere...........

Einar qui ne s'était fait entendre que par l'intermédiaire de son page prit la parole:

Cessez donc de répétez que vous nous respectez, vous allez finir par perdre votre crédibilité messire.

Si tel était vraiment le cas en serions-nous là maintenant?

Cessons de parlementer car cela ne mene à rien vous souhaitez le conflit alors que VOUS avez ouvert les hostilités verbales soit.................à bientôt

Une dizaine de gardes firent irruption dans la salle. Tous portaient une armure de cuir souple noire, frappée d'une larme de sang écarlate, des hautes bottes de cuir également noire, une cape de la même couleur avec la capuche relevée sur la tête,et un masque bicolore, noir et blanc, qui leur cachait le visage. Autre point commun entre tous ces gardes, tous étaient des femmes. Tous reconnurent les gardes d'élite de Melit Aend, puisque deux d'entre elles accompagnaient l'ambassadrice de Gramée. Elles dégagèrent le passage pour laisser entrer une autre femme. Cette dernière était vêtue de la même manière, masque en moins, et sa capuche éait rejetée en arrière. Par contre, sa tenue n'était pas noire, mais d'un rouge écarlate. Même sans la connaître personnellement, toute l'assistance comprit que Sophréna Osgarth, intendante de Gramée, venait d'arriver. Avisant l'Ambassadrice Liara, Sophréna se dirigea vers elle, et les deux femmes s'entretinrent en privé quelques instants. Puis, l'intendante rejoignit le centre de la salle et prit la parole.

« Ecoutez tous ! J'ai reçu, il y a peu, un message de l'intendant Empersois me proposant un traité de paix, et j'ai décidé de venir en personne lui apporter ma réponse. Permettez moi tout d'abord de vous donner connaissance du contenu de ce message. »

Citation :

Intendante Graméene,

Cette guerre dure depuis trop longtemps, et jamais nous n'avons reussi à gagner ni votre territoire ni le mien. Nos forces semblent égales et nous avons déja eu trop de mort...plus de 250 000 à nos deux territoires si je compte bien.

N'ètes vous pas las de cela? N'en avez-vous pas marre? Une ere de paix durable va devoir s'installer entre nous ou nous mourrons tous, autant vous que nous!

Ce que je propose c'est un traité de paix équitable. Aucune compensation des deux territoires, que chacun reconnaisse sa part de résponsabilité...

Que l'empersiste et ses chefs ainsi que les représentants graméens jurent sur leur honneur que pendant 7 années au moins aucune attaque entre nos deux peuples ne sera faite...sur toute la terre de retrahant.

Ceci n'est pas une capitulation...c'est un traité de paix. L'armée Gaedienne est toujours digne de son nom.

Respectueusement,
Ezald Fen-Rys Intendant Empersois

J'ai vu

« Messire Ezald ! Le conflit qui nous oppose n'est pas du fait de la Gramée, mais de l'Empersiste. Si les armées de Gramée sont venues sur vos terres, c'est afin de respecter le traité d'alliance que ma mère, la Grande Prêtresse Milagrine Felddottir avait conclu avec le Gouverneur Waldo de Narcosis, le père de l'Ambassadrice Liara, ici présente. Le Gouverneur Waldo nous a demandé de l'aide, nous lui avons apporté.

Vous nous proposez un traité sans compensations. Les graméens seraient ils plus sympathiques, à votre goût, que les pauvres Fironkois qui se sont vus imposer des conditions inhumaines ?

Vous nous proposez également un traité de sept années... Cest la première fois que je vois un traité limité dans le temps. Auriez vous quelque chose de plus impotant à faire durant ces sept années ? (elle jeta un coup d'oeil en direction de la délégation Aevenspeer)

Vous dites que vous vous engagez à faire respecter ce traité par vos seigneurs. Mais lesquels, messire ? Vous ne contrôlez pas vos seigneurs ! J'en veux pour preuve la réaction de ce... Kuoro, je crois, qui a tenté de frapper une représentante officielle de la Gramée. Fort heureusement, il ne l'a pas touchée.

Je constate également que vous parlez au nom des armées Gaëdiennes. Peut être avez vous reçu une lettre de mission des intendances beilannes et ciranaises en ce sens, mais pour moi, vous n'êtes que le commandant des armées Empersoises.

Tout cela pour vous dire, mais sans doute l'avez vous déjà compris, que je ne veux pas de votre traité. Je n'en veux pas, et aucun graméen n'en voudra. Votre arrogance lors de la défaite des troupes de ma mère en Empersiste est restée ancrée dans nos mémoires. Jamais, nous autres, graméens, nous nous serions permis de telles paroles sans en avoir été punis. Nous avons un profond respect pour tous les combattants, quels qu'ils soient, vainqueurs ou vaincus.

La guerre entre la Gramée et l'Empersiste, messire Ezald, ne cessera que lorsque vous quitterez le trône de ce pays !

Maintenant, veuillez m'excuser de mon départ précipité, mais ma mère va se marier et je n'ai pas envie, mais alors pas du tout envie, d'être en retard. »

Sophréna salua l'assemblée et quitta la salle, aussitôt suivie de sa garde personnelle.

Uzald qui était surpris que l'on parla à son fère sans qu'il soit répondit brievement à l'intendante.

Je transmettrai votre message à mon cher frère, il sera sans doute très déçu de votre reaction et se préparera à de nouvelles battailles...

Me voilà rassuré quant aux divers arguments des divers partis. Le sentiment pacifique graméen s'est éclipsé, et la guerre semble continuer.
Y a-t-il encore des cas de conscience à débattre ? Ou bien des réunions sur la malfaisance du pillage en temps de guerre contre un innocent seigneur (sic) ?